Salies-de-Bearn (64)

Salies-de-Bearn cité du sel et station thermale, est situé dans le Béarn des gaves dans les Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine à environ 50 kilomètres de Pau. La ville est traversée par la rivière Saleys, qui pour une grande partie de son voyage à travers la ville est dans un canal artificiel qui peut être traversé par deux ponts, le pont d'Andioque et le pont de la Lune.

Marquée par le temps et l'histoire, Salies-de-Béarn s'est développée à l'origine autour de l'industrie locale du sel. La légende raconte que cela a été découvert lorsqu'un sanglier blessé est tombé dans un marais et a été découvert plus tard couvert de sel et parfaitement conservé. Au Moyen Âge, le sel est une denrée rare et précieuse et Salies-de-Béarn en a le monopole. Monnaie d'échange, le sel est utilisé dans les rites religieux, relève le goût des aliments et permet la conservation des denrées, évitant ainsi les famines. Devenu aujourd'hui un simple condiment, il était autrefois un véritable élément de survie, et le posséder conférait puissance et richesse.

Salies-de-Béarn, "la cité du sel" est une ville au cadre exceptionnel, elle séduit les amoureux de vieilles pierres par son caractère pittoresque. La place du Bayaà et sa fontaine du Sanglier, les jolies ruelles fleuries, et les vieilles maisons sur pilotis au bord du Saleys, en font une destination pleine de charme. Lors de votre passage à Salies-de Béarn offrez-vous un moment de détente et de relaxation dans l’établissement thermal.

Entourés de collines verdoyantes, Salies-de-Béarn est blottis entre les gaves de Pau et d'Oloron. Connue depuis l'antiquité, Salies-de-Béarn doit sa renommée à cette source d'eau salée unique née d'une curiosité géologique formée il y a 200 millions d'années. La commune est surnommée la " Venise du Béarn " mais, surtout, la cité du sel grâce à une eau rare, dix fois plus salée que la mer !  Si les fouilles mettent en lumière une exploitation de cette denrée rare et précieuse vieille de plus de 3 000 ans, c'est au Moyen Age que les habitants s'organisent autour du commerce avec la création de la Corporation des Parts-Prenants.

En 1855, Salies-de-Béarn ouvre son premier établissement thermal. C'est une ville de caractère riche d'Histoire et à l'architecture unique construite avec de multiples ruelles tracées en "coquille d'escargot". Vous y trouverez de pittoresques maisons anciennes à colombages et aux toits pentus dits à "coyaux", de prestigieux hôtels de la fin du XIXe. Dans Salies-de-Béarn, se trouvent des exemples majestueux d'architectures Belle Époque et Art déco qui encerclent les thermes et le casino ou encore un vieux bourg avec de nombreuses architectures médiévales. Salies-de-Béarn a un charme unique avec la rivière Saleys qui traverse son coeur de ville et circule au pied de maisons sur pilotis, typiques aux tuiles picons et colombages.

Dirigez-vous vers l'office de tourisme du Béarn des Gaves, situé au 8 de la rue de la Font Salée pour y retirer un plan de la ville. Si vous suivez la rue de la Fontaine Salé,  vous pouvez voir un charmant relief qui raconte l'histoire de la visite de Jeanne d'Albret à la ville en 1568. Dirigez-vous vers la place du Bayaa pour admirer la fontaine du Sanglier emblème de la cité. Selon la légende, Salies-de-Béarn aurait été découverte suite à une partie de chasse. En effet, un sanglier traqué aurait échappé à ses poursuivants puis retrouvée dans un marécage quelques jours plus tard en train d’agoniser, les soies couvertes de cristaux de sels. Dans un dernier souffle de vie, le sanglier leur aurait déclaré en béarnais « Si you nou eri mourt, arres n'y bibéré » : « Si je n'y étais pas mort, personne n'y vivrait.". Des mots gravés sur la fontaine du Sanglier, place du Bayaà.

C’est ainsi que les hommes auraient découvert la présence de l’eau salée à Salies-de-Béarn et s’y seraient installés, construisant des cabanes autour de la source. On les appela les "Salies". Le premier établissement fut une simple maison béarnaise, la maison « Montesquiut » ou du « Grand Balcon », d’aspect gothique située à l’un des coins du bassin du Bayaà où l’on peut la voir encore aujourd’hui. Continuer votre balade vers la crypte du Bayaà créée en 1865, 16 Pl. de la Trompe, étonnante salle souterraine, c'est le joyau de Salies-de-Béarn. Cette descente sous ce qui est devenue la place principale de Salies-de-Béarn permet de pénétrer dans un espace où une mise en scène lumineuse et sonore met en valeur ce patrimoine insolite et très ancien de Salies-de-Béarn.

