Route "Jean Giono" Circuit 2 (Alpes de Haute-Provence & Drôme)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "Jean Giono" dans les Alpes de Haute-Provence et la Drôme Provençale
Ce deuxième parcours touristique emprunte de petites routes départementales à l’écart de la grande circulation, qui peuvent se parcourir en voiture, à vélo ou à moto, traversant une partie des Alpes de Haute-Provence, du Vaucluse et de la Drôme.
Avec le Ventoux, les Écrins, les montagnes dignoises, le Queyras mais aussi la Sainte-Baume, Sainte-Victoire et le massif de l'Étoile dans le viseur. Pas surprenant qu'un tel environnement a tant séduit Giono et qu'il a en fait un de ses spots de prédilection.
Le premier circuit, vous a conduit jusqu'au village de Montbrun-les-Bains (km 0) où vous avez profiterer d'un panorama splendide sur le mont Ventoux et un paysage harmonieusement coloré de champs de lavandes, d'oliviers et de vignes.
Poursuivre en direction d'Aulan, via la D159 (8 km). Ce petit village se situe entre les Montagnes de Buc (1442m) et de l'Ubac (1036m), à l'orée des gorges du Toulourenc.
Construit sur un éperon rocheux dominant la vallée du Toulourenc, le château d’Aulan dont les premières traces remontent au XIIe siècle a appartenu entre autres aux barons de Mevouillon. Autour du château se dressaient autrefois un village médiéval d'une trentaine de maisons... aujourd'hui ruiné.
Au débouché des gorges lunaires du Toulourenc et de ses marmites du diable, le château d’Aulan fait son apparition, tout droit sorti d’un conte de fées. Malmené à la Révolution, le château a été entièrement remanié dans un style Viollet-Le-Duc dans la deuxième moitié du XIX ème siècle par le marquis Arthur de Suarez d'Aulan.
Arthur de Suarez d'Aulan amoureux de cette terre décida d'y construire une demeure à la hauteur de sa passion. Maire d'Aulan, conseiller général de la Drôme, député de la Drôme et écuyer à la cour de Napoléon III, il s'intéressa particulièrement aux questions agricoles. C'est lui qui introduisit le pin noir d'Autriche afin de reboiser la région.
C'est ce même amour pour ce lieu qui conduisit son petit fils le comte Charles de Suarez d'Aulan, paysan aristocrate, ami de Jean Giono à reprendre le château d’Aulan. Giono s’y rendait à vélo depuis le Contadour pour rencontrer son propriétaire, le Comte d’Aulan. Lorsque l’écrivain fit sa connaissance, il le trouva occupé à labourer ses terres avec deux paires de bœufs. Aristocrate attaché à la terre et à son patrimoine familial, le comte avait une forte personnalité.
Officier des arts et des lettres, offiicier du mérite agricole, croix du combattant 39-45, il ouvrit son château aux maquisards qui en firent le PC de la résistance. Ami de la famille Giono, le comte d’Aulan accueillit en 1994 le traditionnel pique-nique qui clôture chaque année les rencontres Giono. L’écrivain s’est inspiré de ce château et de cet aristocrate cultivateur haut en couleur pour quelques pages de L’Oiseau bagué.
Revenir sur Montbrun-les-Bains, puis suivre la direction de Barret de Lioure, via la D159 et la D542 (23 km). Ce vieux village perché, accroché à la montagne face au Mont Ventoux appartenait jadis à la Baronnie des Mévouillon. Il surplombe la vallée de l’Anary et ses pics rocheux pointant comme de gigantesques menhirs, au milieu des prés et des champs de lavande avec, en toile de fond, toute la chaîne du massif du Ventoux.
A découvrir sur la commune de Barret de Lioure : Château en ruine, l'église Saint-Laurent, de nombreux panoramas dont en particulier du col de Macuègne, Grottes à stalagmites, Grotte des Faux-Monnayeurs...
Continuer vers le charmant petit village de Séderon, via la D542 (31 km). En flanant dans le village, ne manquez pas d'aller admirer les fresques et les vitraux de l'église communale réalisés dans les années 1940 par André Seurre. Non loin, il est également possible de découvrir les ruines de la chapelle Notre-Dame-de-la-Brune du Xe siècle, une ancienne halte sur le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Ne manquez pas l'ancienne tour médiévale avec autour un sentier botanique aménagé qui permet d'apprécier la flore locale. Profitez de ses grandes étendues sauvages et ses champs de lavande.
