Montignac (24)
Montignac : Au carrefour des siècles !
Montignac-Lascaux, également appelée Montignac-sur-Vézère ou Montignac, aux portes de la Vallée de la Vézère au cœur du Périgord noir, se trouve à une vingtaine de kilomètres de Sarlat-la-Canéda, non loin de Thenon et d'Auriac-du-Périgord.
Montignac-Lascaux est situé dans un décor authentique, une nature préservée où la Vézère serpente entre forêts de chênes et de châtaigniers, collines et falaises vertigineuses percées de grottes et d’abris naturels. La vallée de la Vézère permet de profiter de nombreuses activités en plein air et offre de nombreux sentiers de randonnée, ou le patrimoine architectural des environs.
En plus d'un cadre naturel idyllique, Montignac regorge en effet de monuments architecturaux de grand intérêt, et gère certains des plus importants sites préhistoriques du monde, à l'instar du site du Regourdou et du gisement de La Balutie. Au cœur de la vallée de la Vézère, la grotte de Lascaux est son site emblématique, mondialement connu.
Préparer votre visite touristique à Montignac
Cela fait 70 000 ans que l'Homme passe par Montignac, la présence humaine est attestée à Montignac dès le Paléolithique ! C'est ce que nous révèle le squelette de Néandertal, retrouvé sur le pittoresque gisement du Regourdou aux ours bruns. Situé à 800 mètres de la célébrissime grotte de Lascaux, mondialement reconnue avec ses presque 2 000 gravures et représentations graphiques polychromées ! Bien avant la découverte des grottes de Lascaux en septembre 1940, Montignac jouait déjà un rôle majeur dans l'histoire du Périgord.
Montignac est une des premières villes romaines de la Vallée Vézère, qui s'étendait sur 10 ha et dont on ne voit plus de vestiges in situ. La ville entre dans l'histoire avec la colonisation romaine. Deux villas sont attestées : la villa des Olivoux (lieu-dit du Chambon au nord de Montignac) et la villa de Brenac. La ville de Montignac se développe au Moyen Âge avec la construction d'une importante forteresse défensive, attestée du début du Moyen âge jusqu'au Xème siècle. Montignac passe de main en main par mariage, vente, héritage avant de passer dans le giron de la famille d'Albret. Elle y demeure jusqu'en 1603, date à laquelle le roi de France Henri IV la cède à François de Hautefort, seigneur de Thenon.
Plusieurs fois démantelé pendant les guerres, le château est détruit en 1825. Il n'en reste qu'une tour et l'infrastructure. À l’époque médiévale, Montignac est longtemps concidéré comme une cité de gué pour traverser la Vézère, jusqu'à la construction d'un bac, puis d'un pont. Le pont de Montignac-Lascaux, fût brûlé en 1580 par les protestants, reconstruit puis emporté par les crues de 1620. Le pont actuel, bâti entre 1766 et 1777, remplaça le bac utilisé pendant 150 ans.
Le bourg de Montignac-Lascaux, également appelée Montignac-sur-Vézère, coupé par la rivière aux jolies berges fleuries parsemées de terrasses de restaurants, recèle de charmantes rues qui nous racontent son riche passé médiéval. Ses rues pittoresques et historiques vous invitent à découvrir les hommes célèbres, le patrimoine et l’histoire de la commune qui, parfois, rejoint l’histoire de France. Des plaques apposées sur certains édifices vous aident dans votre visite. Le château féodal, ancien repaire des Comtes du Périgord, dominent un dédale de petites rues moyenâgeuses où l’on découvre de belles demeures du XIV, XV et XVIème siècles, des maisons sur pilotis et à pans de bois, des lavoirs et des fontaines.
Dirigez-vous vers l’Office de tourisme de Montignac-Lascaux est installé dans l’ancien hôpital Saint-Jean du XIVe siècle, situé place Bertrand de Born. Cet édifice au charme indéniable, est un autre élément du puzzle de l’histoire des hôpitaux de Montignac. Il était initialement destiné à secourir seulement les habitants de la paroisse Saint Georges (rive gauche) dont il dépendait. Mais un autre destin l’attendait. En 1569, il fut incendié par les protestants.
