Route des Sites et Panoramas (61)
La Route touristique des Sites et Panoramas dans l'Orne
Cette route touristique des sites et panoramas dans l'Orne décrit une boucles autour d'un massif forestier réputé. Dans ce paysage au relief tourmenté celui des confins méridionaux du Perche.
La forêt domaniale de Bellême, une des plus belles du Perche, couvre 2 428 hectares. La forêt est remarquable pour ses futaies qui ont de cent à deux cents ans. Le Chêne de l'école est l'arbre le plus ancien de la forêt.
En allant vers La Perrière, le relief de la forêt est vallonné en raison des petits ruisseaux qui prennent leur source ou traversent la forêt. La forêt domaniale de Bellême est l'une des plus belles de France remarquable pour ses chênes séculaires. En automne ont y trouve plus de 1100 espèces de champignons !
En effet, l'autre richesse de la forêt apparaît à l'automne... les champignons font la renomée de la forêt. De septembre à novembre, des sorties guidées et commentées sont organisées. Les Journées Mycologiques Internationales de Bellême au 1er week-end d'octobre constituent également un temps fort à ne pas manquer.
Buttes couronnées de bourgs, belles échappées de vue et sites empreints d'histoire ou de légende, composent une fresque changeante sur ce parcours où se révèle l'originalité d'une province attachante. Au loin vous découvrirez le paysage bocager du Pays bellêmois.
L'habitat est dispersé : villages, hameaux et maisons isolées forment le paysage du Perche. Les maisons sont généralement construites sur les pentes, en dehors des zones inondables. Les maisons du Perche ont une architecture variée qui s'adapte à la nature du sol.
Les maisons isolées étaient soit de petites maisons où logeaient les ouvriers agricoles (bordage) ou des longères. Les fermes se composent de plusieurs bâtiments : la maison d'habitation et les bâtiments d'exploitation. La maison d'habitation s'ouvre sur le paysage et est orientée vers le sud.
En parcourant le des sites et panoramas en 23 étapes sur une distance de 73 km, vous pourrez découvrir des maisons en pierres blanches, briques, grès ou silex.
La Route touristique des Sites et Panoramas en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
Les manoirs et bâtisses de caractère, au crépis ocre, donnent une couleur chatoyante à un pays placé sous le patronage du percheron, noble cheval de trait. L'harmonie des proportions architecturales s'invite jusqu'au coeur des cités anciennes de Bellême, de Mortagne et du charmant village de La Perrière.
Construite sur un éperon, la cité médiévale de caractère de Bellême (km 0) sera votre point de départ pour cette escapade dans l'Orne. Solidement campée sur une colline, cette ancienne citadelle de Bellême a conservé, à côté de vestiges médiévaux témoins d'une histoire agitée, d'élégantes demeures élevées aux XVIIe et XVIIIe siècle par des fonctionnaires royaux ou par des familles nobles du Perche. Bellême est classée petite cité de caractère.
En passant sous le porche du XVème seule entrée fortifiée de la citadelle, vous pourrez flâner dans la rue Ville Close avec ses façades colorées et ses hôtels particuliers des XVII, XVIII et XIXème siècle dont les balcons en fer forgé témoignent de l'habileté des maîtres ferronniers locaux. Toute proche, la forêt invite à la promenade. Le sous-bois fait le bonheur de l'amateur de champignons.
Au sommet de Bellême, des vestiges de l'enceinte du château sont encore visibles. De la place de l'Europe (ancienne place du château), vous aurez également une belle vue sur les toits en tuile plate et l'église Saint-Sauveur. Bellême est également le paradis des chineurs avec les nombreux brocanteurs.
Quitter Bellême en direction de Saint-Martin du Vieux Bellême par la D274 (3 km). Peu avant la forêt, de petites maisons sagement rangées le long de deux côtés d'un grand espace triangulaire annoncent le hameau de la Bruyère. Cet ensemble avec son mail de tilleuls, était encore, au début du XXe s., un grand chantier où l'on travaillait le bois.
