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Cherbourg (50)

Cherbourg : une ville au riche patrimoine maritime !

Entre la Hague et le Val de Saire, Cherbourg-en-Cotentin se niche dans le département de la Manche en Normandie. Tournée vers la mer, Cherbourg cité maritime est très prisée pour sa rade, la plus grande rade artificielle d’Europe. La ville possède un riche patrimoine maritime : son port situé en pleine ville, sa gare transatlantique, la cité de la mer et le Redoutable, l’un des plus grands sous-marins visitables au monde et ses activités nautiques, la cité est résolument tournée vers la mer. 

L'histoire de la ville vous transportera au fil de vos visites vers une réalité historique qui est fortement présente. Cherbourg est ainsi au cours des siècles une place stratégique disputée par les Anglais aux Français. Citée comme l'une des « clés les plus importantes de l'État » par Vauban, elle est devenue, à la suite de colossaux travaux d’aménagement maritime, notamment sous l’impulsion de Napoléon Ier, un port militaire de premier ordreEscale des prestigieux paquebots transatlantiques dans la première moitié du XXe siècle, Cherbourg est l’objectif premier des troupes américaines lors du débarquement de Normandie en 1944.

La cité de Cherbourg offre également bien plus avec ses parcs et jardins, ses musées d’art, ses sites historiques au patrimoine exceptionnel, à parcourir lors d’une balade dans le centre-ville et ses alentours. Cherbourg-en-Cotentin se révèle être la destination idéale pour vos week-ends, séjours et vacances en Normandie. Comme semblant s’élancer vers la mer, Cherbourg est une ville surprenante.

Préparer votre visite touristique à Cherbourg

En arrivant à Cherbourg-en-Cotentin, vous trouverez de nombreux parking pour stationner votre véhicule. Nous vous conseillons celui situé au n°58 du Boulevardd Félix Amiot. Dirigez-vous vers le Port de commerce pour admirer le Bassin à flot, dit forme de radoub. La forme de radoub du port de commerce a été construite entre 1841 et 1846 par deux ingénieurs des Ponts-et-chaussées : Félix-Jean-Baptiste Reibell, directeur des travaux hydrauliques, et Nicolas Virla. Mettre un navire au radoub, c'est l'entretenir, le réparer. Deux portes métalliques étanches séparent de la mer ce rectangle de 68m de long sur 14m de large, creusé directement dans le rocher jusqu'à 4m sous la côte. Si les parements sont en granite, son radier (plateforme) et ses bajoyers inclinés (parois latérales) sont en schiste, la pierre locale.

Les Cherbourgeois appellent aussi ce bassin "la forme de l'Épi", du nom de la jetée construite pour briser les grosses vagues avant l'écluse, et surtout "la forme Napoléon", du nom de la place qu'il côtoie. Il constitue un témoignage des aménagements du port de commerce pour la construction et l'entretien des bateaux. S'il est toujours impressionnant d'assister au carénage d'un navire (révision de la coque), ici en plein centre-ville, il est tout aussi fascinant de voir la forme Napoléon en eau, ce qui arrive rarement. Ce fut le cas en juin 1944 et quelques Cherbourgeois et même des GI'S ne se privèrent pas du plaisir de fêter la Libération de la ville dans cette insolite piscine à ciel ouvert.

Cherbourg cite de la mer routes touristiques de la manche guide touristique de normandieSuivre la direction de la Cité de la Mer, All. du Président Menut, située dans l’ancienne gare maritime transatlantique, chef d’œuvre d’Art Déco qui a vu des millions de passagers embarquer vers le Nouveau Monde au cours du XXe siècle. Incontournable, la Cité de la Mer est un vaste complexe scientifique, touristique et culturel consacré au monde marin et plus particulièrement à l'Océan et au milieu sous-marin. La Cité de la Mer retrace la grande histoire qui lie l’homme à la mer depuis des millénaires. Le lieu cherche à sensibiliser les visiteurs à la richesse des profondeurs avec le Pôle Océan et le parcours "On a marché sous la mer" et à enseigner les grandes épopées qui ont permis des découvertes exceptionnelles, avec la Grande Galerie des Engins et des Hommes, le sous-marin Le Redoutable et l’espace "Titanic, retour à Cherbourg" qui propose de revivre la traversée du navire qui fit halte à Cherbourg. 