En 1759 il s’avéra trop petit, car tenu d’accueillir désormais les malades des deux rives de la Vézère. On lui adjoignit donc le couvent des Clarisses grâce à l’aide financière des frères Bouilhac. Au XIXe siècle il fut géré par la congrégation des sœurs de Nevers en même temps que la maison Duchêne. A côté de ce bel édifice à galeries, l’église du Prieuré Saint-Georges (chapelle de l’hôpital) lui fait face. Il faut se mettre devant le prieuré bâti au XIVe siècle pour imaginer les aventures au cours des siècles d’un bâtiment construit pour un usage religieux.
Le prieuré a été bâti pour servir de chapelle à l’hôpital Saint-Jean voisin situé à 30 mètres, tenu par des sœurs. Epargné par les guerres de religions, il fut ensuite l’église de la rive gauche de la Vézère. A la disparition de la chapelle de Brenac (3 km de Montignac) il devint l’unique église paroissiale à partir de 1761. Puis la société évoluant il fut remplacé par l’église actuelle et perdit sa « vocation » religieuse pour accueillir maintenant des expositions temporaires et des manifestations culturelles.
Entre les deux bâtiments se dresse la statue de l’écrivain Eugène Leroy (1836-1907). L’ironie a placé Eugène Le Roy, anticlérical proclamé, entre la chapelle et l’hôpital géré en son temps par des sœurs. D’abord soldat des chasseurs à cheval, puis aide percepteur à Périgueux et enfin percepteur à Montignac, il commence sa carrière littéraire en 1878 par l’écriture d’articles de journaux. Il publie ensuite des « Etudes critiques sur le christianisme » et enfin des œuvres romanesques dont Jacquou le Croquant. Eugène Le Roy est devenu une figure emblématique incontournable de Montignac-Lascaux grâce à l’aura médiatique de ce roman, porté à l’écran.
Remontez la rue du 4 septembre sur 50 mètres, à gauche traversez l’Espace Nelson Mandela qui est entouré par le couvent des Clarisses (1760) qui devint hospice en 1974. Installées à Montignac depuis le XIVe siècle, les religieuses furent regroupées à Sarlat en 1752. Leur couvent, demeuré vide, fut reconverti en hospice en 1759 en complément de l’hôpital Saint Jean devenu trop petit. Aujourd’hui c’est un lieu culturel mais aussi des bureaux de diverses structures.
Prendre au fond à gauche la ruelle pour ressortir sur la rue médiévale bordée de maisons à colombages du XIIIe siècle. La rue de la Pégerie est la plus pittoresque de Montignac. Au moyen âge la rue de la Pégerie était la rue principale de Montignac-Lascaux. Elle reliait aussi La Rochelle, Périgueux et Limoges à Cahors, Toulouse et Montpellier. Le quartier rassemblait les marchands et les notables. Au bout de la rue il y avait un pont. Ses vieilles maisons, pour la plupart du XIVe siècle, sont cossues. Le logement était à l’étage avec de belles fenêtres à meneaux pour certaines, les échoppes et entrepôts au rez-de-chaussée, arcs en ogive aujourd’hui obturés.
A remarquer au N° 1 bis une belle demeure attribuée à Jeanne d’Albret, mère d’Henry IV roi de France. Au n°16, la maison du Conventionnel Elie Lacoste (1745-1806) qui a contribué à la chute de Robespierre et a également voté la mort de Louis XVI. Au bout de cette rue, point de vue admirable en s’approchant du quai Jean Labeille, sur la rive droite des maisons à galeries, à pilotis ainsi que le château et ses remparts.
Prendre la rue Daumesnil et sa fontaine pour remonter à droite vers la Mairie. Traversez le vieux pont de pierre. La rivière Vézère qui coule sous ses arches était sujette aux crues, celle de 1924 détruisit tout un ensemble de maisons sur pilotis. La crue la plus mémorable fut celle de 1960. La Vézère fait partie des sites Natura 2000. Le premier pont fut construit vers l’an 1380. En 1580, il fut brulé par les protestants soucieux de protéger leur retraite, puis réparé en 1586, et enfin emporté par la grande inondation de 1620 ; pendant un siècle et demi il n’y eut alors pas de pont à Montignac et la traversée se faisait par bateaux fournis par le marquis de Hautefort et entretenus à ses frais.
