Avranches (50)
Avranches : ancien évêché et cité des Manuscrits !
Du haut de sa colline granitique, Avranches en Normandie surplombe le Mont Saint-Michel et sa Baie, cité des Manuscrits, invite ses visiteurs à partir à la découverte de son musée des manuscrits du Mont-Saint-Michel. Riche d’un passé tumultueux, la ville d'Avranches possède un patrimoine civil important : donjon, remparts, Grand Doyenné,… Ancien évêché, elle détient également un patrimoine religieux remarquable.
Occupé par le peuple des Abrincates, les ″guerriers des estuaires″, à l'Antiquité, font de ce promontoire un lieu sacré d’échanges. Avranches devient capitale gallo-romaine, appelée Legedia, la ville devient siège d'évêché au Ve siècle. Elle essuie les premières incursions saxonnes dès 286 et séduit les Francs qui s’y installent en 786. Avranches qui contrôle l'accès au Mont-Saint-Michel, important lieu de pèlerinage, devient l'une des plus importantes cités de Normandie, où les ducs passeront souvent. Ville royale au XIIe siècle, elle est lourdement ravagée par la guerre de Cent ans. En juillet 1346, lors de la chevauchée d'Édouard III les faubourgs sont ravagés par les Anglais.
La cité d'Avranches est agitée par la révolte des nu-pieds en 1639. La production du sel dans la baie du mont Saint-Michel remontait à des temps immémoriaux et les salines, petites entreprises réparties sur tout le littoral, faisaient vivre depuis des siècles une grande partie des populations du littoral de l’Avranchin : les « nu-pieds ». Si leur activité a hélas laissé peu de traces, ces sauniers sont cependant entrés dans l’Histoire lorsqu’en 1639 ils se révoltèrent contre Richelieu. Pendant la Virée de Galerne lors de guerre de Vendée, Avranches est prise presque sans combat par les Vendéens le 13 novembre 1793. La ville est abandonnée cinq jours plus tard à la suite de l'échec du siège de Granville et reprise par les Républicains. Grandement détruite par les bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale, son nom reste attaché à la ″Percée″ qui propulse les armées alliées sur les routes de la Libération en 1944 sous le commandement du Général Patton…
Préparer votre visite touristique à Avranches
De son riche passé historique, Avranches a su préserver quelques monuments qui méritent le détour sur la route de vos vacances pour mieux connaître l'histoire de cette région pleine de trésors. Vous trouverez de nombreux parking dans la ville, nous vous conseillons celui situé dans le centre-ville, rue du Général de Gaulle. Une fois votre véhicule stationné, dirigez-vous vers l'Office de Tourisme Mont-Saint-Michel Normandie BIT d'Avranches. Près de l’Office Municipal de Tourisme se dresse la statue de marbre du général d’Empire Jean-Marie Roger dit Valhubert, né à Avranches en 1764 mortellement blessé à la bataille d’Austerlitz le 2 décembre 1805.
Désireux d'honorer sur le pont de la Concorde dix généraux morts au combat, Napoléon commanda à Pierre Cartellier une statue du général Valhubert. Le modèle en plâtre fut terminé en 1812, le marbre en 1815. Sous Louis XVIII, les statues furent achevées dans une cour des Invalides. A la demande du beau-frère de Valhubert et de la ville d'Avranches, la statue arriva dans la ville en 1829. En 1832, elle fut érigée dans les jardins de l'Evêché. Debout dans son uniforme de général, Valhubert tient dans sa main droite le sabre d'honneur reçu en 1803. A ses pieds est représenté le boulet qui le faucha. La statue mesure 4, 50m de hauteur.
