Route "A la découverte des gorges de la Loire" Circuit 2 (42)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "A la découverte des gorges de la Loire"
Après cette pause à Roanne, le deuxième circuit touristique "A la découverte des gorges de la Loire" redescendra par la rive opposé de la Loire. Quittez Roanne (km 0) par la D53 et l'avenue de la libération vers Le Coteau, (2 km). Au fil des siècles, Le Coteau a forgé le visage agréable et dynamique qu'on lui connaît aujourd'hui, connaissant notamment un important développement économique grâce au trafic fluvial au XVe siècle et avec l'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle.
Érigée en commune en 1845 sur décret du roi Louis-Philippe, elle continue d'attirer les visiteurs par la richesse de son patrimoine architectural autant que par sa nature rayonnante. En vous baladant dans Le Coteau, vous pourrez notamment admirer le château de Rhins du XVIIe siècle, un très beau bâtiment de style classique présentant un corps de logis entouré de deux pavillons, et un agréable parc.
Ne manquez pas non plus de vous arrêter au niveau de l'hôtel de ville à l'architecture de style classique, d'emprunter le pont sur la Loire du XVIIIe siècle, ou encore de vous rendre dans l'église Saint-Marc. Modifiée au XIXe siècle, cette dernière dévoile un très beau style d'inspiration classico-baroque. A l'intérieur de cette église se trouve une toile datant de 1827. L'hospice de la ville de Le Coteau dispose également d'une belle armoire de style Louis XIV.
Poursuivre en direction de Commelle-Vernay, via les D43 et D56 (7 km). Ce Village entouré de vignes est le fruit du regroupement de deux bourgs au XIXe siècle. Pittoresque, Vernay veille avec un soin jaloux sur son église et sa Vierge Noire des XIIIe-XIVe siècle. Côté Commelle, la mairie s’est installée en 1994 dans l’ancien château Bonnabaud.
Nous vous conseillons de vous rendre sur le site de Magneux, via la D56 et la route touristique pour profiter des Belvédères de Commelle-Vernay et de Magneux (9,7 km). Le Train touristique des belvédères de Commelle-Vernay propose des promenades en longeant le lac de Villerest (la Loire), le barrage de Villerest et les paysages du roannais. 3,5 km entre les deux belvédères de Commelle-Vernay et de Magneux. Pour les courageux, sur place un circuit de randonnée à travers les douces collines de Commelle-Vernay et surplombant le Lac de Villerest.
Petit détour vers le hameau de Joeuvre, via la D56 (17 km). Bien que Joeuvres soit sur la rive droite de la Loire, ce hameau fait partie de la commune de St-Jean-St-Maurice. Ce site est habité depuis la préhistoire, on y a trouvé des outils de silex ou des galets de l'époque Moustérienne -60 000 ans, devint un oppidum celte avant de devenir oppidum gallo-romain.
Il a été fouillé à plusieurs reprises : En 1911, Joseph Déchelette y recueillit deux statuettes de bronze (du 1er siècle avant notre ère) représentant un cheval et un sanglier. . Ces deux pièces sont visibles au musée Joseph Déchelette de Roanne. Ces découvertes indiquent la présence d’un atelier de bronzier à Joeuvres. Comme on a trouvé sur place deux fragments de creusets portant des traces de cuivre, on peut affirmer qu'il y a eu un atelier de bronzier à Joeuvres. En 1958, lors d'une campagne de fouilles (dirigée par M. Périchon), des tessons de type " Ionien " et " Phocéen " ont été mis à jour.
Ils apportent une preuve supplémentaire qu'il y avait une circulation de produits depuis la Méditerranée par la vallée du Rhône, la vallée de l'Ardèche et le cours supérieur de la Loire.
Poursuivre vers Cordelle, toujours sur la D56 (18 km), joli village perché sur une colline de la Loire. Celle que l'on appelait Cordella au XIe siècle a un passé historique très chargé. Peuplé dès la Préhistoire, comme en témoignent les nombreux vestiges retrouvés sur place, le territoire a également connu une occupation gallo-romaine. Mais c'est dans le courant du Moyen Âge, notamment vers le Xe siècle, que la cité se développe réellement avec l'apparition des premiers couvents. Cordelle s'est surtout illustrée pour sa production viticole, ainsi que pour son eau minérale exploitée jusqu'au XXe siècle.
