Argentan (Plus beaux détours de France-61)
Argentan : au cœur du Pays des haras !
Située au centre du département de l’Orne en Normandie, Argentan se situe a environ 60 kilomètres au sud de Caen. La ville est réputée pour sa dentelle, a, malgré les destructions de la Seconde Guerre mondiale, conservé de beaux monuments. Logée au cœur du Pays des haras, Argentan est aussi un point de départ idéal pour partir à la rencontre du monde du cheval dans les divers élevages alentour ou encore au Haras National du Pin. Gros plan sur cette commune de charme.
Bâtie dans une cuvette le long de l'Orne, Argentan aurait été la capitale du peuple gaulois des Arvii. De la période gallo-romaine, au Moyen-âge, en passant par l’Époque moderne, le temps et les Hommes ont laissé leurs empreintes sur Argentan. Une ville qui a traversé l’Histoire ! Après l'arrivée des Vikings sur les côtes franques et lors de la formation d'un État normand à partir de 911, la ville de l'ancienne Neustrie est intégrée à la Normandie. Pendant la guerre de Cent Ans : elle est plusieurs fois occupée et détruite. Gros centre urbain à la fin du Moyen Âge, la ville est une place religieuse importante avec ses deux églises Saint-Martin et Saint-Germain et son abbaye de bénédictines.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants d'Argentan subirent l'occupation. En 1944, la ville est bombardée dès le 5 juin. Seul le quartier Saint-Martin est épargné. La gare et la caserne Molitor sont particulièrement touchées. Le 13 août, une colonne de la 2e division blindée du général Leclerc entre dans la ville par le sud, sans pouvoir la prendre. Lorsque la 80e division d'infanterie américaine pénètre enfin dans la ville au matin du 20, les panzers et l'église Saint-Germain sont encore en flammes : l’artillerie américaine sur les hauteurs sud de la ville a pilonné sans relâche. La ville est détruite à 80 %.
Préparer votre visite touristique à Argentan
Chacun au gré de cette balade aura tout le loisir de découvrir les charmes multiples de la ville d'Argentan. Vous pouvez stationner votre véhicule su le parking du Champ de Foire, situé 5 Rue du Paty. Puis, dirigez-vous vers l'office de Tourisme, 14 Rue Lautour Labroise. Construit en 1373 par Pierre II de Valois, Comte d'Alençon et Seigneur d'Argentan, cet édifice est l'ancienne chapelle du château, elle été particulièrement touchée par les bombardements de 1944. Vous pourez également y admirer le magnifique retable de Pommainville, pièce en chêne d’exception qui date du XVIIIe siècle.
Il existait deux chapelles dans l'enceinte du château, elles furent bâties avec les fortifications de la nouvelle ville et le palais, par Henri premier, roi d'Angleterre, duc de Normandie, après la bataille de Tinchebray, qui le mit en possession du Duché, en 1106. L'une fut ménagée dans l'épaisseur des murs du donjon, pour l'usage de la garnison que ce prince entretenait dans cette forteresse ; elle était dédiée à saint Feuillet. La seconde, était la chapelle domestique du château était dans le pavillon, vers le nord, du côté de la cour. Cette chapelle, renfermée dans le château, se trouvant trop petite pour la cour de Philippe de Valois, qui l'habitait, cessa d'être desservie, vers l'an 1373, et ce prince fit bâtir la chapelle Saint-Nicolas, dans la cour, près sa demeure. Les deux ailes ont été supprimées ; celle vers le nord, en 1927, pour l'ouverture de la rue neuve, faite en cette année. Elle sert maintenant de salle de spectacle.
Des vestiges des anciens remparts d'Argentan sont encore visibles au niveau de la ruelle Neuve des Fontaines, de même que les jardins du château, aménagés en terrasses, au bout de la ruelle. Les premières fortifications de la ville d'Argentan, qu'on connaisse par l'histoire et par quelques vestiges, étaient très anciennes. Elles renfermaient toute la ville, excepté, peut-être, quelques faubourgs de peu d'importance. De 1134 à 1618, la ville est restée protégée par ses deux enclos : l'enclos de la ville, composé de 16 tours, et l'enclos du château, composé de 4 tours, enserrant le château.