Poursuivre en direction Des Omergues et la douce vallée du Jabron, via la D546 et D946 (39 km). C’est dans ce petit village Des Omergues que Giono situe la rencontre de son héros Angélo avec les premiers cholériques dans Le Hussard sur le toit. Angélo descend à cheval des crêtes de Lure par le Pas de Redortiers et, après la découverte de la terrible épidémie, il entreprend de suivre la vallée pour rejoindre la Durance et Manosque.
Pour la petite histoire : Le cinéaste Rappeneau qui a porté à l’écran le roman de Giono en 1995 a dû apprécier cette vallée du Jabron car il s’y était installé plus de deux mois avec toute son équipe de techniciens et d’acteurs pour le tournage de plusieurs scènes. L’architecture des fermes, villages et hameaux qui s’égrènent tout le long de la rivière après les Omergues, de Curel au hameau des Brochiers en passant par Lange avaient séduit le réalisateur qui avait trouvé ici sa Provence de Giono parfaitement intacte.
L’écrivain la décrivait ainsi, cette douce vallée du Jabron avec ses villages paisibles, ses sept châteaux médiévaux dont trois en ruines, ses quatre villages morts qui contemplent la vallée depuis leurs sites perchés : « Le doux Jabron. A peine un peu d’eau qui va lentement, en ligne droite contre le flanc nord de la montagne de Lure, à travers des saules nombreux et un pays du Moyen âge ».
En effet aux Omergues, les hameaux s’éparpilent au fond de la vallée : les Michelets, les Parrichaux, le Col de Lun, la Fontaine, les Curniers… Celui de Villesèche a même enjambé la crête de Lure. Plusieurs édifices et lieux sont à découvrir dont l'église Saint-Pierre-aux-Liens au village, la chapelle Saint-André à Villesèche, Fontaine et oratoire, Ferme-borie, Maison traditionnelle avec son pounti (ou pontis).
Au bord de la place du village s’élève la Maison de Pays où vous pourrez apprécier les productions du terroir. Sans oublier le Jabron qui prend naissance près du Col de la Pigièe, à 920m d’altitude puis lézarde paresseusement à travers le village Des Omergues. La Vallée du Jabron s’étire d’Ouest en Est entre la montagne de Lure, au Sud et les premières montagnes des Baronnies, au Nord.
Dans cette enclave de la Drôme dans les Alpes de Haute-Provence, la vallée s'étrangle en d'étroites gorges. A l'ombre de la colline de la Tourette se tapit le hameau de la Bègue que celui des Asnières a élu domicile sur les flancs de l'Adret.
L'étape suivante de ce circuit touristique passera par Montfroc, via la D946 (42 km). Le village de Montfroc est l’avant dernier village lorsque l’on remonte la vallée depuis Sisteron. A l’adret, la commune s’étend jusqu’à la montagne de Palle, qui la sépare de Lachau ; A l’ubac, elle se développe jusqu’à la crête de Lure avec depuis le lieu-dit Villevieille, un itinéraire ancien permet d’accéder au col de la Roche (1314 m) pour rejoindre ensuite Banon.
Le patrimoine présent se distingue par le Château de Montfroc témoin privilégié de plusieurs siècles d’histoire. Le Château est un ravissant ensemble architectural datant du XIII siècle avec une position dominante sur la vallée. En contre-bas de la propriété on accède à quelques sources d'eau venant alimenter le Jabron, rivière qui prend naissance un peu plus haut au col de la Pigière et qui donne son nom à la vallée.
Egalement à découvrir les ruines du château médiéval, la Tourette, maison forte des XVe et XVIe siècles, l'église de style roman et la Clue de Montfroc ; un goulet d'étranglement des eaux de 1 km.
Passer Curel (45 km), le village tout en pierres, se situe au cœur de la vallée du Jabron. Le vieux village de Curel est situé plus en hauteur que le village actuel. L'ancienne église Saint-Martin est encore debout, au milieu des ruines de l'ancien village. En 1938, une tombe gallo-romaine de légionnaire a été découverte ; elle contenait un glaive et une faucille.
Rester sur la D946 jusqu'au village de Saint-Vincent-sur-Jabron (51 km). Le village de Saint-Vincent-sur-Jabron s’épanouit au cœur de la vallée près de son torrent, le Jabron, sous le regard de quatre montagne ; montagnes de Lure, de Mare, de Saint-Michel et de Pélegrine. Dans toutes les directions alentour, le haut clocher de sa vieille église se voit de loin.
