Châteldon (Petite cité de caractère-63)

Entre la vallée de la Dore et les contreforts des Bois Noirs, au coeur du Parc naturel régional Livradois-Forez, la petite cité de caractère de Chateldon est situé dans le département de Puy de Dôme en région Auvergne, au sud de Vichy, à une vingtaine de kilomètres au nord de Thiers.

Chateldon jouit d’un environnement naturel remarquable et d’un bourg castral d’origine moyenâgeuse. Elle a su conserver de nombreux monuments issus de son histoire médiévale. A cette époque très importante, on exploitait la vigne, on pratiquait la coutellerie... Châteldon est également connue pour son eau minérale, une eau naturellement gazéifiée avec de fines bulles, très modestement surnommée « la Rolls des eaux ». Avec un petit rendement, elle est une eau rare et prisée. Le premier personnage à en avoir apprécié les bienfaits fut le roi soleil, Louis XIV, qui en faisait régulièrement venir à Versailles.

Implanté à la confluence des vallées du Vauziron et du Chasserelle, la "petite cité de caractère" de Châteldon tire son nom du latin médiéval Castrum Odonis qui deviendra plus tard "Chatel-Odon", c’est-à-dire le château d’Odon. Sa première mention en 1200 nous apprend qu’il appartenait alors à la famille de Saint-Gérand, vassale des sires de Bourbons. C’est l’époque où on édifie une fortification autour du château et de sa basse-cour dont l’actuel beffroi constituait l’unique porte d’entrée. Verrou situé en terres bourbonnaises aux confins de la Basse-Auvergne. En 1285, Châteldon fait partie des villes de Basse-Auvergne à posséder une chartre de franchise, ce qui témoigne de sa relative importance. 

Au cours des XIII° et XIV° siècles, le bourg voit la prospérité de la ville s’accroître avec l’implantation de tanneries au bord du Vauziron et du Chaserelle. Peut-être en est-il de même avec l’industrie coutelière que la tradition lie indéfectiblement à Châteldon, même en l’absence de preuves matérielles. Au début du XIVe siècle, château et bourg sont vendus à Jean-Aubert Aycelin de Montaigut, évêque de Clermont. Après sa mort, c’est son frère Gilles qui hérite de la ville en 1308. Face au climat d’insécurité et aux menaces de la Guerre de Cent Ans, Gilles II Aycelin de Montaigut lance la construction de l’édification d’une seconde enceinte de fortifications. Celle-ci est renforcée par seize tours, dont certaines sont encore visibles aujourd’hui et compte trois portes.

En 1348, la peste qui sévit partout en Europe n’épargne pas Châteldon et décime sa population. Les habitants survivants se réfugient à Thiers emportant avec eux l’industrie coutelière. Au début du siècle suivant, en pleine guerre de Cent Ans, la ville passe entre les mains d’un célèbre routier, Rodrigue de Villandrando. Mais en 1436, elle est restituée à Philippe de Vienne, descendant des Aycelin par sa mère Isabeau de Montaigut. Il sera le fondateur du couvent des Cordeliers, avec, comme principale motivation, sa repentance pour avoir incendié une chapelle quelques années plut tôt.

Le XVe siècle va placé Châteldon sous le signe de la renaissance. De nouveaux quartiers voient le jour. Des constructions typiques à rez de chaussée en pierres et étages à colombages accueillent boutiques et ateliers d’artisans. Ce que montrent les reconstructions de maisons à pans de bois comme la maison Sergentale ou l’ancienne pharmacie. La rue des Boucheries devient ainsi le principal lieu de concentration de l’activité commerciale. Cette rue va d’ailleurs devenir l’un des pôles principaux de la ville, grâce à la proximité de la porte des Fauconnets ; principal accès à la ville avec les deux autres portes : des Roys et de Montgilbert, par laquelle arrivent marchandises et chalands. 

C’est également à cette période que l’église Saint-Sulpice est agrandie et que s’installe à Châteldon une communauté de frères Cordeliers obéissant à la règle de Saint François. Un couvent de religieuses Clarisses est y fondé en 1650. Cette période correspond également d’après plusieurs sources au développement de la vigne sur les coteaux. Le vin devient ainsi d’après le Dictionnaire Universel et Moderne de la France de 1726 ; le principal revenu de Châteldon. Témoins de ce passé viticole : les remarquables maisons de vignerons.