Prendre la direction de la place Littré. Œuvre de l'architecte François Cheftel, père d'André Cheftel, l'hôtel de ville d'Avranche épargné par les bombardements du 7 juin 1944 a été inauguré le 10 septembre 1850 sous la municipalité de Jules-François Bouvattier en présence du président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte. Aux proportions impressionnantes, sa construction nécessite la destruction du boulevard d'artillerie, un bastion construit en avant des deux tours de la porte Baudange datant de 1476 et de plusieurs petites maisons occupant la place depuis plusieurs siècles. L'hôtel de ville accueille, au deuxième étage, la Bibliothèque patrimoniale, dont le fonds est composé de plus de 30 000 ouvrages imprimés et de plus de 200 manuscrits médiévaux qui font la fierté de la cité.
Derrière l’Hôtel de ville, la tour Baudange marque l’entrée sud de la ville fortifiée, devant laquelle s’étendait un boulevard d’artillerie du XVe siècle, démantelé au XIXe pour construire l’Hôtel de ville. Édifiée probablement au XIIIe siècle, mentionnée dès 1269, cette porte flanquée de deux tours rondes et munie d’un pont-levis ouvrait au sud sur la ville haute. Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, la tour tire son nom de la place où, autrefois, les Avranchinais venaient s’esbaudir. L'ancien oppidum avait été au cours du Moyen Âge ceint d'une puissante enceinte. On trouvait deux portes, la porte Baudange et la porte de Ponts, et près de la cathédrale, une poterne.
Avant sa destruction en 1944 à la suite des bombardements, il restait la tour nord de la porte de Ponts. L'enceinte était flanquée de quatre tours, dont trois sur le front le plus menacé, entre les portes Baudange et de Ponts : les tours de l'Arsenal, du Promenoir et de la Geôle. Un premier réseau de remparts précédait cette enceinte ; des lices. Entre la tour de l'Arsenal et la tour du Promenoir, sur le front ouest, se trouvait le château et son donjon. Il subsiste de nos jours d'importants vestiges de ces fortifications : autour de l'emplacement de l'ancienne cathédrale Saint-André ; un morceau de courtine sur le front sud et la tour du Promenoir et la courtine qui la reliait au donjon sur le front ouest.
Engagez-vous dans la rue Maurice Chevrel, prendre à gauche la rue Office. Au n°5, le Musée d’Art et d’Histoire d’Avranches se trouve dans l’ancien enclos épiscopal du XIIe siècle, devenu Officialité (tribunal ecclésiastique) au XVe siècle, puis prison lors de la Révolution française. L’actuel musée d’Art et d’Histoire conserve et présente d’intéressantes collections archéologiques, ainsi qu’une collection de peintures d’artistes locaux à découvrir. Deux salles sont dédiées aux arts et traditions populaires, avec la reconstitution d’un intérieur normand, du mobilier régional et des costumes traditionnels. À l’étage, des salles, anciennes cellules, sont dédiées à la Seconde Guerre mondiale. Les heures sombres vécues par les Avranchinais pendant la Seconde Guerre mondiale sont relatées à travers quatre salles : l’Occupation, la Résistance, les bombardements et la Reconstruction. Celle axée sur la Libération présente des œuvres de Claude Rémusat.
Rendez-vous sur la place Jean de Saint-Avit. L'ancien palais épiscopal, demeure des évêques d'Avranches jusqu’à la Révolution puis premier musée municipal, c’est aujourd’hui le tribunal d’instance de la ville. L'enclos épiscopal semble exister à partir du XIIIe siècle. Un manoir gothique est édifié, après l'accord de Louis IX en 1269 tandis que l'Officialité, le tribunal ecclésiastique, prend place dans la demeure épiscopale primitive où le roi de France Louis Ier et le roi d’Angleterre Henri II Plantagenet s'étaient rencontrés en 1158 pour organiser le mariage leurs enfants. Situé dans le centre-ville ancien, près du site où était implantée la cathédrale Saint-André d'Avranches, le palais épiscopal fut détruit par un incendie en 1422 ou 1423. À la fin du XVe siècle, Louis de Bourbon le reconstruit sur le rempart.demeure des évêques d'Avranches jusqu’à la Révolution puis premier musée municipal, c’est aujourd’hui le tribunal d’instance de la ville. Il subsiste encore de l'ancien palais des parties romane, l'ancien mur de fortification au sud, une salle voûtée sur croisée d’ogives de style gothique servant de salle des pas perdus ainsi qu’un escalier de granit dans une élégante tour, témoignent de l'histoire du bâtiment.
