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Route historique du souvenir 14–18 Bataille de la Somme - Circuit 1 (80)

Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route historique du souvenir 14–18 dans la Somme

Le premier circuit du souvenir propose un itinéraire émouvant sur les traces de la bataille de la Somme. Jalonné de musées à visiter, de vestiges de champs de bataille, de cimetières militaires et de monuments commémoratif.

Le parcours du circuit du Souvenir rappelle l'intensité et l'horreur des combats qui se sont déroulés dans la Somme lors de la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement lors de la bataille de la Somme en 1916 et lors de la bataille de Picardie en 1918.

Balisé de Péronne à Albert, le Circuit du Souvenir vous emmène sur les traces de ces hommes, à travers les vestiges de combats, cimetières et mémoriaux qui honorent le souvenir de tous les soldats de la Première Guerre Mondiale.

En voiture, à vélo, à pied, seul ou guidé, de nombreuses possibilités de visites s’offrent à vous pour découvrir et comprendre cette page d’Histoire internationale.

Le parcours jalonné du coquelicot, fleur symbole du sacrifice et de la mémoire des soldats morts à la Grande Guerre, à partir de la ville de Péronne (km 0), partez à la rencontre de ces hommes venus du monde entier.

La ville de Péronne fut occupée pendant la quasi totalité de la guerre par les Allemands et sera libérée le 2 septembre 1918 par les Australiens. Cette vie sous tutelle allemande a particulièrement marqué les habitants de Péronne et la ville a été aussi fortement touchée par les destructions, bombardements, incendies…Entre 1914 et 1918, Péronne comptabilisera presque 30% de victimes civiles.

Peronne historial de la grande guerre routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieOccupée par les Allemands dès août 1914, Péronne fut presque entièrement détruite. Centre de grande activité militaire et de logistique, particulièrement pendant la bataille de la Somme, Péronne fut bombardée par l'artillerie française pendant cinq mois, mais resta aux mains des Allemands jusqu'en mars 1917 avant d'être à nouveau occupée à partir de mars 1918. Des impacts de balles dans ce qu'il restait de l'église Saint Jean témoignent, encore de nos jours, de la violence des combats.

La grande guerre à Péronne commence par une visite de l'Historial. C'est dans un beau cadre de verdure et d'eau que l'on découvre le château médiéval de Péronne. Ce château du XIIIe siècle ainsi qu'un bâtiment moderne attenant abritent aujourd'hui l'Historial de la Grande Guerre. La Première Guerre mondiale est indissociable de l’histoire de Péronne et de la Haute Somme.

C’est pourquoi l’Historial de la Grande Guerre y est implanté depuis 1992, à proximité immédiate du circuit du Souvenir franco-britannique et des champs de batailles de la Somme. 

Musée de référence sur la Première Guerre mondiale, ce musée atypique croise les visions allemande, française et britannique, à travers une collection exceptionnelle de 70 000 objets, oeuvres d’art et documents originaux dans son musée de Péronne. De nouveaux espaces d'exposition aménagés dans les Salles des Gardes du château présentent l'histoire de Péronne, du Moyen-Age à la Grande Guerre, avec une partie consacrée à l'engagement australien et à la bataille du Mont Saint-Quentin.

Plus récemment ont été aménagée les portes du centenaire, à l'occasion des commémorations relatives au centenaire de la Première guerre, implantées dans le centre et aux portes de la villes, ainsi qu'un circuit nommé "Paroles de guerres" contenant des témoignages de soldats australiens ayant libéré Péronne en 1918.

Découvrir et visiter Péronne au gré de ses éléments de patrimoine est synonyme de plongée dans plus d'un millénaire d'histoire mouvementée. L'Hôtel de Ville doté d'un campanile qui sonne La Madelon est également à voir. L'Hôtel de Ville abrite en outre le musée Alfred-Danicourt, archéologue et collectionneur du XIXe siècle. Le château, élevé au XIIIe siècle sur ordre de Philippe Auguste. Restauré dans les années 1970, le château a désormais recouvré son aspect médiéval. 

Péronne était également une place forte par le passé : la Porte de Bretagne peut encore en témoigner. A voir encore, les vestiges du fort Caraby, ancien élément des fortifications renforcées aux XVIIIe et XIXe siècles.

A proximité de Péronne : Découvrez le parcours mémoriel australien qui retrace les temps forts de la bataille du Mont Saint-Quentin en septembre 1918. Prendre l'avenue Charles de Gaule et la D938 (2 km). À la sortie sud de la ville, le petit cimetière britannique de La Chapelette rassemble des tombes australiennes, indiennes et égyptiennes, qui rappellent la participation des anciennes colonies ou ancien Dominion du Commonwealth au conflit. 