Cherbourg abrite la plus grande rade artificielle du monde : elle a vu passer les plus grands paquebots du monde. Le chantier a été lancé par Louis XVI, poursuivi par Napoléon, et a été terminé au début du XIXe siècle. Des digues et des forts y ont été construits, pour se protéger originellement des attaques anglaises. Votre visite dans la Cité de la Mer, vous offre un beau panorama de la rade. Pour découvrir la rade de Cherbourg dans les meilleures conditions, promenez-vous d’abord sur les quais puis, embarquez-vous dans l’une de ces vedettes promenades qui vous mèneront voir la ville depuis la mer. C’est d’abord le port Chantereyne, l’un des plus vastes pour la plaisance, puis le port de commerce et enfin le port militaire, avec ses forts de défense. L’embarquement se fait soit au niveau du pont tournant (en face du resto le Yalta), soit au niveau de débarcadère de la Cité de la Mer. Pour réserver, il est préférable de le faire en ligne  en avance.

Poursuivre vers le pont tournantla curiosité de Cherbourg. Ce dernier coupe la ville en deux au niveau du port de pêche et permet aux bateaux de sortir en mer d’une manière quelque peu insolite. Au lieu de se soulever comme la plupart des ponts, ce dernier permet aux bateaux d’emprunter la même route que les voitures. Si on arrive ici par hasard sans savoir de quoi il retourne, il y a de quoi croire à une hallucination en voyant passer un chalutier au milieu des voitures arrêtées au feu rouge. C’est un spectacle à ne pas manquer qui se déroule jusqu’à quatre fois par jour.

Après le pont tournant, prendre à droite sur le Quai Caligny, vous voilà au Port de l'Épi surplombé par une ancienne criée. Ce petit port reste toujours en eau grâce à la construction d'un seuil de retenue de deux mètres. Inconvénient : seuls les voiliers à faible tirant d'eau peuvent s'y ancrer.  Le port de l'Épi, du nom de la jetée construite pour briser les vagues dans l'avant-port en 1843, a été aménagé à la fin du XIXe siècle lorsqu’un second épi fut construit au nord afin d’offrir aux bateaux de pêche un abri. Réaménagé en 2010 tout spécialement pour les vieux gréements, yoles, sloops à corne et autres vaquelottes du Cotentin ont désormais leur écrin, et la voile traditionnelle son port d'attache. La jetée de l'Épi a toujours été un lieu de promenade. C'est même pour cette raison qu'une terrasse avec balustrade et accès par un escalier extérieur avait été construite sur le toit de la criée, lui donnant un petit air de paquebot.

Juste à côté ne ratez pas la place Napoléon, vous y verrez une des très rares statues de Napoléon Ier, emblème de CherbourgConstruite en 1858, elle représente l’empereur sur son cheval, la main dirigée vers l’Angleterre. Sur le socle de la statue, on peut lire l’inscription : "j’avais résolu de renouveler à Cherbourg les merveilles de l’Égypte".  Il est avéré qu’en dehors de la Corse, les cités fières de célébrer le  "Petit Caporal" se comptent malheureusement sur une main environ. Mais ici, on est fier de célébrer celui qui a fait aboutir le projet initial de la rade, voulu par Louis XVI. Autour de ce monument emblématique de la ville, s'étend la Plage verte, ancienne plage artificielle jusqu’à l’après-guerre, qui longe le port de plaisance.

Cherbourg basilique sainte trinite routes touristiques de la manche guide touristique de normandieSur cette même place Napoléon, de l’autre côté du boulevard, on peut visiter un chef- d’oeuvre de l’art gothique avec la Basilique Sainte-Trinité, prenez le temps de la visiter, elle mérite le détour. Adossé aux remparts de l’ancienne ville médiévale, ce monument historique aux allures gothiques possède une importante collection d’éléments religieux : les bas-reliefs de la nef où on retrouve divers scènes de la vie du Christ, des albâtres du XVe siècle et qui proviennent de Nottingham, un maître-autel à retable sculpté par Armand Fréret ou encore des fonts baptismaux du XIVe siècle. 

Engagez-vous dans la rue des Moulins pour vous rendre Place de la RévolutionLa Place de la Révolution est l'une des plus anciennes de la ville, avec ses immeubles du XVIe et du XVIIe siècle. La place est aussi mentionnée sur le plan que Vauban dessina, en 1686, pour les fortifications. Ce charmant quadrilatère irrégulier a porté cinq noms différents depuis le XVIIIe siècle : place de la Halle, place de la Révolution (1795), place de la Trinité (1815), à nouveau place de la Révolution (cette fois en 1848), puis à nouveau place de la Trinité (en 1852) et enfin, et peut-être définitivement, qui sait, place de la Révolution, le 13 septembre 1880. La place de la Révolution est bordée par cinq rues et un passage : rue Tour-Carrée, rue des Moulins, rue du Port, rue Grande-Rue, rue des Fossés et enfin le passage Hervieu, au nord.

