Route "des cités de caractère" Circuit 2 (Deux-Sèvres)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "des cités de caractère" dans les Deux-Sèvres
Évadez-vous au fil de ce deuxième circuit pour découvrir les petites cités de caractère des Deux-Sèvres. Au-delà d'un patrimoine bâti d'exception, le parcours est dotée d'une richesse naturelle intéressante, faisant de cette région un territoire authentique et encore préservée en certains points.
Après vos visites à Saint-Loup-Lamairé, lors de ladernière étape du premier circuit, Poursuivre en direction de la Petite Cité de Caractère de La Mothe-Saint-Heray, via la D938 (58 km). Située à l’orée de la forêt de l’Hermitain, étendue sur 3 km le long des rives de la Sèvre Niortaise, la commune doit son nom à l'unification au XVe siècle des bourgs de Saint-Héray et de La Mothe. Moulins, ponts, lavoirs témoignent de l'omniprésence de l'eau.
En 1582, Henri de Navarre et Catherine de Médicis conviennent d'une rencontre pour tenter de mettre aux fins aux conflits entres les communautés catholiques et huguenotes. Cette rencontre a lieu au château moyenâgeux de La Mothe. Au fil de votre promenade, le bourg de La Mothe-Saint-Heray dévoile de charmantes facettes héritées du passé.
L’actuelle église du bourg, érigée en 1498, ex nihilo ce qui n’est pas très courant. Bien que construite à l’époque gothique, ce qui est rare dans la région. Deux cents mètres plus bas se trouve le Moulin du Pont l’Abbé, plus communément appelé Moulin l’Abbé. La présence d’un moulin est attestée depuis le XIe siècle. Autour du Moulin l’Abbé a été aménagé un jardin botanique traversé par la Sévre.
La Mothe Saint-Heray peut s’enorgueillir de posséder une orangerie édifiée en 1634 par le maître maçon de Richelieu. Pour rejoindre l’Orangerie, on peut emprunter le « chemin des jardins secrets » qui borde également la Sévre et représente une promenade agréable. Agrémentée, à posteriori, d’un canal et d’un jardin à la française, elle fait référence en matière artistique, comme un clin d’œil anachronique aux fêtes données par le Prince Murat, propriétaire éphémère.
L'Orangerie, monument de l'histoire mothaise demeure l'unique vestige du puissant château moyennâgeux. La forteresse fut transformée en une opulente résidence. Entre ses murs, d'illustres personnages y séjournèrent quelque temps.
Il est temps de filer en direction de Melle, via la D737 (77 km). Petite cité de caractère, Melle possède un important patrimoine historique riche et insolite, traversant les siècles et les époques. Bâtie sur un promontoire, la commune est traversée par trois cours d'eau qui agrémentent le paysage de bocages. La cité médiévale vous invite à contempler, de jour comme de nuit, plus de 1 000 ans d’histoire.
Présente dès l'Antiquité, Melle exploite ses mines d'argent durant le Moyen Âge. La galène, c'est-à-dire le plomb contenant l'argent, était extraite puis façonnée pour en faire la monnaie. Cette activité de monnayage fut actif de 768 à 1189, où l'activité fut délocalisée dans d'autres villes de France. Site incontournable de votre visite, les mines d'argent des Rois francs sont une curiosité à ne pas manquer. Deux types de monnaies étaient frappées : l'obole et le denier.
En vous promenant dans la cité de Melle, vous aurez l'occasion d'admirer des maisons à pans de bois jusqu'aux façades Art nouveau, la balade est jalonnée par l'histoire. Les lavoirs des temps reculés jouxtent le kiosque à musique de 1930. Tandis que les fortifications et la porte Saint-Jean vous replongeront dans l'époque médiévale.
Outre ses vestiges des fortifications médiévales, Melle possède trois magnifiques églises romanes intéressantes. Leur construction est concentrée entre la fin du XIe siècle et le milieu du XIIe siècle, ce qui offre en un seul lieu un condensé de l'évolution architecturale de cette époque. On appelle cet ensemble la triade romane de Melle.