Chaque stèle porte le nom du combattant en anglais et dans sa langue maternelle. Le Monument aux morts de la Deuxième Division australienne se situe sur l’avenue des Australiens, près de l’intersection avec la rue d’Allaines.Il est visible depuis la route.

Le mont Saint-Quentin, culmine à seulement 100 mètres d’altitude, il surplombe le fleuve côtier Somme. La colline située près d'un méandre de la rivière, domine les alentours et revêt une importance stratégique. Durant la Première Guerre mondiale, il constitue un point d’observation idéal et une position stratégique de première importance dans le système de défense allemand autour de Péronne.

En 1918, le mont Saint-Quentin est ainsi solidement défendu par les troupes ennemies qui en font une véritable forteresse. La bataille du mont Saint-Quentin du  au 1, faisait partie de l'offensive des Cent-Jours qui a été suivie par l'enfoncement de la ligne Hindenburg, à l'origine de la capitulation allemande du 11 novembre suivant.

Peronne historial de la grande guerre casques routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieLa colline fortifiée de Mont Saint Quentin, position-clé, fut finalement investie par les Australiens le 31 Août 1918, qui libérèrent définitivement la ville. Cette prise est alors, déjà à l’époque, saluée comme une des grandes victoires australiennes de la guerre. En témoigne l'imposant monument dédié à la 2e division australienne, qui figure un "digger" australien. Le monument précédent, démonté par les Allemands en 1940, représentait un soldat australien terrassant l'aigle allemand.

Sur place découvrez le parcours interprétatif de la bataille du Mont Saint-QuentinParcours de Mémoire sur le site de cette bataille, avec un propos historique présenté sur 6 stations, en intégrant le Mémorial Australien.

Prendre la direction de Rancourt, via la D1017 (9 km). La commune de Rancourt a aujourd’hui la triste particularité de regrouper sur son territoire les cimetières des 3 principales nations belligérantes : L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. 

L’importance de la prise de Rancourt était la rupture du principal lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne. Telle fut la mission confiée au 32e Corps d’Armée français le 25 septembre 1916. Les Français l'ont conquise en subissant au minimum 190 000 pertes sur les quatre mois et demi de la bataille. C’est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.

Le village de Rancourt, envahi dès août 1914, par les troupes allemandes, est situé à l’arrière-front allemand. En 1916, dans le cadre de la bataille de la Somme, Rancourt et les deux communes frontalières, Sailly-Saillissel et Bouchavesnes, font l’objet de violents combats. Le secteur devient une cible stratégique française : Combles, situé à l’ouest, restant un nœud défensif allemand majeur.

Ces derniers veulent encercler les armées française et britannique. L’armée française enlève Bouchavesnes le 12 septembre et  réussit à prendre Rancourt les 24-25 septembre 1916 au prix de pertes effroyables et de la destruction totale du village. Sailly est pris le 18 octobre. La ligne de front recule jusqu’à la lisière du bois Saint-Pierre-Vaast où s’engagent des combats acharnés. Les pertes humaines sont importantes.

Puis l’armée britannique prend le contrôle du secteur. Les unités de la Guards Division y aménagent un cimetière pendant l’hiver 1916-1917 et l’utilise à nouveau pour inhumer les officiers des 12e et 18e divisions en septembre 1918.

A quelque kilomètre avant Rancourt ne manquez pas également la visite de la Chapelle du Souvenir FrançaisLa Chapelle du Souvenir Français, en pierre de taille, est le fruit d’une initiative privée : la famille du Bos, originaire de la région, voulut ériger un monument à la mémoire de son fils et de ses camarades de combat tués le 25 septembre 1916. C’est le Souvenir Français depuis 1937, prit en compte la gestion du bâtiment et l’animation du mémorial.

À proximité de la chapelle du Souvenir français, un petit "musée du Poilu" présente des objets, des documents et des vestiges du champ de bataille de la Somme. Il a été baptisé musée du Poilu.

Le secteur mémoriel de Rancourt-Bouchavesnes s’inscrit sur le plateau du Vermandois, situé en hauteur, en marge du village de Rancourt, au sud et au sud-ouest de la commune, domine Bouchavesnes-Bergen au Nord et s’étend sur le territoire communal des deux villages. La nécropole nationale française et sa Chapelle dominent le plateau agricole. Ils font face au cimetière du Commonwealth et au loin au cimetière allemand.

