Route des châteaux et Manoirs dans la Loire - Etape 3 (42)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 3 de la Route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire"
Pour cette troisième partie de votre escapade touristique, quittez Chalmazel-Jeansagnière (km 0) en direction de Sail-sous-Couzan, via la D6 (15 km). Le château de Couzan domine les gorges du Lignon et le village de Sail-sous-Couzan mais son acces aurait besoin d'être mieux indiqué. Coordonnées par GPS : 45° 43' 41,16" Nord, 3° 58' 9,12" Est. La châtellenie de Couzan était la plus importante du comté de Forez. Le château est composé de trois enceintes autour d'un donjon du xiiie siècle. Au Moyen Âge, on utilisait au château de Couzan une pierre de taille, carrée, dans laquelle était creusée une cuvette : c'était la pierre à Dîme.
Chaque paysan devait au seigneur une partie de sa récolte qu'il jetait dans la dîme. Sur chaque face de la pierre sont gravés des visages entourés d'un soleil. Les années de bonnes récoltes, représentées par un soleil souriant et les années de famine par un soleil grimaçant. Cette pierre a inspiré en 1971 l'emblème de la commune de Sail-sous-Couzan, la tête solaire.
La forteresse de Couzan remonterait à l'époque carolingienne mais ce sont les Damas qui lui donnent sa forme actuelle dès le XIème siècle et y établissent le siège de leur puissance. Les premiers seigneurs de Couzan, les Damas, sont issus de la Maison de Semur qui possédait une partie de la Bourgogne, le Brionnais. C’est au XIème siécle que les Semur décident de s’implanter sur les bords du Lignon, à Couzan, un poste avancé aux confins de l’ Empire et du Royaume de France.
C'est à l'aide de cette forteresse que, entre 1180 et 1226, les seigneurs de Couzan défendirent leur indépendance lors d'une longue guerre contre les comtes du Forez. Le château de Couzan demeure un remarquable monument de l'architecture militaire féodale. De nombreux vestiges subsistent : les hautes murailles, la citadelle, la Tour des Arrêts, les anciens cachots, la capitainerie, la basse-cour. Sa chapelle romane du XIIe siècle dédiée à St Saturnin. Bâties sur un éperon rocheux en à-pic au-dessus du Lignon, la forteresse médiévale et la chapelle de Couzan offrent un panorama grandiose sur la plaine du Forez, les monts du Lyonnais, du Forez et de l'Auvergne. Si l'on est bien chaussé, l'accès pédestre est relativement aisé.
L'église du XIe siècle faisait partie d'un prieuré bénédictin fondé par les Semur, seigneurs du château de Couzan, et donné au prieuré de Marcigny en 1055. Le prieuré de Marcigny en fit don à l'abbaye de Cluny avant 1100.
Après cette promenade pour découvrir le château de Couzan prendre la direction de Boën-sur-Lignon, via la D6 et D1089 (20 km). Le château de Boën appelé aussi Château de Chabert est le rare témoin de l’architecture néoclassique de la seconde moitié du XVIIIe siècle et du plaisir de vivre d’une noblesse de province au temps des Lumières. Il accueille dans ses murs le Musée des Vignerons du Forez. Coordonnées par GPS : 45° 44' 48" Nord, 4° 00' 10" Est.
Au cœur du vignoble des Côtes du Forez, le château de Boën a été construit au XVIIIe siècle par un architecte italien : Dalgabbio. Il possède une magnifique et rare rotonde à l’italienne et des salles de réception de style Louis XVI. Un remarquable tableau caravagesque attribué à Gioacchino Assereto est accroché dans la cage d'escalier du château, aurait été peint entre 1630 et 1640. Le hall d'entrée est particulièrement impressionnant, grâce à l'architecte Giovanni Michele Dalgabbio. Le Château de Boën lui-même comprend également deux salles aménagées dans le style du XVIIIe siècle et un jeu-questionnaire à faire en cours de route.