En sortant de l'office de tourisme, prendre sur votre gauche la rue du Beigle pour déboucher sur la place Vimal du Bouchet. Engagez-vous dans la rue des Fossés Tanarès. La maison à pans de bois au n°7, date du XVe siècle, connue sous le nom de “Maison des Fossés Tanarès”. Il s'agirait d'une ancienne tannerie. Le Tanaret, dont la maison tire son nom, était un ruisseau passant à proximité. La maison a été établie sur un plan carré, par derrière un autre élément carré renfermant l'escalier rond. Le mode de construction utilisé est celui du système à bois superposés. Les poteaux ont la hauteur d'un étage et sont séparés par les sommiers et la sablière largement travaillés. Deux travées présentent la particularité de l'encorbellement des étages supérieurs sur les étages inférieurs.
Entre la rue du Beigle, la rue des Fossés-Tanarès et l’Orne, s’étendait autrefois le quartier des tanneurs. Une industrie florissante il y a quelques siècles, aujourd’hui disparue. Fermez les yeux, et imaginez-vous : l’odeur du tan et des peaux de bêtes qui vous prend à la gorge ; les cuirs en train de tremper dans des bassins ou de sécher au soleil. Au bout de la rue, tournez à gauche dans l'avenue de la Forêt Normande. Au n°6 admirez l'ancien Moulin d'Orion, aujourd'hui Minoterie Dubois-Rioux. L'ancien semblait exister déjà en 1100. En 1809, les moulins à eau de la Noë et Dorion pouvaient fournir chacun dix quintaux de farine par jour. Seul le moulin d'Orion subsiste, bien qu'ayant été gravement endommagé en 1944.
Au rond-point, tournez à droite quai Saint-Louis, puis à gauche en direction de la Venelle André Alexandre. C'est à cet endroit qu'était établi, au XVIIe siècle, l'Hôpital général, qui accueillait notamment les orphelins, occupés à divers travaux, dont la dentelle pour les filles. Continuez à remonter la Venelle André Alexandre, prendre à droite la rue Etienne Panthou. Traversez de nouveau l'Orne pour s'engager dans la rue de la Chaussée. Dans cette rue pratiquement rasée par les bombardements, deux habitations intéressantes subsistent. Cette rue fut la première voie pavée du centre-ville d'Argentan, elle relie la place de Lattre-de-Tassigny à la place Henri-IV à hauteur de la rue Pierre-Ozenne (ancien quartier de la Chaussée).
Sur une façade d'une maison, à gauche, au niveau du bar se trouve une magnifique plaque : "La Fileuse". Une statue de la Vierge portant l'enfant Jésus peut être admirée au n° 33 de cette rue de la Chaussée. Cachée dans un tonneau à la Révolution, elle fut réinstallée en 1648 dans une niche au-dessus d’une habitation à l'emplacement de la porte de la Chaussée. La porte de la Chaussée flanquée de sa tour permettait d’accéder à la ville fortifiée. La tour, depuis la création du corps de ville en mars 1611 servit de siège à la mairie d’Argentan jusqu’à sa destruction en 1723.
Traversez la place Henri IV, les façades de logis à mi-hauteur de la Place Henri IV sembleraient dater des XVIe et XVIIe siècles. La maison à porche (boutique de chaussures) donne une idée de l'aspect des commerces d'autrefois. La Maison dite Lemonnier en pans de bois du XIVe et XVe siècle a été construite sur le système à bois superposés. Les poteaux ont la hauteur d'un étage et sont séparés par les sommiers et la sablière richement ouvragés. La façade est peu importante. Deux travées présentent la particularité de l'encorbellement. Le haut de la rue, appelé autrefois "Grand Carrefour", était le lieu où se dressait le gibet. Le marché s'est tenu à cet endroit jusqu'en 1740.
Arrêtez-vous au n°11 Rue Eugène Denis. À cet endroit se trouve une statue de Saint-Antoine avec son cochon, saint-patron des charcutiers : une charcuterie tenait en effet son activité à cette place. A proximité dans l'angle de la rue du Griffon et de la rue Saint-Germain, la maison dite "Henri IV" a accueilli l'ancienne mairie d'Argentan, de 1779 à 1829. Malgré son nom, la maison d’Henri-IV n’a jamais accueilli le roi de France. Elle n’était pas encore bâtie à la mort du souverain en 1610. La demeure doit son nom à la place Henri-IV sur laquelle elle donne. L’édifice se démarque par son unité architecturale. On peut noter les frontons triangulaires qui surmontent les fenêtres au premier étage, les frontons curvilignes du second, et les pilastres verticaux qui séparent les fenêtres. Ces éléments sont typiques du style Renaissance, époque Henri II, dans lequel le bâtiment a été construit.