Rancourt cimetiere et chapelle du souvenir francais routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieLe cimetière de Rancourt est la plus grande nécropole française de la Somme : 8 566 soldats sur 28 000 m². Il atteste de la violence des combats des 3 derniers mois de l’offensive de septembre-novembre 1916, notamment pour les troupes françaises, à Bouchavesnes et Sailly-Saillisel.

Situé de l’autre côté de la route, face à la nécropole française et à sa chapelle, le cimetière militaire du Commonwealth "Rancourt Military Cemetery" se situe légèrement en contre-bas. Orienté est-ouest et respectant le principe de "cimetière-jardin" anglo-saxon, ce site funéraire s’ouvre sur le paysage champêtre environnant et participe à son identité. Un muret en brique rouge couronné de pierre de Portland en fait un enclos paisible.

Son entrée, en retrait, comparable à celle d’un jardin, se fait par un portail en fer forgé, intégré au muret convexe. Dans le cimetière reposent 93 combattants de la Première Guerre mondiale, dont 20 inconnus. Un mémorial spécial est élevé à l’un d’entre eux dont le nom est connu et inhumé dans ce lieu. Tous connus ou inconnus ont une sépulture individuelle et une stèle.

Située sur le versant pentu d’un vallon, à l’écart, au sud-ouest du village de Rancourt et de l’ensemble funéraire le cimetière militaire allemand de Rancourt bénéficie d’une excellente inscription paysagère telle que l’aurait choisi leur service de sépultures s’ils avaient pu en décider. De forme rectangulaire, il s’étire du sommet jusqu’au ruisseau, un parterre enherbé l’isole de la route, une haie taillée à mi-hauteur l’entoure.

En ce lieu paisible reposent 11. 422 combattants allemands de la Première Guerre mondiale. Les stèles sont des croix en pierre, réparties symétriquement de part et d’autre de l’allée centrale qui mène à une petite chapelle en grès rose, dédiée aux combattants inhumés dans le cimetière. Son accès est latéral. La chapelle abrite une sculpture en pierre, son thème, le deuil: une femme éplorée se penche sur le corps d’un combattant.

De part et d’autre de la chapelle, s’étendent les deux ossuaires où sont inhumés 3 930 corps de combattants. L’un d’eux est recouvert de plaques de bronze où sont gravés les noms de combattants identifiés. La ceinture d’arbres presque centenaires  qui cerne le lieu confère au site une identité germanique.

Cet ensemble funéraire de Rancourt témoigne qu’au-delà de la mort, l’homme quelle que soient ses origines, souhaite  rendre hommage, selon sa culture à ceux qui ont tout donné. Là réside l’exceptionnalité de ce secteur mémoriel.

La prochaine étape de ce circuit de mémoire sera le Musée et le Mémorial national sud-africain du bois Delville, Route de Ginchy, via la D20 (17 km). Le bois Delville occupe une place particulière dans l’histoire militaire sud-africaine et représente le symbole national du courage et du sacrifice. Le Mémorial Néo-Zélandais est situé dans le Caterpillard Valley Cemetery, sur le territoire de la commune de Longueval.

En juillet 1916, la 1ère brigade d’infanterie sud-africaine y a accompli l’un des faits d’armes les plus lourds en victimes de la Première Guerre mondiale. Le 20 avril 1916, suivant la promesse faite par le président Louis Botha, la 1st South African Infantry Brigade et ses quatre régiments, placés sous le commandement du Brigadier general H.T. Lukin, débarque dans le port de Marseille pour rejoindre le front Ouest.

Près de Longueval, le secteur du Bois du Diable (Devil Wood), décrété indispensable à toute progression vers l’Est, est confiée à la 1re Brigade sud-africaine. Le 15 juillet 1916, la brigade, comprenant 121 officiers et 3 032 hommes du rang, reçut la mission de prendre et de tenir le bois “à tout prix”. Celle-ci connaît là son baptême du feu sur le front occidental.

Durant cinq nuits et six jours, les Sud-Africains, coupés de l'arrière, luttèrent contre diverses unités du 4ème corps d’armée allemand. Surpassés en nombre et attaqués sur trois côtés, avec de très violents tirs d'artillerie (jusque 400 coups à la minute).

Pratiquement décimés, ils parvinrent après d’âpres combats, allant jusqu’au corps à corps, à conserver une partie du bois. À la relève, le 20 juillet, seulement 142 hommes sortirent de ce qui restait du bois. Quand la brigade se rassembla, il ne demeurait que 780 hommes valides. Ces combats ayant été si violents, les troupes anglo-saxonnes le rebaptisèrent "Devil wood : le  bois du diable. 