La commune de Cordelle dispose d'un intéressant patrimoine architectural. A l'intérieur de l’Eglise Saint Martin de Cordelle se trouve une " salle du trésor " ou sont exposées des reliques religieuses. Vous pourrez admirer une statue de la Vierge à l'Enfant en bois peint polychrome et doré du XVIIIe siècle, ainsi qu'une chape en soie tissée aux fils d'or et de couleurs du XIXe siècle. Dans la 1ère moitié du Xlllème siècle, 2 maisons fortifiées furent édifiées à Cordelle sur la motte féodale entourée d'eau (toujours existante) située au hameau de Rilly. Le château actuel ayant été construit par la suite à proximité immédiate de cette plate-forme.
L'autre "château" fortifié au hameau du Verdier, en ruine depuis le XVlle siècle, il ne subsiste aujourd'hui qu'une tour carrée ainsi que la base du donjon auquel est accolé un bâtiment du XVle siècle, ces 2 bâtiments faisant fonction actuellement de grange et d'écurie. Dans la seconde moitié du Xllle siècle, une maison forte entourée de fossés fut construite à Changy. Devenue "hôtel de Changy" en 1335, puis transformée à la fin du XVle siècle en château...
Situé au lieu-dit Fouet, les Rétros Machines sont un musée original dévoilant une belle collection d'engins de travaux publics et agricoles. La commune de Cordelle dispose également d'un intéressant patrimoine naturel à découvrir le temps de randonnées, à l'instar du bois de Terrenoire avec ses balades pédestres ou VTT, les petits sentiers près des Gouttes qui font le bonheur des amateurs de quad, ou encore de la "Raquette", l'un des plus beaux méandres du fleuve Loire. La presqu'île de Mars accueille une base nautique.
A partir de Cordelle prendre la route en bord de Loire pour joindre Saint-Priest-la-Roche (31 km). Pleine de charme, cette commune à l'histoire riche et ancienne séduit les visiteurs par son patrimoine architectural. Construite autour de son château, la cité de Saint-Priest-la-Roche bénéficie également d'un cadre naturel unique à parcourir en famille ou entre amis le long des sentiers de randonnée balisés sillonnant les environs. Les gorges de la Loire est une terres de contrastes.
Dirigez-vous vers le Château de la Roche (34 km), difficile de résister à la beauté du lac ou à la situation féerique de ce célèbre édifice qui se dresse toujours fièrement sur son piton rocheux depuis le XIIIe siècle. Ce château de la Roche a abrité de nombreuses familles qui s'en servaient comme poste de guet ou comme résidences d'été jusqu'au XXe siècle. Puis un ambitieux programme de mise en valeur a été lancé afin de lui redonner ses lettres de noblesse. Aujourd'hui, les occupants vous proposent une visite contée originale et des espaces en libre accès, ainsi que les diverses animations culturelles tout au long de l'année.
Cette forteresse fait voyager ses visiteurs dans le temps, il allie aspect guerrier et allure romantique pour le plus grand bonheur de ses visiteurs. À l’automne, lorsque la Loire, très basse, laisse entrevoir le piton rocheux, le Château de la Roche semble quitter Saint-Priest- la-Roche pour être comme transporté au cœur de l’Ecosse et de ses vallées brumeuses. Le reste de l’année, lorsque la Loire est haute, il donne l’impression de flotter sur l’eau. Monument emblématique des Gorges de la Loire, par sa situation improbable en surplomb du fleuve.
Prolongez votre balade en découvrant les plus belles vues sur les méandres de la Loire avec de magnifique point de vue. Toujours sur la D56 passez Saint-Jodard, (39 km). Le village situé autour de la place centrale très fleurie, bordée de platanes, terrasse de café et terrain de pétanque, offre un air de village provençal. Puis, continuez vers La Digue, (43 km). Profitez de nombreux points de vue pendant cette portion... Longez la Loire jusqu'à Praléry, (49 km).