Après la Révolution et la mort de Claude Douet, le dernier des barons de Châteldon, le village connaît au cours du XIX° siècle d’importantes opérations d’aménagements qui vont profondément modifier son aspect. Se conformant aux exigences de la III° République, Châteldon se dote de nouveaux équipements : mairie, école, pont à bascule, bains publics. En 1931, le château devient la propriété de Pierre Laval, enfant du pays. Il appartient maintenant à la fondation de Chambrun, du nom du mari de Josée Laval, fille unique de l’ancien chef du gouvernement du Régime de Vichy.

Au cœur d’un environnement naturel remarquable au pied des Bois Noirs, le bourg médiéval de Châteldon est aujourd’hui une petite cité fière de son patrimoine. Châteldon offre au regard des visiteurs plusieurs éléments remarquables. A Châteldon, le plan de la vieille ville se lit facilement, au pied du château, le long du ruisseau. Un guide de visite invite à la découverte de son riche passé : 3 circuits permettent de déambuler dans les ruelles des abords du château et de retrouver les traces des constructions au gré des siècles et de l’évolution de la vie de ses habitants.

Vous trouverez plusieurs parking dans le Village de Châteldon pour stationner votre véhicule. Après le parc des gravière, traversez le Vauziron par l'un des ponts. Cette rivière qui prend sa source au Rez-de-Sol, où se trouve un important gisement de quartz blanc et se jette dans la Dore (affluent de l’Allier), elle aurait, dit-on, donné naissance à l’industrie de la coutellerie. En effet au Moyen Âge, les Châteldonnais affinaient leurs armes dans ses eaux pures. Aujourd'hui, ses berges sont aménagées en aval en circuits piétonniers et aires de repos.

Longez la rivière jusqu'au Pont des Dames, le patronyme du pont en souvenir qu'li permettait aux Dames du couvent des Clarisses de traverser le Vauziron. L’Ordre des Clarisses (ou des « Pauvres Dames »), fondé en 1212 par sainte Claire d’Assise, est l’équivalent féminin des Cordeliers. Le couvent des Clarisses de Châteldon a été construit en 1650 et confirmé par Louis XIV en 1667. Il était constitué d’une cour, d’un parloir, d’un cloître avec chapelle et sacristie, d’un grand bâtiment abritant deux dortoirs et vingt-et-une chambres. Une trentaine de personnes, dont dix-sept religieuses, l’occuperont pendant près d’un siècle. Mais en 1784, faute de revenus suffisants, il ne reste qu’une seule religieuse dans un couvent à l’abandon. Il sera vendu en 1791.

A la sortie du pont des Dames, prendre à droite la rue des Remparts. La seconde enceinte de fortifications, construite au milieu du XIVe siècle par Gilles II Aycelin de Montaigut, comportait seize tours bâties en moellons de granite. Les deux les plus septentrionales se dressent encore sur la rive gauche du Vauziron. Ce sont des constructions massives en fer à cheval, aux murs épais, évasées à la base, percées de canonnières et reliées entre elles par une portion de l’ancien rempart qui se poursuit jusqu’à la mairie du XVIIIe siècle, devenu mur d’habitation. Dirigez-vous vers l'église Saint-Sulpice.

L'église Saint-Sulpice, de style gothique, a été bâtie en 1430, en remplacement d'une église du XIIe siècle dont seul un mur a été conservé. Elle mesure 36 mètres de longueur, 19 m de largeur, et une hauteur de 30 m pour le clocher. Le premier édifice aurait été refait ou fondé par Isabelle de Montaigu qui aurait fait reconstruire l'antique sanctuaire, d'après un acte de 1314. Le rôle défensif originel de l'église semble avoir été primordial. L’église de Châteldon est l’édifice religieux le plus imposant du canton.

A l'intérieur, vous pourrez y découvrir de magnifiques vitraux, installés en 1860 et consacrés au Christ, à Notre Dame, et aux saints Vincent, Claude, Sulpice et Jean-Baptiste. On peut également y voir diverses statues : une de la Vierge sculptée en bois placée au-dessus de l'autel, et dans la nef à droite une Pieta du XIIe siècle, et une Vierge d'époque Louis XV.

