Route "Jean Giono" Circuit 1 (Alpes de Haute-Provence & Drôme)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique "Jean Giono" dans les Alpes de Haute-Provence et la Drôme Provençale
Ce premier circuit emprunte de petites routes départementales à l’écart de la grande circulation, qui peuvent se parcourir en voiture, à vélo ou à moto, traversant une partie des Alpes de Haute-Provence, du Vaucluse et de la Drôme.
Pays mystérieux, invraisemblable, la terre des dieux et des aurores » Jean Giono. Au fil de ce périple touristique et littéraire, le visiteur découvre des villages pittoresques, classés et souvent perchés sur leur promontoire, des paysages grandioses, le « Haut-Pays » décrit par l’écrivain.
L'histoire de ce parcours touristique commence à Manosque (km 0), la ville où naquit l’écrivain le le et où il vécut toute sa vie, jusqu'à sa mort le Jean Giono achète en 1929, une petite maison au lieu-dit « Lou Paraïs » sur le flanc sud du mont d'Or, qui domine Manosque. « Un palmier, un laurier, un abricotier, un kaki, des vignes, un bassin grand comme un chapeau, une fontaine. ».
Il transforme et agrandit cette maison où il écrit la plus grande partie de son œuvre. C'est aujourd'hui le siège de l'Association des amis de Jean Giono. Le Pays de Manosque, est, pour tous les Provençaux, le pays de Giono. Promenez vous dans Manosque où résonnent encore les pas de Giono, et vous percevrez ce que Jean Giono aimait dans sa ville natale. Cette ville à laquelle il a consacré son oeuvre.
Mieux que personne, il a su décrire le caractère de cette ville où, selon ses mots, " les rues circulaient entre les fermes collées les unes contre les autres ". Nichée dans le Parc Naturel du Luberon entre cinq collines plantées d'oliviers, de chênes verts et de pins. Manosque est bordé à l'est par le plateau de Valensole, et le canyon du Verdon, et à l'ouest par le Lubéron puis le Pays de Forcalquier. La vieille ville de Manosque présente un caractère typiquement provençal.
Pleines de charme, Manosque se découvrent une fois franchi l'imposante porte Saunerie. La rue Grande, fort animée, et les édifices classés, tels l'église romane Notre-Dame-de-Romigier, l'église romano-gothique Saint-Sauveur, l'hôtel de ville et sa splendide façade, ou encore la porte Soubeyran, du XIVe siècle, sont autant d'attraits qui rythment le parcours.
Les jolies places, agrémentées de fontaines et de terrasses de cafés, et les pittoresques ruelles, bordées de maisons anciennes, complètent la visite de Manosque. Aux alentours, la beauté de la nature environnante, et depuis la colline du Mont d'Or qui surplombe Manosque, le panorama sur le Luberon, la Sainte Baume et les premiers sommets enneigés des Alpes sont un enchantement.
Quitter Manosque pour relier la Route Jean Giono ponctué de 4 haltes littéraires, en suivant au plus près le cheminement de la « patache » dans le roman « Regain » ainsi que celui que Giono parcourut à pied en 1935 pour conduire son groupe de fidèles et d’admirateurs dans sa montagne de Lure. Au départ de Manosque, prendre la D927 en direction de Villemus (11 km).
Sur le chemin de Villemus au lieu-dit du Castellet découvrez une demeure seigneuriale du XVIIe siècle, superbement conservée. Villemus est située dans une région de collines. Il ne reste de son passé que quelques vestiges enfouis dans la forêt. Après l’ascension d’un des chemins pavés en escalier du village, vous atteindrez les ruines de leur château, qui n’a pas survécu à la Révolution.
Une fois en haut de Villemus, vos efforts seront récompensés par une magnifique vue panoramique qui embrasse le bassin de Forcalquier, les champs de fleurs de la vallée du Largue et la montagne de Lure, jusqu’aux contreforts des Alpes du Sud. Prenez votre temps pour explorer chaque coin et recoin du village, et vous découvrirez par ici une fontaine et son lavoir, par là l'église Saint-Étienne du XVIIe siècle et son presbytère.
A découvrir également sur la commune le Prieuré Notre-Dame-du-Largue et sa chapelle Notre-Dame du Pont. Elle doit dater de la fin du XIe siècle ou du XIIe siècle. La Grande Bastide, qui est en fait plus un château et sa chapelle gothique du XVIIe siècle intégrée au bâtiment. La chapelle Saint-Trophime de type romane et l'oratoire Saint-Joseph.