Poursuivre en direction de Balbigny, via la D56 et D1082 (51 km). Parmi de nombreux vestiges gallo-romains, une ancienne borne milliaire est toujours visible au bord de la route nationale adossées au mur sud de l’église de Balbigny. Une borne miliaire qui déterminait la 4ème lieue gauloise de 2222 mètres sur la voie romaine entre Feurs et Roanne. L'église Saint-Taurin de Balbigny fut construite au XIIe siècle. À l'époque, elle forme juste un rectangle avec une tour.
Du XVIIIe siècle au XIXe siècle, quand la Loire était sauvage, Balbigny était un village de bateliers : les hommes naviguaient sur les rambertes (bateaux à fond plat qui transportaient le charbon extrait à Saint-Étienne. La création du chemin de fer Paris-Lyon-Marseille, en 1833 porta un coup fatal à la batellerie et eut pour résultat de transformer complètement la physionomie de Balbigny.
La prochaine étape de ce circuit des gorges de la Loire sera Feurs, ancienne capitale historique du Forez, via la D1082 (61 km). Son implantation est signalée dès l’Antiquité, Feurs fut à l’origine une bourgade gauloise, puis une ville gallo-romaine. Bien située à un important carrefour de voies la ville a connu une prospérité rapide. Dès le IIe siècle elle atteint d’ailleurs une taille sensiblement équivalente à celle d’aujourd’hui. La ville possède un château dès le Moyen-Age. A la Révolution, la ville fut marquée par le terrible Claude Javogues et son tribunal révolutionnaire, qui fit exécuter 80 victimes : une chapelle des martyrs fut érigée en 1826.
Avec son pont sur la Loire, son église gothique Notre Dame en plein centre, quelques vestiges d’un forum gallo-romain sur la place de la Boaterie, cette petite ville de Feurs offre de belles balades sympathique. A Feurs, un chemin de promenade aménagé permet de faire une belle promenade dans les jardins du Château du Rozier et un sentier pédestre se trouve sur les bords de Loire. On peut également visiter un beau musée d’archéologie.
C’est au Xe et XIe siècle que fut élevée la première église de Feurs, sur l’emplacement même des ruines romaines. Seuls les murs du chœur actuel témoignent de cette première construction de style roman. Elle fut rebâtie au début du XVe siècle, dans le style gothique. Dans le clocher au niveau de l’horloge, les statuts de Jacquemart et de sa femme frappent les heures. Il s’agit d’une reproduction d’œuvres en bois coloré dont les originaux sont aujourd’hui conservés au musée d’archéologie. Il existait en France une cinquantaine de Jacquemart. Les Jacquemart de Feurs remontent, semble t-il, à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe.
Feurs a su conserver au fil des époques toute une richesse architecturale dont la Chapelle des Martyrs, le Château d'Assier, le Château du Palais, le château des Minimes ancien monastère fondé en 1609 par Gilbert de Rivoire, marquis du Palais et par sa mère Gabrielle de la Barge, veuve de Balthazard de Rivoire et en secondes noces, épouse du Seigneur de Rochefort. C’était un couvent des frères Minimes de l’ordre de Saint François. Ou encore, l'hostellerie du Chapeau Rouge, le pont de la Loire, la sculpture Agora symbole de l’antique cité gallo-romaine mais aussi du Feurs actuel.
Continuer en direction de Marclopt, (71 km). Prendre la Rte de Saint-Etienne/D1082, puis à droite sur Le Bourg de Marclopt/D115. La légende prétend que les romains, conduits par un général "Marcus Claudius" (Marcpeuim en latin), auraient gagné une bataille contre les Gaulois. Cette bataille aurait eu lieu entre l'église et la Loire. C'est la thèse défendue par Jean-Marie la Mure en 1680. Mais rien ne vient confirmer cette hypothèse : pas de bataille en ce lieu et pas de général romain. Par contre il est possible que ce soit le nom d'un riche propriétaire romain occupant une villa entre Marclopt et Saint-Laurent-la-Conche.