Au n°20-22 de la Place de la Révolution, cet immeuble est l'un des plus beaux témoignages de l'architecture civile d'Ancien Régime à Cherbourg. En façade, les encorbellements constituent un détail rare à Cherbourg. Longtemps, le rez-de chaussée est occupé par une boutique et une arrière-boutique. Louis Albert Lebrun, le propriétaire des lieux, entreprend une belle réhabilitation entre 1899 et 1926. Le rez-de-chaussée est aujourd'hui occupé au centre par une porte basse, encadrée par deux grandes portes fenêtres couronnées par un arc segmentaire, fruits d'une restauration moderne.

L'édifice est aussi la plus ancienne mairie de Cherbourg, celle de 1789, dans ce qui constitue aujourd'hui la plus ancienne maison de la ville. Elle date de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle. Après les émeutes du 21 juillet 1789 causées par la disette et le prix élevé du pain, le maire, Gilles Demons de Garantot, est remplacé par Jean-Jérôme Collas, chevalier de Gassé. Ce dernier finit sa vie à Saint-Domingue, où sa femme possédait une propriété.

Suivre la rue du port face à vous, puis à gauche la Rue de la Marine, ancienne rue Neuve jusqu'en 1793, admirez l'immeuble actuellement hôtel dit Grand Hôtel au n°42-46. Au milieu du XIXe siècle, Félicité-Adélaïde Mautalent et son mari tiennent une auberge à Cherbourg. Leur petite affaire tourne bien jusqu'au jour où Félicité devient veuve, en 1860. Elle noie son chagrin dans la construction d'un bâtiment aussi énorme que son amour défunt. Quatre parcelles de terrain mobilisées, quatre niveaux d'élévation, six travées et quarante-trois ouvertures.

Félicité-Adélaïde avait du goût : les encadrements en pierre de taille du rez-de-chaussée évoquent délicatement les quatre saisons. Les mascarons, masques de fantaisie ornant les arcs des fenêtres, sont ainsi parés de fleurs (printemps), de brins de blé (été), d'une grappe de raisin (automne) et d'un fagot de bois (hiver). La rue de la Marine a été dessinée en ligne droite le long du fossé entourant autrefois le château. Elle compte plusieurs anciens hôtels d'armateurs, aux  n°9, 12, 15, 17 et 40, tous du XVIIIe siècle.

Cherbourg rue au ble routes touristiques de la manche guide touristique de normandieAu bout de la rue de la Marine prendre sur votre gauche le passage Hervieu, pratiquement face à vous la rue Grande Rue, puis à droite la rue au Foudray et enfin la Rue au BléLa rue au Blé s'appelait rue du Nouët, attestée dans les cartes dès le XVe siècle. Une rigole insalubre coulait en son milieu, jusqu'à la mer toute proche. D'où le nom de Nouët, qui signifie endroit marécageux en dialecte normand. Elle porta aussi le nom de rue Noël, rue du Bled, rue du Lundi jour de vente du blé, rue du Centre et enfin rue au Blé, depuis 1795.

Du n°41 à 59, ces édifices constituent la série d'immeubles de l'Ancien Régime la mieux conservée de la ville. L'alignement en grès et pierre de taille a fière allure. Neuf façades relativement homogènes avec un rez-de chaussée accueillant dès leur construction des boutiques, deux étages carrés et des combles. Les immeubles ont probablement été construits à des périodes différentes, entre le début de la Renaissance et le XVIIe siècle, ce qu'attestent les différences de hauteur entre eux, la position plus ou moins en retrait de certaines façades et les contrastes d'appareillage. Les toits des n°41 et 43 arborent, depuis, une forme de pan brisé inconnue jusqu'alors.

Pour admirer les arrières de ces immeubles aux cours intérieures pleines de charme, emprunter l'étroit passage à côté du restaurant et tourner à gauche vers le square Phelippot Le Cat. Plusieurs boëls subsistent dans ce secteur préservé du vieux Cherbourg où la pierre bleue règne en majesté. Il suffit de s’engouffrer dans un boyau de pierre ici ou de pousser une grille là, pour découvrir les envers des façades, arpenter les courettes et surprendre les tourelles cachant des escaliers à vis et des histoires interlopes. 

Si les vestiges du Moyen-Âge ne sont pas aussi visibles que dans d’autres cités, en cherchant bien il est pourtant possible de partir sur les traces médiévales de Cherbourg. Pour cela, il ne faut pas hésiter à s’engouffrer dans les passages étroits, les boëls, boyaux en vieux français, qui se cachent dans le centre-ville. Ceux-ci mènent à de petites cours, à de jolies maisons ceintes de tourelles et rappellent, par leurs noms, l’existence du château, détruit au XVIIe siècle.