Poursuivre en direction de Saint-Michel l’Observatoire, via la D4100 et la D105 (21 km). Le village a inspirée Jean Giono dans « Le Poids du ciel ». La nuit venue, Saint-Michel-l'Observatoire, qui s'appelait autrefois Saint-Michel en Provence, se tourne vers les étoiles. En effet, le site est doté d'un observatoire de renommée internationale qui invite à la contemplation du ciel et à la découverte de l'Univers. Cet observatoire, implanté à 600 mètres d'altitude, domine le village.
Saint-Michel l’Observatoire, agréable village invite ses visiteurs à la découverte de son patrimoine, allant du Moyen Âge au XIXe siècle avec ses maisons anciennes agrémentées de belles portes, sa fontaine, l'église Haute ou église Saint-Michel du XIIe siècle, l'église Basse ou église Saint-Pierre, des XIVe-XVe siècles. Ses chapelles : la chapelle Saint-Jean-de-Fuzils du XIe siècle et la chapelle Saint-Paul.
En passant par Saint-Michel l'Observatoire, on peut aussi visiter le château de Lincel, qui appartint au général Gardane, érigé sur une terrasse retenue par des murs médiévaux. Deux tours rondes du château fort sont encore debout. La tour romane de Porchères, transformée en chapelle. Le château d'Agoult, restauré par la municipalité. Le plus ancien monument de Saint-Michel-l'Observatoire est le gué du Reculon, entre Lincel et Saint-Michel.
Ce gué aménagé a été utilisé de la construction de la voie domitienne, après 118 av. J.-C., jusqu'à la construction du pont de la route royale 100, légèrement en amont, en 1843-1846.
Continuer vers Vachères via la D5 et D14 (40 km) pour retrouver l’histoire du fameux « clocher bleu » de « Regain » (Jean Giono). Le village de Vachères, pittoresque et typiquement provençal, est perché au beau milieu d'un magnifique environnement naturel. Il offre des panoramas à couper le souffle, surtout depuis la partie haute du village. La vue s'étend au sud de la chaîne de l'Etoile, qui domine Marseille, à la montagne de Lure, au nord, et du Ventoux aux Alpes.
Une promenade dans ce vieux village authentique du Luberon vous permettra de constater les transformations qu'il a subies au cours de huit siècles d'histoire. Des panneaux vous indiqueront les lieux importants du village. Vachères a conservé son visage médiéval à travers ses ruelles pavées bordées de hautes maisons aux toits provençaux, munies de terrasses et de volets bleus, ainsi que de demeures à tours rondes héritées du Moyen Âge.
Riche d'une histoire plurimillénaire, ce charmant village de Vachères vous fera voyager à travers les époques, de la préhistoire à l'époque contemporaine. Un prieuré rénové avec goût et des passages couverts donnent beaucoup de cachet au village. De la "Placette du Four" vous pouvez contempler le vaste paysage qui s'étend au pied du village. Le "Grand portail", ancienne porte de la ville, et des vestiges de pans de murs témoignent encore de l'époque où Vachères était entouré de murailles.
La prochaine étape sera Banon, via la D14 et D5 (54 km). En passant par la route de Banon vous croiserez une belle bastide provençale à trois tours qu'on appelle le château puis 500 mètres après, vous découvrirez dans un site ombragé charmant la petite église Saint-Christophe d'origine romane venu tout droit du XIIIe siècle.
Village perché, Banon s’est construit au Moyen Âge autour d’une forteresse et conserve encore ses remparts d’origine. A l’entrée du village, les anciennes fortifications médiévales, qui sont miraculeusement parvenues à traverser les siècles, ne vous laisseront pas indifférent. C’est ici, à Banon, que le petit Giono, à l’âge de 11 ans, fit la première halte de son fameux voyage initiatique autour de la montagne de Lure.
Son père lui aurait dit « je vais te donner cinq francs et tu vas faire avec ces cinq francs le voyage le plus long que tu pourras ». C’est ainsi que la diligence le dépose à Banon où il s’arrête dans une auberge pour la nuit, fait la connaissance de maquignons qui lui proposent de les accompagner le lendemain, juché sur le dos d’une mule, jusqu’à la foire de Séderon, de l’autre côté de la montagne de Lure.