Poursuivre en direction du square Thomas-Beckett, sur cet emplacement se succèdent plusieurs édifices religieux aux Ve et IXe siècles, jusqu’à l’ancienne cathédrale romane Saint-André, construite entre 1025 et 1121. Elle s’effondre à la suite de travaux malheureux à partir de 1796. Cet espace vert matérialisent l'emplacement de cette ancienne cathédrale, et donnent à imaginer les dimensions de celle-ci. Il été aménagé organisé en trois espaces. Fidèle au plan fourni par l’archéologue Daniel Levalet ayant fouillé le site dans les années 1970, l’architecte a matérialisé la nef de la cathédrale par un muret en granit coiffé d’une traverse en chêne sur laquelle s’asseoir.
A l'entrée du square à l’endroit du portail nord, une dalle funéraire représentant un calice, commémore l'emplacement où le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt vint faire pénitence pour le meurtre de Thomas Beckett, archevêque de Cantorbéry. On peut lire cette inscription : « Sur cette pierre, ici à la porte de la cathédrale d’Avranches, après le meurtre de Thomas Beckett, archevêque de Cantorbéry, Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie reçut à genoux des légats du pape l’absolution apostolique, le dimanche XXI Mai MCLXXII ».
Une triple arcade en acier corten de 6 mètres de haut symbolise la porte principale de l’édifice disparu et deux mâts à facettes de 33 mètres, symbolisent les deux flèches de l'ancienne cathédrale Saint-André. La dorure à l'or fin des flèches est réalisée par Ryszard Zurek, maître doreur de Mortain.. Tels des veilleurs ou un signal sur la baie, ces mâts sont aussi et surtout de redoutables paratonnerres dont la ville n’était pas pourvue. Au sud du square, comme sur les plans de l’ancien évêque d’Avranches, ce sont 21 arbres, des aubépines sur tiges, qui ont été plantés aux abords d’une aire de jeux pour enfants. Devant, en surplomb, le parvis offre une vue panoramique époustouflante sur la baie du Mont-Saint-Michel et la vallée de la Sée.
Continuez dans la rue d'Auditoire, au n°26 se trouve le Grand-Doyenné, considéré comme le plus vieil édifice d'Avranches remarquablement conservé. C'est un très rare exemple d'architecture médiévale civile conservé dans l'espace de l'ancienne Basse-Normandie, avec la salle dite de l'Échiquier située dans l'enceinte du château de Caen. Le Grand Doyenné fut d’abord une salle d’apparat seigneuriale construite pour Hasculf de Subligny, seigneur d'Avranches et frère de l'évêque Richard de Subligny au XIIe siècle. Le bâtiment est remis au doyen du chapitre de la cathédral d'Avranches dès le XIIIe siècle et devient sa véritable résidence à la Renaissance. Si l’arrière du bâtiment conserve son aspect médiéval massif, la façade avant a été modifiée au goût du XVIIIe siècle. En 1172, le Grand doyenné a probablement accueilli Henri II Plantagenêt lorsqu'il est venu faire amende honorable sur le seuil de la cathédrale pour le meurtre de Thomas Becket. Contrairement à bien des immeubles de la ville, le Doyenné ne subit que de faibles dégâts durant les combats de la bataille de Normandie. Durant les bombardements, le cellier sert de refuge aux populations, après une réticence initiale du propriétaire.