Marclopt c'est vraisemblablement construit autour d'un lieu de culte datant des Carolingiens (800 - 1000). L'église actuelle qui a, sans doute, été construite sur ce site, date de 1100. Lors de la création de la place de l'église (1972), les fouilles réalisées confirment que le site de Marclopt est occupé depuis environ 2000 ans. Derrière l'église, à l'est, une sépulture carolingienne a été trouvée. Cette sépulture semble indiquer qu'un lieu de culte carolingien existait. Il est possible que l’église actuelle ait été construite dessus. Le chœur de l'église semble remonter à la fin du XIe siècle ou au commencement du XIIe.
Il est temps de filer en direction de Montrond-les-Bains, via la D115 (74 km). Ville d'eau par sa situation sur le fleuve Loire, elle l'est également par sa ressource hydrominérale qui avait scellé son destin de station thermale dès 1885. Toutefois, Montrond a une vie avant le thermalisme. Vers 1435 apparaît pour la première fois la dénomination de " mont Rond ", en référence à la butte d'origine volcanique sur laquelle une première tour de surveillance, ancêtre du château féodal, fut élevée vraisemblablement dès la fin du XIe siècle par les comtes du Forez.
L'histoire de Montrond-les-Bains fut dès lors liée à celle du château médiéval qui contrôlait le passage à gué du fleuve Loire entre Auvergne, Bourgogne, Velay et autres contrées. Jusqu'à la Révolution, le village dit de Meylieu-Montrond vit à l'ombre de cette forteresse à la fois dominatrice et protectrice. Après son incendie ordonné en 1793 par le commissaire de la République, le château tombe lentement en ruine. Il fut sauvé de la ruine définitive par « l’Association des Amis du Château ». Son donjon abrite aujourd'hui le musée Postal du Forez.
Montrond-les-Bains est propice à la flânerie, autour de l'établissement thermal, un agréable parc propice attend les promeneurs. A découvrir également l'église romane Saint-Pierre de Meylieu du XIe siècle, l'église Saint-Roch ancienne chapelle du château du XVe siècle. Montrond-les-Bains bénéficie du label ville fleurie avec "une fleur".
Traversez Le Marendon, via la D1082 et D16 (81 km), puis suivre la direction de Veauche, (86 km). Veauche est la ville aux quatorze croix. Anciennement, ces croix servaient de balises aux pèlerins du chemin de Compostelle. Le patrimoine historique et religieux séduira les amateurs du genre. À commencer par l'église Saint-Pancrace, un bras reliquaire de Saint Pancrace est conservé dans l’église, d’où l’origine de son nom. Les premières traces de la ville alors seulement village remontent au XIe siècle.
L'église datant du Xe siècle semble être le point de départ du village de Veauche. Les maisons ont été construites tout autour. L'activité principalement agricole se pratiquait autour du château daté du XIIIe siècle. La chapelle Saint-Laurent de 1885, nommée ainsi en l'honneur de Saint-Laurent, patron des verriers, vous surprendra par son style néo-gothique et sa construction en briques rouges. En 1883, Veauche voit l'installation d'une verrerie destinée alors à réaliser les bouteilles de Badoit. Elle y trouvera sa vocation et aujourd'hui en a fait son activité principale. Maintenant, la verrerie fabrique des bouteilles haut de gamme et l'activité marquera la ville de son empreinte.
Le parc Magniny et sa maison du parc, anciennement le château, offrent un véritable poumon vert en plein centre-ville de Veauche. Chacun au gré de ses balades aura tout le loisir de découvrir les charmes multiples des parcs naturels de Veauche. À proximité du collège de Veauche, se trouve les jardins sériels et la Plaine. Pour découvrir la ville et ses extérieurs, une randonnée de pédestre de 14.4 kilomètres tantôt sur les berges du fleuve, tantôt dans la campagne environnante vous attend. Le circuit de la Balme est également accessible aux cyclistes.
