Route des Villages, au fil de la Charente Rive gauche(Charente)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique des "Villages, au fil de la Charente"
La Charente, ce « plus joli ruisseau du Royaume », disait François 1er, né à Cognac, fleuve des plus paisibles, traverse Angoulême, Cognac et de nombreux villages aux pierres blanches.
Depuis sa source sur les contreforts limousins près des Lacs de Haute-Charente jusqu’à Rochefort et l’océan, sa vallée se découvre naturellement en voiture, en moto, en camping-car, mais aussi en bateau ou en vélo.
À l'écart des grandes routes, ce premier circuit traverse cette belle vallée limoneuse, dominée par des coteaux aux terres calcaires chaudes, qui vit naître peu à peu quelques riches propriétaires. Ce « plus joli ruisseau du Royaume », disait François 1er, né à Cognac.
Admirablement situé au bord de la Touvre, Magnac-sur-Touvre (km 0) sera le point de départ de cette route touristique des "Villages, au fil de la Charente". La commune offre des facettes diversifiées, tant par le calme de ses ses berges, en découvrant plusieurs anciens lavoirs et en admirant les cygnes qui y nagent. que par l’animation de sa place très conviviale.
Vous pourez flaner tranquilement pour découvrir son patrimoine, en commençant par l'église romane Saint-Cybard du XIIe siècle. Son architecture est remarquable, elle est située près de la Touvre, à côté du pont, le site est mis en valeur par un lavoir typique. Le logis Renaissance de Maumont, édifié sur les ruines d’une construction plus ancienne laissant comme seul vestige une tour qui fut le siège de la première mairie de Magnac. Sans oublier le logis de Bussac, ancienne maison forte du XVe siècle.
Prendre la direction de la charmante commune de Ruelle-sur-Touvre, via la D23 et la rue Renée Gillardie (2 km). La ville se développe principalement au Moyen Âge avant de connaître son âge d'or quelques siècles plus tard grâce à l'exploitation d'une des plus belles forges du pays.
C'est en 1750 que le marquis de Montalembert achète un petit moulin à papier sur la Touvre, au Maine-Gagnaud à l'emplacement de la fonderie actuelle, et en fait en 1782 une des plus belles forges du royaume. Afin d’honorer une importante commande de 800 canons destinés à la Marine Royale. Le logis du Maine-Gagnaud, avait accueilli François Ier lors d'une de ses visites aux sources de la Touvre.
Il y fit édifier une fontaine style Renaissance qui porte encore son nom et est exposée en face de la fonderie. La fontaine François Ier a été construite au XVIe siècle et est l'un des plus beaux sites touristiques de la ville. La Touvre fut longtemps la principale source d’énergie de Ruelle-sur-Touvre, comme en témoignent les nombreux moulins installés sur son cours.
La rivière ayant la particularité de ne jamais geler, elle constituait donc une source d’énergie sûre. En vous baladant sur les bords de la Touvre, vous pourrez aussi admirer le logis de Fissac du XVIIe siècle, ou encore le logis de Villement. Ancien prieuré de l'ordre de Cluny, l'église Saint-Médard de Ruelle, sur les bords de la Touvre, mérite elle aussi le détour, tout comme la chapelle du village des Riffauds.
Ce dernier offre, en raison de sa situation élevée une vue imprenable sur Angoulême, Ruelle, Champniers et les environs à l'ouest qu'à l'est vers la Braconne et le massif de l'Arbre, première hauteur du Massif central.
Dirigez-vous vers Angoulême (9 km), ville d'Art et d'Histoire et capitale française de la bande dessinée et ville d'Art et d'Histoire. La cité invite à la découverte de sa ville haute ceinte de remparts qui, du haut de sa colline, surplombe le fleuve Charente, fil rouge de ce parcours touristique. Construite au XIIe siècle, la cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême, joyau de l’architecture romane sera votre première visite.