A l'origine, la source d'eau salée du Bayaà était accessible par un bassin à ciel ouvert dans lequel les habitants venait puiser l'eau. Au XIXe siècle, des médecins ont mis en avant les vertus de cette eau, créant ainsi une forme de tourisme balnéaire. Mais le bassin ouvert était souvent sale, à cause de la pluie et des déchets de Salies-de-Béarn et faisait mauvais genre, c'est pourquoi une voûte a été construite dessus. Poursuivre votre balade en direction du Musée du Sel et des Traditions Béarnaises situé dans une demeure typique béarnaise du XVIIe siècle au 14 Rue des Puits Salants.

Plusieurs espaces de visites répartis sur 3 niveaux vous sont présentés. Au rez-de-chaussée, le couloir du temps, l'atelier du façonneur, l'histoire des part-prenants et la maquette animée. Au premier étage, le Salies thermal et ses anecdotes au XIXe et début XXe siècle. Au second étage, une salle consacrée à la géologie qui explique le pourquoi de tant de sel à Salies-de-Béarn. Ce sera l'occasion de découvrir l'ensemble des collections qui retracent plus de 4 000 ans d'histoire. À travers la découverte de l'origine du sel, les découvertes archéologiques, l'histoire des Part-Prenants, ou encore le thermalisme du XIXème siècle. Le Musée du Sel et des Traditions Béarnaises propose un parcours de visite ludique et intuitif. 

Dans ce quartier ancien de Salies-de-Béarn au hasard des venelles étroites et des petits canaux, admirer plusieurs maisons des XVIe et XVIIe siècles. Chaque maison est collée à sa voisine et l'ensemble s'enroule comme une coquille d'escargot autour de la source salée. On peut longer les rues étroites aux trottoirs presque inexistants. De belles maisons à colombages de la période médiévale se trouvent le long des bords de la rivière, certaines reposant sur des piliers. Les encorbellements et les balcons en dentelle de bois débordent de fleurs. La ville, est aussi nommée la "Venise du Béarn", ainsi nommée pour ses maisons bâties sur pilotis surplombant le Saleys, ou encore le "Pays des eaux".

Direction ensuite le quartier thermal, avec ses Thermes de style mauresque, ses édifices de la Belle Époque, son Casino et son jardin public agrémenté d'un kiosque à musique et d'un mini-golf. L'occasion aussi de se délasser et de profiter d'un moment de détente pour apprécier les bienfaits des soins prodigués au spa thermal. Il est à noter qu'à Salies-de-Béarn, l’eau thermale soignerait les rhumatismes et l’infertilité féminine… Certains y voient même une intervention quelque peu miraculeuse dans ce dernier soin. Dernier hôtel construit à la belle époque en 1893, l'hôtel du Parc (entrée libre) est situé sur le Bd Saint-Guily. Vous pouvez le visiter à tout moment, en empruntant l’escalier dans le parc, vous y trouverez un hall magnifique de plus de 50 mètres de long tout en bois exotique Iroko et une verrière style Eiffel à 27 mètres de hauteur. Aujourd’hui, il abrite un hôtel, un restaurant et un Casino.

Juste derrière les Thermes, vous pouvez voir encore les vestiges de la première saline ouverte en 1843 après la loi de Louis Philippe, ordonnant que tout sel doit venir d’une exploitation avec des règles strictes, produisant minimum 500 tonnes de sel par an. C’en était terminé du façonnage du sel artisanal dans les maisons avec les « Tiradous » portant 150 Kg. Les Salines de Salies-de-Béarn, avenue du Dr Jacques Dufourcq avec son espace muséographique des Salines permet de découvrir l’histoire de la cité du sel et d’observer l’activité des Salines avec une présentation des différentes étapes de fabrication. Un espace boutique permet à chacun de repartir avec un peu de sel et des produits de salaison.

Autre hôtel construit à la belle époque : l'hôtel de France et d’Angleterre. La plupart des personnalités célèbres de la Belle Epoque ont séjourné dans l'hôtel de France et d’Angleterre, dont la famille Eiffel, le peintre Manet sans oublier Antonin Proust, son amant, premier ministre dédié à la culture. Ces bâtiments furent construits en 1885 pour la danseuse Rosita Mauri qui, après une entorse risquant de ruiner sa carrière, a été complètement guérie grâce à la cure thermale de Salies-de-Béarn. Un incendie criminel a totalement ravagé l’hôtel en 1998. Il y a également, le Château Saint-Pé, situé rue Larroumette,  érigé probablement avant le XIVe siècle et modifié au cours des XVIe et XIXe siècles. C’est un ancien fief vassal de la vicomté souveraine de Béarn. La vocation première de l’édifice est défensive, consolidant le système de remparts de la commune de Salies de Béarn, exposée aux incursions des armées de Charles Quint venant d’Espagne.

N'oubliez pas !

Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :

• Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
• Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
• La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
• Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
• Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
• L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots !

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  Domaine de Françon (Biarritz 64)

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  Détails