Entre la rue au Blé et la rue François Lavieille, prendre le passage Digard DateDigard est le nom d'un habitant, celui d'un maréchal. On ignore s'il était maréchal-ferrant ou maréchal de cavalerie. D'abord appelée impasse, en 1831, cette voie prend quinze ans plus tard le nom définitif de passage Digard en reliant la rue au Blé à la rue François Lavieille. Le passage communique avec l'Impasse de la Prison côté sud. Elle évoquerait la prison des chanoines qui rendaient autrefois la justice. Côté nord, le passage débouche sur le square Phelippot-le-Cat. Ce harpiste et poète a voulu bouter l'Anglais hors de Cherbourg, mais son complot a été déjoué par l'ennemi occupant. Il a été décapité place du Château, le 18 juillet 1429. 

Le passage Digard a été percé à la démolition de l'enceinte du château de Cherbourg, en 1689. Autrefois c'était l'impasse Daguenet, du nom du Cherbourgeois qui avait contrarié l'occupant anglais, en 1368. La cité donna son nom à une fontaine. Au XIVe siècle, c'était l'une des deux seules fontaines de la ville. La partie la plus ancienne du pittoresque passage Digard, a inspiré de nombreux peintres et photographes, dont le Cherbourgeois Lucien Goubert (1887-1964).

Continuez sur votre droite en suivant la Rue François LavieilleL'édifice au n°27-29 est l'un des trois immeubles de style Art déco qui subsistent à Cherbourg, avec celui situé au 4, rue Henri-Dunant et celui du 44, rue du Val de Saire, signé également René Lévesque, en 1937. Le style Art déco est en vogue en France et à l'international dans les années 1920-1930. En 1933, la veuve de Paul-Émile Lebarbenchon, négociant à Cherbourg, fait édifier un nouvel immeuble. Il sort de terre l'année où tout le pays tourne les yeux vers Cherbourg, avec l'inauguration de la Gare maritime transatlantique. Implanté sur l'un des principaux axes de circulation de la ville, la rue François Lavieille, le bâtiment est habité dès 1936 par plus d'une vingtaine de personnes : deux officiers de marine et leur famille, un pharmacien, sa fille et son domestique, quatre employés et une famille d'artisan-zingueur.

En façade de l'immeuble, la travée de gauche, plus large que ses deux voisines, dessine un important encorbellement. La plus haute des fenêtres est encadrée de deux colonnes géminées. Leur fût est agrémenté d'une frise de disques. L'immeuble est recouvert de motifs d'inspiration géométrique et végétale. La corniche, elle, est décorée de denticules. L'architecture Art déco mêle en effet formes géométriques épurées, dorures, figures stylisées et motifs répétés.

Déhambulez jusqu'au n°5, de la Rue Christine pour admirer l'Hôtel particulier, dit hôtel Cuman-SolignacL’hôtel Cuman-Solignac est la maison natale de Georges Sorel (1847-1922), théoricien du syndicalisme révolutionnaire. Son ouvrage Réflexions sur la violence (1908) inspirera Lénine et Mussolini. L'hôtel Cuman-Solignac appartient à la catégorie des hôtels sur rue qui se multiplient à Cherbourg dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il se distingue néanmoins des autres par sa hauteur et la richesse de son décor.

Si l'on ignore qui a érigé l'hôtel Cuman-Solignac, on sait qu'il appartenait à un capitaine de navire devenu négociant : Louis-Alexandre Solignac (1752-1802). Le nom du sculpteur, qui en décora la porte d'entrée et le balcon au début du XIXe siècle, est en revanche bien connu : le Cherbourgeois François-Armand Fréret (1758-1816), beau-frère du propriétaire. Auteur du maître-autel à retable de la basilique Sainte-Trinité et de la fontaine des Caveliers, l'artiste dirigeait un atelier de sculpture à l'arsenal de Cherbourg. L'hôtel particulier restera la propriété de la famille Cuman-Solignac jusqu'en 1924, même si l'on sait qu'en 1889, elle était habitée par un certain Leneveu, cabaretier.

Suivre la Rue Christine, puis prendre à gauche la rue Bondor, l'actuel école au n°12-14 etait une ancienne Manufacture de dentellesCette manufacture de dentelles est créée en 1803 à Cherbourg à l'initiative d'une association de bienfaisance, en vue de fournir du travail aux personnes nécessiteuses et sans emploi. Les confections de cette maison devaient être de très bonne facture, puisque certaines pièces étaient traditionnellement offertes aux princesses en visite à Cherbourg. Ainsi, dès le 26 août 1813, l'Impératrice Marie-Louise, épouse de Napoléon Ier, reçoit une corbeille de ces dentelles, de la part des seize demoiselles de Cherbourg, toutes issues de bonnes familles. 