Le fait qu’elle soit restée entièrement romane, sans ajout d’éléments gothiques est rare pour une cathédrale française. La façade, de style poitevin, est impressionnante de mouvement et de vie grâce à plus de 70 statues et bas-reliefs. Les portes latérales, très ouvragées ainsi que le chevet méritent d’être découverts. Trois édifices ont précédé la cathédrale actuelle.
Le premier dès le IVème siècle et détruit par les invasions barbares du Vème siècle. Le second à l’époque du roi Franc Clovis, il est détruit par un incendie en 981. Un troisième est construit autour de l’An Mil. Son emplacement, près des remparts d’Angoulême et d’une ancienne porte de la cité, correspondrait à celui d’un sanctuaire primitif, antérieur à la chrétienté, probablement un temple dédié à Jupiter.
La ville d'Angoulême est édifiée sur un promontoire rocheux dominant de 80 mètres la vallée de la Charente où le fleuve décrit un large méandre. Les remparts offrent une superbe vue sur la vallée. Capitale du comté des Taillefer, des Lusignan puis des Valois, lieu d'interminables conflits pendant les guerres de religion, important port fluvial jusqu'au XIXe siècle, la cité possède de multiples témoignages du passé.
L'hôtel de ville et son jardin fleuri, les hôtels particuliers, les ruelles animées propices à la flânerie et les nombreux murs peints se dévoilent au fil de la balade dans la vieille ville. En contrebas de la ville haute, le CNBDI, Centre National de la Bande Dessinée et de l'Image, est un incontournable. Outre ses trésors architecturaux, Plusieurs autres édifices religieux prennent place à Angoulême comme les vestiges de l'abbaye Saint-Cybard, à l'emplacement du CNBDI.
Egalement les vestiges de l'abbaye Saint-Ausone, l'église Saint-André du XIIe siècle, l'évêché de la fin du XVe ; Il abrite aujourd'hui le musée des Beaux-Arts d'Angoulême, la chapelle du couvent des Cordeliers dite chapelle de l'hôpital, où repose Guez de Balzac comprise dans l'Hôtel Dieu. Sans oublier les nombreuses chapelles et églises.
Il est temps de filer en direction de Saint-Michel, situé sur la rive gauche de la Charente, via la rue de Bordeaux (15 km). Avant l'époque romaine, un bac permettait de traverser la Charente à proximité de l'actuel pont de Basseau. Par la suite, un pont fut construit où se situait un port qui servait de lieu d'échange. Au Moyen Age, la commune servit de lieu d’accueil pour les pèlerins qui se rendaient soit en Palestine soit à Saint-Jacques de Compostelle en Espagne.
La commune de Saint-Michel étonne en particulier par son impressionnante présence de moulins. Saint-Michel, comme La Couronne, a été une commune industrielle. L'abondance des eaux amena naturellement la construction d'importantes usines. Depuis le XVIIe siècle, Saint-Michel comptait trois moulins à papier.
Admirer l'église Romane Saint-Michel, église-refuge construite en 1137 par le fondateur de l'abbaye de La Couronne pour accueillir les pèlerins sur la route de Compostelle. Le tympan du portail présente saint Michel terrassant le dragon. A voir également les logis. Le logis de Chantoiseau, commencé à la fin du XIXe siècle, sa construction fut achevée en janvier 1927 et le logis de Puygrelier, sa partie la plus ancienne date du XVIe siècle.
Poursuivre vers Nersac, via la D699 (20 km), situé dans la vallée de la Boëme. Son patrimoine présent se distingue par des domaines et des bâtisses prestigieuses. la ville de Nersac, de par sa situation géographique en bordure de la Charente, prend toute son ampleur à partir du Moyen Age avec l’apparition de plusieurs châteaux et logis.
Le château de la Foucaudie a été construit au XVIe siècle, il a conservé une courtine du XVIIIe siècle encadrée de deux tourelles. Aujourd'hui, il est l'hôtel de ville de Nersac, et il comprend aussi la poste. Le château de la Mothe Charente aurait été donnée vers 1240 à Geoffroy de Bouteville par la Comtesse de Lusignan et Reine d’Angleterre, Isabelle Taillefer. L’architecture actuelle du château date du début du XVIIIème siècle.