De nombreuses suppliques furent adressées tant au Roi qu’au marquis de Hautefort mais en vain. Ce fut le prieur Pomarel qui convainquit l’intendant de Guyenne M.Boutin de reconstruire le pont ; ce dernier, propriétaire de la filature qui employait 150 fileuses des deux paroisses de chaque rive, désirait assurer la circulation de sa main d’œuvre et de ses marchandises. La construction commença en 1768 et se termina en 1779.
Faites une paisible halte dans le square Pautauberge qui abrite la statue du fabuliste Lachambaudie ainsi que le monument aux morts. Ce square porte le nom du donateur, ancien pharmacien et maire de Montignac de 1904 à 1928. Le square abrite la statue du fabuliste Lachambeaudie (né à Montignac en 1806 et mort à Brunoy en 1872) ainsi que le monument aux morts. Pierre Casimir Hyppolyte Lachambeaudie, qui fit ses études au séminaire de Sarlat, tenta à plusieurs reprises de faire une carrière ecclésiastique mais n’y réussit pas. Il devint un fabuliste, poète, « goguettier » et chansonnier français, adepte des saint-simoniens.
Sortir face à l’Hôtel de Bouilhac du XVIIe siècle, cette belle demeure, massive, a été bâtie au XVIIe siècle par une vieille famille de Montignac, la famille de Bouilhac. Jean-Pierre de Bouilhac, dont les ancêtres avaient été fermiers généraux, exerça les fonctions de juge de Montignac de 1719 à 1749. Son fils Pierre fut l’abbé commendataire de l’abbaye de Souillac et son autre fils fut médecin au service du roi Louis XV. Les deux frères furent nommés par le roi administrateurs de l’hôpital et en devinrent les bienfaiteurs en finançant l’union des deux hôpitaux de la rive gauche (couvent des Clarisses et Hôpital Saint Georges).
Remonter la rue Fauvel sur la droite puis de la Liberté sur la gauche. Prendre la rue du Général Foy enchâssée d’anciennes maisons bourgeoises. Suivre à droite la rue des jardins qui offre une vue imprenable sur la cité et les maisons pittoresques à pans de bois. Poursuivre jusqu’au lavoir, jardins en terrasse sur la gauche. Traversez la route puis passez devant le château.
Descendre les rues de la Tour et de la Teillade pour arriver Place Joubert. Prendre à gauche vers la Place Carnot. L'imposante église Saint-Pierre-es-Lièns est située au centre de la place. Avant de contourner l’église actuelle, remarquez les vestiges de l’église moyenâgeuse du Plô dont il reste seulement un portail gothique à plusieurs archivoltes. Cette première église Sainte Marie de Montignac est mentionnée en 1153 dans une bulle du pape Eugène III. Église Saint-Pierre-ès-Liens recèle un tableau du XVIIe siècle du peintre espagnol Juan Sánchez Cotán : "La mort de saint Bruno".
Plusieurs maisons entourent l'église Saint-Pierre-es-Lièns, elles peuvent dater du XVIIe, XVIIIe ou XIXe siècle. Admirez la jolie maison à coursières en bois ou à pans de bois à gauche de l’église. En ressortant de l’église, vous avez un très beau point de vue sur l’ancien château de Montignac, détruit au milieu du XIXème siècle et ancien fief des comtes du Périgord. Au Xe siècle est attestée l’existence d’une seigneurie indépendante à Montignac qui passe par mariage au comte du Périgord au siècle suivant ; au XIVe siècle Montignac est la plus forte place d’armes du comté.
Les derniers comtes, Archambaud V et VI, en raison des excès de leur soldatesque voient leurs biens confisqués par un arrêt du Parlement de Paris. En 1603 Henri IV vend la terre et le château à François de Hautefort à qui ils appartiendront jusqu’à la révolution. Le château est partiellement détruit en 1825. Il appartient aujourd’hui à un propriétaire privé. Il abrite un parc avec des essences très anciennes.