Bois delville musee et le memorial national sud africain routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieRavagé par les combats de 1916, il fut racheté par l’Afrique du Sud, alors sous dominance britannique. Le site a été réaménagé : des arbres ont été replantés et le mémorial national sud-africain y fut érigé. Il fut décidé que le bois resterait à jamais la sépulture des soldats qui y reposaient. Le site a été réaménagé : des arbres ont été replantés notamment de chênes provenant d'Afrique du Sud et le Mémorial national sud-africain y fut érigé.

Les allées du bois ont repris le tracé des allées cavalières d'avant la Grande Guerre. Élargies, elles portent des noms qui sont gravées sur des bornes à chaque intersection d'allées. Le Dernier Arbre est le nom donné à un charme, seul arbre couvert de cicatrices, à avoir survécu aux combats du bois Delville. Il a été préservé lors de la replantation du bois. Des pousses de cet arbre furent amenées en Afrique-du-Sud et ont été plantées en plusieurs lieux dont le Jardin du Souvenir de Pietermaritzburg.

Symbole de l’histoire militaire sud-africaine, le site est dédié à tous les Sud-Africains tombés au cours des divers conflits du XXe siècle, en Afrique, en Europe et au proche-Orient. En tout, 11 575 Sud-Africains furent tués durant la Première Guerre mondiale.

Une large avenue bordée d’une double rangée de chênes conduit à la Grande Arche du Monument faisant face au sud aux rangées blanches que constituent les pierres tombales du cimetière. Le monument porte les dédicaces en anglais et en afrikaner et son dôme est surmonté d’une statue en bronze,oeuvre d’Alfred TURNER.

Cette sculpture est une allégorie représentant les Dioscures, Castor et Pollux, les jumeaux de la mythologie grecque, menant un cheval de combat et s’étreignant la main en signe d’amitié. Cette oeuvre symbolise l’union de tous les peuples d’Afrique du Sud dans leur détermination à défendre leurs idéaux communs. Le mémorial lui-même est un cénotaphe, un tombeau vide.

Le musée commémoratif Sud-Africain retrace l’histoire de la participation de l’Afrique du Sud à la Première, à la Seconde Guerre mondiale et aux différents conflits de la guerre froide. Ce musée commémore les 25 000 volontaires sud-africains, hommes et femmes de toutes races et de toutes religions, tombés au cours des deux guerres mondiales et durant la Guerre de Corée.

Le concept du Musée est inspiré du Château de Bonne-Espérance : le fort du Cap, première fortification européenne édifiée en Afrique du Sud. ?Des bas-reliefs en bronze évoquent les grandes batailles auxquelles ont participé les troupes sud-africaines. Un de ceux-ci porte le nom de "sixième jour" : on y découvre, hagards, les rescapés des combats du bois Delville au moment de la relève, le matin du 20 juillet 1916.

Mais ce musée commémoratif Sud-Africain propose également, pour chaque conflit, des vitrines, où le visiteur peut découvrir armes et uniformes, mais aussi insignes et portraits de grands militaires sud-africains distingués par les plus hautes récompenses.

Le cimetière militaire britannique du bois Delville, "Delville Wood Cemetery" est situé en face du mémorial. C'est, par le nombre de personnes inhumées, le troisième cimetière militaire britannique du département de la Somme. Elle contient 5 523 corps (5 242 Britanniques, 29 Canadiens, 81 Australiens, 19 Néo-Zélandais et 152 Sud-Africains), dont 3 500 non identifiés.

La prochaine visite sera le mémorial national néo-zélandais de Longueval (18 km). A l’instar des multiples hommages, Longueval conjugue la mémoire internationale à tous les temps. Ici, ce sont avant tout les combattants néo-zélandais et sud-africains qui ont multiplié faits d’armes et actes de bravoures. Le mémorial national néo-zélandais a été érigé à l'endroit identifié comme objectif final par la New Zealand Division lors de la première bataille de la Somme.

Position remportée par la Division et depuis laquelle elle lança son attaque victorieuse sur Flers le 15 septembre 1916, première bataille de chars. À l’hiver 1915-1916, la décision est prise de transférer les troupes néo-zélandaises, alors en Turquie, sur le front occidental, afin de soutenir l’effort des armées alliées. Elles combattent d’abord dans le Nord, entre Armentières et la Lys, un secteur jugé stable au printemps 1916. L’enlisement des armées nécessite rapidement le soutien de nouvelles unités.