Revenir vers la place Daniel Huet, et prendre la rue de Lille sur la droite, autrefois nommée rue du Rempart, puis rue des Prêtres. En effet, cette rue regroupaient les habitations des chanoines et clercs gravitant autour de l’évêque et de la cathédrale. Aujourd'hui elle tire son nom de la bataille gagnée contre les Autrichiens en 1792 à Lille, à laquelle prit part le 1er Régiment de la Manche, composé en grande partie d'Avranchinais, et commandé par le général Valhubert. Il y avait autrefois une porte flanquée de deux tours, qui en défendait l'entrée et se nommait la Porte de Ponts. La tour sud, appelée la Barbacane, est démolie en 1810. La tour nord appelée la Tourelle s'écroule en 1919. Cette rue entretient un cachet ancien grâce à la façade nord du Grand Doyenné, aux fenêtres à vitraux du n°28, à la puissante façade en granit du n°13 ou encore aux pans de bois du n°7. Au n° 18-20 se trouve la maison natale de Georges Scelle.
Prendre la première à droite dans la rue Engibault, cette rue autrefois aristocratique étroite et pavée, relie la rue de Geôle à la rue de Lille. Il se dit que vers 1820, elle était, le soir, rendez-vous des prostituées. Après avoir été une artère bourgeoise, elle avait à la fin du XIXe siècle la réputation d’être mal famée. Ne ratez pas la fenêtre sculptée tout en haut de cette étroite rue pavée ayant gardé son allure ancienne et un nom médiéval. Au bout de la rue, prendre à gauche la rue de Geôle et la rue Maurice Chevrel. Au croisement des rues de Geôle, d’Auditoire et Maurice Chevrel, Avranches offre en un coup d’œil un échantillon de son architecture : une maison à pans de bois et encorbellement du XVIe siècle, une demeure bourgeoise du XVIIIe et un ensemble des maisons de style Reconstruction avec des linteaux des fenêtres en béton.
La rue Maurice Chevrel s'appellais autrefois "rue du Boulevard" en référence au boulevard d'artillerie (bastion défensif) édifié là en 1476 pour protéger la porte Baudange. En 1929, elle prend le nom de Maurice Chevrel maire d'Avranches de 1902 à 1923 et qui vécut toute sa vie dans cette rue. Les bombardements du 7 juin 1944 ont détruit quelques habitations anciennes. La rue Maurice Chevrel donne accès au jardin Bergevin et au sommet de la courtine. À côté de l’ancien hôtel particulier bâti au XVIIIe siècle accueillant aujourd’hui le service des Musées et Patrimoine, le jardin surplombe les murailles de la vieille ville.
Du jardin Bergevin, on y voit une dépendance dans laquelle le peintre Albert Bergevin installa son atelier. Figure emblématique d’Avranches, celui-ci est à l’origine de la renaissance du Musée d’Art et d’Histoire dans les années 1960. On peut également accèder au jardin par la cour de la maison du peintre avranchinais Albert Bergevin (1887-1974), au bout d'une ruelle pavée, depuis la rue de Geôle. Edifiée à l’emplacement de la seconde enceinte du château médiéval, cette maison Bergevin était au XIIIe siècle le logis du gouverneur. Puis la propriété perd ses fonctions défensives pour devenir une propriété de l’aristocrate avranchinaise à la veille de la Révolution. Elle appartenait ces dernières années au peintre Albert Bergevin dont le musée conserve les œuvres. Un autre accès du jardin Bergevin se fait par un escalier dans le rempart, depuis la place d'Estouteville.
L'escalier remarquable de la cour pavée mène au sommet de la courtine de l'ancien château d'Avranches, bâtie au XIIIe siècle. L’ancien château d’Avranches, a été probablement construit vers 950. Construit au début du XIe siècle, le château est l'œuvre de Robert d'Avranches, fils illégitime du duc Richard Ier. Le percement de la rue de la Belle Andrine en 1848 l’éventre et il s’effondre en 1883. Seuls des pans de murs subsistent de part et d’autre de la voie. Une courtine et une tour ornée de créneaux, toujours présentes, sont appelées à tort donjon aujourd'hui. Au sommet de la courtine, profitez d’une vue sur la baie du Mont-Saint-Michel et la vallée de la Sée, ainsi que sur les différents quartiers avranchinais.