Sur la partie en herbe oeuvraient les scieurs de long, tandis que les sabotiers façonnaient leurs sabots dans leur atelier. Dominant le site, adossée à la forêt, la maison du "garde marteaux", représentant des Eaux et Forêts. Ayant la charge de surveiller et de gérer la forêt, il gardait les "marteaux" revêtus du poinçon officiel, servant à marquer les troncs des arbres vendus.
Saint-Martin du Vieux Bellême, non loin du hameau de la Bruyère, se trouve une enceinte quadrangulaire à talus en terre. Remontant probablement aux âges des métaux, elle a été occupée par les Romains. On pourra découvrir ce site archéologique depuis le bourg de Saint-Martin du Vieux Bellême. Visiter l'église Saint-Pierre d'origine romane abritant un tableau représentant la Vierge en prières. Le 19 septembre 1909, année de la béatification de Jeanne d'Arc, vers dix heures, l'évêque de Sées bénissait la cloche de Saint-Pierre-la-Bruyère baptisée Jeanne, Augustine, Marie.
Flanez au site de la Herse, le site de la Herse est auréolé d'une légende que le promeneur pourra méditer en suivant le sentier ombragé qui fait le tour de l'étang aux eaux brunes.
La Herse est un lieu mythique du Perche. L'actuelle source ferrugineuse, connue probablement dès l'antiquité, aurait été retrouvée au XVIIe s. Geoffroy, maître des Eaux et Forêts de la Généralité d'Alençon, la fit aménager en 1770. La fontaine se compose de six pierres. Deux portent des épigraphes sibyllines évoquant les divinités latines de Vénus, Mars et Mercure.
Dirigez-vous vers le manoir de la Pellonnière via la D938 (10 km). Au bout d'une belle allée de platanes, derrière la grille d'entrée flanquée de deux tourelles du XVIIe siècle, on découvre le manoir de la Pellonnière, avec son logis seigneurial du XVe doté d'une tour hexagonale accostée d'une tourelle en encorbellement.
En retour d'équerre, l'aile droite, remaniée au XVIIIe siècle, rejoint un pavillon Henri IV, à l'angle de la cour d'honneur. Une tour polygonale lui a été adjointe sous la Restauration. Sur la droite de l'entrée, l'imposant colombier circulaire date de 1630. Sur la gauche, dans le prolongement des communs et de l'ancienne orangerie, un intéressant mur rucher à logettes s'appuie sur une curieuse tour ruinée dans le goût romantique. Possibilité de visite des extérieurs.
Continuez ce périple touristique en direction du manoir de Chanceaux via la D256 (14 km). Ancienne maison forte du XVI e siècle. le manoir de Chanceaux offre un ensemble massif de murailles en pierre de taille soigneusement appareillées et percées de rares ouvertures. Le passage charretier traversant le pavillon d'entrée est couvert d'un plafond à caissons.
L'arcade est surmontée des deux rainures par où descendaient les bras supportant le pont-levis. La chapelle Saint-Marc reconstruite au XVIIe siècle, convertie en grange, se reconnaît à son abside arrondie.
La prochaine étape de la route touristique, vous mènera à Saint-Jouin de Blavou via la D256 (17 km). Sur la commune se trouve le manoir de Blavou du XVIe siècle et son four à pain. Le château de Chanceaux du XVIe siècles et sa chapelle Saint-Marc. Visiter l'église Saint-Jouin du XVIe siècle. De forme pyramidale, la croix cémétériale a été déplacée en 1859, lors de la translation du cimetière, jadis autour de l'église.
Au-dessus de la corniche du piédestal, deux cadrans solaires latéraux jumeaux donnent l'heure à tour de rôle. Gravés dans une moulure concave, ils appartiennent à un type de cadran peu fréquent en France.