Vous pourrez faire une halte dans l'église Saint-Hilaire classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et datant du XIIe siècle. Un peu plus loin, l'église Saint-Pierre vous surprendra par sa façade ocre. Enfin, l'église Saint-Savinien classée elle aussi aux Monuments Historiques se situe à l'intérieur des remparts. De l’art médiéval au style Art déco, c’est toute une palette architecturale qui s’offre à vous, au fil des rues de la cité de Melle.
Quittez Melle pour suivre la direction de Chef-Boutonne, via la D737 (93 km). La ville doit son nom au cours d’eau la Boutonne dont la source se situe en plein centre, sous le lavoir de la rue de la Fontaine. Ici comme ailleurs, la prééminence de l’art roman s’incarne avec l’église de Saint-Chartier dont on a longtemps dit qu’elle possédait plus de 110 reliques avant le déclenchement des guerres de religion.
Chef-Boutonne est connu pour la célébrité nationale de deux personnages : Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, défenseur malheureux de Louis XVI, et plus près de nous, Jean-François Cail, qui fut, au XIXe siècle, l'équivalent de ce que représentent actuellement les industriels Dassault ou Bouygues. De son riche passé, la petite ville a conservé un important patrimoine architectural et culturel à découvrir le temps de cette étape sur l'itinéraire.
L'église Saint-Chartier fait partie des tous premiers bâtiments classés aux Monuments Historiques au milieu du XIXe siècle. De style roman, elle date du début du XIIe siècle. Construite dans la première moitié du XIXe siècle, l'église Notre-Dame mérite le détour avec son style néo-classique la faisant ressembler à La Madeleine de Paris. Elle se trouve sur l’emplacement de l’ancien château de Chef- Boutonne.
La promenade sur les remparts derrière l’Église, offre aux visiteurs un panorama sur la ville. En flanant dans Chef-Boutonne, ne manquez pas d'admirer le château dont il reste deux tours et une partie de la muraille d'enceinte, l'hôtel de ville du XIXe siècle et son parc au buste de Jean-François Cail ou encore les lavoirs et les moulins qui cernent les environs.
A voir également sur la commune de Chef-Boutonne, le château de Javarzay prend place sur un site autrefois occupé par une ferme gallo-romaine. Ferme royale mérovingienne au VIe siècle, Clothaire 1er, fils de Clovis et époux de Radegonde, y séjourna en 559 et Saint Junien, ermite légendaire, y fut reçu. Construit par François de Rochechouart autour de 1515, il présente douze tours d'enceinte. Il devient alors l'un des premiers châteaux de la Renaissance dans le Poitou.
Poursuivre en direction d'Arçais, via la D740 et la D102 (153 km). ?Situé au cœur de la Venise Verte, la "Petite Cité de Caractère" d’Arçais est un haut lieu du tourisme du Parc Naturel du Marais poitevin. Point de départ de la partie orientale, dite mouillée, du Marais. Village typiquement maraîchin, Arçais entouré de dédales de canaux, était autrefois un vrai port, lieu d’échanges et de transit, entre la vallée de la Sèvre Niortaise et la plaine.
Les ruelles et les vieilles maisons de pierre ont gardé tout leur charme. En déambulant dans les rues d’Arçais, on découvre ainsi les balais, ces anciennes granges maraichines qui servaient au stockage et à l’abri des marchandises comme du matériel. Découvrez les façades fleuries, les volets colorés, les bâtiments aux vieilles enseignes.
La cité d'Arçais suit le rythme de l’eau, en témoigne notamment son embarcadère, place du Grand-Port. Dominé par le Grand Logis, bâtiment du XIXe siècle récemment ravalé et restauré, le Grand Port d’Arçais est encadré par deux répliques en bois des grues qui servaient autrefois à hisser les marchandises jusque sur la rive. Arrêtez-vous à l’église Saint-Cyr, avant de descendre vers le port.