Vous voici arrivé dans la rue de l’Archiprêtre Noël, figure historique de Montignac dont il devint l’archiprêtre en 1790, au début de la révolution. Il a traversé, comme acteur et témoin, la tumultueuse période de la révolution. A partir de 1791, les prêtres doivent prêter serment à la constitution civile du clergé. Ceux qui refusent sont dits « réfractaires » et persécutés. L’archiprêtre Noël prête les serments exigés par les révolutionnaires, mais reste fidèle à ses convictions religieuses pour éviter le sort des prêtres réfractaires. Il est dénoncé par D.Lalande commandant du canton de Montignac et jugé. Au cours de son procès il se défend avec beaucoup d’esprit mais les objets trouvés chez lui, images pieuses et autres, l’accusent. Il est emprisonné.
Robespierre et ses complices montent sur l’échafaud le 10 Thermidor an II (28 juillet 1794) ; le 16 Thermidor, Noël est libéré sur ordre d’Élie Lacoste (révolutionnaire français né et mort à Montignac). Il exerce à nouveau le culte à Montignac et adhère au concordat en 1802. Il devient une figure locale respectée et meurt avec le titre de "curé archiprêtre de Montignac, chevalier de la légion d’honneur".
Revenir sur la rue Sainte-Catherine, prendre la rue de la Vertu pour arriver sur la Place d’Armes. Rejoindre la Place du Sol, à gauche les berges de la Vézère. En face, le moulin de Losse et sa cascade. Sur votre droite, remarquez la Maison de la Bombarde avec une grande coursière à encorbellement, probablement construite au XVIe siècle, remaniée à plusieurs reprises. Regagnez le pont, suivre la rue du 4 septembre, dans le virage à gauche l’ancienne manufacture du sabot et plus loin sur la droite la Maison Duchêne du XIXe siècle, édifice néoclassique bâti à la demande de l’homme de loi Jean Sclafer.
Peu après la Révolution française, vers 1800, l’homme de loi Jean Sclafer Lagorce fait édifier la maison Duchêne au sud de Montignac. Pour la conception de l’édifice, il fait appel à un grand architecte parisien : Jacques Molinos. Ce dernier avait été rendu célèbre par la réalisation de la coupole de la halle aux blés de Paris en 1783. D’une taille considérable pour l’époque, cette coupole reprenait les principes des charpentes à petit bois édictés par Philibert de l’Orme. Retour à l’Office du Tourisme.
Plusieurs châteaux prennent place à Montignac-Lascaux, à l'instar de celui de Coulonges, des XIVe et XVIe siècles. La grotte de Lascaux, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère, prend place dans la commune de Montignac. Interdite à la visite pour protéger le site, elle dévoile cependant ses mystères à Lascaux 2 et Lascaux 4. A l'intérieur d'une reproduction de grotte, vous pourrez admirer tous les fac-similés issus du site d'origine ainsi qu'un centre international de l'Art pariétal. Expositions et conférences y sont régulièrement organisées.
Également classé, le site préhistorique du Regourdou est une ancienne grotte dont le plafond s'est aujourd'hui effondré. Proche de la grotte de Lascaux, il accueille désormais un parc à ours, ainsi qu'un musée exposant une partie des découvertes faites sur le site. D'autres sites préhistoriques prennent aussi place à Montignac, comme le gisement préhistorique de La Balutie.
Carnet pratique de Montignac
Les incontournables de Montignac
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
Visites
- Visites de Montignac-Lascaux et des villages de la vallée sont organisées dont des visites nocturnes. (il faut réserver vos places auprès de l’office).
- Fiches rando, Plans Guides sont en vente à l’office de Tourisme.
- Le village possède une agréable aire de service camping-car proche de la rivière.
- Grotte de Lascaux II - Sur la colline - Tél. : 05 53 51 95 03 - Site internet
- Le Regourdou - Sur la colline de Lascaux - Tél. : 05 53 51 81 23 - Site internet
- Nichée en amont de la vallée de la Vézère, Montignac-Lascaux est le point de départ idéal pour faire une descente en canoës sur la Vézère. Pour les plus sportifs, 44km vous attendent jusqu'au village de Limeuil.
Activités & Festivités :
- Canoës Montignac : La base de canoës Les 7 Rives à Montignac vous offre la possibilité d’embarquer au cœur de la ville pour descendre jusqu’à Thonac, Saint Léon Sur Vézère ou Tursac afin d’admirer les plus beaux sites de la Vallée de l’Homme, de la Préhistoire et de l’Histoire. Canoës Montignac : site internet
- A la période estivale, un marché nocturne est proposé le lundi soir.