La manufacture, d'abord sise rue Bailly, actuelle rue Guillaume Fouace, intègre cette bâtisse de la rue Bondor vers 1880. Le bâtiment comporte une autre entrée rue Emmanuel Liais. Les deux parties sont reliées par une cour intérieure. En 1922, l'établissement devient la propriété de l'Association d’éducation et d'enseignement Sainte Chantal. Dirigée par des religieuses, la manufacture reste longtemps l'une des principales usines de la ville. Outre les ateliers, elle compte des dortoirs, un réfectoire et des salles de classes : les jeunes filles, faute de salaire en raison de leur jeune âge, bénéficient d'une instruction. La manufacture compte jusqu'à 350 ouvrières en 1829, et encore 240 en 1837. Mais plus aucune en 1848, date où elle est cédée à l'Association charitable cherbourgeoise. La manufacture se mue alors en ouvroir, c'est-à-dire un atelier de couture intégré dans la communauté.

Prendre ensuite sur votre gauche la Rue Guillaume Fouace, au n°17 se trouve l'Hôtel particulier, dit hôtel MahieuCet hôtel, influencé par le style architectural du XVIIIe siècle, est l'un des principaux hôtels particuliers bourgeois de Cherbourg. Le parc, d'une étendue rare en plein centre-ville, comprenait des écuries. L'élégance des toits à longs pans brisés et l'élévation ordonnancée des étages disent bien, eux aussi, l'aisance des occupants successifs.

L'hôtel Mahieu a été bâti pour Jean-Alfred Mahieu, négociant, membre d'une importante famille d'armateurs, dirigeant d'une entreprise de bois de construction et maire de Cherbourg de 1878 à 1882. Jean-Alfred est le père d'Albert Mahieu, qui sera lui aussi maire de la ville, à deux reprises, et donnera son nom à l'une des plus importantes rues cherbourgeoises. La demeure entre plus tard dans la possession de la Caisse d'épargne. C'est aujourd'hui le siège de la société HLM du Cotentin… ce qui permet au passant un peu curieux d'entrer dans la cour. Les grandes baies à l'étage et les portes fenêtres du rez-de-chaussée offraient à Jean-Alfred et sa famille une magnifique vue sur les jardins. 

Vous prendrez plaisir à visiter le Jardin Montebello situé dans la Rue Montebello, inauguré le 18 mai 1872. Par sa configuration, les diverses plantations exotiques qu'on y trouve et son petit chalet de briques à poutres apparentes, il témoigne du style du XIXe siècle. Il est du plus bel effet dans ce quartier résidentiel Napoléon III. C’est un charmant petit jardin orné de bambous, de massifs de camélias et de magnolias. Il témoignent de la richesse botanique du monde grâce aux variétés exotiques ramenées à cette époque par les marins et les voyageurs.

Après cette promenade bucolique, dirigez-vous au n°53 de la Rue MontebelloCette demeure est l'une des premières réalisations de René LevavasseurRené Levavasseur construit cette maison pour Antoine Dubois, notaire honoraire. Ce dernier l'occupe dès son achèvement avec son épouse, sa belle-fille et une cuisinière. René Levavasseur ignore encore qu'il construira trois édifices emblématiques de la ville : l'Hôtel transatlantique en 1922, les magasins Ratti en 1929 et bien sûr la Gare maritime transatlantique, actuelle Cité de la Mer.

Cette demeure à la façade composite est, à Cherbourg, l’une des rares maisons influencées par l'Art Nouveau. Les trois étages sont réunis au niveau de la travée nord par un bow-window dont le pignon adopte la forme d'un arc en accolade. La façade se caractérise par la présence de nombreux contrastes d'appareillage ainsi que par un effet de dissymétrie produit par la présence de l'oriel, ou bow-window. Le rez-de-chaussée est éclairé par des fenêtres en arc en anse-de-panier, constituées de briques bicolores. La brique permet de beaux effets à moindre coût, et il existait une briquerie à la fin du XIXe siècle située dans les Rouges-Terres, à Cherbourg. 

Prendre à gauche la rue Loysel, au passage admirez la belle maison située au n°11. Elle reste mystérieuse sur trois points : son pan coupé, son étoile et sa terrasse de toit. Un pan occupe l'angle avec la rue Montebello. Un angle coupé, sans que l'on sache pourquoi il arbore cette géométrie, ni pourquoi il s'orne d'une étoile dans sa partie haute. Cette demeure de trois étages de schiste bleu est surmontée d'une petite terrasse visible de la rue. Elle aurait pu appartenir à un armateur, si elle n'était si éloignée des quais. Beaucoup d'entre eux dotaient en effet leur toiture d'une telle plateforme pour surveiller leur flotte.