La maison d’Henri-IV fut le théâtre d’événements contre-révolutionnaires en 1793. Construite en 1623, elle était la propriété de l’Hôtel-Dieu sous l’Ancien Régime. Elle servit d’hôtel de ville de 1722 à 1809. Le 14 mars 1793, une émeute contre-révolutionnaire conduite par Barbot-Terceville s’y attaqua. Défendu par des canons, l’hôtel ne put être pris : ce fut une des causes de l’échec de l’émeute. Autre curiosité de la rue Saint-Germain, le cadran Lerot suspendu entre le grand portail nord de l’église et l’ancien Hôtel Ango de la Motte, du XVIIe et XVIIIe siècle. Le cadran Lerot est une immense horloge dont la forme inspirée par la Croix de la Légion d’Honneur : 5 branches pour celle-ci et 6 pour le cadran. Le cadran est surmonté du premier blason héraldique d’Argentan : un aigle monocéphale à senestre, surmonté de la couronne de comte. Le cadran Lérot fut suspendu le 15 août 1854.
Vous voici dans le quartier Saint-Germain. Prendre la rue du Griffon et enfin la gauche la rue Pierre-Ozenne. Cette rue est bordée de nombreux hôtels particuliers dont l'un, au n°15, a accueilli Jacques II, roi d'Angleterre, en 1692. Malgré les bombardements de 1944, de nombreux hôtels particuliers jalonnent encore les rues d’Argentan (Orne). Ces belles demeures, érigées du XVIe au XVIIIe siècle, se situent principalement dans deux quartiers plutôt épargnés par les obus : l’enclos de la ville, non loin de l’église Saint-Germain ; le faubourg Saint-Martin, près de l’église du même nom ; et le faubourg Saint-Thomas, entre les Vieilles Halles et la rue Papegaux. Ces hôtels particuliers appartenaient soit à des anciens nobles, soit à des bourgeois anoblis, ou encore à de simples bourgeois, qu’il s’agisse de marchands enrichis ou d’officiers de judicature. Ils se caractérisent par l’existence d’au moins un corps de logis, une cour, et un jardin, ainsi que d’un porche.
Au 13 de la rue Ozenne-Pierre, l'ancien hôtel Servain du XVIIe siècle. Il possède une porte cochère en plein cintre. Au sommet de l'arc de cercle, le claveau de la clef de voûte est très ouvragé. La construction se termine par un fronton porté par deux pilastres encadrant l'ouverture. La porte est en bois de chêne, ornée d'une série de plaques rectangulaires dans le style Louis XIII. La porte au n°15 faisait partie de l'ancien hôtel d'Aumont de la Vente du XVIIe siècle où était descendu Jacques II d'Angleterre en 1692, chassé de son pays par la Révolution. Par la suite, l'édifice a été partagé en deux parties. La porte présente deux pilastres doriques, au fût appareillé, supportant un entablement classique, surmonté lui-même d'un fronton demi circulaire. Les battants sont faits de panneaux ajourés, contrastant avec les panneaux pleins du bas.
Suivre la rue de la Vieille Prison sur votre droite. C’est dans cette rue au n°4 que se trouve la maison natale d'André Mare, peintre cubiste, né à Argentan en 1885 et mort à Paris en 1938. Le siège des juridictions et la geôle furent transportés dans cette rue en 1574 et y demeurèrent jusqu'en 1728. A présent, rejoignez directement la rue Saint-Martin. Au n°8 se trouvait l'une des quatre manufactures royales de dentelles de la ville. Sur une façade est apposée une plaque rappelant qu'à cet endroit se tenait la porte Saint-Martin, qui permettait de quitter l'enclos de la ville. Au n°22, se trouve l'ancien hôtel du comte de Lonlay du XVIIe siècle, remarquez principalement le portail d'entrée ainsi que la lucarne qui le surmonte. La porte cochère donne accès à une petite cour intérieure séparée d'un jardin par le bâtiment de l'hôtel dans lequel l'accès se fait par un perron. Le portail est encadré par deux pilastres portant un entablement et un fronton dont le sommet est coupé pour supporter une belle lucarne classique.
Rendez-vous à présent à l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Place, elle se situait à la place de l'actuel restaurant. Cet édifice est le seul témoignage architectural de l'époque romane à Argentan et les vestiges sont très représentatifs de l'art roman normand. Il s'agit de la plus ancienne église de la ville. Eglise médiévale de pèlerinage au XIIe et XVe siècle, convertie au XVIIe siècle en église abbatiale dépendante du prieuré des Bénédictines d'Almenèches, elle fut vendue en 1820 et convertie en maison d'habitation. Les bombardements de 1944 écrasèrent le prieuré, mais épargnèrent une grande partie des murs de l'église ainsi que la charpente du XVe siècle.