Prendre la direction de Vauvineux via D931 et D27 (22 km). Vauvineux faisait partie de la ligne de défense qui, dès le Xle siècle, protégeait la partie occidentale du Perche. Commandant un vaste horizon la position était éminemment stratégique, Place forte des Carrel, seigneurs de Pervenchères, un donjon d'époque romane y fut construit. II sera rasé, ainsi que la forteresse, durant la guerre de Cent Ans.
À son emplacement s'élèvera un manoir à la fin du XVe siècle. Le manoir de Vauvineux présentait un volume massif à trois niveaux, rehaussé de hauts pignons. Amputé en 1900 du dernier étage, le logis est flanqué d'une tour d'escalier polygonale restée dans son état d'origine.
La restauration méticuleuse entreprise permettra de sauvegarder l'un des plus vieux témoins de l'architecture du Perche. En dehors des périodes autorisées, le manoir, propriété privée, n'est pas ouvert à la visite.
Poursuivez votre circuit touristique vers Montgaudry via D297 (27 km) et le site de la butte de Montgaudry. Isolé, le bourg de Montgaudry couronne un monticule dont la commune tire son nom du latin "mons" signifiant colline, suivi du patronyme germanique Waldirich. Dès 1067, Hervé de Monte-Qualdrici occupait cette position stratégique, défendant le Perche à l'ouest.
Comprise dans les lignes de fortifications dressées par Robert II de Bellême, trente ans plus tard, la motte féodale était gardée par les Carrel, seigneurs de Pervenchères, Les Anglais la rasèrent lors de la guerre de Cent Ans. Une petite route à pente raide permet d'accéder au bourg. Contourner l'église Saint-Rémi du XVe siècle pour découvrir un joli point de vue - site protégé.
Sur la commune de Montgaudry vous pouvez voir la Motte castrale avec restes du château, le Château de la Fontenelle. C'est au lieu-dit l'Érable que l'Orne saosnoise prend sa source.
Suivre la direction de La Perrière et le site de l'Éperon via D649 (33 km). Le bourg est construit sur un promontoire calcaire recouvert de sable où affleurent des pierres de roussard, grès ferrugineux utilisé localement en abondance. Son extrémité ouest se rétrécit en une avancée en pointe où se dresse l'église Notre-Dame. Le dernier étage du clocher est aménagé en belvédère,
Le sentier qui contourne le cimetière, souligné par un liseré de pins sylvestres permet de découvrir un remarquable panorama. Le site de l'Éperon, classé dès 1932, domine le "plain" du Saosnois. Protégé au titre des "sites inscrits", le bourg et ses abords offrent plusieurs demeures de caractère des XVIe -XVIIe et XVIIIe siècle dont le logis de l'Évêque.
Prenez le temps de flâner au gré des nombreuses ruelles de La Perrière qui dévoilent de belles et imposantes bâtisses, des maisons aux façades colorées dont la pierre de roussard donne un charme si particulier. Poussez les portes des ateliers d’artistes, des restaurants et des boutiques. La Perrière est un village dynamique et accueillant.
En flânant dans les ruelles étroites aux noms évocateurs, le promeneur appréciera le channe d'un des plus pittoresques villages perchés du Perche.
À la sortie du bourg, vous trouverez une tour du XVe siècle du château de Montimer avec toiture en dôme coiffée d'un lanternon. La Perrière fut également le haut lieu d’expression d’une remarquable technique : le filet perlé. En quittant le village, faîtes un crochet par le château de Monthimer, le hameau de Bouvigny, les chemins de la forêt de Bellême ou bien encore le manoir de Soisay ouvert à la visite en été.
Votre escapade passera par Chemilli via la D275. Les terres de la commune, riches et profondes étaient propices à la culture du chanvre. Jusqu'à Igé, le circuit est jalonné de petites constructions cylindriques, au toit conique. Ce sont d'anciens fours à chanvre, derniers témoins d'une activité agricole qui prospéra jusque vers 1950-1960. Plante textile épuisante pour le sol, le chanvre exigeait aussi des façons culturales nombreuses.