Cherbourg rue notre dame du voeu routes touristiques de la manche guide touristique de normandieDe nouveau, tournez à gauche dans la rue Emile Zola, à droite, à gauche dans la rue Victor Grignard pour arriver dans la Rue Notre-Dame du VoeuLa bâtisse au n°8 fut un presbytère avant de devenir la Maison du combattant. Construit en briques et en pierres, le pavillon central et ses ailes latérales sont éclairés au rez-de chaussée par des baies cintrées et à l’étage par des lucarnes à pignon.  Sa construction se situe autour des années 1860, puisqu'elle est contemporaine de l'édification de l'église Notre-Dame du Vœu, ouverte officiellement aux fidèles en 1859. En 1923, elle est acquise par la ville de Cherbourg qui y installe un bureau de bienfaisance. Le Commissariat central de police l'occupe un temps. Enfin, le lieu accueille aussi, depuis 1925, le Comité d'Entente des Associations d'Anciens Combattants et Sociétés patriotiques.

A présent, rejoignez la Rue de l'AlmaL'imposante demeure au n°41 appartient à la catégorie des maisons jointives en briques et pierres, inspirées par le style Louis XIII. Ces dernières se multiplient à Cherbourg dans le dernier quart du XIXe siècle. La façade, au répertoire décoratif varié, est éclairée au rez-de-chaussée et au premier étage par une rangée de cinq baies rectangulaires, et à l'étage de comble par des lucarnes à fronton-pignon et en œil-de-bœuf. Cette maison, implantée en bordure d'une rue ouverte en 1850 par la famille Loysel, a été construite par l'architecte Gaston Drancey en 1896 pour l'avocat Édouard Lecarpentier. Gaston Drancey, architecte de la ville de 1879 à 1883.

Au bout de la rue de l'Alma tournez à droite au n°28, de la Rue Gambetta se trouve l'ancien hôtel des Postes et Télégraphes, puis perception, actuellement foyer Date. Inauguré en 1885, l'édifice comprend alors un service de départ, établi rue de la Fontaine, et un service d'arrivée, rue Gambetta. Le service de départ regroupe une grande salle réservée au public, dotée de boîtes aux lettres et de huit guichets, ainsi qu'une salle des vaguemestres et facteurs, à l'étage. Le service d'arrivée abrite l'entrée du personnel et des voitures, une porte cochère, une grande salle d'arrivée, le bureau du commis principal, le vestiaire du personnel, la cour des services, les magasins du télégraphe et le bureau du contrôleur.

Au n°5-7, de la Rue Gambetta admirez l'ancien Hôtel de voyageurs, dit hôtel de l'Étoile. L'ancien hôtel, dont le rez-de-chaussée est occupé aujourd'hui par une supérette et les étages par le siège du quotidien local La Presse de la Manche, est un vaste bâtiment à deux étages pourvu d'une double entrée : une entrée principale sur la rue Gambetta et une entrée annexe, au parement en brique, sur la rue de l'Ancien Quai. Les deux façades sont recouvertes d'une abondante décoration. Sur la rue Gambetta, les clés des baies alternent entre mascarons (masques), palettes de pinceaux, chutes de fruits, gerbes de blé, maisonnettes et sphères. À l'étage de comble, les frontons des lucarnes sont décorés de motifs floraux.

La construction de l'hôtel de l’Étoile, à l'extrême fin du XIXe siècle, revient à un maître d'hôtel : Charles Litais. Il y habite avec sa famille et une douzaine de domestiques. L'établissement, dont les locaux succèdent à un premier établissement apparu vers 1880, est alors l'un des plus fameux hôtels de Cherbourg, avec l'hôtel d'Angleterre et l'hôtel de l'Amirauté, implantés à proximité du port. En 1889, Charles Litais prend la gestion de l'Hôtel du Nord, rue de la Paix, "avec vue sur mer", et laisse ici sa place à un certain Groult, restaurateur.

Revenez sur vos pas, puis engagez-vous dans la rue François 1er, passer devant la Poste centrale. Cet hôtel des postes flambant neuf succède à celui de la rue de la Fontaine. À sa construction, en 1936, le rouge des murs de la nouvelle poste de Cherbourg tranche avec le gris de la place … et cela déplaît ! La brique est rare dans la ville. S'élevant sur un étage carré, le bâtiment forme un quadrilatère irrégulier qui repose non pas sur une cave mais sur 41 piles de béton : le quartier est alors sujet aux inondations. Les deux tours, aux angles de la façade principale, les contreforts sur les ailes latérales et la mise en œuvre de la brique lui confèrent une allure de château fort. 

Vous voici devant la Place Divette, un marché aux bestiaux devenu parking. La Divette est un fleuve côtier. La place du même nom a été conquise en 1815 sur les marécages qui la bordaient. Il faut bien s'imaginer un port, ici, et ce n'est pas un hasard si l'une des rues qui jouxte aujourd'hui la place se nomme rue de l'Ancien Quai… L'emplacement connut d'ailleurs de fréquentes inondations, avant que le cours de la rivière ne soit dévié par un canal de retenue. Entre deux crues, la place accueille d’innombrables foires, marchés aux bestiaux et même des Expositions internationales, dont la première, en 1905.