Situé à proximité de Saint Michel, le château de Fleurac de style Renaissance, remontant au XIIIe siècle est bâti sur un escarpement rocheux, le long de la rive gauche de la Charente. Certains éléments d’architecture du château médiéval subsistent. Notamment les anciennes latrines du château fort, l’ancienne cuisine avec sa cheminée du XVIIIème siècle ou encore le four banal où les habitants du fief de Fleurac avaient l’obligation de faire cuire leurs pains.
Le logis de Boisbedeuil est situé entre Nersac et Saint-Michel. La demeure actuelle date du XIXème siècle mais des restes de construction attestent l’ancienneté du logis avant sa destruction intervenue lors des guerres de religion. Le Logis de la Mothe tire son nom probablement d'une ancienne motte féodale. Le fief de la Mothe est donné en 1240 à Geoffroy de Bouteville par Isabelle Taillefer, comtesse d'Angoulême et reine d'Angleterre.
Il existe peut être en France une centaine de vallées qui ont été des lieux d’une industrie traditionnelle. C’est le cas de la vallée de la Boëme qui depuis le XVIIe siècle a perpétué la tradition de la fabrication du papier. En 1656, on dénombrait pas moins de 26 moulins à papier le long de la rivière de la Boëme dont 5 se trouvaient sur la commune de Nersac.
À l’origine, le moulin de Fleurac, au pied du château du même nom est un moulin à blé et à huile du XVIème siècle. Il a été presque entièrement reconstruit à la fin du XIXème siècle, transformé en 1978 en moulin à papier, puis acheté en 1983 par le Conseil Général de la Charente et transformé en musée à papier. Le moulin à papier situé à Pont-Huillier a été créé en 1628 et transformé en usine à papier en 1841.
A découvrir également l'église Saint-Pierre construite aux XIIe et XIIIe siècles, à l’origine de style roman, en réfère la nef, l’édifice a été modifié à l’époque gothique avec le rajout de chapelles. Il existe sur la commune de Nersac deux pigeonniers de seigneurs hauts-justiciers dont un au château de Fleurac.
Poursuivre en direction de Mosnac, via la D699 et la D422 (28 km). Arrosée à l'ouest par la Vélude, Mosnac forme une presqu'île délimitée par la Charente dont le cours est parsemé de petites îles verdoyantes. Le pont traversant la Charente pour joindre Saint-Simeux a été construit au début du XXe siècle. Avant la construction du pont, les deux villages Mosnac et Saint-Simeux avaient comme seul moyen de passage d’une rive à l’autre, un bac.
Le patrimoine bâti est le témoin de l’histoire de cette commune de Mosnac avec de nombreux logis. Le logis de la Barrière daterait du XVIe siècle, le logis de la Descenderie construit au tout début du XVIIe siècle, remanié au XIX siècle. Le logis de Blanchefleur existe depuis 1620. Le logis de la Voûte, peut-être antérieur à sa construction ou reconstruction au XIXe siècle.
L'église Saint-Symphorien du XIIIe, reconstruite sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien du XIe siècle, était autrefois le siège d'un prieuré dépendant de celui de Salles-Lavalette. Le prieuré Notre-Dame a été fondé par l'abbaye de La Couronne, de l'ordre augustinien vers 1200 par un seigneur de Tourteron sur une île de la Charente au lieu-dit la Liège. L'église et le logis prieural étaient en ruines en 1641, l'église été restaurée au XVIIe siècle et possède une piscine gothique.
Egalement un manoir datant du début du XVIe siècle pourrait être le logis du seigneur de Mosnac mentionné en 1655. L'ancien moulin Chagnaud faisait partie du Domaine de la Descendrie au XVIIe siècle. Sans oublier un lavoir au lieu-dit la Voûte.
