Abbaye de Bonport (Pont-de-l'Arche-27)
L'abbaye royale Notre-Dame de Bonport : De la légende à l’Histoire, plongez au cœur d’un site d’exception !
Partez à la découverte de l’abbaye de Bonport fondée par Richard Cœur de Lion à Pont-de-l’Arche. Située à 20km de Rouen, capitale du duché de Normandie, l’abbaye de Bonport est une des rares abbayes cisterciennes en Normandie où subsistent des bâtiments claustraux du Moyen Âge. Au bord de l’Eure près de son confluent avec la Seine, elle occupait en Normandie un point stratégique de la vallée en aval de Pont de l’Arche.
Dans un grand parc surplombant la Seine,découvrez sans attendre cette étape incontournable, joyau des Abbayes Normandes ! Pour vous rendre à l''abbaye royale Notre-Dame de Bonport à partir de Rouen prendre la N15, puis sortir Pont-de-l’Arche. Depuis Paris suivre l'autoroute A 13, sortie n°20. Vous voilà arrivé à bon port, comme Richard Cœur de Lion le jour où il échappa à la noyade au cours d’une chasse, d’après la légende.
Préparer votre visite touristique à L'Abbaye de Bonport à Pont-de-l'Arche
Blottie dans un écrin de verdure entre la forêt de Bord et les rives de l'Eure et de la Seine, l'ancienne abbaye Notre-Dame de Bonport recèle bien des trésors. Ici en ce lieu d' histoire, son atmosphère paisible nous plonge dans la Normandie de Richard Cœur de Lion, son fondateur. Les abords immédiats à l'Ouest et au Sud sont faits de champs et de bois, la localisation du monastère présente un aspect stratégique, en amont de Rouen et en bord de Seine, afin d'abriter les religieux. Lieu privilégié à commencer par l’emplacement sur une colline boisée, avec la rivière de l’Eure bordant le mur d’enceinte en contre-bas, entouré de nombreuses terres alentour qui permettaient aux moines de dégager des rentes pour leur survie et le développement de l’abbaye.
Le site de de Bonport illustre bien le choix qui a été fait, près de l’eau, non loin du village du Pont-de-l’Arche, véritable forteresse pour veiller ou interdire selon les époques le passage des soldats, des gens et des marchandises en amont de Bonport sur la Seine. L’endroit était stratégiquement important au plan militaire qu’au plan économique puisque l’abbaye devait assurer en partie ou en totalité sa subsistance pour elle-même, les siens et ceux qui dépendaient d’elle. Les moines étaient encouragés en cela par l’Ordre cistercien qui fait du travail de mise en valeur de la terre un des fondements de l’engagement religieux chrétien et de son œuvre de civilisation.
Cette richesse de la terre fut sans conteste la constante de toute l’histoire de l’abbaye de Bonport. Les moines savait travailler le bois de la forêt, récolter le grain pour faire du pain, chasser dans les bois pour avoir du gibier... On y faisait pousser la vigne, pour le vin se fasse. Outre ces activités liées à la terre, il y était fait commerce. Les moines étaient par exemple informés en temps et heures du passage en amont au pont de Mantes des navires marchands de vin.
Deux sources d'archives existent sur l'abbaye royale Notre-Dame de Bonport : un cartulaire original daté du XIVe siècle comprenant 87 chartes classées par autorité, actes pontificaux, puis actes royaux chartes royales et enfin chartes d’autres disposants ; des chartes originales conservées aux Archives Départementales de l’Eure et de la Seine-Maritime. À la fin du XIXe siècle, Jules Andrieux a édité les 374 chartes relatives à l'abbaye datées entre 1190 et 1467. Jules Louis Andrieu (1838-1884) à publie Histoire du Moyen Âge (1866) et Philosophie et Morale (1867).
