Route des châteaux et Manoirs dans la Loire - Etape 4 (42)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 4 de la Route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire"
Quittez Roanne (km 0) pour admirer le château de Matel, via la rue de Matel (4 km). Coordonnées par GPS : 46° 03' 30" Nord, 4° 06' 00" Est. Situé sur un site habité depuis au moins le xiiie siècle, le château de Matel fut acheté par Jean Chézard, un aristocrate de descendance italienne, au xvie siècle. Détruit par un incendie en 1594 pendant la guerre des ligues, le château fut reconstruit la même année. C'est ici, que deux ans plus tard, naquit la célèbre mystique, Jeanne Chézard de Matel qui fonda plus tard l'ordre du « Verbe Incarné ». Quand elle était enfant, elle méditait devant la glacière qui existe toujours dans le parc du château aujourd'hui.
Le manoir de Matel, encore reconstruit par les Dumas, passa à Antoine Terray de Rosière, frère du redouté abbé Terray, contrôleur général des finances, puis par alliance aux du Myrat et aux du Rosier. Il devint ensuite la propriété de l’abbé Claude Eléonore de Chavagnac qui y construisit une chapelle et le légua, après sa mort en 1811, à son neveu le Comte Camille Marie Alexandre de Chavagnac.
Aujourd'hui, le château de Matel met à votre disposition ces cinq chambres d'hôtes calmes et douillettes pour vous permettre de profiter pleinement de son cadre exceptionnel. Le Château de Matel appartient au famille Bourgeois Chevassus. Le château est situé dans un parc comportant des ifs centenaires sur les bords du canal de Roanne à Digoin. Le parc du Château Matel est propriété de la commune. Il est inscrit en pré-inventaire pour le label Jardin Remarquable.
Revenir sur vos pas, puis prendre sur votre gauche La N7 vers le Château d'Ailly situé à Parigny (12 km). Coordonnées par GPS : 45° 59' 29" Nord, 4° 05' 53" Est. Aux portes de Roanne, sur la mythique Nationale 7, le Château d'Ailly est le cœur d’un domaine de 80 ha. clos de murs. Au bout d’une allée de 500 m bordée d’arbres centenaires, le château, crépi d’ocre, élève ses trois tours et sa Façade au milieu de pelouses ondulées. Une cour en pierre de taille rose abrite le Cuvage et les Ecuries ainsi que le Gîte.
Le Château d'Ailly du XVIIe et XVIIIe siècle appartient à Mr le Comte, Alec de Brossess. Le château est dans la famille depuis depuis 1745. Cette imposante propriété possède 70 pièces ! Le propriétaire loue l'ancienne maison du régisseur comme gîte à la semaine et quelques chambres dans le corps du château, dont la plupart des pièces n'ont pas bougé depuis les années 1920. Depuis la salle à manger du Château d'Ailly, où sont servis les petits déjeuners, les convives peuvent admirer le lac avec son île. Le cadre est un enchantement !
Poursuivre vers le Château de Sarron, via la N7 et la D26 (36 km), situé sur la commune de Fourneaux. Il a pris ce nom au début du XXe siècle, et était connu jusque-là sous l'appellation Les Forges. Le nom de Sarron lui vient de la famille qui l'a occupé pendant plus de 350 ans. Les premières bases du bâtiment datent sans doute du XIIIe siècle. Fief des Forges appartenant à une famille féodale locale la famille de Thelis. Cette famille en était encore propriétaire à la fin du XVe siècle.
Cet édifice constitue l'exemple d'une maison forte agrandie en demeure de plaisance aux XVIe et XVIie siècles. Le Château de Sarron, de plan carré, est flanqué de quatre tours quadrangulaires reliées entre elles par des corps de logis. Intérieur transformé aux XVIIIe et XIXe siècles. La chapelle, de style néogothique édifiée au début du XIXe siècle, a gardé son décor et son mobilier d'origine.
La prochaine étape sera le Château de l'Aubépin situé à Fourneaux, via la D10 et D5 (50 km). Coordonnées par GPS : 45° 56' 16" Nord, 4° 16' 13" Est. Le château de l'Aubépin est l'un des plus beaux châteaux du Roannais. Le château de l'Aubépin est un château fort dont l'origine remonte au Moyen Age. Situé sur un site Gallo-romains, ce lieu, au carrefour des monts du lyonnais, du beaujolais et du forez, a toujours été un lieu de passage et de rencontres. La Seigneurie de l'Aubepin fut l'une des plus importante du Beaujolais, étendant sa juridiction sur de nombreux villages du canton de Saint Symphorien de Lay.