Ce village typique de la Provence vous séduira avec ses placettes et ruelles, son château proche de l’église du XVIIe siècle, avec cour intérieure et tours rondes. Les ruines de l'ancien village et son église Saint-Vincent. Parmi les sites signalés comme remarquable, le canyon Sous-les-Roches, au nord du village, qui est le départ de randonnées vers le col Saint-Pierre, ainsi que le Grand Vallat, limitrophe de Noyers-sur-Jabron, est très encaissé et une cascade spectaculaire y coule.
Poursuivre en direction de Noyers-sur-Jabron (59 km). Ce village-rue ne manque effectivement pas d'atouts par la richesse de son patrimoine architectural et naturel, mais également par son cadre unique.que vous pourrez découvrir le temps d'une balade. Noyers-sur-Jabron a su garder dans ses hauteurs, le témoignage de son passé comme le vieux village blotti derrière son église Notre-Dame de Béthléem construite au XIe siècle.
Considérée comme l'une des plus hautes églises de Haute-Provence avec ses trente-deux mètres de hauteur, l'église dévoile des contreforts plats inspirés du premier art roman ainsi qu'une très belle toiture en lauze. Vous pourrez y voir un clocher de style alpin en quartz de Saint-Maime. L'église Notre-Dame de Béthléem côtoie d'autres vestiges à découvrir le temps d'une balade dans l'ancienne cité de Noyers-sur-Jabron comme les restes du château du XIIIe siècle ou les vieilles maisons.
En vous baladant dans le village de Noyers-sur-Jabron, ne manquez pas d'admirer le château de Périvoye du XVIIe siècle, le château de la Grande-Bastie du XVIIe siècle connu pour son escalier orné de gypseries ou encore les ruines de la chapelle Saint-Bevons édifiée au XIXe siècle. Sans oublier aussi le hameau de Saint-Martin aux bâtisses défiant le temps
Au pied de la montagne de Lure, dans un écrin naturel remarquable, le village de Peipin vous attend pour votre prochaine étape de votre escapade touristique, via la D946 et D4085 (73 km). Lové sur le flanc d’une colline dominée par les ruines d’un château fort médiéval, détruit en 1793, le cœur historique du village est traversé par la Grand-Rue qui reprend le tracé de l’antique Voie Domitienne.
L'architecture de l’église Saint-Martin de style roman date du XVIe siècle, en fait un site remarquable grâce à une nef ornée de deux travées, des voûtes en arête, ainsi que deux chapelles autour du chœur. Elle est placée sous le patronage de Saint Pierre-ès-Liens. L'une des plus anciennes maisons du village date de 1574. Sur la colline au milieu des buis, des chênes et des oliviers, l’ancien donjon et la chapelle du château offre un intéressant panorama sur le village de Peipin.
Entre la commune de Sisteron et celle de Peipin, au hameau des Bons-Enfants, un pont médiéval enjambe le Jabron depuis 1666. Il remplace un pont de bois, dont les trous de boulin, servant à poser le cintre, sont encore visibles. L’ancienne RN 85 l’empruntait.
Continuer vers Châteauneuf-Val-Saint-Donat, via la D951 (79 km), en longeant champs de blé, d'oliviers et de lavande, la commune alterne les paysages boisés et les étendues verdoyantes. Installé au pied du versant sud de la montagne de Lure, Châteauneuf-Val-Saint-Donat prend place sur les bords de l'ancienne voie royale de la fin du XVIIIe siècle, qui allait autrefois d'Apt à Embrun. La commune a conservé quelques portions de cette route royale.
Lors de vos promenades, vous pourrez apprécier quelques vestiges de bories, anciens abris de berger en pierre et en forme de hutte ronde, ainsi que de vieilles bergeries en pierre sèche. La chapelle Sainte-Madeleine date du XIIe siècle, isolée au milieu de la forêt, s'offrant délicatement au regard des randonneurs de passage. Restaurée de nombreuses fois, elle dévoile désormais une toiture en lauzes, elle est intégralement en pierres de taille blanches.
Ne manquez pas d'admirer les ruines du château fort dont il reste les soubassements de la fin du XVe, sont liées à l’enceinte de l’ancien village, lui-même en ruine. Comme l'église Notre-Dame-de-l'Etoile qui servait au prieuré du chapitre de Digne, ou encore l'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix du XVIIIe siècle. Au cours de vos pérégrinations, vous apercevrez le lavoir de Plaît-Dieu à proximité d'un établissement gallo-romain et construit dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Dirigeons-vous vers Mallefougasse-Augès, via la D951 (85 km). On peut atteindre de la Montagne la crête de Lure au départ du village par un sentier de randonnée de 18km pour 1000 mètres de dénivelé (5h30), le point d'observation sur les Alpes et la Provence est remarquable.