L'abbaye Notre-Dame de Bonport a pu être réellement fondée entre le 20 juillet et le 10 août 1189, date de l'embarquement de Richard à Barfleur pour son couronnement. Par une charte datée du 22 juin 1190 rédigée à Chinon, Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre, duc de Normandie, d’Aquitaine et comte d’Anjou entérine cette fondation en concédant aux moines cisterciens de Bonport une partie d’une de ses forêts ducales, la forêt de Bord, pour y bâtir l’abbaye ainsi que dix charruées de terre, chacune mesurant 60 acres, dans la forêt d'Eawy pour y bâtir une grange destinée à l’élevage du bétail et pour y stocker du fourrage.
La charte mentionne l'installation de moines cisterciens en provenance de l'abbaye Notre-Dame du Val, près de Pontoise. Ils commencent par défricher. Les travaux de construction débutent peu de temps après. La charte fait état d'un don de Richard à Ardouval. Deux jours plus tard, il affranchit la congrégation de tout droit de coutume.
L'abbaye Notre-Dame de Bon Port est indissolublement lié à Richard Cœur de Lion, qui en permit l’édification en lui attribuant de par sa volonté le statut d’abbaye royale. Celle-ci fut d’emblée placée sous la protection de Notre-Dame de Bon Port, avec des privilèges spéciaux complétés par les nombreuses immunités de l’Ordre ecclésiastique dont l’abbaye relevait. L’ Abbaye appartient à l’ordre de Cîteaux ; cet ordre religieux eut au XIIe siècle un rayonnement culturel et architectural considérable en Europe.
Après le rattachement de la Normandie au domaine royal français en 1204, Philippe Auguste, puis les rois suivants confirment l'abbaye Notre-Dame de Bon Port dans ses possessions et privilèges. L'apogée du monastère se situe aux XIIIe et XIVe siècles grâce à des revenus réguliers et à l'action de ses moines copistes qui portent sa renommée au-delà des terres normandes et de l'Île-de-France. La construction des bâtiments monastiques a dû intervenir, sous l’abbatiat de Gérard, comme le montre l’architecture du splendide réfectoire, de la salle capitulaire et du scriptorium. La rapidité des travaux et l’utilisation systématique de la pierre de taille sont encore une preuve de la richesse de Bonport.
En 1244, le Pape Innocent IV accordait des indulgences de vingt jours aux fidèles à ceux qui se rendaient à l’église abbatiale, au cœur de l’abbaye Notre-Dame de Bon Port. La réputation grandissante de l'abbaye lui vaut la venue de nombreux pèlerins. Beaucoup des grands noms de l’histoire de France sont liés à « Bon Port », au point qu’il n’était même plus besoin de parler de l’Abbaye, tant sa renommée était grande. De toutes celles qui portent ce nom, elle est indéniablement la plus célèbre.
En 1387, le cloître a été reconstruit (comme aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles), ont été menés des travaux d'agrandissement ou de restauration au niveau du cloître, encore, par exemple. Comme ailleurs, la guerre de Cent Ans provoque des pillages et des dommages, causés tout autant par le parti français que par le parti anglo-navarrais qui la menacent de ruine. La guerre de Cent Ans affecte également les revenus de l’abbaye Notre-Dame de Bon Port. L'abbaye fut choisie en 1448 par les ambassadeurs de France et d'Angleterre en vue d'établir la paix entre les deux royaumes.
Le roi Charles VI, dit "le Bien-Aimé", et, parfois de manière posthume depuis le XIXe siècle, "le Fou" ou "le Fol", octroie des subsides importants aux moines pour qu'ils puissent réparer le cloître et l'église fortement endommagés. Après son second débarquement en Normandie et sa campagne victorieuse, le roi d'Angleterre Henri V accorde une sauvegarde aux moines pour les dédommager de l'avoir hébergé pendant le siège de Pont-de-l'Arche en 1418. En 1465, c'est au tour du roi Louis XI de dédommager financièrement l'abbaye pour les dégâts occasionnés lors des troubles de la Ligue. Des donations royales de Charles VI, Louis XI et des seigneurs de Rouville permettent sa restauration au XVe siècle.