Au XIIe siècle, c'était une ferme fortifiée, qui s'inscrivait dans le système de défense des sires de Beaujeu. L'aspect du chateau se modifia beaucoup, entre le XIVe et le XVIIe siècles, passant de la Famille de Thélis à celle de Lorgue, puis à celle de Semur à celle de Sainte Colombe, fin du XVIe siècle. C'est au XVe siècle, à l'époque où il était habité par la Famille de Lorgue, au XVe siècle, que le château primitif brûla entièrement, dans un incendie, durant la nuit de la Sainte Agathe.
Au cours de l'été 1570, le Château de l'Aubépin, fut pillé par les troupes huguenotes de Briquemaut. Cet édifice a été restauré au XVIe siècle dans un style Renaissance Italienne qui lui donne son originalité architecturale. D’intéressantes peintures sont visibles dans sa cour intérieure italienne du XVe. Tout autour de cette cour, vous découvrirez la salle des gardes, la salle à manger, le salon et la bibliothèque. Les chambres se trouvent à l’étage. Dans la vaste salle de garde, trône une cheminée monumentale du XVe siècle.
Entre une aile droite du XVe siècle, flanquée de deux tours et une aile gauche de la fin du XVIIe siècle, la partie centrale construite pendant le règne de Henri IV (1605) est de loin la plus originale. Il s'agit d'un avant-corps formant une barbacane, construit en pierres de taille. Les abords du Château de l'Aubépin sont agrémentés par un jardin à la française dessiné par André Le Nôtre, une pièce d'eau et un petit pavillon du XVe siècle.
Fourneaux a pris naissance à proximité de la voie romaine qui conduisait de Lugdunum (Lyon) à Rodumna (Roanne). On peut encore en suivre le tracé sur environ 2 km dans les prés situés à l'ouest du hameau du Plat-Coupy. Des fragments de céramique romaine ont été trouvés à proximité. La paroisse est une des plus anciennes du Roannais. Le cartulaire de l'abbaye de Savigny signale l'église Saint-Michel de Fornels en 1020.
La Croix du Plat Coupy située sur la route en direction du château de l'Aubepin, à 800 mètres du bourg, fut érigée en souvenir de l'arrêt du pape Pie VII en 1804. Il se rendait au couronnement de Napoléon à Paris. Le seigneur de l'Aubepin aurait offert à cet endroit un rafraîchissement au pape. La tradition laisse croire qu'à cet instant une indulgence aurait été accordée. Elle fut simplement promise.
Passez Croizet-sur-Gand via la D38, puis suivre la direction de Saint-Marcel-de-Félines par la D5 (63 km). Coordonnées par GPS : 45° 52' 09" Nord, 4° 11' 32" Est. Le château de Saint-Marcel-de-Félines, d’abord une maison forte, date du XIe siècle. La Seigneurie de Saint-Marcel fut possédée à l’origine par une famille qui avait pris le nom de son fief. Le château de Saint-Marcel n’eut jamais l’importance des grandes forteresses foréziennes et sa seigneurie ne comprenait que la basse justice, 100 hommes d’armes, dit-on, assuraient sa défense.
Ainsi qu’on peut le voir de l’extérieur, c’est un édifice carré flanqué de tours cylindriques à 3 de ses angles et des restes du donjon au 4e angle (côté couchant). Le donjon fut démantelé vers 1396 par les « Grandes compagnies » appelées aussi « les Anglais » qui ravagèrent le passage et s’emparèrent du château de Saint-Marcel-de-Félines. Le château est entouré de fossés secs qu’on franchissait autrefois sur un pont-levis se rabattant sur la porte d’entrée cloutée qui porte la date 1587. De grands travaux extérieurs et intérieurs furent exécutés de 1580 à 1690 par les Talaru, seigneurs de Chalmazel.
L'intérieur du château de Saint-Marcel-de-Félines comporte de très nombreuses peintures. Magnifiques peintures recouvrant les portes, poutres, embrasures, cheminée et même les volets. Des pièces recouvertes de boiseries peintes du XVIIe siècle représentant des corbeilles de fruits et de fleurs. Vous serez émerveillés par une belle cour Renaissance, la cour intérieure est entourée de deux côtés par une galerie Renaissance d'inspiration italienne et possède un magnifique puits décoré de cariatides.