La New Zealand Division est rapatriée dans la Somme et s’entraîne à Abbeville, avant de gagner les premières lignes pour y connaître son premier grand engagement sur le front occidental. Le 14 septembre, la Division est positionnée à l’Ouest du village de Longueval, sur le plateau du Vermandois. Le 15 septembre 1916 à 6h20, l’attaque est lancée. Elle s'inscrit dans la grande bataille de Flers - Courcelette organisée par l'armée britannique.

La ligne de front de cette bataille s'étend de Thiepval à Combles et mobilise des troupes britanniques, canadiennes et néo-zélandaises. 1 205 hommes de la New Zealand Division périrent dans la Somme en 1916 et dont les corps n'ont jamais été retrouvés.

Continuer votre périple vers Gueudecourt, via la D197 (24 km). À 1 kilomètre au nord-est de Gueudecourt, non loin de la route D574, un parc abrite un petit massif rocheux artificiel sur lequel se dresse un caribou mâle en bronze, c'est le Mémorial Terre-Neuviens. Le gouvernement de Terre-Neuve a érigé ce Mémorial après la guerre, dans un ancien champ de bataille.

Une portion de tranchée est encore présente et marque avec le Mémorial, l’endroit où en octobre 1916, les Terre-Neuviens arrachèrent aux Allemands une de leurs places d’armes appelée la tranchée "Rainbow".

Beaumont hamel le caribou gueudecourt memorial terre neuviens routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieAyant subi d’immenses pertes à Beaumont – Hamel lors du premier jour de la bataille de la Somme le 1er juillet 1916, les soldats terre-neuviens du Newfoundland Regiment, intégrés à 88e Brigade d’infanterie de la 29e Division britannique, sont envoyés au saillant d’Ypres. Le Newfoundland Regiment est alors reconstitué et les soldats reprennent leurs forces.

Après avoir passé dix semaines sur le saillant d’Ypres, la 88e Brigade est attachée provisoirement à la 12e Division qui occupe alors Gueudecourt, situé à 5 kilomètres au sud de Bapaume. Les Terre-Neuviens sont alors stationnés à proximité du village dés le 10 octobre1916.

Le 12 octobre 1916, quatre compagnies terre-neuviennes partent à l’assaut du village avec le 1er bataillon de l’Essex Regiment sur leur gauche. Ils s’emparent de la tranchée « Hilt », située en première ligne de défense allemande. Alors que le 1er bataillon de l’Essex Regiment tente de s’emparer d’une autre tranchée, ils sont forcés, suite à une vive contre-attaque ennemie, de se replier dans la banlieue de Gueudecourt.

Les hommes épuisés du Newfoundland Regiment parviennent néanmoins à défendre la position contre d’autres attaques ennemies et conservent la tranchée « Hilt ». Malgré ses 239 pertes, dont 120 tués ou morts à la suite de leurs blessures depuis son arrivée dans les tranchées le 10 octobre, Le Newfoundland Regiment a réussi à s'emparer de l’objectif et à le conserver.

Le circuit du souvenir passera par le Mémorial canadien de Courcelette, via la D74, D11 et la D929 (37 km). Le Mémorial se dresse au milieu d'un parc circulaire, masqué de la route par de grands érables. Plus de dix variétés d'érables ont été plantées en bordure de larges sentiers de gazon impeccablement entretenu. Le peu de couleurs vives et la prédominance des verts tendres font du parc commémoratif à Courcelette un lieu de recueillement.

Le Mémorial canadien de Courcelette symbolise 11 semaines de combats et marque l’endroit de la première victoire des Canadiens lors de la bataille de la Somme. 
Le bloc de granit composant le mémorial porte cette simple inscription en anglais et en français : « L’armée canadienne prit une part glorieuse à la rupture du front allemand sur ces côtes pendant la bataille de la Somme 3 sept.-18 nov. 1916 ».

Après leur baptême du feu sur le saillant d’Ypres en 1915, le corps expéditionnaire canadien quitte le front des Flandres pour se déployer plus au sud, sur le front de la Somme au début du mois de septembre 1916. Au matin du 15 septembre, les troupes canadiennes donnent l’assaut sur le village de Courcelette. Les soldats sont pour la première fois assistés de chars d’assaut.

Les Canadiens s’emparent du bastion dit "la sucrerie" et avancent jusqu’à Courcelette. Malgré les nombreuses contre-attaques, la position est consolidée le lendemain. 
Au cours des semaines qui suivent, trois des quatre divisions canadiennes attaquent toute une série de retranchements ennemis afin d’atteindre l'ultime objectif : s’emparer de la tranchée "Regina".