Le Logis abbatial au n°29, construit au XVIIe siècle, faisait partie du prieuré de la chapelle Notre-Dame de la Place. Il abrite des plafonds peints datant du milieu du XVIIe siècle. Le prieuré bénédictin dépendait de l'abbaye d'Alménèches fondée à la fin du VIIe siècle par saint Évroult. Le Logis abbatial fut édifié en 1623 autour de l'ancienne chapelle Notre-Dame de la Place. Il était destiné à recevoir des novices qui étaient envoyées après leur profession à Alménèches pour remplacer les anciennes religieuses qui décédaient et qui s'étaient opposées à l'instauration des nouveaux usages de la Réforme. Le logis abbatial fut édifié et décoré par l'abbesse Marie-Louise de Médavy. A l'origine de plan rectangulaire, prolongé à l'arrière par une aile perpendiculaire, l'édifice possédait une tour d'escalier carrée plaquée au centre de la façade principale.
A voir également, l'église Saint-Martin, située dans la partie basse de la ville, a conservé ses vitraux, posés entre 1540 et 1550. De style gothique flamboyant, cette église fut construite entre le XVe siècle et le XVIIe siècle. Située dans une zone marécageuse à l'époque, elle est construite sur pilotis. L'église possède deux statues polychromes des XVIe et XVIIe siècles, représentant la Vierge de douleur et saint Clair. Devant l’église se trouve le buste de François Eudes de Mézeray (1610 – 1683), considéré comme le premier historien français. Sur la stèle apparaissent les profils de ses frères, Saint Jean Eudes, fondateur de la congrégation des eudistes, et Charles Eudes d'Houay, échevin d'Argentan.
Après cette visite, tournez à droite dans la rue Dinda, pour se rendre dans la rue aux Juifs. Cette rue tient son nom de la famille "Jouis", dont la plupart des membres composait la corporation des bouchers établis dans ce faubourg. Déhambulez jusqu'à la rue de la Vicomté où se trouve la Tour Marguerite. Datant du XIIe siècle, la tour Marguerite anciennement dénommée tour au Febvre ou Grosse Tour, est, avec le donjon, l'un des rares vestiges des fortifications qui protégeaient la ville des attaques venues de l'est. D'une hauteur de 30m et d'un diamètre de 10m, elle s'élève sur 4 niveaux. Les meurtrières et le chemin de ronde témoignent de sa vocation défensive. Elle s'articule autour d'un escalier à vis. Le chemin de ronde offre une vue imprenable sur la ville d'Argentan. Dans cette tour furent enfermées "les filles débauchées".
Revenez vers la rue de la république, puis oursuivez votre balade par la ruelle des Fossés de la Boucherie. Cette rue très étroite témoigne de l’activité de la Halle de la boucherie, transférée en 1557 de la rue du Vicomte (rue de la Vicomté) à la place des Vieilles Halles. Contournant les anciennes fortifications du quartier des bouchers, cette voie était empruntée par les pèlerins se rendant à Compostelle. Cette rue relie la rue de la Poterie à la rue de la République, elle délimite les quartiers Saint-Thomas et Saint-Martin. La rue de la Poterie évoque une industrie depuis longtemps disparue. Des fours y furent découverts en 1885. Au 23, rue de la Poterie, on peut admirer l’Hôtel de la Broise de Méniljean du XVIIIe siècle. Anne Guyon, veuve de Jacques Philippe de Broise (1685-1741) acheta cet hôtel. Au XXe siècle, mitoyen à cet hôtel se trouve le presbytère d’Argentan construit en 1950-1955.
Tournez à gauche dans la rue des Vieilles Halles, située dans le quartier Saint-Germain, c'est dans cette rue que se tenaient la halle au blé et la halle de la boucherie jusqu'à la fin du XIIe siècle. Elles furent détruites vers 1821. Les halles, comme bon nombre d’établissements à usage public, ont, au cours de l’histoire, changé d’emplacement à cause des guerres ou des décisions municipales. De nombreux hôtels particuliers témoignent qu'Argentan fut une ville aristocratique aux XVIIe et XVIIIe siècles. La place des Vieilles-Halles est bordée entre autres par l'hôtel Picot des Marais, l'hôtel Pitard de Cagnou, l'hôtel Legoux et le manoir de la Bretêche.