Debouché dans la rue de la Belle Andrine, pour découvrir la Tour de l'Arsenal, ou Tour de Saint-Louis, un vestige d'anciennes fortifications. Les fortifications correspondant aux vestiges actuels ont été érigées au XIIIe siècle sous le règne de Saint Louis pour renforcer la défense du château, afin de protéger la place de la volonté de Henri III, roi d'Angleterre de reconquérir ses terres continentales. Restaurée après la guerre, on y a ajouté, comme éléments décoratifs sur la tour basse qui faisait partie des fausses braies, des boulets en pierre datant du siège de la Ligue – XVIe siècle.
Poursuivre votre balade vers la place d'Estouteville, elle rend hommage à Louis d’Estouteville (1400-1464), défenseur victorieux de la ville contre les Anglais en 1434. Anciennement "Place du Promenoir". Elle est aménagée à l’emplacement des anciens fossés défensifs, le long des double remparts, la ″Place du Promenoir″ plantée d’arbres devient, au XIXe siècle, le marché aux cochons et aux moutons. C’est aussi malheureusement le théâtre de la répression de la révolte des Nu-Pieds de 1639. Un grand nombre de « Nus-pieds » sont pendus aux arbres de cette place. En 1793 quelques personnes y sont guillotinées. Aujourd'hui, la place d'Estouteville, accueille le Scriptorial, musée des manuscrits du Mont-Saint-Michel.
Le nom du musée est un mot-valise formé à partir de "scriptorium", désignant l'atelier où travaillaient les moines copistes avant l'arrivée de l'imprimerie et "mémorial". Le Scriptorial possède plus de 200 volumes médiévaux dont de riches traductions d'ouvrages de l'Antiquité de Platon, Cicéron ou Aristote. Il expose notamment la première édition de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, ou le cartulaire du Mont-Saint-Michel rédigé sur trois siècles à partir du XIIe siècle. Apprécié pour la richesse de ses illustrations et la qualité de son parchemin, il recense les chartes et les autres actes de l'époque. Il est d'autant plus précieux que les originaux des textes qu'il présente ont brûlé en juin 1944. Un parcours original et interactif entraîne, petits et grands, dans un étonnant voyage au cœur de l’écrit.
A présent, prendre la rue pendante, déhambulez sur la place du Marché. Avant la Révolution, se tenaient près de cette place trois constructions : la halle aux viandes, aux blés et aux articles de mercerie, rasées en 1838 et remplacées par les halles que nous connaissons aujourd'hui. Autour, la Gruellerie ; maison des marchands de gruau, et la maison du Quart-Bouillon sont abattues pour agrandir la place. On peut également voir la maison dite des "Trois Marchands", du XVe siècle, l’un des rares édifices à pans de bois subsistant à Avranches.
Suivre la rue des Chapeliers, sur votre chemin vous trouverez la Basilique Saint-Gervais et Saint-Protais. Construite au milieu du XVIIe siècle, la basilique Saint-Gervais a été reconstruite dans la première moitié du XIXe siècle dans un charmant style néoclassique. Elle abrite le Trésor Saint-Gervais notamment le reliquaire contenant le crâne supposé de saint Aubert, évêque d’Avranches à l’origine du premier sanctuaire édifié sur le Mont Saint-Michel au VIIIe siècle. Il est encore possible de voir à l'intérieur les collections du petit musée du trésor, avec notamment de très belles pièces d'orfèvrerie liturgique.