Celle-ci résiste néanmoins à tous les assauts, et les nouvelles troupes qui relèvent les trois premières divisions à la mi-octobre parviennent à gagner du terrain, sans toutefois réussir à s'emparer de la tranchée. La 4e Division, venue prendre la relève, doit se battre dans d'affreuses conditions. Le 11 novembre, malgré le barrage ennemi quasi impénétrable, la Division réussit néanmoins à s'emparer de la tranchée "Regina".

Si le Canada a perdu 24 029 soldats lors de la bataille de la Somme, c'est aussi là que les combattants canadiens affermirent leur réputation de "troupes de choc" acharnées.  On les utilisa comme fer de lance dans les grandes batailles. Chaque fois que les Allemands trouvaient en face d'eux le Corps canadien, ils s'attendaient au pire. »

La bataille de Courcelette, ou bataille de Flers-Courcelette a fait des milliers de victimes sur le champ de bataille, mais a aussi marqué le début d’une nouvelle logique en matière de tactique militaire qui a permis de surmonter l’obstacle des tranchées et remporter la guerre. Le char d’assaut et la tactique du barrage roulant d’artillerie ont été utilisés pour la première fois pendant la bataille de Courcelette.

Poursuivre en direction de Pozières, via la D74 et D929 (41 km). Ce village situé sur les hauteurs était un point central de la défense allemande. Situé sur une crête, il était traversé par un double réseau de tranchées constituant la 2ème ligne allemande et flanqué de 2 blockhaus-observatoires au nord et au sud, dominant tout le champ de bataille côté Albert : Gibraltar, côté Bapaume : le Moulin à Vent.

Sa position stratégique en fait un solide verrou, que les troupes alliées devaient conquérir pour investir la Ferme du Mouquet,  puis la colline de Thiepval, point de défense également solide de l’armée germanique. Cet objectif de contournement fut en majeure partie confié aux troupes d’Australie, dont la plupart rentraient de Gallipoli  : détroit des Dardannelles, où les troupes australiennes, avec les troupes néo-zélandaises, subirent un baptême du feu extrèmement violent.

Arrivés le 23 juillet 1916 et après s’être emparés de Pozières, les Australiens, épuisés par d’incessantes contre-attaques d’artillerie, furent relevés le 5 septembre par les Canadiens à la Ferme du Mouquet. Trois de leurs divisions étaient passées par le secteur de Pozières et avaient subi des pertes supérieures au tiers des effectifs engagés.

Bien que des divisions britanniques aient été impliquées dans la plupart des phases du combat, Pozières laisse avant tout le souvenir d'une bataille australienne. À la fin des combats, les forces alliées étaient en possession du Nord du plateau et de l'Est du village et en position de menacer l'arrière des fortifications allemandes de Thiepval. Cependant, le coût en vie humaine fut énorme. Quant au village, il avait totalement disparu.

Plusieurs monuments et le célèbre cimetière des colonnes sont à découvrir au cœur de cette commune. Le nom de Pozières possède une telle renommée dans la mémoire australienne qu’il a été donné, après la guerre, à un petit village du Queensland (Australie). Véritable leçon d'histoire commencer vos visites par “Le Gibraltar” : de ce gigantesque blockhaus observatoire allemand en béton de 3 mètres de haut situé au sud du village, il ne reste que les fondations.

Aujourd’hui, ce site a été aménagé de façon à mieux expliquer le combat qui s’y déroula : table d’orientation au sommet d’une tour-belvédère permettant de voir le Mémorial franco-britannique de Thiepval, parking, panneaux d’information, espace pique-nique,… L’accès y est libre et gratuit toute l’année.Le Monument à la 1ère division australienne est situé en face du "Gibraltar".

A voir aussi le monument aux chars: ce sobre obélisque en pierre s’orne, aux angles, de quatre modèles réduits de chars en bronze utilisés dans les années 1916-1918. Pozières a également été marqué par la première participation au combat des chars, le 15 septembre 1916. 

Des 49 tanks britanniques Mark qui se déployèrent sur une ligne Courcelette - bois de Leuze, près de Combles, 27 tanks au total atteignirent la ligne de front allemande, 19 leur premier objectif, 11 leur second et seulement 6 leur troisième. Cette date marque le début d’une progression britannique plus équilibrée et annonce un changement dans la tactique de combat avec cette nouvelle arme.