Continuer en direction de Châteauneuf-sur-Charente, située en Petite Champagne au cœur du vignoble charentais, via la D423 (33 km). Pendant longtemps, la commune fut la seule à offrir un pont en pierre sur la Charente entre Cognac et Angoulême, ce qui justifie son importance dans l'histoire de la région. Fortement touchée par la guerre de Cent ans puis par les guerres de religion.
Châteauneuf-sur-Charente invite ses visiteurs à la découverte de son patrimoine en débutant par l'église Saint-Pierre qui présente une partie romane du XIIe siècle et un clocher gothique du XVe siècle. Elle est considérée comme avoir l'une des plus belles façades de toute la Charente. Non loin, il est également possible de découvrir l'église Saint-Surin édifiée au VIIIe ou IXe siècle. Vous pourrez également admirer le manoir de Berdeville près de l'église Saint-Pierre qui date du XVe siècle.
Il est aussi possible de découvrir le pont médiéval sur la Charente ou l'hôtel de ville, ancien tribunal et prison, avec son élégant style néoclassique. Si vous souhaitez profiter des paysages alentours, la commune de Châteauneuf-sur-Charente dispose de très beaux espaces naturels comme le site de Font qui Pisse avec ses falaises calcaires, son site d'escalade ou ses grottes ou encore les îles de la Fuie accessibles via un petit débarcadère fluvial, ces îles sont le ciment de l’histoire de la commune.
Le village de Angeac-Charente sera l'étape suivante de votre escapade le long de la Charente, via la D10 et D154 (37 km). Cette étape est un véritble voyage au cœur du temps sur la piste des dinosaures. Le site paléontologique est particulièrement connu pour la mise au jour des restes d’un des plus grands dinosaures connus au monde. Une phalange de 34 centimètres ayant appartenu à un sauropode, l’une des plus grandes espèces herbivores terrestres sortie de terre.
Depuis 8 ans, 7000 ossements de dinosaures, de tortues ou encore de crocodiles sont aussi sortis de terre. En 2017, une forêt vieille de plus de 140 millions d’années a été mise au jour. Un gisement exceptionnel qui fait de ce site paléontologique l’un des plus grands d’Europe.
Si le village de Angeac-Charente a cristallisé plus de 140 millions d’année d'histoire dans la pierre et les paysages. Il possède aussi un patrimoine intéressant avec son église Saint-Pierre, située dans le bourg, construite vers le milieu du XIVe siècle, à l'époque où le pays était sous la domination anglaise, elle a dû être édifiée par ces derniers.
Un des ponts coudés daterait du XIIe siècle, les lavoirs sont nombreux et non datés : celui d' Angeac, ceux d' Ortre, de Ladoux et des Bergeries sont très accessibles. Alors que le manoir de la Motte a été détruit, il reste le manoir des Bergeries mentionné en 1679 et le manoir du moulin qui porte la date de 1765 sur son portail. Le Moulin serait de la fin du XIXe siècle.
Suivre la direction de Graves-Saint-Amant, via la D154 (40 km). Découvrez à votre rythme les charmes multiple de la commune. Les Giraud d'Anqueville, seigneurs de Bois-Charente, ont construit le château au XVIe siècle. Le logis de Courpeteau daterait du XVIIe siècle mais le moulin de Courpeteau (ruiné), sur le ruisseau d'Anqueville, ne daterait lui que du XVIIIe siècle. Il reste deux lavoirs, à la Natrie et chez Renouard
Le bourg de Graves abrite l'église Saint-Martin, construite aux XIIe et XVe siècles. Cette dernière contient notamment une peinture murale datée approximativement du XVe siècle. L'église de Saint-Amant, a été le siège d'un prieuré. Elle fut détruite par les protestants, puis reconstruite au XVIIe siècle.