Cet édifice carré est entouré de profonds fossés et d’un jardin ouvert à la visite. Le jardin du château de Saint-Marcel-de-Félines constitue un de rare exemple conservé de jardin aménagé au tournant des XVIe s. et XVIIe siècle. L'implantation topographique du jardin clos de Saint-Marcel permet d'en faire un exceptionnel panorama sur les monts du Forez qui se dessinent au loin et sur une campagne encore préservée où paissent chevaux et moutons.
Suivre la direction de la Bussières, via la D83 et D1, puis le Château de la Côte appelé aussi le Château de Bussières (79 km). Coordonnées par GPS : 45° 50' 10" Nord, 4° 16' 07" Est. La première mention du fief de Bussières apparait en 1260; c'est Arnaud Vieux qui rend hommage au comte de Forez pour sa maison de Bussières. Le fief de la Côte est confirmé en 1317 dans la charte de Forez. Vers 1890, François Coste, fils de Jacques Coste, fit entreprendre d’importants travaux dans le château. Il fut reconstruit entièrement dans le style Renaissance, tel que nous pouvons le voir aujourd’hui...
Ce lieu qui n’a jamais été ouvert au public, auquel on accède par un petit chemin privé avant d’arriver à la grille d’entrée surmontée d’une couronne de marquisat, permet de découvrir le parc de 30 hectares. Au coeur de cette nature verdoyante, se dresse le Château de la Côte. Sans aucune nuisance, de vis-à-vis ou de voisin, il bénéficie d’un calme absolu.
Il existe un autre château sur la commune de Bussieres : le château de Chenevoux, propriété privée, ne se visite pas. Son nom lui vient du ruisseau "le chenevoux" qui coule à proximité. La première mention écrite du château date de 1314; un juge de Forez appelé Jean de Chenevoux, écuyer, rend hommage au comte de Forez pour son château de Chenevoux. Au XVIe siècle le fief appartient à la famille Coton. La famille Coton, connue grâce à deux de ces membres : Pierre Coton, jésuite, confesseur d'Henri IV et de Louis XIII, et Jacques Coton, son frère, fondateur du collège des jésuites de Roanne, dont la chapelle, due à l'architecte Martellange, demeure l’un des hauts lieux artistiques du Roannais.
Puis le château de Chenevoux passe a la famille Dulieu au XVIIIe siècle. La demeure fut détruite par un incendie en 1811, mais fut reconstruite à la fin du XIXe siècle dans le style louis XV. Au début du XXe siècle, le château est racheté par la famille Desvernay qui l'occupe toujours actuellement. C’est à partir de l’an 1002 que nous trouvons trace de Chenevoux. Là-bas, le chanvre était récolté, puis tissé. C’est donc du mot chenevrier (lié à la culture du chanvre) que Chenevoux tire son nom.
Rendez-vous à Cleppé, via la D1 et la D112 (96 km). Installé sur le coteau qui domine la plaine du Forez dans sa partie nord, Cleppé est un petit village qui fait face aux Monts du Lyonnais.. Coordonnées par GPS : 45° 46' 13,08" Nord, 4° 10' 52,68" Est. La Tour de Cleppé est l'unique vestige du Château de Cleppé, château du Moyen Âge, située en plein centre du bourg près de la mairie. À partir du XIIIe siècle, les Comtes de Forez vont se servir de Cleppé pour asseoir leurs revenus, en particulier ceux de leurs veuves et de leurs filles.
La première mention écrite du château de Cleppé, un des plus célèbres du Forez, remonte à 1167, date à laquelle Louis VII le Jeune, roi de France (1120-1137-1180), céda, en augmentation de fief et par lettres patentes, au comte Guy II. Résidence fréquente des comtes depuis Jean 1er, Cleppé devient aussi la résidence privilégiée d’Anne Dauphine d’Auvergne au tournant des XIVe et XVe siècles. Le château de Cleppé occupait, au nord de l'église, une esplanade légèrement trapézoïdale, dans un site aussi agréable que fort, à la limite extrême du plateau qui domine le val de la Loire.
Malgré son importance passée, le château de Cleppé est intégralement détruit par Richelieu au XVIIe siècle à l'exception d'une tour, aménagée en belvédère d'où l'on a une vue exceptionnelle sur les monts du Lyonnais et plus loin, les monts du Forez et du Pilat s'offrent à vous du haut de ses 22 mètres, après une ascension des 93 marche. Cette tour dominait visiblement toutes les autres constructions. Elle est dotée de quelques ouvertures de tir et son niveau supérieur est sans doute habitable puisqu'il est éclairé par une large baie à croisées. Son diamètre est de 7m40, l'épaisseur de ses murs est de 1m74. L'intérieur était divisé par des planchers. Au nord, à une grande hauteur, des latrines en encorbellement sont repérables. C'est une tour privée, ouvert au public.