Le petit village de Mallefougasse-Augès bénéficie d’une situation exceptionnelle. Autour de l’église Saint Jean Baptiste, rare spécimen du premier art roman provençal, dont quelques parties ont été conservées, ce village authentique dévoile ses secrets aux visiteurs qui le méritent. Actuellement, la plupart des maisons du village sont de construction récente.
Rester sur la D951 jusqu'au village de Cruis (91 km). Entre champs de lavande et garrigues, à l’orée des sapinières et forêt de hêtres, sur le versant Sud de la Montagne de Lure, découvrez le charmant village de Cruis. De nombreux chemins de randonnées balisés sillonnent la forêt de Cruis et la merveilleuse montagne de Lure, si chère à Jean Giono.
Il est possible de faire halte dans les jas, qui autrefois étaient utilisés par les bergers. Ces jas ont été entièrement restaurés par les élus et les bénévoles du village. Cruis est classé "Village & Cité de Caractère", tout son patrimoine culturel a été harmonieusement restauré et vous aurez plaisir à déambuler dans le vieux village à la découverte de ses belles façades de pierre, l'Eglise Saint-Martin ancienne église d’une abbaye de moines augustins.
Elle conserve quelques arcades du cloître, datant de la fin du XIIIe siècle. Vous aurez plaisir à découvrir mille et une autres choses dans le village de Cruis dont la fontaine magnifiquement restaurée, l'oratoire, le lavoir et bien d'autres trésors cachés comme la Pierre de Cruis.
La Pierre de Cruis a été mise au jour à la limite de la commune de Montlaux, sur une éminence où se trouvent également quelques tombes médiévales. C’est un bloc de grès qui mesure 90 cm sur 90, elle est ornée d’un demi-cercle au centre, et de quatre figures animales dans les angles : un aigle et un lion à visage humain en haut, un basilic et un agneau en bas) Elle peut dater du XIe ou du XIIe siècles. À l’est du village, se trouve la chapelle Croix-de-Lumière, construite en 1682.
Poursuivre en direction de Saint-Etienne-les-Orgues (97 km). Visitez en toute quiétude ce superbe village qui commande la route d'accès à la montagne de Lure et découvrez ses rues étroites, les maisons aux façades des XVe et XVIe siècles habillées de portes ouvragées, qui évoquent l’aisance des anciennes familles d’apothicaires et droguistes, ses étals de boutiques en pierre.
En effet pendant des siècles les villages du piémont de Lure ont vécu de la cueillette, de la transformation et de la vente des plantes médicinales et aromatiques qui fleurissent sur les flancs de Lure. Ce sont les plantes aromatiques et médicinales de la montagne de Lure toute proche, qui ont donné à Saint-Etienne-les-Orgues sa réputation au siècle dernier et par là même sa prospérité.
L'église Saint-Etienne, d'origine romane qui mérite vraiment qu'on vienne la visiter. Sur la place voisine, son ancien château datant du XIIIe siècle, est agrémenté d'imposantes tours rondes du XVIIIe siècle. La route D 113 qui grimpe depuis Saint-Étienne-les-Orgues jusqu’au sommet de Lure, donne accès à un chemin s’enfonçant à travers une forêt de hêtres. Au sein de celle-ci se cachent les magnifiques restes de l’ancienne abbaye et ermitage Notre-Dame-de-Lure.
Le parcours touristique passera par le village d'Ongles (104 km). Les ruines de l’ancien village et de son église du XIIIe siècle sont visibles à Vière, but de promenade des Onglois. L’église date du XIIe siècle, directement accolé à l’ouest de cette église, se trouve un ermitage, dont la porte orientée au sud est surmontée d’une pierre ornée d’une croix sculptée en remploi datant de l’époque mérovingienne.
Le château d'Ongles, bien que datant des années 1670/1680, est construit en style Louis XIII. Il abrite depuis 2008 la Maison d'Histoire et de Mémoire d'Ongles. L’église paroissiale, ancienne chapelle castrale, est installée sous la cage d’escalier. L’un des oratoires d’Ongles date du XVIIe siècle, orné d’une plaque émaillée, est l’un des plus vieux de la région.
A deux kilomètres du village se trouve le Rocher d'Ongles. Celui-ci offre un tableau exceptionnel dans la lumière provençale, un trésor pour peintre ou photographe. Petit hameau de maisons resserrées sur son rocher isolé, avec en fond le sommet de la Montagne de Lure, il fait miroiter la lumière du soleil couchant dans un paysage comme seule la haute-Provence en recèle.