En sortant de la Basilique Saint-Gervais et Saint-Protais prenez sur votre droite la rue Saint Gaudens, puis à gauche la Rue des Fontaines Couvertes, continuez tout droite et enfin prendre à droite en direction de la place Carnot où se trouve l'église Notre-Dame-des-Champs. Autrefois située à l'extérieur de la ville, l'église date de la fin du XVIIe siècle. Elle est considérablement agrandie à partir de 1863, dans un style néo-gothique voulu par l’architecte Nicolas Théberge dont témoignent les gargouilles fantaisistes qui ornent ses flancs. Des sculpteurs à l’imagination débordante ont enjolivé de gargouilles fantastiques, animaux divers et personnages pittoresques. Sa construction retardée par la Première Guerre mondiale est à peine achevée en 1937 qu’elle subit des dommages dans les bombardements de 1944.
En face de l'église Notre-Dame-des-Champs, le jardin des plantes offre une vue unique sur le Mont-Saint-Michel et sa baie. D’abord enclos d’un monastère de capucins au XVIIe siècle, ce jardin devient, après la Révolution française, un « jardin légumier ». Un jardin fertile : en 1799. Divers points remarquables ponctuent cette balade bucolique : sculpture, portail roman de la chapelle Saint-Georges-de-Bouillé et portail de l’ancien couvent des Capucins, (Les bombardements de l'été 1944, pendant les combats de la Libération, ont détruis l'ancien couvent des Capucins), cimetière des Ursulines, monument hommage au résistant Désiré Lerouxel, séquoia géant et gingko biloba… Fleur des elfes, osmanthus, petite pervenche, bruyères, camélias, rhododendrons, séquoia, chêne à feuilles de châtaignier, marronnier d’Inde, if d’Irlande, arbre aux quarante écus, cèdre de l’Himalaya… Le jardin des plantes a inspiré Victor Hugo (1836), Stendhal (1837), Paul Féval (La Fée des grèves, 1850) [6] et Guy de Maupassant (Le Horla, 1886).
Sortez du jardin au niveau du Boulevard Leon Jozeau Marigné, sur votre droite l'ancienne abbaye Sainte-Anne de Moutons, fondée dans les années 1630 devient, après que les moniales en soient chassées par la Révolution, une caserne, une école, un hôpital psychiatrique, un théâtre, un cinéma… Aujourd’hui, ses deux galeries à arcades qui fermaient autrefois un cloître, accueillent le Centre culturel intercommunal du Mont Saint-Michel. Retournez tranquillement vers votre parking, par la rue Louis Millet. Avranches se situant sur un éperon rocheux, les points de vue sur la baie ou la campagne environnante sont nombreux.
Carnet pratique de Avranches
Les incontournables de Avranches
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
Visites :
- Musée d'Art et d'Histoire d'Avranches, labellisé Musée de France, est apprécié pour ses collections.
- Le Scriptorial : musée dédié à l’histoire du Mont Saint-Michel. Au travers de ses manuscrits secrets, c’est une visite incontournable pour petits et grands. Trois fois par an, le Scriptorial propose des expositions temporaires. Site internet
Activités & Festivités :
- Un marché de Noël est proposé en décembre.
- Des concerts sont proposés lors de la fête de la Musique le 21 juin.
- Un bal, une retraite aux flambeaux et un feu d'artifice sont organisés pour le 14 juillet et la fête nationale.
- Entre juillet et août, la commune participe à l'évènement Festival des Grandes Marées, accueillant plusieurs concerts d'artistes nationaux et internationaux.
Plus d'information
- Hôtel de ville d'Avranches - Place Littré - 50300 Avranches - Tél : +33(0)2 33 89 29 40 - Site internet
- Office de tourisme Saint-Michel : site internet
- Découverte de la Baie : site internet
- Patrimoine Normand : site internet
- Patrimoine de France : site internet
- Patrimoine religieux : site internet
- Manche tourisme : site internet
- Normandie héritage : site internet
- Authentic Normandy : site internet
- Normandie Qualité Tourisme : site internet
- Normandie tourisme : site internet
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Avranches
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Date de dernière mise à jour : 15/10/2022
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