- Aubas en Fête prend place au mois de juin avec son feu d'artifices, son bal et ses spectacles.
- A la mi-juillet, la fête de l'Été propose un large choix d'animations pour petits et grands.
- Le festival Cultures aux Cœurs se tient chaque année à la fin du mois de juillet. Au programme, une semaine d'échanges, de rencontres à travers des concerts, des spectacles, des dégustations ou des animations.
- Au mois de novembre, Montignac accueille en partie le festival du Lébérou sur les contes dans le Périgord Noir.
Consulter nos pages :
- A voir dans Montignac
- A faire dans Montignac
- Parcours touristique dans Montignac
- Histoire de Montignac
Marchés à visiter près de Montignac
- Montignac : marché Mercredi & Samedi (0km)
- Le Lardin-Saint-Lazare : marché Vendredi (9km)
- Thenon : marché Mardi (11km)
- Terrasson : marché Jeudi (13km)
- Les Eyzies : marché Lundi toute la journée (18km)
- Sarlat : marché Mercredi & Samedi toute la journée (20km)
- Saint-Cyprien : marché Dimanche (24km)
- Le Bugue : marché Mardi (24km)
- Saint-Pierre-de-Chignac : marché Samedi (25km)
- Objat : marché Dimanche (29km)
Sites touristiques près de Montignac
- Vezere Vallée : site du patrimoine (2 km)
- Jardins du château de Losse : jardin remarquable (5 km)
- Abbaye de Saint Amand de Coly (Saint-Amand-de-Coly) : monument religieux (7 km)
- Saint-Amand-de-Coly : plus beaux village (7 km)
- Eglise de Saint Léonce (Saint-Leon-sur-Vezere) : monument religieux (9 km)
- Saint-Leon-sur-Vezere : plus beaux village (9 km)
- Jardins de l'Imaginaire : jardin remarquable (13 km)
- Jardins du Manoir d'Eyrignac : jardin remarquable (16 km)
- Font-de-Gaume : monument national (18 km)
- Grottes decorées de la Vallée du Vézère : monument national (18 km)
- Abri de Cap Blanc : monument national (18 km)
- Abri de Laugerie-Haute : monument national (18 km)
Plus d'information
- Mairie de Montignac : site internet - Place Yvon Delbos - 24290 Montignac - Tél. : 05 53 51 72 00 - Site internet
- Office de Tourisme - Place Bertrand de Born - 24290 Montignac - Tél. : 05 53 51 82 60 - Site internet
- Escapades en Périgord : site internet
- Périgord : site internet
- Guide du Périgord : site internet
- Village de Dordogne : site internet
- Dordogne périgord Tourisme : site internet
- Dordogne : site internet
- Aquitaine On Line : site internet
- Nouvelle Aquitaine Tourisme : site internet
Pour vous rendre à Montignac dans la Dordogne
Montignac
18 °C Couvert
Min: 18 °C | Max: 18 °C | Vent: 33 kmh 145°
Le saviez-vous ?
Joseph Joubert
Né à Montignac en 1754 et mort à Paris en 1824, contemporain et ami de Diderot et Chateaubriand, il est le philosophe de Montignac. Au 8 rue de la Liberté se trouve sa maison natale. Ce ne sont pas ses fonctions de juge de paix à Montignac qui rendirent Joseph Joubert célèbre mais sa renommée comme philosophe moraliste.
À 14 ans, Joseph Joubert part étudier à Toulouse au collège religieux de l’Esquile où il enseigne lui-même par la suite, jusqu’en 1776. En 1778, il se rend à Paris où il se lie avec Louis de Fontanes et Chateaubriand, rencontre D’Alembert et devient le secrétaire de Diderot.
Joseph Joubert n’a jamais publié. À sa mort, sa veuve confie ses notes à Chateaubriand, qui en fait publier un choix sous le titre Recueil des pensées de M. Joubert en 1838. S’il reste un auteur mineur, sa pensée vaut pour la densité qu’elle sait instaurer dans des formules aphoristiques telle « la justice est le droit du plus faible » (dans De la Liberté, de la Justice et des Lois).
Nos coups de coeur à Montignac
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Date de dernière mise à jour : 21/11/2021
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