Dirigez-vous en direction de l'église Saint-Germain, près du porche latéral de l'église, le "Puits du Trésor" constituait le principal point d'eau du centre-ville. Dans l'histoire de Saint-Germain écrite par l'abbé Eugène Laurent, il est fait mention de ce puits qui date précisément de 1660. Vous voilà devant l'église Saint-Germain, l’édifice s’est construit au fil des siècles et témoigne de nombreuses évolutions architecturales. La construction de l’édifice actuel débute au XVe siècle pour s’achever au XVIIIe siècle, d’où un mélange des styles architecturaux gothiques et Renaissance. Illuminée toute l'année de 22 h 30 à 2 h du matin, elle domine la ville.
L'église Saint-Germain présente un magnifique porche gothique du 15e siècle, un chevet Renaissance, ainsi qu’une tour lanterne à la normande à la croisée du transept. Le clocher de la tour carrée, considéré comme un chef d’oeuvre de l’art classique bas-normand, fut couronné par l’architecte Maurice Gabriel en 1631. La nef, de style flamboyant, impressionne par sa sobriété et ses proportions. L'église Saint-Germain renferme également des secrets bien gardés. L'église abrite les restes de la bienheureuse Marguerite de Lorraine-Vaudémont.15 chapelles sont à découvrir ainsi que le retable principal, réalisé selon un modèle italien. Le nom de l’église viendrait de saint Germain l’Auxerrois, venu en 435 à Argentan. Né à Auxerre (Yonne) vers 380, il est élu « malgré lui » évêque d’Auxerre par le clergé et le peuple, et sacré le 1er juin 418. Il décède à Ravenne, en Italie, en 448.
Sur la place Saint-Germain se trouve "Le Couple" d'Eugène Dodeigne. Ces deux statues ont été installées le 2 septembre 1993. Elles sont réalisées en pierre de Soignies ; granit dur et noir prenant selon la lumière des reflets bleutés et proviennent du Fond National d'Art Contemporain de Puteaux. D’une hauteur de 2,10m, leur poids atteint près de 2 tonnes. Votre prochaine étape de ce parcours sera le Musée Fernand Léger - André Mare, situé au 6 Rue de l'Hôtel de ville. Le musée est consacré aux œuvres des célèbres artistes français du XXe siècle Fernand Léger et André Mare.
En 1884, Fernand Léger, âgé seulement de 3 ans, et sa mère Marie s’installent avec leur bonne Eugénie dans la maison située aujourd’hui au 6 rue de l’Hôtel de Ville et 3 rue des Jacobins, à la suite du décès de son père. Refuge familial de l’artiste, cette demeure sera pour Fernand Léger un lieu d’inspiration et de partage. L'entrée principale se trouve au n° 3 de la rue des Jacobins. Cette demeure a fait l'objet, en 1905, du tableau intitulé "Le jardin de ma mère".
Passez devant l'hôtel de ville, il date de la Reconstruction de la ville (1957). Le blason, situé en façade, représente un aigle auréolé, bicéphale. Vos pas vous meneront au Donjon, Place Mahé. Le Donjon est le vestige sud-ouest de la forteresse construite en 1123 par Henri 1er Beauclerc, Roi d'Angleterre et Duc Normandie. Les murs subsistants, en pierre de taille, ne sont pas antérieurs au XIIIe siècle. Les remparts furent partiellement démolis à partir de 1618. Le donjon est en réalité un élément de rempart de plan polygonal, non fermé. Il forme mur de soutènement d'une terrasse qui domine la ville. La muraille présente un soubassement vertical de cinq mètres de haut, puis un vaste glacis, enfin une partie supérieure avec un léger fruit. L'abbé Mahé, prieur des Jacobins, fit combler les fossés qui l'entouraient 1660 afin de procurer du travail aux pauvres. Le nom de ce bienfaiteur fut attribué à cette place où avait lieu la foire aux chevaux jusqu'en 1830.