Situé aux derniers étages du Château, le Musée des Vignerons du Forez retrace, la vie des vignerons foréziens, au début du XXe siècle à nos jours : le travail de la vigne (la taille, les vendanges, le greffage), la vie quotidienne des vignerons grâce aux reconstitutions d’intérieurs (le bistrot forézien, la cuisine, la chambre à coucher, la loge de vigne). Les reconstitutions invitent à pénétrer dans un café de Boën fréquenté par les vignerons, mais aussi dans la ferme de la famille vigneronne et dans une loge de vigne. Les témoignages des vignerons de trois générations rendent compte de l'évolution du métier. Les nombreux outils exposés (bêches, plantoirs, sécateurs, etc.) et les vidéos montrent le travail du vigneron au fil des saisons.
Située dans la plaine du Forez, la ville de Boën-sur-Lignon a vue sur les monts du Lyonnais à l'est et sur les monts du Forez à l'ouest. Déjà connu sous l'occupation romaine, ce bourg fut fortifié au XVe siècle. L'essor de Boen, à l'origine simple hameau de la paroisse de La Bouteresse, fut favorisé par ses seigneurs, les Damas de Couzan. Ils octroyèrent une charte de franchise à ses habitants en 1247, transportèrent le tombeau de leur famille dans son église, puis fortifièrent ce qui en 1314 fut l'une des treize villes à envoyer des délégués aux États du Forez.
Prendre la D1089, jusqu'à Saint-Étienne-le-Molard (28 km) où vous attend le château de la Bastie d'Urfé. Coordonnées par GPS : 45° 43' 39" Nord, 4° 04' 43" Est. C'est un château de style Renaissance flamboyant, à l’origine maison fortifiée du Moyen Âge, le bâtiment est progressivement transformé au XVIe siècle par Claude d’Urfé, qui s’inspire de ses nombreux voyages, notamment italiens. Le château est un véritable témoignage de cette époque bouillonnante dans de nombreux domaines : artistique, mais aussi scientifique et littéraire. Ne pas manquer la grotte de rocailles du XVIe siècle.
Une grange monastique installée sur les bords du Lignon par les moines du prieuré de Champdieu est à l’origine du domaine de la Bâtie au XIe siècle. Le manoir de la Bâtie est habité au XVè siécle par la famille des seigneurs d’Urfé descendus de leur montagneuse forteresse des « Cornes d’Urfé », à Champoly, jusque dans la plaine du Forez, prés de Boën. En 1408, le duc Louis II de Bourbon , nomme Guichard d’Urfé bailli de Forez, charge qui restera héréditaire plus de deux siécles. De 1546 à 1553, Claude d’Urfé (1501-1558), proche du roi, représente la France au Concile de Trente, est ambassadeur de Rome, puis reconstruit sa maison de la Bâtie.
Dés 1535, par étapes successives, le château encore presque féodal, est transformé en une belle résidence à la mode de la Renaissance italienne. Le château de la Bâtie d'Urfé regorge de créations insolites : murs blancs, galerie ouverte sur l'extérieur, salle des Rocailles ornée de représentations mythologiques réalisées en galets, coquillages et sable, chapelle ornée de peintures, faïences et boiseries, mobilier et tapisseries. Le site retrace aussi l'histoire de la famille d'Urfé. Ce sont autant d'attraits à découvrir au fil de la visite.
Bordé par un canal, le jardin du château de la Bastie d'Urfé comprenant au XVIe siècle, parterre, dédale, pergola, bassin, et une fontaine en marbre blanc sous la Rotonde. Le jardin présente des parterres géométriques de buis et d'ifs et abrite une fontaine en marbre blanc sous une Rotonde. Le parterre a été reconstitué suivant les documents d’ époque tandis que la restauration des autres éléments est en cours de réalisation. Le jardin du château de la Bâtie d'Urfé est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.