Dans l’Eglise Saint Martin d’origine romane de Cleppé, on peut y admirer, en particulier, les Fonts Baptismaux du XVII siècle et le clocher qui renferme une des cloches les plus anciennes du Forez. D’une belle facture, elle est datée de 1466. Divers petits patrimoines jalonnent la commune : une borne de justice entre Cleppé et Poncins et un lavoir à Naconne, de nombreuses croix.
Dirigez-vous vers Feurs, via la D112. Admirez le Château de Bigny (102 km), propriété privée, fermée au Public. Coordonnées par GPS : 45° 44' 30" Nord, 4° 13' 36" Est. Il a été construit sur une ancienne dépendance de l'abbaye "Bénissons-Dieu". Seul, son fronton a été conservé. Vers 1770, l'architecte italien Michel-Ange del Gabbio propose un agrandissement du château de Bigny. Ses plans reflètent une influence italienne. Du XVIIIe au XXe siècle, le Château de Bigny est le siège d'une exploitation rurale.
Après avoir appréciez le Château de Bigny continuer votre route en direction du Château du Palais situé à Feurs (400 km). Coordonnées par GPS : 45° 44' 30" Nord, 4° 13' 36" Est. L’ancien palatium sera, successivement, un édifice romain, puis un château au Moyen Age. En 1388 est alors érigé un château médiéval constitué de murailles et de tours féodales. En 1513, Imbaud de Rivoire acquiert l'édifice avec ses droits de justice, l'étang de Feurs et avec le bois de chauffage de la forêt de Sury-le-Bois. Mais par arrêté royal, le château fut rasé, en 1667, époque de la mise au pas des pouvoirs de la noblesse.
Reconstruit en 1730, pour le Marquis de Rivoire, le château du Palais a remplacé une maison forte de la fin du XIIe siècle. Le Château du Palais passe ensuite aux mains de la famille Gonin de Lurieu, puis à Joseph-Gabriel Périer qui en prend possession au lendemain de la Révolution. Le Château du Palais est doté d'un vaste parc. Son propriétaire épouse la fille du maire de Feurs d'alors, Montaigne de Poncins. La famille de l'héritier du château, Gabriel-Léon de Poncins, maire de Feurs et comte de Poncins, le revend en 1957 à la Ville de Feurs.
Le Château du Palais est devenu une école, puis fut réhabilité en un collège. Par la suite, il deviendra la Maison des Jeunes et de la Culture et par l'Ecole de Musique. Dans les siècles passés, la Ville de Feurs comprenait plusieurs châteaux disséminés aux quatre coins de la commune. Certains ont complètement disparu, notamment ceux implantés successivement au centre de la ville et qui ont servi de matière première pour construire les bâtiments actuels. Mais d'autres ont encore fière allure comme celui du Palais, sis au nord de la ville.
Feurs est située en plein cœur de la plaine du Forez, elle est l'ancienne capitale historique du Forez auquel elle a donné son nom. La vallée de la Loire est à cet endroit parsemée de nombreux étangs, notamment au sud de la ville. Visitez le Musée d'Assier d'archéologie, situé 3 rue Victor-de-Laprade. La chapelle des martyrs, construite en mémoire des victimes guillotinées au cours de la Révolution de 1789. Des personnes y furent guillotinées et fusillées. Le Forum gallo-romain sur la place de la Boaterie (vestiges).
Les Jacquemarts de l'église Notre-Dame de Feurs. L'église date du XIIe siècle mais la façade et le clocher néo-gothique date de la seconde moitié du XIXe siècle. La « Font qui pleut », fontaine dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Une source d'eau gazeuse est mentionnée par Auguste Broutin dans son ouvrage « Histoire de la ville de Feurs et de ses environs » dans le quartier du chemin des quatre. Une source d'eau gazeuse jaillissait sur le site de l'actuelle glucoserie. La population pouvait encore aller y chercher cette eau jusque dans les années 1950.
Fin de cette quatrième étape de cette Route touristique "des Châteaux et Manoirs dans la Loire".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 5 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
Pour vous rendre sur la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire"
Roanne
4 °C Partiellement nuageux
Min: 2 °C | Max: 4 °C | Vent: 51 kmh 278°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 3 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 4 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
- Itinéraire du circuit 5 de la route touristique "des châteaux et Manoirs dans la Loire".
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
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Date de dernière mise à jour : 27/08/2021
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