Le Chemin de mémoire australien comprend également le Moulin à vent capturé par les troupes australiennes le 4 août 1916, le mémorial de l’AIF, la ferme du Mouquet sur la route de Thipeval.

Poursuivre vers le Mémorial de Pozières, via la D929 (36 km), également surnommé cimetière militaire des Colonnes, situé sur le territoire de la commune d'Ovillers-la-Boisselle. Le mémorial et le cimetière ont été érigés en bordure de la route. Le mémorial est dédié aux morts des IVe et Ve armées britanniques. Ce lieu en 1916 était appelé « Tramway Crossing » ou « Red Cross Corner » par les soldats britanniques.

Le Mémorial de Pozières est constitué d'un mur orné d'un péristyle sur trois des côtés du cimetière, et incorporant une croix du Sacrifice. Les noms de 14 649 soldats morts sans sépultures sont gravés sur les murs, rangés par régiment ou unité. Parmi eux figurent 14 328 Britanniques et 321 Sud-Africains qui ont été tués entre le  et le , pendant la bataille du Kaiser, la dernière grande offensive allemande vers l'ouest qui avait enfoncé le front allié et provoqué le recul de la Ve armée britannique.

Le quatrième côté, donnant sur la route, est constitué d'une arcade ouverte, avec en son centre une arche fermée par une grille majestueuse en fer forgé qui en permet l'entrée. Le mémorial entoure le cimetière britannique de Pozières, ce qui, en raison de son architecture, lui vaut d'être également appelé "cimetières des Colonnes". Il rassemble les corps de 2 756 soldats dont, 1 Allemand, 708 Australiens, 1 828 Britanniques et 219 Canadiens. 1 374 dépouilles sont non identifiées.

Son architecture de colonnes et ces milliers de noms en font un lieu émouvant et unique du Circuit du Souvenir. Le village de Pozières évoque le premier grand engagement des troupes australiennes en France. C'est aussi à Pozières que les soldats australiens de l'ANZAC avaient amené de petites locomotives très utiles pour le transport de troupes et de matériel sur le front.

Continuer en direction de Thiepval, via la D73 (44 km), puis prendre la D151 et la rue du château pour se rendre au Musée de Thiepval (45 km). Véritablement consacré à la mémoire, il offre une vision muséale moderne grâce à des dispositifs multimédia innovants. De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916 : les Allemands, des hauteurs du village, dominent l’armée Française restée en contre-bas, dans la vallée sur les bords de la rivière Ancre.

Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées.Les Allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village et à l’intérieur de cette dernière : dédale de tranchées, boyaux.

La colline ainsi que le village lui-même et le château aujourd'hui disparu fut avec Hamel l'un des piliers de la défense allemande sur la partie nord du secteur britannique. Le site constituait en effet une forteresse naturelle protégée à sa base par les marécages de l'Ancre et par de nombreux et très profonds souterrains. Elle constituait le saillant de Leipzig ou redoute Schwaben, qui pouvait recevoir cinq cents officiers et dix mille hommes de troupe, et était parcourue par vingt-cinq rues.

À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme. C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme.  Les Français délaissent une partie du front de la Somme aux britanniques qui en occupent seuls 30 kilomètres.

Beaumont hamel tranchees routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieVerdun étant quant à lui défendu par l’armée française.Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin. Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables.La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.

Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats Britanniques inexpérimentés : les bataillons de Pals "copains", chargés de 30 kg de paquetage, partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes. Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre.

Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire. Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les Britanniques et la bataille de la Somme se termine à le 18 novembre de cette même année.
La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun.

Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée. La bataille de la Somme a certainement fait chez les britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers).

Le Mémorial franco-britannique à Thiepval  commémore la mémoire de plus de 72 000 hommes des armées britanniques et sud-africaines qui sont morts et portés disparus dans la Somme entre juillet 1915 et mars 1918. Il est l’oeuvre d’Edwin Lutyens, le plus grand et le plus prolifique architecte britannique de son temps. C’est avec ses 45 m de hauteur, le plus grand mémorial de guerre britannique au monde.

Construit en brique, le Mémorial franco-britannique a la forme d'un arc de triomphe. Ses 16 piliers sont recouverts de plaques de pierre blanche de Portland sur lesquelles sont gravés les noms des disparus. Plus de 10 millions de briques ont été nécessaires à sa construction. Les hommes de toutes origines sociales, commémorés sur le Mémorial ont entre 15 ans et 60 ans avec une moyenne d’âge de 25 ans.