Charmant petit bourg, Saint-Étienne-le-Molard séduit par son charme simple et la richesse de son patrimoine architectural et historique. L'église présente également un certain intérêt avec son ensemble de verrières à personnages représentant notamment saint Pierre, le Christ montrant ses plaies ou saint Auguste et saint Jacques. Chartre, hameau fut une maison de l'ordre du Temple et dont on ne connait l'existence qu'à posteriori de la période templière (1367).
Revenir sur vos pas, prendre la D1089 sur votre gauche, puis à droite la D42 vers Arthun pour admirer le Château de Beauvoir (36 km). Coordonnées par GPS : 45° 46' 9" Nord, 4° 2' 1" Est. Propriété de la commune, visite des extérieurs uniquement. Au XIVe siècle, Beauvoir est un arrière-fief de Couzan appartenant aux de Mars. Au XVe siècle il passe aux Damas de Varennes. Au XVIIe siècle, Beauvoir appartient aux Girard, et passe en 1731 aux Rochefort. Vers 1780, le comte Antoine-Camille de Rochefort, chevalier et comte de Bussy, fait élever un nouveau château, sur les plans de l'architecte d'origine italienne Michel dal Gabbio, installé à Saint-Germain-Laval.
En 1843 le comte Jean-Baptiste Courtin de Neufbourg achète le Château de Beauvoir avec ses terres et ses nombreux étangs. Il fait aménager le comble et édifier le belvédère. Dans le parc, il fait construire une glacière, l'éolienne et le chenil, et fait planter des séquoias. Le dernier comte de Neufbourg fait don du château à la municipalité et au syndicat agricole d'Arthun à son décès, en 1986. Le château a été racheté en 1990 et restauré, ce qui le sauva de l'abandon.
Arthun (La villa Artidunis) est mentionnée en 943, avec une église en 981, parmi les possessions de l’abbaye de Cluny. La paroisse est attestée au XIIIe siècle, l’église prieurale devenant paroissiale. Le village s’est trouvé à partir de 1200, sous la coupe seigneuriale de puissants seigneurs de Couzan. Pendant la guerre de Cent ans, ils permettent en octobre 1438, de reconstruire les murailles qui ceinturaient le bourg en se servant de la forteresse primitive en bois pour que les arthunois puissent se protéger des bandes de brigands, essentiellement anglais et gascon que l’on appelait les « Routiers ».
Poursuivre en direction du Château-prieuré de Pommiers-en-Forez, via les D8 et D42 (45 km). Coordonnées par GPS : 45° 49' 35" Nord, 4° 04' 45" Est. Mille ans d’histoire et d’architecture se dévoilent au cours de la visite de ce lieu aux multiples héritages. A l'origine, c'était un monastère, datant du XIe siècle, puis un prieuré. Il semble que vers la fin du IXe siècle, peut-être vers 878 ou 8912, des moines venant de l'abbaye de Nantua s'installent et fondent un monastère bénédictin à Pommiers.
Celui-ci passa, en 960, sous l'autorité de l'abbaye de Cluny, puisque Nantua et ses dépendances sont absorbées par l'ordre de Cluny qui devient de plus en plus puissant à cette époque. Le prieuré de Pommiers-en-Forez se développe, l'église abbatiale a été construite, entre le XIe siècle et le XIIe siècle, sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul, comme l'abbatiale de Cluny à laquelle le prieuré est rattaché. L'ancienne église paroissiale Saint-Julien, aujourd'hui, une maison particulière, servait d'église paroissiale puisque les moines étaient cloîtrés au sein du village.
Le prieuré de Pommiers-en-Forez fut saccagée lors de la Guerre de cent ans. Une enceinte, avec 3 tours accolées au mur Sud du monastère, est construite. Il n'y a alors plus que 5 moines. En 1452 le roi Charles VII vient à Pommiers et signe le 30 octobre un édit royal qui confirme l'université de Caen dans ses privilèges. Le roi François Ier vient aussi à Pommiers lors d'une chasse en 1531, puis à nouveau en 1537.