Les fours à chanvre ont perdu leur vocation première, servant aujourd'hui de bûcher ou de simple remise. Éléments oubliés d'un petit patrimoine rural original, ils continuent cependant à imprégner le paysage de leur silhouette caractéristique...
L’église Saint-Germain de Chemilli a été reconstruite en 1846 après avoir été incendiée par la foudre. Toute proche, la propriété dite du "Prieuré".
Amputé en 1841 de son pignon ouest par l'incendie de l'ancienne église à laquelle il était accolé, le corps de logis date du milieu du XVIe s. Une importante campagne de transformation le dota au XVIIe s. de sa porte d'entrée actuelle et d'un bel escalier de chêne, rampe sur rampe à balustres carrés. Les dépendances comprennent notamment une imposante grange dimière et un four à chanvre, ajouté vers 1860.
Poursuivez vers le château de Chèreperrine via D275 et D955 (42 km). Bâti en pierre et brique au début du XVIIIe siècle., ce château de Chèreperrine, de plan rectangulaire, fut ravagé par un incendie en 1924. II ne sera reconstruit que partiellement, ce qui explique les terrasses latérales sur lesquelles ne se trouvent plus les étages correspondant à ceux du corps principal.
Ses grands combles, jadis à la Mansard, ont été remplacés par une balustrade et par un toit à faible pente, donnant à la restauration un caractère Louis XVI assez inattendu. Cernée en partie de douves sèches, la cour d'honneur est encadrée par deux corps de dépendances. À droite, les écuries et les remises ; à gauche, les logements de service et la chapelle.
La façade arrière donne sur une succession de terrasses se prolongeant jusqu'à une vaste pièce d'eau. La chapelle Saint-Georges abrite des peintures en trompe l'oeil du XIXe siècle. Face à la grille d'entrée, flanquée de deux sauts-de-loup, longue perspective tracée à travers un paysage de bocage. Visite extérieure de la cour et terrasses autorisée les dimanche et jours fériés, de 14 h à 19 h.
La D276 vous emmènera à Saint-Fulgent des Ormes (47 km), admirer l'église paroissiale Saint-Godegrand du XVIIe siècle. Un if séculaire souligne l'entrée de l'église au clocher d'ardoise effilé. Sur le mur pignon du transept, entre un contrefort d'angle et une fenêtre gothique, un cadran solaire, d'une facture sobre et colorée, a été recréé.
Vestige d'une briqueterie du XVIIIe siècle au lieu-dit le Tertre. Four à flamme direct encore visible. Gros œuvre en pierre de taille calcaire, voûte en berceau formant le couvrement.
Continuer vers manoir de Bray. Le comble brisé à la Mansard et l'appareillage des ouvertures où alternent brique et pierre, donnent beaucoup d'allure à ce logis reconstruit à la fin du XVIIe s. et restauré avec goût. Attestée en 1487, une petite chapelle de pèlerinage dédiée à Notre-Dame de Pitié, ajoute au charme de ce site, empreint de sérénité. En dehors des périodes autorisées, le manoir, propriété privée, n'est pas ouvert à la visite.
La limite entre les départements de l'Orne et la Sarthe est matérialisée par une construction pyramidale érigée au XVIIIe s. par l'Intendant de la Généralité d'Alençon : La borne de Généralité d'Igé. La D 938, ancienne route royale, élargie en 1734, fut empruntée par la malle poste du Mans à Paris jusque vers la fin du XVIIIe s.
On remarquera, sur le côté de la chaussée, des bornes royales en grès gravées dans un ovale d'une fleur de lys sommée de deux chiffres indiquant la distance en lieues par rapport à Paris.