Après Séderon le petit Giono rentre chez lui par la vallée du Jabron puis par le train de Sisteron à Manosque. Il a ceinturé la montagne qui hantait ses rêves d’enfant. C’est également dans la région de Banon et dans la montagne de Lure sur laquelle s’adosse le village que, plus tard, l’écrivain situera sa nouvelle "L’Homme qui plantait des arbres".
Cette histoire en grande partie inventée, raconte la passion d’un berger, Elzéard Bouyier, qui plante des arbres pendant près de quarante ans dans un pays abandonné des sources, aride et moribond, faisant renaître ainsi toute la région où vivent désormais plus de dix mille personnes dans ce « pays de Chanaan surgi du désert ». En hommage à ce berger qui n’a jamais existé mais devenu célèbre, dont l’histoire fera le tour du monde, la municipalité de Banon a baptisé la rue qui monte vers le cimetière, « Montée Elzéard Bouyier ».
En montant à pied vers la vieille ville depuis le « café des voyageurs » on pourra découvrir cette fameuse rue et apprécier le charme de la cité médiévale défendue par sa porte à mâchicoulis. Le haut village de Banon vous invite à une balade dans ses ruelles caladées où se côtoient belles demeures, portes anciennes, portail à mâchicoulis du XIVe siècle.
Incontournables aussi à Banon, la visite de sa librairie aux 100 000 titres. La quatrième plus grande librairie de France vous surprendra par ses dimensions et par le nombre de ses ouvrages. L'ascension jusqu'à la montagne le Grou de Bane qui domine le village est une balades à faire pour profiter d'une superbe vue sur les alentours, le sommet de la montagne de Lure et le Ventoux.
Prendre la direction du hameau de Redortiers, via la D950 et D5 (64 km). Si vous avez la chance d'y être en été, vous aurez un tableau superbe avec les vastes étendues bleues et mauves des lavandes qui s'étirent autour de la route. Redortiers (ou Redortiers le vieux) s’est déplacé pour devenir Redortiers-le-Contadour. Le vieux village n’est plus que ruines, désolation, ronces et mauvaise herbes. Il est en pleine restauration sous la direction d’une association régionale.
Comme de nombreux lieux de Haute Provence, le hameau du Redortiers-le-Contadour est connu grâce à Jean Giono car l'un de ses romans : « Regain » fut porté à l’écran par Marcel Pagnol avec entre autres Fernandel comme acteur. Pagnol demanda à Giono si Aubignane, nom du village où se situe l’action du roman, existait vraiment, Giono lui répondit que c’était Redortiers.
Pour la petite histoire : Pagnol voulut tourner le film dans un décor naturel mais devant les difficultés rencontrées par l’équipe technique, tout cela dû à une végétation luxuriante, pour y accéder, il préféra le reconstruire dans des terres, près d’Aubagne, qu’il avait achetées pour en faire un studio externe. Il laissa à Giono trois techniciens pour tourner un court métrage sur le village, ce dernier ne fut jamais projeté. Le Contadour devait encore obséder l’écrivain puisqu’il y tourna un film avec Fernandel qui n’eut pas un grand succès : « Crésus ».
Lieu de ménoire dans l'oeuvre littéraire de Jean Giono, la ferme, dite Le Moulin de Giono est située au Contadour, l'écrivain en fit l'acquisition. la Maison construite à la fin du XIXesiècle, est agrandie en 1935-1936 lors de l'achat par Giono et ses amis. A l'intérieur, des peintures ont été réalisées par Lucien Jacques : elles représentent un arbre de vie et un blason aux quatre mains. Des murs en pierre sèche forment des enclos devant la ferme.
Ils comporte dans son épaisseur six arcades successives qui auraient servi à abriter des ruches ; « le rucher de Giono ». Le moulin à vent est à demi-ruiné.
Si le plus grand charme de Redortiers-le-Contadour réside dans ses paysages, vous offrant de nombreuses possibilités de promenades, l'aspect culturel n’est pas absent avec la découverte du village primitif de Redortiers, par un chemin avec vue sur les Monts de Vaucluse et le Mont Ventoux (1909 m). Il y subsiste quelques ruines couronnées par un donjon d'époque romane du XIIe siècle, qui a également conservé une belle porte.
En continuant la route de Redortiers jusqu'à "Tinette", vous atteignez le plateau des Fraches, où d'anciennes bergeries et cabanes en pierre sèches ; bories témoignent de l'ingéniosité et du savoir-faire des bergers. Chaque bergerie (jas en provençal) forme un ensemble avec cabane et citerne recueillant l'eau de pluie. Les plus connues sont le jas des Fraches et le jas des Terres du Roux.