Pour une vue plus élargie, sortez du village et rendez-vous sur l’ancien pont de La Valla au dessus des eaux de l'Aix, datant du XVe siècle, les grosses tours rondes et blanches du château-prieuré de Pommiers se détachent au loin dans le paysage verdoyant. Adossé à une église romane à l’acoustique exceptionnelle, cet imposant prieuré clunisien a su résister aux épreuves du temps. Son ensemble d'architecture civile, militaire et religieuse, remarquablement mis en valeur retient les visiteurs. Il vous invite à un voyage culturel surprenant. Sous-sols médiévaux, cloître, salle capitulaire, réfectoire, cellules, charpentes, salons… autant d’espaces à parcourir pour une visite riche en découvertes.
Édifié autour d'un monastère bénédictin, le charmant village fortifié de Pommiers-en-Forez recèle un beau patrimoine. L'origine gallo-romaine du village semble remonter à l'époque de l'empereur Trajan (° 98 - † 117). Il reste de ce temps des vestiges toujours visibles : borne milliaire, autel principal de l'église (un sarcophage réemployé), colonne en marbre réemployée aussi dans l'église. Au fil de la promenade, on découvre l'église prieurale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, remarquable édifice roman des XIe et XIIe siècles, mais aussi l'hôtel du Prieur Comendataire, le cloître et les bâtiments conventuels, l'enceinte fortifiée, les ruelles ou encore le pittoresque pont sur l'Aix.
Continuer ce circuit touristique vers le château de La Roche situé sur le lac de Villerest dans la commune de Saint-Priest-la-Roche, via la D42 et D26 (62 km). Coordonnées par GPS : 45° 53' 48,6" Nord et 4° 06' 6,5" Est. Posé sur un îlot rocheux qu'entourent les eaux du barrage de Villerest, le château de Saint-Priest-la-Roche, de style gothique, forme un splendide ensemble, particulièrement photogénique. Selon l’humeur du fleuve, il devient tantôt rocher défensif, tantôt ilot romantique. Sa situation improbable sur la Loire en fait un site marqué par les crues mais convoité et sauvegardé par les hommes.
Le Château de la Roche de style gothique est le monument emblématique des Gorges de la Loire, un magnifique château, qu'on croirait sorti d'un conte de fée. Cette fortification assurait un point de guet et de péage pour la frontière du Comté du Forez. Mais le château subit plus les crues de la Loire qu'une attaque ennemie. Au XVIIe siècle, à force de crues répétitives, le Château de la Roche perdit de ses attraits, ressemblant de plus en plus à une maison fortifiée pour devenir une ruine quelques siècles plus tard. En 1900, un industriel roannais racheta le Château de la Roche et le fit restaurer, dans un style gothique, pour en faire sa résidence secondaire.
Dans son décor de carte postale, le Château de la Roche fait voyager ses visiteurs dans le temps, grâce à des visites théâtralisées et 2 salles d’escape-game. Suivez les guides comédiens incarnant Monsieur et Mme Roustan, propriétaires entre 1900 et 1930. Dans les décors reconstitués de leur résidence d’été, loin de la ville de Roanne où ils habitaient, ils vous invitent à plonger au cœur de la belle Epoque, un voyage à la découverte de l’histoire du Château du XIIIe siècle à nos jours.
Surplombant la Loire, le donjon du village de Saint-Priest-la-Roche offre une vue imprenable sur le fleuve. Pleine de charme, cette commune à l'histoire riche et ancienne continue aujourd'hui de séduire les visiteurs par son patrimoine architectural. Construite autour de son château, la cité de Saint-Priest-la-Roche bénéficie également d'un cadre naturel unique à parcourir en famille ou entre amis le long des sentiers de randonnée balisés sillonnant les environs. Férus de patrimoine et de savoir-faire, sans nul doute, ses ruelles, ses bâtiments remarquables et ses artisans d’art conquerront votre cœur.