Andrézieux-Bouthéon, sera votre prochaine étape via la D1082 (91 km). La commune d’Andrézieux-Bouthéon est née de la fusion des anciennes communes d’Andrézieux et de Bouthéon. Andrézieux l'industrielle côtoie Bouthéon l'historique. Le village de Bouthéon associe son charme médiéval à Andrézieux. Bouthéon, discrète, en retrait, avec ses ruelles étroites et pavées, et son immense château de style Renaissance italienne, est charmante. L'église en pierres apparentes est une ancienne chapelle datée du XIIe siècle, remplacée en 1861. Elle fut complétée en 1881 par un clocher et deux chapelles latérales.
Situé aux portes de la plaine du Forez, le Château de Bouthéon fait partie des richesses patrimoniales de la ville. Outre la visite du monument, le domaine comprend un centre d’interprétation du Forez, le Centre d'interprétation du Fleuve Loire, un espace d’expositions temporaires ainsi qu’un parc animalier et botanique. Plongez à la découverte du Fleuve Loire et retracez son parcours incroyable : depuis le Mont Gerbier des Joncs jusqu'à l'estuaire de Saint-Nazaire !
Plusieurs sites gallo-romains ont été identifiés sur la commune d'Andrézieux-Bouthéon dont six ont pu être datés du iie siècle de notre ère grâce à la présence de fragments de céramique sigillée, aux formes et aux décors caractéristiques. Andrézieux et Bouthéon dépendaient du Comté de Forez qui fut rattaché au domaine royal en 1531 avec toutes les autres possessions du connétable Charles III de Bourbon.
Rendez-vous à Saint-Just sur Loire, via la D12 et le boulevard Jean-Jaurès (94 km). Sur la rive droite, se dresse Saint-Just, moderne, avec de belles maisons qui surplombent le fleuve. De l'autre côté, le bourg de Saint-Rambert possède une histoire ancienne. C'est un pont, construit au-dessus de la Loire, qui fait la jonction entre les deux villes. La ville de Saint-Just-Saint-Rambert accueille en son sein un patrimoine riche et intéressant qui montre toute l'ancienneté de cette cité de la Loire. Située sur les rives du fleuve, elle présente également un patrimoine naturel plein de splendeurs.
La ville de Saint-Just sur Loire comptait de nombreuses industries : batellerie, métallurgie, teinturerie ou encore verrerie. La ville était aussi le point de départ de bateaux marchands, les Rambertes, jusqu’au XIXème siècle. L'église Saint-Just a été construite en 1828 avec les pierres de l'ancien pont détruit qui reliait Saint-Just-sur-Loire et Saint-Rambert-sur-Loire. Tout comme Saint-Rambert, l'église de Saint-Martin dépendait de l'abbaye de l'Ile-Barbe en 1183.
Nous vous conseillons de vous rendre à Asnières rive droite (97 km) pour découvrir un patrimoine naturel qui ne manque pas de charme, via la D12 puis sur votre droite prendre la rue Victor Penel. Suite à ces découvertes, pour prendre de la hauteur et avoir une vue plongeante sur les Gorges de la Loire, direction Les Condamines, via la D25 (108 km). Tourner à droite sur le Parking de la "Maison de la Nature".
Depuis le parking de la Maison de la Nature, allez en direction de cette dernière. N'hésitez pas à aller faire un tour à l'intérieur du bâtiment afin de découvrir la faune et la flore du Parc Naturel Régional des Gorges de la Loire. Vous trouverez également à côté du bâtiment une carte de l'ensemble du parc. Une balade vous mènera sur une crête rocheuse vous donnant un magnifique panorama sur les Gorges de la Loire. En bas vous verez: le hameau des Camaldules, le château de Grangent et en haut, le château d'Essalois.
Une fois que vous vous êtes délectés de ce panorama, faite demi-tour pour pour rentrer dans le vieux bourg de Condamine et ses maisons de pierres. Prenez encore à droite et après un virage à gauche vous arrivez au "grand pré" comme on le nomme ici. N'hésitez pas à grimper cette colline verdoyante pour aller sur son sommet. D'ici, vous aurez un magnifique point de vue sur Saint-Victor sur Loire, Chambles et les Gorges de la loire.