L'itinéraire touristique passera par Revest-du-Bion, via la D950 (71 km). Situé sur le plateau d'Albion, le village est établi sur une légère butte et anciennement fortifié. Jean Giono a fait du Revest le village des frères Jason dans son roman "Les deux cavaliers de l'orage". Entouré de grands bois de chênes blancs, de pins, de hêtres et de champs de lavandes, vous pourrez profiter de magnifiques points de vue sur le Mont Ventoux et les Monts d'Albion.
Le patrimoine bâti est le témoin de l’histoire de Revest-du-Bion. Le village a gardé quelques restes des remparts de 1546, dont deux tours et le portail de Portissol. Le château qui se trouve au milieu du village date du XVIIe siècle. Mais sa structure a été absorbée dans les habitations. Seule reste intacte une tour d'angle circulaire. L'église paroissiale Saint-Clair de style gothique, qui a pris la place de l'ancienne prieurale fondée au XIe siècle, a gardé très peu de vestiges romans.
Le lavoir-fontaine à l'intérieur du village a été édifié au début du XXe siècle. De belles et grandes fermes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles jalonnent la commune de Revest-du-Bion. La chapelle "Notre Dame de l'Ortiguière", isolée sur le plateau, est connue en 1274 sous le vocable Notre-Dame de la Forêt d'Albion. De l'église primitive ne subsiste que des sculptures du chœur. Un ermitage du XVIIe siècle, récemment transformé en gite communal, s'appuie à son chevet.
Toujours sur la D950, passer Silance (76 km), puis prendre la direction de Ferrassières située sur le plateau d'Albion dans le département de la Drôme, via la D63 (82 km). Ferrassières en limite de la montagne de Lure est séparée de Barret-de-Lioure par le Col de l'Homme Mort. La commune est considérée comme l'un des hauts lieux de la culture de la lavande dont de vastes champs entourent le village pittoresque.
En terme de patrimoine, dans le village de Ferrassières, sont à voir des exemples typiques de "maisons hautes", le logis étant situé à l'étage et le rez-de-chaussée abritant jadis le bétail. L'église dédiée à Saint-Julien de Brioude, de style roman, date de la fin du XVIIe siècle. Jouxtant la nef, une belle fontaine oratoire supporte une statue colorée de Jeanne d'Arc inaugurée à la fin du XIXe siècle.
Si le château médiéval des premiers seigneurs a été abandonné puis rasé dès le XIVe siècle, on dénombre encore deux châteaux sur le territoire de Ferrassières. Le premier, sur la route de Montbrun, le château du Plan dit aussi de Ferrassières. On peut l'observer depuis les extérieurs mais il ne se visite pas. Le second est le château de La Gabelle, sur la route de Revest-du-Bion. Il s'agit d'une ancienne maison forte du XVIe siècle dotée d'une singulière "tour colombier".
Jean Giono, dans Provence cite le Château de la Gabelle sous l'alias de L'auberge de la Commanderie. où l’on dégustait « le meilleur bœuf en daube du monde ». Dans son roman Ennemonde et autres caractères, Giono parle encore de cette fameuse daube dans laquelle, dit-il, on ajoutait « parfois du renard, mais gentiment et seulement pour le fumet ».
Si l’histoire est inventée, la daube servie dans le château de la Gabelle mérite bien d’être comparée au « meilleur bœuf en daube du monde » évoqué par l’écrivain. Enfin, si vous empruntez la route du col de l’Homme Mort, marquez un arrêt au belvédère pour contempler un superbe panorama sur le lumineux plateau d’Albion, la naissance des gorges de la Nesque et sur la face Nord du Mont Ventoux.
Il est temps de filer en direction d'Aurel, située au nord-est de Vaucluse via la D63 et D95 (87 km). Bâti sur un éperon rocheux, la meilleure façon d’apercevoir ce village est d’emprunter la D942 depuis Sault. À la sortie d’un virage, il s’impose à vous comme suspendu, sublimé par un champ de lavande fleuri en juillet/août. Aurel est au cœur de ce que Giono appelait « Le Haut-Pays » ce plateau de Haute-Provence à cheval sur les Alpes de Haute-Provence, le Vaucluse et la Drôme.