Prolongez votre balade en découvrant l’une des plus belles vues sur les méandres de la Loire avec le magnifique point de vue du Pêt d’Ane. Et si vous avez envie de flâner dans les ruelles de l’un de des "Villages de caractère en Loire", direction le village de Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, via les D56 et D45 (81 km). Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire prend place de chaque côté de la Loire. Les paysages alentours, la nature préservée et les vieilles pierres à découvrir le temps d'un séjour dans les environs sauront séduire les amateurs de villages de charme.
En vous baladant dans les ruelles du village de Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, ne manquez pas d'admirer l'église Saint-Maurice qui dévoile un superbe chœur entièrement recouvert de fresques datant du XVIIIe siècle. Non loin de là, l'église Saint-Jean du XIXe siècle, présente notamment un clocher-porche du XIIe siècle, seul vestige toujours existant du prieuré bénédictin détruit à l'époque de la Révolution française. Ne manquez pas de vous arrêter à l'Office de Tourisme pour obtenir les clés du charmant petit musée de la maison du Curé, cela mérite le détour.
Pleine d'intérêt, le manoir du Cadran Solaire ou celui de La Mure, tous deux édifiés au XVIe siècle. Le second plus particulièrement, ancienne annexe de la mairie, présente une superbe porte à linteau sculpté, des sculptures dans la tour d'escalier, ainsi qu'une très impressionnante cheminée installée dans la salle des mariages. Plusieurs ateliers d'artisanat local peuvent être découverts à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire à l'instar d'un atelier de poterie ou d'une fonderie artisanale.
Le Château de Champlong bâti à Villerest-Roanne sera votre prochaine étape, via la D203 et la route de Saint-Jean (92 km). Coordonnées par GPS : 45° 59' 39" Nord, 4° 02' 14" Est. Le château de Champlong se situe autour du lac. Très beau lieu, c'est devenu un Hôtel-Restaurant 4 Etoiles renommé.
Situé en hauteur, le bourg médiéval de Villarys avec ses remparts et sa Porte de Bise, ses maisons en encorbellement et à colombages des XVe siècle et XVIe siècles mérite une visite. C’est à Villerest, dans un méandre des gorges de la Loire, que se trouvait avant la mise en eau du barrage, le seuil rocheux du saut du Perron, à proximité duquel les hommes préhistoriques avaient établi des campements importants. Les premières découvertes datent de 1880.
Dédiée à Saint-Sulpice, évêque de Bourges, dont on vient de retrouver l’effigie naïve peinte au XIVe sur l’intrados d’une fenêtre du chœur, la chapelle Saint-Sulpice est en fait l’ancienne église d’une paroisse disparue à la fin du premier Empire, absorbée par sa voisine Villerest. L'oppidum vitrifié de Lourdon, se situé sur un éperon rocheux en avancée dans une boucle de la Loire. Site privé, exclusivement ouvert lors des Journées du patrimoine (renseignements auprès du service patrimoine de la mairie de Villerest).
Prolongez votre parcours touristique en direction du Château d'Origny situé à Ouches, via la route de Villarest, route de la Roche et la D31 (97 km). Coordonnées par GPS : 46° 01' 01" Nord, 3° 59' 18" Est. C’est au XVIème siècle que Jean Dongui, richissime faïencier Roannais, choisit le cadre verdoyant et boisé du village d’Ouches près de Roanne dans la Loire pour édifier son château. En 1690, Le Château d’Origny devient, par alliance, la propriété de la famille Luzy-Couzan dont les armoiries ornent la façade orientale. Aujourd’hui, le nom du Marquis de Luzy est associé à la plus prestigieuse suite du château.
Les actuels propriétaires ont littéralement métamorphosé cette bâtisse inhabitée depuis 1961 en un "château-chambre d’hôtes" de rêve, un lieu apaisant et cosy où luxe, confort et raffinement se côtoient pour le plus grand bonheur des clients. Vous y trouverez des chambres d'hôtes pour vous détendre et découvrir la région. Le Château d’Origny un endroit unique et apprécié des épicuriens.