Continuez vers Saint-Victor-sur-Loire, via la D25 et la D3.2 (118 km). Le village et la châtellerie de Saint-Victor sont mentionnés, en 1173 dans la permutation réalisée lors de la séparation des comtés du Lyonnais et du Forez. À la suite de cet acte, Saint-Victor fit partie d'une enclave directement dépendante du chapitre de Lyon, aux confins du Jarez et du Forez et finalement rendue au Forez en 1278. Pendant la guerre de Cent Ans le village se fortifia autour de son château. De nos jours, les fortifications n'existent plus mais le château est toujours présent.
Saint-Victor-sur-Loire est un village d'origine médiévale, qui se situe sur un piton rocheux que vient encercler la Loire dans un de ses méandres. Il domine le lac de Grangent, sur les rives duquel a été fondé un petit port de plaisance, et est entouré par des monts verdoyants. Quelques sentiers permettent de se promener sur le bord de la Loire. La commune fait partie de la Réserve naturelle régionale Saint-Étienne - Gorges de la Loire.
L'église romane Saint-Victor remonte au XIe siècle, donnée par l'archevêque de Lyon Hugues de Die à l'abbaye de Conques-en-Rouergue. Commencez vos visites lors de cette étape par le chastel de Saint-Victor-sur-Loire : un château édifié au XIIIe siècle pour protéger le bourg médiéval qui dominait la vallée de la Loire et du Lizeron. Aujourd’hui il est constitué d'un bâtiment central entouré de deux tours et de fortifications. À l’intérieur un jardin à la française est présent.
Sur place, difficile de résister à l’appel de la Roseraie du Berland, un jardin floral de 2,5 hectares qui abrite des centaines de variétés d’arbres, arbustes et fleurs dont plus de 11 500 rosiers (85 variétés de rosiers). A voir également l'ancien presbytère, la maison des passementiers.
Pour finir votre parcours touristique des gorges de la Loire, dirigez-vous vers Firminy, via les D3.2, les D25 et D3 (128 km). Le Corbusier, architecte de renommée internationale et fondateur de l'architecture moderne, a choisi Firminy pour concevoir son plus grand ensemble architectural en Europe. Ce site unique regroupe : la Maison de la Culture, le Stade, l'église Saint-Pierre, la piscine et l'Unité d'Habitation : appartement-témoin, école maternelle, toit terrasse avec son magnifique théâtre de plein air et une vue imprenable sur les environs.
Si le Site Le Corbusier est incontournable, il y a aussi a visiter : l'écomusée du château des Bruneaux, le musée des pompiers, l'église Saint-Firmin, la porte Saint-Pierre, du XIIe siècle.
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "A la découverte des gorges de la Loire".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "A la découverte des gorges de la Loire".
Pour vous rendre sur la route touristique "A la découverte des gorges de la Loire"
Roanne
4 °C Partiellement nuageux
Min: 2 °C | Max: 4 °C | Vent: 51 kmh 278°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "A la découverte des gorges de la Loire".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "A la découverte des gorges de la Loire".
Veauche
Et peut-être vous laisserez vous tenter par la légende de l'eau miraculeuse. La légende disait que la Chana, une source d'eau vive jaillissant d'une pierre, avait le pouvoir de guérir celui qui la buvait. L'histoire de cette source et de son pouvoir extraordinaire sont étroitement liés aux reliques de saint Pancrace. Des pèlerinages eurent lieu jusqu'au XIXe siècle. Cependant, la croyance subsiste tout autant que la source d'eau.
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
Nos coups de cœur sur la route touristique "A la découverte des gorges de la Loire"
Hébergement :
Restauration :
Les routes touristique de Loire
Préparez vos vacances sur la route touristique "A la découverte des gorges de la Loire" avec nos partenaires
Trouver un séjour sur la route touristique "A la découverte des gorges de la Loire" avec nos partenaires
Date de dernière mise à jour : 09/09/2021
Commentaires
-
- 1. Comella Le 02/05/2023
Bonjour nous sommes 3 couples de motards nous aimerions remonter les gorges de la loire jusqu' aux châteaux
Ajouter un commentaire