Passer par Pouvrai via la D277. D'origine romane, l'église Notre-Dame de la Nativité a été remaniée au XVIIe s. Au pignon, un chapitrel au toit en bâtière protège l'entrée. La nef en berceau est lambrissée sur charpente apparente. À droite du retable du maître-autel, statue de saint Julien, évêque du Mans, en bois polychromé du XVIe siècle.
Dans la chapelle nord, dalle de marbre des deux frères de Tascher, morts au cours de la retraite de Russie et cloche en bronze datée 1583.Au fond d'un parc tracé dans un vallon boisé, le château est remarquable par son équilibre et sa sobriété : vaste demeure en brique et pierre, élevée vers 1880 dans le style Louis XIII. C'était la demeure de la famille de Tascher apparentée à celle de l'impératrice Joséphine.
Prendre la direction du hameau de Marcilly via D277 (59 km). L'ancienne commune de Marcilly a été rattachée en 1817 à celle d'Igé. Menaçant de ruine, l'église Notre-Dame était vouée à la démolition. Une restauration a permis de préserver l'édifice dans son aspect d'origine. La façade ouest, épaulée de contreforts angulaires est percée d'un portail roman aux arcs en dents de scie.
Un clocher octogonal, naguère couvert en planchettes de bois, chevauche la toiture. Attachant par sa simplicité, l'intérieur est resté à peu près identique à ce qu'il était au XVIIe siècle.
Passer par Igé, le bourg fut au XVIIe siècle, après Mortagne au Perche et Tourouvre, un autre foyer de départ des Percherons pour le Canada. L'église Saint-Martin, dotée d'une tour romane. Elle présente un clocher roman dont la souche massive abrite un vieux porche. Outre l'arc asymétrique, on remarquera la coquille Saint-Jacques, attestant que le pèlerin de Compostelle pouvait trouver là un accueil.
Face au presbytère, bâti en 1830, au milieu d'un parc arboré, la maison dite de "Henri IV", avec ses fenêtres à meneaux, a été construite au XVIe siècle. Elle aurait accueilli le roi lors d'un de ses déplacements.
Sur la commune se trouve aussi le Château de Lonné, l'église Notre-Dame de Marcilly et une Motte castrale de Garenne-de-la-Motte, du Moyen Âge.
Passer visiter le parc du château du Vauhernu. Cette demeure d'époque Louis XVI est entourée d'un parc tracé à la fin du XVIIIe s. par l'architecte paysagiste Jean-Claude Poittier. Ce parc à l'anglaise s'étend sur environ 10 hectares et comprend un élégant réseau d'allées traversant des bosquets plantés d'arbres remarquables. La famille de Fontenay, associée depuis le XVe s. à l’histoire du Perche, a résidé au Vauhernu de 1753 à 1976.
Rester sur la D277 jusqu'au domaine des Feugerets à la Chapelle-Souef (66 km). L’imposante silhouette de ce château de la fin du XVIe s. se détache sur un fond boisé où croît la fougère qui lui a donné son nom. Flanqué d'un pavillon saillant et d'une tour ronde, le corps de logis est précédé de deux massifs pavillons d'angIe carrés. De profonds fossés secs l'isolent d'une large terrasse formant avant-cour.
De cette terrasse, soulignée de balustres, part un escalier en fer à cheval donnant accès aux dépendances situées en contrebas. La cour des communs est encadrée de bâtiments à usage d'écurie et de remise, terminés par des pavillons symétriques "à la française", rappelant ceux du château. Sur ce domaine, deux cèdres du Liban ajoutent à la majesté d'un ensemble protégé au titre des sites inscrits.
Les extérieurs du château peuvent se visiter, côté terrasse exclusivement. Accès unique par l'allée centrale, voie communale.
Arrêtez-vous au site de la Croix Feue-Reine. A mi-chemin entre Paris et la Bretagne, Bellême, sur son éperon, occupait une position stratégique. Le pouvoir royal confia la place forte à Pierre de Dreux. Ce dernier, allié au roi d'Angleterre, contesta l'autorité de la Régente, Blanche de Castille, qui mit le siège devant Bellême au cours de l'hiver de 1229.