Continuez vers le boulevard des Etats-Unis, au début de ce boulevard se situe un monument à la mémoire de Joseph Claussat, est l’œuvre du sculpteur Raoul Mabrut. La stèle en granit supporte le buste de bronze du députémaire. L’inauguration de ce monument eut lieu en juillet 1931, en présence de Léon Blum, d’Alexandre Varenne, fondateur du journal La Montagne, de quelques autres dignitaires du Parti socialiste, mais aussi de 5 000 anonymes. Suivre la rue de Castel, les quelques centaines de mètres éffectués sur la route de PuyGuillaume permettent d’accéder à un belvédère qui offre une vue incomparable sur le bourg et le château.

Revenir sur vos pas, puis prendre sur la droite la Rue Derrière-les-Murs. Dans cette rue, située à l’extérieur de la seconde enceinte qui protégeait la ville à partir du XIVe siècle, permet de découvrir les vestiges des anciennes tours et des murs, intégrés au bâti actuel. Poursuivre vers le Pont sur la Chasserelle. Couvert dans sa traversée du bourg, ce ruisseau disparaît ici, près de ce qui fut jadis la porte des Roys, en direction de Thiers pour ne ressortir qu’au niveau de la rue des Remparts, où il rejoint le Vauziron, là où se trouvait une autre porte médiévale, celle des Fauconnets, direction de Ris.

Avant de poursuivre votre déhambulation, faire un détour vers le Faubourg de l’Ollière pour profiter du point de vue en contre-plongée sur le château. Et, pourquoi pas, monter jusqu’au village de Gironde (1,5 km par la route), où se trouve une belle croix de chemin en andésite et granite gris datée de 1600.

Revenir dans la cité par la rue du Jeu-de-Paume, au N°24 et 26 maisons de pierres avec leurs ouvertures en anse de panier ou en arc d’ogive au N°20, ces maisons de pierres de la fin XVe , début XVIe siècle témoignent de la tradition commerçante et artisanale du bourg. Prendre à droite la rue des Sept-Carreaux où se situe au N°3, 1, 4 et 2 des maisons de commerçants ou d’artisans, dont les larges baies avec entablement à hauteur d’appui permettaient la présentation des produits à vendre. La façade de la maison d’angle au N°2 a conservé ses ouvertures primitives en accolades du XVe siècle. Remaniée à plusieurs reprises, agrandie côté rue des Remparts, elle abrita au fil des siècles, une boutique, un vaste logis, mais aussi la mairie au XIXe siècle, une maison de Justice et de Paix, visible sur une lithographie de 1846.

Continuez vers la place Jean-Jaurès, au N°5 la maison de pierre possède une forte pente de toit avec coyaux qui abrite l’un des plus beaux escaliers à vis du bourg de Châteldon, peut laisser penser qu’elle fut jadis couverte de chaume. Au N°1, se trouve l'ancien Hôtel-Dieu fondé dans la seconde moitié du XVIe siècle sur l’emplacement d’une ancienne maladrerie par Jean de Daillon, comte de Lude. L’ancien Hôtel-Dieu possédait huit lits et une chapelle. Il n’en subsiste qu’une belle façade à pans de bois, le reste ayant été détruit à la Révolution. Au N°4 et N°6, ce bâtiment du XVe siècle abritait deux boutiques séparées par un couloir donnant sur une cour. Les étages étaient desservis par deux escaliers.

Au N°13, de la place Jean-Jaurès, cette maison [’époque médiévale, reconnaissable à ses colombages est l'ancienne pharmacie. Elle sert aujourd’hui de lieu d’expositions et de résidence d’écrivain. Son rez-de-chaussée, en belle maçonnerie d’arkose, donne sur la place Jean-Jaurès ainsi que sur la rue des Boucheries par deux larges baies en plein cintre qui servaient jadis d’étal. On notera sur le bas de la porte d’entrée situé place Jean-Jaurès, les sculptures d’un double caducée encadrant le visage d’un lointain propriétaire. Les deux étages à pans de bois sont chacun divisés en deux registres de décharges en croix de Saint-André. Au second, le balcon repose sur de longs aisseliers de bois et est protégé par un auvent prolongeant le toit.

Au début de la rue Louis-Duclos se situait le moulin banal. Une meule de grès appuyée contre un mur et surtout le bief qui alimentait une roue attestent aujourd’hui de la présence jadis d’un moulin banal. Moulin dont chacun pouvait se servir moyennant une redevance au seigneur. Il peut s'agir du moulin banal dont Bernard Aycelin de Montaigut, seigneur de Châteldon, avait doté sa ville au XIVe siècle.