Partez à la découverte de ce petit hameau pittoresque de maisons resserrées sur un rocher isolé. Non loin du Rocher d’Ongles se trouve la chapelle Notre-Dame, d’origine romane, construite au XIIe ou XIIIe siècles. Son clocher a été ajouté en 1862.
Suivre la direction de Lardiers, via la D112 et D12 (110 km). Le village de Lardiers se situe au cœur des champs de lavande. C’est à Lardiers que fut créé le premier bistrot de pays, le café de la Lavande, qui existe toujours. C'est au XIIIe siècle que les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem créent le village
A l’entrée de ce village typique de la Provence se trouve un ancien Moulin transformé en gîte d’étape, une grande fontaine ornée d’une tête d’animal évoquant un lion. Elle s’adosse au lavoir précédé d’une calade récemment rénovée. Ce lavoir présente la particularité unique d’avoir deux niveaux : aussi bien les lavandières pouvaient-elles laver leur linge à genoux puis le rincer debout.
Perdez-vous dans les ruelles du vieux village de Lardiers, sur la place où se trouvent l’église Sainte-Anne et le château ou plutôt la Commanderie. Le porche de l’église est classé : il est flanqué de deux colonnes surmontées de chapiteaux de style carolingien. Dans le parc de la Commanderie, se trouve un magnifique séquoia formé de deux troncs jumelés.
Continuer vers L'hospitalet, via la D12 (114 km), le village existait avant le XIIe siècle, fondé par les hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. L'église Saint-Jean-Baptiste, est essentiellement du XIIIe siècle elle possède quelques parties qui ont pu être datées du XIIe siècle, seuls vestiges du premier prieuré construit par les Hospitaliers.
Dans le village de L'hospitalet, deux logis du XVIIIe siècle se situent dans la rue du Nène, avec passage couvert sur rue et porte datée de 1629. À côté de la mairie, se trouve une maison ancienne. Une remise en forme d'absidiole est accolée à l'arrière d'une habitation et sa couverture est faite en lauzes. Au bas du village, existe toujours le lavoir. Sa construction date du XIXe siècle mais son alimentation en eau est tarie.
La dernière étape de cette route touristique consacrée à Jean Giono sera Saumane, via Vière (116 km). En 1960, Giono tourne avec Fernandel Crésus aux Fraches et dans la vallée du Jabron, mais quelques scènes sont filmées dans les villages de l’Hospitalet et de Saumane. D’une pierre à l’autre, parcourez ce village paisible en découvrant son patrimoine. La construction appelée le château, située dans le village de Saumane, est une grosse maison des XVIIe et XVIIIe siècle.
Certaines places du village datent du XVIIIe, l’église Saint-Pierre-ès-Liens du XVIIe siècle, dont la voûte est en arc brisé. Son clocher-tour, placé contre la façade occidentale, est construit avec des chaînages d’angles à refends. La chapelle Saint-Michel est construite en ex-voto après la peste de 1720. La commune compte une bergerie en pierre sèche portant sur son fronton le millésime 1889 gravé sur une pierre.
Retour sur Banon, via la D12 (125 km), puis Manosque via la D5 (159 km).
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "La Route Jean Giono".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "La Route Jean Giono".
Pour vous rendre sur la route touristique "Jean Giono"
Sault
6 °C Légère pluie
Min: 6 °C | Max: 6 °C | Vent: 8 kmh 201°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "La Route Jean Giono".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "La Route Jean Giono".
Lors de l’épidémie de peste de 1720-1722
Les commune située au nord de la ligne du Jabron, élément du cordon sanitaire allant de Bollène à Embrun et isolant la Provence du Dauphiné et dont fait partie le mur de la peste.
L’interdiction de franchir le Jabron, sous peine de mort, est décidée par le gouverneur d’Argenson début août, et le cordon est mis en place le 26 septembre pour n’être levé par ordonnance royale que le 19 novembre 1722.
La ligne sur le Jabron est surveillée par le régiment de Poitou revenant d’Espagne à partir du 21 octobre 1720. Les soldats sont renforcés des hommes levés dans la population de Séderon, en plus de ceux envoyés à la compagnie de milice placée sur la Durance.
La communauté est requise pour construire des corps de garde pour loger les soldats le long de la ligne entre le col de la Pigière et la Gourre, mais finalement, des corps de garde sont construits, ainsi que des guérites placées dans les intervalles, à une moyenne de 250 m.
Nos coups de coeur sur la route touristique "Jean Giono"
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Date de dernière mise à jour : 13/07/2021
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