Rester sur la D154 jusqu'à Gondeville (46 km). Douceur de vivre, vieilles bâtisses au charme désuet et cadre naturel exceptionnel seront au rendez-vous dans cette commune. Un premier château fort a été construit au Xe siècle sur une île de la Charente pour barrer la route aux Vikings qui remontaient la Charente. Il aurait été détruit pendant la guerre de Cent Ans, mais existait encore au XVIIe siècle. Ses pierres auraient servi à construire le château actuel.
Au commencement du XVIIIe siècle, Philippe Laisné fit construire le nouveau château. Les deux ailes qui en restent sont devenues la mairie en 1947. Les deux belles grilles en fer forgé, supportant les écussons des Laisné de Nanclas et des Saulnier de Pierre Levée sont tout à fait remarquables. L'église Notre-Dame a été construite après 1683. Tout un ensemble de patrimoine bâti rural est réparti sur la commune de Gondeville.
Le circuit touristique passera par Bourg-Charente, village atypique appartenant au réseau des "Villages de Pierres et de Vignes" via la D154 (52 km). Une commune à l'histoire riche semée de vestiges et un patrimoine remarquables dans un écrin de verdure. Comme son nom l’indique, la commune a toujours eu des liens privilégiés avec ce fleuve, le transport fluvial ont de tout temps attiré les habitants et permis de générer des profits.
Dès le moyen-âge, le sieur Ollivier de Bourg-Charente est un homme important du territoire. La chatellenie passera de main en main jusqu’au percepteur de François Ier, Artus Gouffier. La Guerre de cent ans a laissé des traces avec une occupation anglaise longue. Le château a été prison d’Etat pendant la Révolution. Plusieurs traces de ces prisonniers anglais existent sur la commune et notamment une inscription sur une pierre située à Foussant.
L'ancien château de Bourg s'élevait sur la rive gauche de la Charente. Vers 1900, M. Alexandre Pellisson, négociant à Cognac s’en rendit acquéreur et y fit transporter la cheminée de chateau de Bouteville. Le château passa ensuite dans les mains de la société Marnier-Lapostolle vers 1930, producteur du célèbre Grand Marnier.
Le château de Cressé est une magnifique demeure édifiée au milieu d'un beau parc. Il été édifié par Mme Martell à la fin du XIXe siècle. Il présente une architecture extrêmement élégante. Auparavant se trouvait un château dans le même secteur comme en témoigne d’anciens écrits. Le château de Tilloux est une construction de 1872. Cette construction a remplacé un ancien château du XIIIe siècle.
Outre ses trois châteaux, Bourg-Charente de multiples trésors du patrimoine sont à découvrir en flanant tranquillement. L'église romane Saint-Jean-Baptiste du XIIe siècle, située sur la rive opposée, dépendant à l'origine de l'ancien diocèse de Saintes, elle est donnée entre 1083 et 1110, à l'abbaye de Savigny. Celle-ci y installa un prieuré bénédictin dont quelques bâtiments contigus subsistent encore, appelés « le Prieuré ».
Etablie au bord de l’eau comme on avait coutume de le faire par simple nécessité pratique, le prieuré revêtait une importance particulière. La commune de Bourg-Charente possède nombreux logis construits aux années de prospérité du cognac. Le manoir de Moulineuf existait en 1176, date à laquelle il a été pris par Richard Cœur de Lion.
La présence sur la commune de la Charente et d’une rivière Le Romède a été propice à l’installation de moulins à eau, on dénombre pas moins de cinq moulins sur l’ensemble de son linéaire. A découvrir également des fours à pain de village ou privé, des puits publics, des fontaines, des porches et des maisons de maîtres. Près de 50 éléments sont notés pour être protégés dans le PLU.
Prendre la N141 pour se rendre à Cognac (63 km). La cité de Cognac est depuis longtemps redevable au roi François Ier de son développement économique. En accordant à sa "bonne ville" de nombreux privilèges, François Ier lançait le départ d'un florissant commerce du sel à Cognac, par le fleuve Charente. De cette époque, puis de celle qui vit le développement du commerce des eaux-de-vie, reste un vaste ensemble patrimonial que l'on appelle volontiers "le vieux Cognac".