Prendre la rue des Boucheries avec ses nombreuses maisons à colombage. Bien qu’il semble probable qu’un incendie ait un jour désorganisé le bel alignement de façades qui devait exister jadis, la tradition commerçante de cette rue, l’un des axes principaux de la ville pendant longtemps, se lit encore aisément dans les rez-de-chaussée des constructions de la fin XVe siècle, début XVIe siècle qui restent intactes.

La maison d’angle à colombages dite "Maison Sergentale" est l’une des plus anciennes de Châteldon. Construite au XVe siècle, elle présente une tourelle d’escalier à vis et un rez-de-chaussée en pierres avec une baie se prolongeant par un étal [rue des Boucheries, surmonté de deux étages à encorbellement. La façade du premier est divisée en trois registres de décharges en croix de Saint-André. Celle du second associe croix de Saint-André et petits potelets disposés en chevrons.

Au N°6, les ouvertures, avec linteau en anse de panier, étaient à l’origine des étals de commerçants. La façade nord de cette maison du XVe siècle est construite en pierre, tandis que la sud est en pans de bois. Le rez-de-chaussée s'ouvre sur un palier couvert, fermé au nord par un mur et abrité sous l'avancée du premier étage. Cet étage avant-solier repose sur le mur du côté nord et, à la façade principale ouest, sur une poutre que soutiennent un poteau vertical en bois et un pilier en pierre vers le milieu de cette façade. Au fond de la galerie ainsi formée, le rez-de-chaussée comporte deux portes, à deux vantaux chacune, formés de petits panneaux rectangulaires et présentant un exemplaire de menuiseries du XVe siècle. La construction est à pans de bois sur la façade principale. Chaque étage comporte deux rangées superposées de croix de Saint-André reliant les poteaux aux sablières. Le second étage de la façade principale est en encorbellement sur une rangée de cinq consoles.

Il subsiste à Châteldon peu d'éléments de menuiserie ancienne. Les vantaux de la porte de la maison du N°4 du XVIIIe siècle sont un bon exemple du style campagnard. Chacun des deux vantaux se compose de trois panneaux. Le panneau supérieur est entouré d'un corps de moulures formé de courbes raccordées en accolades et orné, vers le haut, d'une coquille en bas-relief. Le panneau central est entouré de même et orné en son centre d'une corolle aux pétales saillants. Le panneau inférieur, que surmonte une corniche en saillie, est carré. Il est formé de motifs géométriques en relief s'ordonnant symétriquement autour d'un losange.

Revenir vers la rivière de Vauziron à partir de la place du 8-mai, l’aménagement du Vauziron et de sa berge gauche rendent particulièrement agréable une déambulation que l’on pourra poursuivre jusqu’à la rue de l'aire vers l'ancien vignoble des Cordeliers. Au XVIIe siècle, des maisons de vignerons s’implantent hors les murs, le long des rives du Vauziron. Ces maisons à galerie sont alignées en bandes, avec une toiture unique. L’habitation est à l’étage, le rez-de-chaussée et le sous-sol étant réservés à l’activité vinicole.

Les maisons vigneronnes de Châteldon au XVIIe siècle se caractérise par une cave et un cuvage contigus situés en rez-de-chaussée et une partie habitation à l’étage. Ce dernier, en encorbellement, était uniquement accessible par un escalier extérieur en bois et une galerie couverte (appelée estre ou aire). Les combles étaient occupés par un grenier servant à la conservation des récoltes. Dans le cadre d’un programme d’aménagement de gîtes, les maisons vigneronnes de la rue de l’Aire ont bénéficié d’une restauration de qualité par le Censervatoire Régional de l’Habitat et des Paysages d’Auvergne.

Si les moines Cordeliers tiraient subsides du commerce d’un vin blanc issu d’une petite vigne située à proximité du couvent, ils le devaient essentiellement à François de Vienne et à son épouse, Benigne de Grandson. Cette dernière, après avoir acheté un terrain à un vigneron châteldonnais, le leur avait cédé. Quant à Francois, petit fils du fondateur du couvent, il avait autorisé le percement d’une porte dans le mur d’enceinte afin que les moines accèdent plus facilement à leur vigne. C’est ce même François, certainement amateur de vin, qui fit établir un pressoir banal à proximité du château.