A proximité, les vestiges du château des ducs et de son donjon abritent l'actuel palais de justice. C'est Pierre II de Valois, comte d’Alençon, qui fit édifier le palais ducal en 1372 où il vécut durant douze ans. Incendié pendant la guerre de Cent Ans, remanié dans sa version actuelle au XIVe siècle, le château a ensuite servi de résidence royale à François Ier. Catherine de Médicis et Henri IV y séjournèrent également. La nuit un éclairage spécifique met en valeur son architecture. A l'abri de ses remparts, Argentan a accueilli des personnages illustres. Mathilde, fille de Henri Ier, roi d'Angleterre et mariée à Geoffroy Plantagenêt, y trouve refuge en 1135. Henri II, roi d'Angleterre, réunit en 1172 tous les comtes et barons du duché de Normandie pour préparer la conquête de l'Irlande. En 1189, Aliénor d'Aquitaine fixe sa résidence au château d'Argentan et y reçoit ses deux fils, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre.
Rejoingnez votre véhicule pour rejoindre la Maison des Dentelles d'Argentan, situé au 34 rue La Noë. L’Orne peut s’enorgueillir d’un passé dentellier hors du commun. Dès le XVIIe siècle, les dentelles à l’aiguille d’Argentan et d’Alençon se développent dans le monde entier et connaissent un succès considérable, grâce à leur qualité et à leur finesse. La Maison des Dentelles propose ainsi de découvrir cet art de la dentelle, tout en proposant des expositions très contemporaines d’artistes s’inspirant de ce travail d’exception.
Carnet pratique de Argentan
Les incontournables de Argentan
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
Visites
- Circuit de découverte : vous pouvez ainsi découvrir la ville à pied en toute liberté. Ce circuit a été adapté aussi pour les jeunes de 7 à 12 ans
- Visites guidées, visites de villages et randonnées accompagnées du 01/07 au 31/08 programme disponible à l’Office de Tourisme
- Promenades en calèche sont organisées tous les étés pour découvrir la ville et ses alentours proches.
- Visite commentée gratuite avec un Greeter, sur réservation - Site internet
- Un circuit vous emmènera sur les pas de la Dame aux Camélias.
- Des circuits vous mèneront sur les ultimes combats de la dernière Guerre mondiale (poche de Falaise à 10 km et les célèbres plages du Débarquement à une 1 heure de route).
- Le célèbre Haras du Pin à 9 km d'Argentan est ouvert à la visite et propose tous les jeudis de l'été un spectacle équestre très apprécié.
- Le musée Fernand Léger-André Mare, situé dans la maison d’enfance du premier cité, permet d’apprécier toute la palette de ces deux artistes qui ont marqué le XXe siècle. Musée Fernand Léger - André Mare - 6 rue de l’Hôtel de ville - 61200 Argendan
- Le musée de la la dentelle : Un autre savoir-faire fait la fierté de la ville. Certaines des créations issues de ce procédé, moins réputé que la dentelle au point d’Alençon, mais tout aussi techniques, sont à découvrir à la Maison des dentelles. Ce musée, situé dans une propriété bâtie au milieu d’un parc arboré, retranscrit l’histoire de cette pratique du XVIe siècle à nos jours.Musée Argentan : site internet
- Abbaye Notre-Dame - 2 Rue de l'Abbaye 61200 Argentan - Tel. 02 33 67 12 01 - Mail : n-d-a@club-internet.fr - Site internet
Activités & Festivités :
- Le marché nocturne a lieu tous les ans début juillet.
- La Foire Quasimodo a lieu tous les ans le week-end après Pâques.
- Des expositions sont organisées tout au long de l'année dans la Chapelle Saint Nicolas où se trouve l'office de Tourisme.
- La Médiathèque et l'Hôpital présentent également des expositions.
- Tous les ans, l'Orne fête la musique avec Septembre Musical, des artistes reconnus internationalement s'y produisent.
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- Briouze : marché Lundi (26km)
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- Saint-Pierre-sur-Dives : marché Lundi (31km)
- Bagnoles-de-l'Orne : marché Mardi, Mercredi, Vendredi & Samedi (36km)
- Alencon : marché Mardi,Jeudi, Samedi & Dimanche (36km)
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Plus d'information
- Mairie d'Argentan - Place du Docteur Couinaud - BP 60203 - 61201 Argentan Cedex - Tel : 02 33 36 40 00 - Site internet
- Office de Tourisme d'Argentan - Chapelle Saint-Nicolas - Place du Marché - 61200 Argentan - Site internet
- Plus beaux détours : site internet
- Patrimoine Normand : site internet
- Patrimoine de France : site internet
- Patrimoine religieux : site internet
- Orne Tourisme : site internet
- Normandie héritage : site internet
- Authentic Normandy : site internet
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Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée :
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- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
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- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
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Date de dernière mise à jour : 27/08/2022
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