Située de part et d'autre du fleuve Charente, Cognac bénéficie d’une riche histoire qui transparaît à travers ses quartiers historiques répartis le long de la Charente.. Outre sa célèbre spécialité, la ville a conservé nombre de maisons anciennes, d'hôtels particuliers et de monuments, tels le château des Valois, la porte Saint-Jacques flanquée de deux tours à mâchicoulis ou encore l'église Saint-Léger construite au XIIe siècle, témoins de son riche passé.
Sur la rive gauche, le château de Cognac où naquit le roi François Ier en 1494 domine de son imposante stature le fleuve Charente. Il abrite la Maison Otard depuis 1795. La visite des lieux permet la découverte du logis du gouverneur, des salles Renaissance, de la salle au Casque et des chais de cognac. En remontant les rues pavées du vieux Cognac le visiteur découvrira de magnifiques maisons à colombages.
Les tours et les portes du vieux port de Cognac témoignent de l’histoire médiévale de la ville. Rive droite, le quartier Saint Jacques est particulièrement attractif. Son église Saint-Léger, est considérée comme la plus grande église de la ville. Elle a été construite à partir du début du XIIe siècle. Plusieurs grandes maisons de cognac, ouvertes au public, proposent visite des chais et dégustation.
Quittez Cognac, direction Merpins, via la D732 (66 km). Placée sur un embranchement de la voie romaine de Périgueux à Saintes, son admirable situation, sur une colline formant un promontoire très élevé, permettait de surveiller une grande étendue de pays. Une forteresse primitive aurait été construite au IXe siècle. La tradition orale fait remonter l'origine de la forteresse à Charlemagne mais aucun document ne le prouve.
Au Xe siècle la châtellenie de Merpins appartenait aux Taillefer, comtes d'Angoulême. Que ce soit Charlemagne ou les comtes d’Angoulême, il n’en est pas moins vrai que le château de Merpins couvrait, par ses constructions, toute la pointe avancée de la colline, ayant au nord et à l’est de larges et profondes douves taillées dans le rocher. Pendant les guerres du XVIe siècle, Merpins fut considéré comme point stratégique important que protestants et catholiques occupèrent tour à tour.
C’est dans la commune de Merpins qu’est située l’abbaye de La Frenade de l’ordre de Cîteaux, fondée par Ithier, seigneur de Cognac, en 1148, et dont les bâtiments furent ruinés dans les guerres de Cent Ans et des guerres de Religion. A découvrir les bâtiment Nord-Sud contenant les restes de l'escalier en vis précédé de la porte Renaissance et la salle capitulaire.
Les ponts sur le Charenton, les maisons, les fermes, en particulier dans le vieux bourg de Merpins, forment un ensemble de bâti très ancien. Le Charenton et la Charente avec leurs chemins sur berge (les anciens chemins de halage) forment un patrimoine remarquable.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "des Villages, au fil de la Charente".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des Villages, au fil de la Charente".
Pour vous rendre sur la route touristique des "Villages, au fil de la Charente - Rive gauche"
Magnac-sur-Touvre
11 °C Couvert
Min: 11 °C | Max: 12 °C | Vent: 11 kmh 240°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "des Villages, au fil de la Charente".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des Villages, au fil de la Charente".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique des "Villages, au fil de la Charente-Rive gauche"
Hébergement :
Restauration :
Mas Charentais
Restaurant avec vue panoramique sur la Charente. Comme les propriétaires aiment à le dire, "nous ne sommes pas un restaurant gastro ou semi-gastro", il n'y pas d'étoile au Mas Charentais mais il y a le soleil!
Cuisine du marché traditionnelle, produits locaux, frais et de qualité.
Plus d'information : Mas Charentais - D14 - Route de Hiersac - Réservation par SMS au 06 74 90 84 35 - 05 45 64 08 48 16120 Saint Simeux - Site internet
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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