La route de Lachaux conduit aux sources Sergentale et Vécou, proches de l’usine d’embouteillage, qui puise, quant à elle, son eau en profondeur. Un kilomètre en amont, la source de la Montagne devrait être prochainement réhabilitée. L’eau minérale de Châteldon fut l’une des premières en France à être exploitée. Prendre ensuite la rue Louis-Duclos Ancien, au passage admirez au N°28, un beau volume de maison en pisé, technique de construction à base de terre crue banchée.

Au N°3, se trouve le couvent des Cordeliers. Aujourd’hui, seule une partie du mur d’enceinte est encore visible, la cour abritant quelques éléments architecturaux d’origine. Neuf années seront nécessaires pour édifier le couvent des Cordeliers (église, cloître, salle capitulaire, cuisine, réfectoire et dortoir), voulu par Philippe de Vienne. En 1472, douze moines de l’Ordre des frères mineurs (les Cordeliers), fondé par saint François d’Assise, s’y installent et pourvoient à l’éducation religieuse de futurs séminaristes mais aussi d’enfants défavorisés. L’apogée du couvent se situe autour des années 1630 puis il périclite. Pendant la Révolution, l’église sert de carrière de pierres, les statues sont mutilées et les vitraux détruits pour en vendre le plomb. Les tombeaux de la famille de Vienne sont brisés.

Continuez par la rue des Éperons, cette rue doit son nom à un mur à appareillage irrégulier, épaulé de trois contreforts. Il s’agit certainement des vestiges de l’enceinte primitive de la ville, construite au XIIIe siècle. De cette première fortification, édifiée pour protéger le château, il ne reste que quelques éléments, dont l’imposant beffroi. Le beffroi, grosse tour carrée construite en moellons de granite, avec sa porte en plein cintre et son toit en pavillon rehaussé d’un campanile était, à l’origine la porte d’entrée de la basse cour du château. L’habillage de maçonnerie granitique a été rapporté au début du XXe siècle, sa toiture a été restaurée en 1982.

A l’entrée de la rue des éperons se trouve d'étranges gisants debouts, aux trois quarts enterrés, encadrant la porte d’une habitation au N°1. Il sagit peut-être des statues de Philippe de Vienne, seigneur de Châteldon de 1436 à 1460, et de son épouse, enterrés dans l’église du couvent des Cordeliers, qu’ils firent édifier au XVe siècle.

Poursuivre votre balade par le sentier sous le château de Châteldon. Du haut de ses murailles de « 60 pieds de haut », la bâtisse féodale occupait une position stratégique, entre Bourbonnais au nord, Auvergne au sud et Forez à l’est. Construite à partir de 1108, elle fut plusieurs fois remaniée. On y pénètre par un donjon-porte carré de quatre niveaux, couronné de faux mâchicoulis. C'est un logis rectangulaire de trois niveaux. Dans la basse-cour, remploi d'un linteau sculpté du XIIIe siècle. Enceinte polygonale à flanquements circulaires d'angle.

Le château de Châteldon connut plus de 38 propriétaires différents. Il eut, entre autres, pour occupant vers 1433, la famille Aycelin de Montaigut ou encore Rodrigue de Villandrado, comte de Ribadeo, funestement connu pour avoir été l’un des chefs de bandes routières, dites des Ecorcheurs qui ravagèrent l’Auvergne sous Charles VII. En 1931, le château devient la propriété de Pierre Laval, enfant du pays. Aujourd’hui, il appartient à la fondation de Chambrun, du nom du mari de Josée Laval, fille unique de l’ancien chef du gouvernement du Régime de Vichy.

De l’entrée du château de Châteldon, on aperçoit l’aile septentrionale, édifiée au XIIIe siècle. Cette partie la plus ancienne du château était protégée à l’époque par un fossé aujourd’hui asséché. Le pré pentu situé en contrebas du château, surnommé "le cimetière des Anglais", aurait servi de sépulture à des soldats anglais, morts au cours d’un assaut contre la ville pendant la guerre de Cent Ans (bataille de Mort-Gate).