Au pied du Grand Logis, des barques sont disponibles pour des promenades dans le Marais Poitevin, avec ou sans guide. Partez ensuite le long du chemin de halage au pied du château, pour une promenade bucolique le long des canaux. Vous découvrez d’anciennes fermes, aujourd’hui réhabilitées et dont l’accès se faisait aussi bien par la rue que par le bief de la Garenne. Cette promenade complètent le patrimoine architectural de ce petit village d'Arçais.
L'itinéraire touristique passera ensuite à Coulon, via les D102 et D123 (164 km). Labellisée Petite cité de caractère et Plus beau village de France, Coulon, considérée comme la capitale de la Venise verte, se situe en plein centre du marais mouillé.?En plus de son environnement préservé à découvrir le temps de promenades en barques plates, la cité de Coulon présente également un patrimoine architectural de grand intérêt qui dévoile les constructions traditionnelles de cette partie des Deux-Sèvres.
En vous promenant dans le village maraîchin, bâti de pierres blanches, agréablement fleuri, aux volets bleus ou verts, vous pourrez apprécier plusieurs venelles piétonnes du vieux Coulon, deux sites mégalithiques, ou encore la promenade très agréable du quai Louis-Tardy. La maison du Marais poitevin prend place dans l'ancienne résidence des percepteurs du droit coutumier du XIVe siècle.
A deux pas de la Maison du Marais Poitevin qui accueille l’écomusée du même nom, trône l’église de la Sainte-Trinité fondée en 830 par une poignée de moines de l’abbaye de Charroux, restaurée au XIXe siècle. L'édifice est muni d'une tour de guet. Vous prendrez plaisir à découvrir également à Coulon, le quai Louis Tardy du XIXe siècle avec les différents embarcadères et leurs barques traditionnelles, la Ruelle du Faisan, la Place de la Péchoire...
Pour la dernière étape de cette route touristique "des cités de caractère", prendre la direction de la Celles-sur-Belle, via la D948 (199 km). Labellisée "Ville en poésie", plus de mille ans d’Histoire vous feront découvrir le patrimoine important de cette petite cité de caractère au fil des siècles. L'histoire de la Celles-sur-Belle est intimement liée à celle de son abbaye.
Celle-ci fut fondée au début du XIIe siècle, succédant à un prieuré érigé sur l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Au rang des personnages liés à l’abbaye royale, Clovis est celui dont la présence est la plus légendaire. Après sa victoire, en 507, il aurait fait un pèlerinage au prieuré. Édifice important dans le paysage cellois, point de mire de tous les axes routiers menant à Celles-sur-Belle, l’église abbatiale Notre-Dame se distingue par son clocher porche qui culmine à 47 m.
Sur le site de l’Abbaye Royale à Celles-sur-Belle, vous découvrirez des Motocyclettes d’exception regroupées par un amateur passionné de rallye, dont les plus anciennes ont plus d’un siècle. Enfin, en terme de patrimoine, on n'oubliera pas de visiter l'église romane Saint-Maixent du XIe siècle, au centre du village de Verrines-sous-Celles. On remarquera les belles toitures en lauzes et les étonnants bestiaires qui décorent les corniches.
Chapelles, tours, cadrans solaires, gargouilles, moulins, fontaines, lavoirs, ces traces du passé enrichissent le paysage de la commune. Ces éléments du petit patrimoine ne figurent pas toujours dans les guides touristiques et encore moins dans les manuels d’histoire. Témoin du passé, il reflète le savoir-faire des générations qui nous ont précédées, leur mode d’adaptation au site, l’expression de leurs croyances, leurs rites et leurs usages.
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "des cités de caractère".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "des cités de caractère".
Pour vous rendre sur la route touristique "des cités de caractère"
Saint-Pierre-des-Échaubrognes
12 °C Couvert
Min: 12 °C | Max: 13 °C | Vent: 40 kmh 174°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "des cités de caractère".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des cités de caractère".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "des cités de caractère"
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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