Un cimetière militaire où sont inhumés des soldats français et britanniques se trouve à ses pieds. Situé en contrebas et orienté vers la vallée de l'Ancre, le cimetière militaire se trouve à l'emplacement même des lignes de front du 1er , le premier jour de l'offensive franco-britannique de la bataille de la Somme. Il est composé de deux parties : la première à gauche du monument rassemble des tombes de 300 soldats soldats français (dont 253 inconnus).

La seconde à gauche du monument rassemble des tombes de 300 soldats du Commonwealth (285 Britanniques, 10 Australiens, 4 Canadiens et 1 Néo-Zélandais, dont 239 inconnus). Les tombes britanniques sont signalées par de simples stèles avec le nom du soldat enterré qui est gravé sans distinction de grade militaire, de rang social ou de religion. La croix du Sacrifice est fixée sur une base octogonale, une épée de bronze est apposée sur le tronc.

Un centre d'accueil et d'interprétation a été construit à l'entrée du site. Sur place découvrez aussi le Centre d'interprétation de Thiepval. D’architecture moderne, c'est un long bâtiment semi-enterré, qui se fond parfaitement dans le paysage. Ce centre d’accueil propose aux visiteurs une exposition pédagogique sur les combats de la Grande Guerre.

Une salle de projection offre un complément d’informations en diffusant 3 films : "l’offensive britannique de 1916", "Thiepval avant et après" et "reconstruction et souvenir". Des bornes informatiques sont également à disposition des visiteurs qui permettent de faire des recherches sur les soldats, de situer un cimetière ou de localiser une tombe. Le mémorial et le cimetière sont entretenus par la Commonwelath War Graves Commission.

Avant d'arriver au mémorial, un monument sous forme d'obélisque est dédié à la 18e division d'infanterie britannique qui s'illustra pendant la bataille de la crête de Thiepval.

Revenir sur Thiepval, pour visiter la Tour d'Ulster, Route de Saint-Pierre Divion, via la D73 (46 km). La Tour d'Ulster de style gothique troubadour est un mémorial à la mémoire des soldats des bataillons d’Ulster (Royal Irish Fusiliers, Inniskilling Fusiliers, Royal Irish Rifles) qui ont combattu ici en particulier le 1er juillet 1916. À l’endroit où les hommes d’Ulster se sont battus et ont trouvé la mort se dresse aujourd’hui le mémorial.

Un bout d'Irlande au coeur de la Haute-Somme, la Tour d’Ulster également appelée Tour de Belfast ou Tour Hélène est une copie d’une tour du parc de Clandeboyne en Irlande, là où l’Ulster Division s’était entrainée. A l'intérieur : des blasons et couronnes de coquelicots, symboles du souvenir des combattants tombés sur les champs de bataille pour les pays du Commonwealth.

Dans le parc, une plaque fut apposée par le “Royal Irish Rangers” à la mémoire des soldats de la 36ème division (Irlande) et des 9 décorés de la Victoria Cross (plus haute distinction militaire britannique), notamment le soldat de deuxième classe Robert Quigg, originaire de Bushmills, qui parcourut le no man’s land à la recherche de son officier, Sir Harry Macnaghten. Au fond du parc, un portillon donne accès au petit mémorial à la mémoire des Irlandais de l’Institution d’Orange.

La 36e division irlandaise fut engagée dans la Bataille de la Somme, le . son secteur opérationnel s’étendait depuis la lisière du bois de Thiepval jusqu’au village de Hamel, se mirent en marche à 7h30. La division parvint à progresser et à saisir une position clé allemande appelée “la Redoute des Souabes”. La division atteint le point le plus au nord de la route de Bapaume. Ce fut la seule unité à avoir atteint son objectif le 1er juillet.

Mais les soldats irlandais furent pris sous le feu du barrage roulant de l’artillerie britannique et sous les mitrailleuses allemandes dont les servants venaient de sortir des abris souterrains de la Redoute des Souabes. Ayant perdu plus de 5 500 hommes en quelques heures. Soit environ un homme sur quatre, tués, blessés, portés disparus ou faits prisonniers, la division dut être évacuée dès le lendemain.

À côté du mémorial, se trouve le Cimetière de Connaught où sont inhumées les dépouilles de 1 286 soldats britanniques, ainsi que 642 corps non identifiés et 425 appartenant à d'autres unités. Ce sont les dépouilles d'hommes tués au cours de l'été et de l'automne 1916, pour la plupart qui sont ensevelis ici.

Fin de cette première étape de cette Route historique du souvenir 14 – 18 dans la Somme.

Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la Route historique du souvenir 14 – 18 dans la Somme.

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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021