Pour la dernière étape de cette route touristique dans l'Orne, prendre la direction de Sérigny via D7 (72 km). Le jardin en terrasse de l’ancien presbytère est bordé d'un haut mur contreforté qui domine une mare-abreuvoir aux allures de petite douve, que prolonge à son extrémité un lavoir. Un curieux puits-colonne en moellons, sommé d'une boule, ajoute au pittoresque de ce site.
A voir sur la commune de Sérigny : l'église Saint-Rémi, face à l'église le Presbytère du XVIe siècle, dont la façade fut remaniée, le Château du Tertre et la Maison Lods, labellisée « Patrimoine du XXe siècle ».
Retour vers Bellême via la D455 (73 km).
Carnet pratique de la Route touristique des Sites et Panoramas
Les incontournables de cette route touristique
Visites
Bellême
- Visite libre de la cité à l'aide d'un livret de découverte vendu 0,50 € à la maison du tourisme.
- Balades en attelage dans Bellême ou dans la campagne percheronne.
- Randojeu pour les familles : découverte de la cité de Bellême en s'amusant. Livret vendu 1,00 € à la maison du tourisme.
- Parc et jardin du Bois du Puits à moins de 5 minutes de Bellême.
- Manoir de Courboyer.
- Écomusée du Perche.
- Cidrerie traditionnelle du Perche.
- Ferme pédagogique.
- Ferme aux escargots.
La Perrière
- Visites guidées toute l'année sur réservation (4 pers. minimum).
- Visites thématiques :
La Perrière, cité millénaire de caractère
La broderie au filet de la Perrière
Pouvrai
- Eglise Notre-Dame de la Nativité
Pour visiter s'adresser en mairie, ouverte mardi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h et vendredi de 17 h 30 à 19 h. Tel 02.33.83.23.80
Hameau de Marcilly
- Pour visiter s'adresser l'église Notre-Dame au presbytère d'Igé. Tel 02.33.83.22.12 19.
Château du Vauhernu
- Le parc est ouvert à la visite, du 1er mai au 30 septembre, les samedi, dimanche et jours fériés.
Festivités
Bellême
- Le 3ème week-end de mai, pierres en lumières.
- Le dernier dimanche de juin grande brocante / vide-greniers.
- Le premier dimanche d'août, salon des antiquaires.
- Le jeudi entre le 14 juillet et le 15 août, balades commentées thématiques à 18h.
- Le 14 juillet, championnat de France de moto cross.
- Les Journées du Patrimoine en septembre, salon des métiers d'art avec des démonstrations sous les porches.
- En décembre, illuminations de Noël et marchés de Noël.
La Perrière
- Tous les ans, les dimanches et lundis du week-end de la Pentecôte se tient son célèbre Marché d’Art. Résolument contemporain, le Marché d’Art présente les oeuvres de plus de 80 artistes. Des milliers de passionnés et curieux se pressent dans les rues, places mais aussi jardins des habitants ouverts pour cette occasion.
- Le premier dimanche d’octobre, c’est la fête du Rosaire : un vide-grenier géant s’installe dans les ruelles, places et placettes du village.
- Grand rendez-vous artistique le week-end de la Pentecôte avec son Marché d'Art.
Plus d'information
Pays bellêmois : site web
Bellême : site web
La Perrière : site web
Activités
Bellême
La Maison du Tourisme propose des balades commentées thématiques sur simple demande à partir de 4 personnes.
- Bellême, la cité médiévale - 1,5 km / 1h30
Explorez le passé médiéval de Bellême. En parcourant la cité, du site du château primitif aux remparts de la ville close, nous vous raconterons l'histoire tourmentée de ses seigneurs fondateurs et le siège de la reine Blanche de Castille, ou encore le démantèlement du donjon.