Passez devant l’ancien pressoir banal. "Le bandeau" est un souvenir du pressoir banal établi par François de Vienne, un peu avant sa mort (1538). Le mot "bandeau" viendrait du "banc d’août", un privilège qu’avaient les seigneurs de se réserver l’exclusivité de la vente du vin pendant le mois d’août. Au N°15, 17 et 19 de la rue du Fort , cette maison avec une façade du XVIIIe siècle a appartenu certainement à un notable ou un habitant aisé. Malgré un réaménagement incertain, l’organisation bien symétrique de la façade d’origine avec ses baies en andésite (pierre de Volvic) reste encore bien visible. On remarquera sur le pignon de la façade du N° 7 les restes d’un jambage de fenêtre avec linteau sculpté du XIIIe siècle.

Les incontournables de Châteldon

• Les visites des villes et villages.
• Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.

Visites

• Visite du bourg médiéval à l'aide d'un guide de visite édité par le Parc Naturel Livradois Forez, disponible en mairie, chez les commerçants et les offices de tourisme. Le château ne se visite pas.
• Nombreuses randonnées pédestres.
• Bistrot de pays sur la place Jean Jaurès, produits frais et du terroir.
• Exposition récente et renouvelée à l'ancienne pharmacie.

Activités & Festivités :

• Tous les ans, le deuxième week-end de mai : Festival Rural. Concerts (jazz, rock, reggae, ska, etc) sur trois jours. Possibilité de camping, restauration, buvettes.
• Un an sur deux les années paires, le 1er week-end de mai : foire écobiologique "Humus". Exposants, conférences-débats, produits bio.
• Tous les ans, le 3ème week-end d'octobre : fête des Vignerons. Fête foraine, défilé de chars.
• Tous les ans, le premier samedi de décembre : les dix vins cochons, salon des vins naturels.

Plus d'information

• Mairie de Chateldon - Tél. : 04.73.94.60.65 - 63290 Châteldon - mairie@chateldon.com - Site internet
• Maison du tourisme du Livradois Forez - Vacances Livradois Forez : site internet
• Petites cités de caractère : site internet
• Loire Forez : site internet
• Parc Massif Central : site internet
• Panoramique des Dômes : site internet
• Volcan Puy-de-Dôme : site internet
• Auvergne Thermale : Site internet
• Pays d'Auvergne  : site internet
•  Auvergne Centre France : site internet
•  Auvergne Destination : Site internet
• Auvergne Rhône-Alpes Tourisme : site internet
•  VPAH Auvergne Rhône-Alpes : site internet

Marchés à visiter près de Châteldon

• Puy-Guillaume : marché Mercredi (4km)
• Saint-Yorre : marché Mercredi (11km)
• Saint-Remy-sur-Durolle : marché Dimanche (11km)
• Thiers : marché Jeudi & Samedi (13km)
• Le Mayet-de-Montagne : marché Lundi (16km)
• Maringues : marché Lundi (16km)
• Bellerive-sur-Allier : marché Samedi (18km)
• Cusset : marché Samedi (18km)
• Vichy : marché tous les jours sauf Lundi (18km)
• Lezoux : marché Samedi (20km)

Sites touristiques près de Châteldon

• Thiers : secteur sauvegardé (13 km)
• Parc du domaine royal de Randan : jardin remarquable (14 km)
• Vichy : ville fleurie 4* (18 km)
• Aulteribe Chateau : monument national (23 km)
• Collégiale Saint-Victor et Sainte-Couronne d'Ennezat (Ennezat) : monument religieux (23 km)
• Abbaye Saint Pierre de Mozac (Mozac) : monument religieux (32 km)
• Lapalisse : plus beau détour de France (32 km)
• Riom : ville d'art et histoire (33 km)
• Mozac : ville d'art et histoire (36 km)
• Marsat : ville d'art et histoire (36 km)
• Charroux : plus beaux village de France (36 km)
• Cathédrale Notre Dame de l'Assomption (Clermont-ferrand) : monument religieux (37 km)

Consulter nos pages :

• A voir dans Châteldon
• A faire dans Châteldon
• Parcours touristique dans Châteldon
• Histoire Châteldon

N'oubliez pas !

Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :

• Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
• Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
• La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
• Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
• Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
• L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots !

• 

  Domaine des puys (Saint-Sauvès-d’Auvergne-63)

  Dans la région de la chaîne des Puys en Auvergne à 962 m d'altitude, le village de vacances est implanté...

  349,00€ TTC

  Détails