Giono aimait beaucoup la peinture. Il avait rencontré de nombreux peintres célèbres dont certains devinrent ses amis : l’aquarelliste Lucien Jacques, fidèle compagnon du Contadour, Bernard Buy et qu’il accueillit dans son bastidon de Manosque pendant une année et qui illustra la couverture de son livre Provence perdue, et aussi Jacques Thévenet, Samuel, Yves Brayer…
Le peintre marseillais Ambrogiani qui vécut ici, à Aurel, coucha les couleurs de cette partie de la Provence sur des toiles lumineuses et illustra un texte de Giono, Le Haut-Pays, premier titre que l’écrivain avait donné à son roman Ennemonde et autres caractères. Un magnifique ouvrage de bibliophilie comportant le texte de Giono et des lithographies originales du peintre, préfacé par Giono, est consultable au Centre Jean Giono de Manosque.
En visitant le village perché d’Aurel accroché à la pente, ses portes magnifiques, ses ruelles charmantes, t Tortueuses, étroites, bordées de maisons ornées de beaux encadrements en pierre, qui montent jusqu’aux vestiges d'un château du XIIe siècle. L'église qui le jouxte avec son clocher aux tuiles vernissées, est dédiée à saint-Aurèle et date aussi de la même époque.
Quand aux remparts du XIVe siècle entourant le village, il en reste encore quelques vestiges ; ils ont servis de fondation à un certain nombre de maisons. On ne s’étonnera pas qu’un tel cadre au cœur du Haut-Pays de Giono, ait séduit les peintres René Seyssaud et Pierre Ambrogiani, qui y installèrent leur atelier à tour de rôle.
Suivre la direction du pittoresque village perché de Montbrun-les-Bains, via les D942 et la D542 (95 km). Classé Plus Beaux Villages de France, le village adossé à la colline, face au mont Ventoux est situé au cœur du Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales. L'arrivée à Montbrun-les-Bains depuis l'un des cols environnants, est un enchantement. Giono connaissait bien ce pittoresque village de la Drôme Provençale.
Quand il rendait visite au comte d’Aulan, il faisait une halte à l’hôtel des voyageurs et toute la région lui était familière depuis le fameux Gour des Oules jusqu’au col de l’Homme Mort qui permet de basculer directement du versant sud au versant nord de la montagne de Lure, reliant le plateau d’Albion à la vallée du Jabron.
C’est dans ce cadre qu’il situera le théâtre de l’un de ses derniers romans, Ennemonde et autres caractères, « un pays absolument admirable par sa grandeur farouche, par son calme qui tient du calme aérien : on se dirait à mille mètres au-dessus du Mont Everest ! Il y vit une population tellement fantastique qu’elle défie toute description ». C’est le Haut-Pays de son héroïne Ennemonde qui naquit au Gour des Oules et qui dévalait les pentes du col de l’Homme Mort dans sa B14.
Laissez-vous séduire par du pittoresque village perché de Montbrun-les-Bains. Caractérisé par ses hautes maisons en pierres, cet ancien bourg médiéval mérite une visite pour découvrir la vieille ville, son église du XIIe siècle, la tour de l’horloge, son château en ruines, le sentier des fontaines… Mais Montbrun-les-Bains est aussi réputé pour ses thermes qui aujourd'hui en font une station thermale de premier plan.
Vos pas vous conduiront ensuite au sommet du village de Montbrun-les-Bains où subsistent les ruines d'un château de la Renaissance. Au détour d'une des calades escarpées du vieux village, vous pourrez contempler un panorama exceptionnel. Vous profiterez aussi d'un panorama splendide sur le mont Ventoux et un paysage harmonieusement coloré de champs de lavandes, d'oliviers et de vignes.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "La Route Jean Giono".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "La Route Jean Giono".
Pour vous rendre sur la route touristique "Jean Giono"
Manosque
2 °C Ciel dégagé
Min: 2 °C | Max: 2 °C | Vent: 11 kmh 31°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "La Route Jean Giono".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "La Route Jean Giono".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "Jean Giono"
Hébergement :
Château Ferrassières
Sur la route de Montbrun, le château du Plan dit aussi de Ferrassières, a été considérablement modernisé et abrite un complexe de chambre d'hôtes et de gîtes haut de gamme.
Il se trouve en bordure d’un espace naturel d’environ, entouré de champs de lavande. Il se caractérise par son atmosphère décontractée où le luxe occupe une place importante.
Plus d'info : Château Ferrassières - 26570 Ferrassières - 04 75 28 87 33 - Site internet
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 13/07/2021
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