- Bellême à la Belle époque - 1,5 km / 1h30
De Philippe de Chènevière, directeur des Beaux Arts et précurseur de l'académie Goncourt, à Aristide Boucicaut, père du commerce contemporain, partez à la découverte des figures bellêmoises du XIXe siècle qui ont marqué l'histoire de la cité percheronne.
- La forêt de Bellême - 3 km / 2h00
Réputée pour la qualité de ses chênes, la forêt de Bellême possède une histoire riche ou entremêlement légendes et récits.
Possibilité, selon les demandes, de visiter la chapelle Saint-Santin plus vieil édifice religieux du Perche.
La Perrière
- La Perrière, cité perchée - 1 km / 55 min.
Le temps d'une balade dans le dédale des ses ruelles, laissez-vous conter l'histoire de La Perrière. Vous saurez tout de son architecture caractérisée par l'usage du grès roussard qui donne sa physionomie si particulière au village. Depuis l'Éperon, vous profiterez d'un panorama à couper le souffle.
- La cité du filet - 1 km - 1h30
Savoir-faire traditionnel, le filet brodé fait intimement partie de l'histoire de La Perrière. Entre balade et démonstration, vous découvrirez l'histoire de ces filetières qui firent la renommée de ce village percheron auprès des grands noms de la haute couture française.
- Des seigneurs de Bellême aux Ducs d’Alençon , randojeu en 7 étapes de Bellême à Alençon.
Saint-Martin-du-Vieux-Bellême
- Des Gaulois aux bûcherons - 3 km - 1h50
Entre village et forêt, cette balade vous conduira sur les traces d'un camps "romain", dans un ancien village de bûcherons ou encore dans la crypte médiévale du prieuré bénédictin. Un voyage de l'antiquité aux temps modernes.
Ceton
- Sorcières et gantières - 1 km / 1h30 min.
Laissez-vous raconter l'histoire de ce village percheron. De son église, l'une des plus belles du perche, à son ancienne manufacture de gants, sans oublier sa réputation sulfureuse de village de sorciers, tout vous sera dévoilé.
Saint-Agnan-sur-Erre
- Récits et légendes du Perche - 6 km - 2h30
Entre les sentiers creux et les bocages, laissez-vous charmer par les légendes et récits percherons qui vous entraineront dans un imaginaire haut en couleurs, habité de brigands, de sorciers et autres fantômes tourmentés.
Gémages
- Du berceau à la tombe - 3 km - 1h50
Cette balade vous entraîne à la découverte des coutumes, traditions et croyances populaires qui rythmaient autrefois la vie des percherons de leur naissance à leur mort. Une plongée savoureuse dans le folklore populaire local.
Saint-Martin du Vieux Bellême
- Circuit balisé (3 km Aller-Retour, 50 mn). Départ place de l'église.
Pour vous rendre sur la Route des Sites et Panoramas de l'Orne
Saint-Martin-du-Vieux-Bellême
4 °C Couvert
Min: 4 °C | Max: 4 °C | Vent: 29 kmh 183°
Le saviez-vous ?
Le Chêne de la Lambonnière
Le chêne pédonculé, traité en têtard, est le plus vieux du Perche, après celui de La Loupe. Son tour de taille est impressionnant : 7,20 m, et son âge estimé à 550 ans.
Le tronc, entièrement creux, pourrait contenir une dizaine de personnes. Afin d'assurer sa protection et sa mise en valeur une souscription a permis son acquisition. Plus de 300 admirateurs sont ainsi devenus copropriétaires de ce véritable monument naturel.
L'histoire du chêne remarquable de la Lambonnière commence grâce au cantonnier du village de Pervenchères qui découvre, par hasard, un arbre énorme dans un pré. L'Association faune et flore de l'Orne (AFFO) qui vient d'éditer un ouvrage sur les arbres remarquables de l'Orne est très vite prévenue de cette découverte.
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Date de dernière mise à jour : 05/03/2021
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