A gauche de la Rue Vastel se trouve la prison, deuxième édifice public construit à Cherbourg après l'hôtel de ville. Son édification en 1824, suite à un décret napoléonien, marque le souci de la ville, en plein développement depuis le début du siècle, de se doter d’équipements pérennes. Confiée à Louis-Pierre Le Sauvage, la prison pouvait accueillir jusqu’à 300 détenus, hommes et femmes, militaires et civils, à raison de sept par cellule. Délimitée par un épais mur d’enceinte, la prison jouxte judicieusement le tribunal, côté nord, avec lequel elle communique par une porte aménagée, toujours en service aujourd'hui. 

Cherbourg musee thomas henry routes touristiques de la manche guide touristique de normandieA proximité sur la Esplanade de la Laïcité, visitez le Musée Thomas Henry dans le Centre culturel Le Quasar. Le musée Thomas Henry est le troisième musée des Beaux-Arts de Normandie grâce à son étonnante collection d'œuvres d’arts. On retrouve plus de 400 peintures et sculptures qui datent entre le 15ème et le 19ème siècle. Le musée a mis en place un parcours thématique qui vous permettra de découvrir cet espace repensé et coloré dans le but de mettre en avant ces oeuvres d’arts mais également de découvrir le fond Jean-François Millet, la donation Thomas Henry, des expositions temporaires et même plusieurs points de vue imprenables sur Cherbourg, son port et ses environs.

Après la visite du Musée Thomas Henry, dans ce quartier ce sera l’occasion de visiter la Manufacture des parapluies de Cherbourg. Située dans l’ancien bâtiment de la Banque de France, bâtiment de type haussmannien, sur le quai Alexandre III, face au port. Véritable écrin, ce lieu vous fera découvrir les différentes étapes de la fabrication du parapluie ainsi que l’histoire de cette entreprise familiale à travers des visites libres et guidées. 

Continuez sur le quai Alexandre III, prendre à gauche la rue Jean-Bastite Biard, traversez la place du Général de Gaule. Un détour s’impose pour découvrir le fleuron du Trident, le Théâtre à l’italienne de Cherbourg et sa façade ouvragée inauguré en 1882 par l’architecte Charles de Lalande, sur l’emplacement d’une partie des halles. Le Trident impressionne dès l’extérieur par son imposante façade sculptée qui met à l’honneur les arts qui sont représentés en son sein. A l’intérieur, le faste de son décor lui valut rapidement le surnom de "théâtre d’or" par les cherbourgeois subjugués par son raffinement, notamment par la coupole peinte et son lustre majestueux. 

Engagez-vous dans la Rue du Château. Arrêtez-vous au 8-10, la façade est assez ouvragée pour un immeuble de rapport sans jardin sur l'arrière, mais certes situé sur une rue très passante du centre-ville. Les garde-corps de la partie droite ont été changés, alors que la partie gauche a conservé les siens, en fer forgé. Les décors des linteaux représentent des fruits au deux premiers étages, et des visages au troisième niveau.

Ce bel alignement de schiste figure déjà sur le cadastre napoléonien de 1824. Il comprenait, à sa construction, deux maisons distinctes. La trace de pierres d'angles, cachée derrière la gouttière centrale, en est le témoin. La maison de droite, qui comprend quatre travées, est la plus ancienne. La partie gauche a été ajoutée ensuite, en prenant soin de conserver les mêmes moulures au-dessus des fenêtres, le même décor en mascarons et les mêmes lucarnes à fronton recouvertes de zinc. L'on sait qu'entre 1888 et 1890, le n°8 est successivement occupé par un écrivain public, un ferblantier, une modiste et une fruitière, et le n°10 par un tapissier, un garçon d'hôtel et un marchand de comestibles.

Dirigez-vous vers l'un des plus anciens immeubles de Cherbourg, situé au n°3, Rue des FossésLa rue des Fossés tire son nom de ceux qui entouraient le château médiéval. Ce bout de maison nous vient tout droit de la Renaissance. En attestent la présence d'un arc en accolade, placé au-dessus de la porte du rez-de-chaussée, ainsi que de plusieurs baies chanfreinées* aux étages supérieurs. La construction de cet immeuble, implanté en bordure d'une voie attestée dès la fin du Moyen-Âge, remonte au XVIe siècle. À la fin du XIXe siècle, cette adresse était occupée par deux habitants : un contremaître et un batelier. D'autres bâtisses du XVIe siècle subsistent, comme le n°42 de cette même rue. 