A découvrir sur la commune d'Ouches l'église romane, la Tour ronde, seul vestige du Château des Semur. Le Pont du Diable, petit ouvrage d'art du XIXe siècle sur lequel la route de Riorges à Villerest franchissait un bief venant du Château d'Origny et qui est situé à l'intersection de la nouvelle route de Saint-Alban ou RD 31, de l'ancienne route d'Ouches et du chemin dit du Pont du Diable, le tout sur la commune de Riorges.
Continuer en direction du Château de Neubourg situé 1050, Allée de Neubourg à Riorges, via la D31 (101 km). La construction du Château de Neubourg date du XVIIIe et XIXe siècle. L'accès au château se fait par une grille avec un pavillon d'entrée. La cour d'entrée fermée par les communs mène au château. Dans le hall, le décor est stuqué. Les portes sont ornées de stucs avec des motifs de scènes de chasse.
A la fin du XIXe siècle, un projet de création est créé dans le parc d'une filature à partir d'un réseau hydraulique à vocation agricole et ornementale. Un jardin régulier se trouve en contrebas de la terrasse du château de Neubourg. Le reste de la propriété est structuré par des éléments géométriques. L'ancien bief est encore présent et permet toujours d'irriguer terres et prés, d'alimenter les jardins en cascades et de fournir l'eau d'arrosage des parterres.
Il est temps de filer vers Roanne, via la rue Saint-Alba, et la rue du général Giraud (104 km). Située sur les bords de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes, Roanne est une ville riche de plus de 2 000 ans d'histoire. Celle que l'on appelait Rodumna, à l'époque gallo-romaine, conserve encore aujourd'hui de nombreuses traces de ce passé glorieux, à travers ses monuments, mais également sa culture. Roanne est aussi une ville fluviale disposant d'un agréable port de plaisance dont les quais, le long du canal, incitent à la flânerie.
Les monuments religieux à découvrir ne manquent pas à Roanne, et le plus beau d'entre eux est sûrement l'église Saint-Etienne toute en pierres dorées et roses. Il s'agit de la plus ancienne paroisse de Roanne. Elle a été construite autour de 1343, et détruite plusieurs fois au fil de l'histoire. Aujourd'hui plus ancien bâtiment de Roanne, le donjon du XIIe siècle était autrefois partie intégrante du château de Roanne. Il se situe dans le centre ancien de Roanne, non loin de fours de potiers gallo-romains. Coordonnées : 46° 02' 25" Nord, 4° 04' 19" Est.
Le Château de Roanne fut édifié au XIe siècle, pour Bérard de Roanne, seigneur des châteaux de Roanne et du Crozet, des terres de Cordelle et de Vernay. Vers 1674, il devint le Tribunal et abrita ses prisons, jusqu'en 1810, année de construction de la prison Jean Macé détruite en 1999. Le donjon est une tour carrée en pierres brutes, galets et petits blocs de granit de Villerest, aux angles arrondis, d'une vingtaine de mètres de haut. Il est surmonté d'une guette recouverte d'ardoises qui existait dans la moitié du XVe siècle, quand Guillaume Revel dessina la ville de Roanne.
Outre le patrimoine architectural et les rues commerçantes du centre-ville de Roanne, le visiteur pourra également partir à la découverte du musée Joseph Déchelette, situé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle, qui expose des collections d'archéologie, de peintures, de sculptures et de céramiques. Située dans une ancienne maison médiévale, la maison des Métiers d'art de Roanne, dans le centre historique, accueille différentes expositions temporaires.
Fin de cette troisième étape de cette Route touristique "des Châteaux et Manoirs dans la Loire".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 4 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
Pour vous rendre sur la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire"
Saint-Pierre-la-Bourlhonne
6 °C Couvert
Min: 6 °C | Max: 6 °C | Vent: 22 kmh 276°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 3 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 4 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 5 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
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Date de dernière mise à jour : 27/08/2021
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