Il est temps de terminer votre visite par l'immeuble Belle Époque situé au n°22-24, Rue au Fourdray. Le style de la façade, en particulier le dernier étage, est influencé par l'Art Nouveau et l'architecture parisienne. La bâtisse présente une façade dissymétrique agrémentée de deux grandes baies en anse de panier et des balcons en fer forgé. La plus imposante des quatre lucarnes, au niveau des combles, est couverte d'un toit à l'impériale, c'est-à-dire un toit à courbes couvert d'un élément décoratif. Le registre de la construction de cette maison indique que Constant Aussant en est l'auteur. L'édification de cette maison illustre en effet le rayonnement de la famille Aussant dans la cité. Constant Aussant (1880-1944) est issu d'une lignée d'herboristes cherbourgeois : les Aussant-Sagnier, déjà établis à cette adresse.

Carnet pratique de Cherbourg

Les incontournables de Cherbourg

  • Les visites des villes et villages.
  • Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.

Visites :

  • La Cité de la Mer : prévoyez 3 à 4 heures de visite pour la découvrir. Gare maritime Transatlantique – 50100 Cherbourg - Site internet
  • Visite de la rade de Cherbourg : plongez dans le passé en visitant la plus grande rade artificielle du monde (1500 hectares). Embarquez à bord d’un bateau et découvrez ce site exceptionnel avec ses digues, ses forts et l’histoire de sa construction. Activité d’avril à septembre sur réservation. Durée : 1h environ - Embarquement : Hague à part : Pont Tournant 50100 Cherbourg-en-Cotentin - info@haguesapart.com - Site internet
  • La manufacture du parapluie : vous livre quelques secrets sur la fabrication des parapluies. Visite guidée en direct sur le site, privilège des visiteurs qui découvrent en temps réel la fabrication d’un véritable Cherbourg… c’est évidemment unique. Produit authentique et français !
  • Le musée Emmanuel Liais : Dans la continuité du parc Emmanuel Liais, le musée permet de découvrir d’étonnantes collections d’archéologie, d’ethnologie et d’histoire naturelle. On voyage alors dans le temps grâce à son cadre et ses vitrines à l’ancienne. 

Activités & Festivités :

  • Le port de Cherbourg, l’un des plus grands de France qui comporte en réalité 4 ports ;
  • Rade de Cherbourg, la plus grande rade artificielle d’Europe ;
  • L’île Pelée située au large de Cherbourg ;
  • Musée Thomas Henry , troisième musée des Beaux-Arts de Normandie
  • Musée de la libération : il plonge ses visiteurs au coeur de la Seconde Guerre mondiale ;
  • La batterie du Roule niché au coeur de la montagne du Roule ;
  • Jardin public de Cherbourg qui abrite une roseraie qui réunit plus de 67 variétés normandes de roses ;
  • Parc Emmanuel Liais qui plonge ses visiteurs aux confins du monde : Amérique du Sud, Asie…
  • Basilique Sainte-Trinité renferme une importante collection d’éléments religieux.

Consulter nos pages :

  • A voir à Cherbourg
  • A faire à Cherbourg
  • Parcours touristique dans Cherbourg
  • Histoire de Cherbourg

Marchés à visiter à Cherbourg

  • Cherbourg : marché Mardi, Jeudi & Dimanche (0km)
  • Saint-Pierre-Eglise : marché Mercredi (16km)
  • Valognes : marché Vendredi (17km)
  • Bricquebec : marché Lundi (18km)
  • Les Pieux : marché Vendredi (19km)
  • Quettehou : marché Mardi (23km)
  • Saint-Vaast-la-Hougue : marché Samedi (25km)
  • Barneville-Carteret : marché Jeudi & Samedi (30km)
  • Sainte-Mère-Eglise : marché Jeudi (33km)

Sites touristiques à visiter près de Cherbourg

  • Parc du château des Ravalet : jardin remarquable (3 km)
  • Château de Beaurepaire : jardin remarquable (5 km)
  • Parc du château de Nacqueville : jardin remarquable (10 km)
  • Jardin botanique du château de Vauville : jardin remarquable (16 km)
  • Valognes : ville d'art et histoire (17 km)
  • Cap de la Hague : site de grand beauté naturel (22 km)
  • Jardin Jacques Prévert : jardin remarquable (23 km)
  • Nez de Jobourg : site de grand beauté naturel (24 km)
  • Barfleur : plus beaux village de France (26 km)
  • Saint-Vaast-la-Hougue tours (Vauban fortifications) : site du patrimoine (26 km)
  • Marais du Cotentin et du Bessin : parc regionale naturel (43 km)
  • Baie des Veys : site de grand beauté naturel (45 km)

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Pour vous rendre à Cherbourg

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Cherbourg

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  • Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
  • Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
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  • La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
  • Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
  • Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
  • L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots.

Nos coups de coeur à Cherbourg

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Date de dernière mise à jour : 02/10/2022