Prospère et influente, l'abbaye amorce un déclin certain à partir du XVIe siècle. A partir de 1536, l’abbaye Notre-Dame de Bon Port subit le régime de la commende et ne compte plus alors qu'une quinzaine de religieux. Le régime de la commende va entamer un long déclin des monastères. es abbés, parfois des enfants, sont nommés par faveur royale. Les nouveaux abbés ne résident plus sur place et l'un d'entre eux acquiert cette charge à l'âge de deux ans. Quatorze abbés vont se succéder avant la révolution française. Ses abbés commendataires les plus connus sont le poète Philippe Desportes, le cardinal de Polignac et le roi Casimir de Pologne.
Les moines engagent d'importants travaux pour moderniser et rendre plus confortables des bâtiments vétustes, dont le confort spartiate ne correspond plus aux mœurs de l'époque. En outre, il faut pouvoir y accueillir les hôtes prestigieux qui s'y succèdent encore. La raréfaction des vocations et l'absence de revenus importants, liés pour partie au système de la commende, engendrent une diminution de la communauté de près de moitié et la révolution ne va qu'accélérer une lente décadence entamée depuis deux siècles. A la fin du XVIIe siècle, il ne reste que 8 religieux et le Visiteur de Normandie à l’abbaye Notre-Dame de Bon Port. Dominique Georges, ne peut que constater le déclin de la vie monastique. Le rôle que Dominique Georges a joué dans la réforme de son temps fut grand, et très importante son influence en Normandie. Dom Georges avait la vocation d'éducateur, de formateur et de réformateur.
Le cloître de l’abbaye Notre-Dame de Bon Port date du XVIIIe siècle. Les raisons en étaient tout autant monastiques que séculières, pour agrémenter le confort jugé un peu rustique par des grands noms de la noblesse. Le grand bâtiment perpendiculaire à l’Eure affecté aux moines fut doté d’une bibliothèque, d’un dortoir un peu plus confortable, ainsi que la création d’un grand escalier, en grande partie grâce à l’Abbé Melchior de Polignac, ambassadeur en Pologne et qui tarda tant à y aller, qu’il fut envoyé en disgrâce en son abbaye de Bon Port par le roi Louis XIV. Sa "retraite" dura quatre ans, pendant lesquels Melchior de Polignac aménagea les bâtiments de vie de façon plus confortable et plus digne de son rang et se fit construire un pavillon pour lui juste à côté.
En juillet 1789, une émeute éclate aux portes de l’abbaye et le prieur, Dom Peronnier, doit faire appel à la troupe en détachement à Pont-de-l’Arche. Les soldats ne quitteront l’abbaye, où ils ont vécu aux frais des religieux, qu’en décembre 1790.
À la Révolution, l'activité monastique est stoppée, les six derniers moines quittent l’abbaye Notre-Dame de Bon Port. La vente aux enchères publiques comme Bien National le 2 avril 1791 marque la fin de toute activité monastique, ainsi l'abbaye est elle cédée pièce par pièce à différents propriétaires : deux sieurs deviennent propriétaires des bâtiments et des terres : Joseph de La Fleurière et Alexandre de La Folie. Les meubles sont achetés par différentes personnes. L'église Notre-Dame de Louviers hérite des orgues et de la clôture du chœur, où ils seront déduits. Les cloches sont fondues pour soutenir l'effort de guerre. Quant au chapier, un autel et les stalles, ils sont déposés à l'église Notre-Dame des Arts de Pont-de-l'Arche.
Bien que la loi interdise la destruction de bâtiments non payés, l’acquéreur Alexandre de La Folie, après avoir profané les tombes du chœur, s’empresse de raser l’église, le cloître et le bâtiment des convers. Le cloître du XVIIIe siècle, le bâtiment des convers et l'abbatiale servent de carrière. Les bâtiments restant servent ensuite de ferme ou utilisés comme hangars agricoles, le réfectoire est particulièrement endommagé à cette occasion.
Depuis la fin du XIXe siècle, l’essentiel des bâtiments monastiques du XIIIe siècle est sauvé et grâce à leurs actuels propriétaires, ils sont entretenus et respectueusement restaurés, et l'ouvrent au public. Ils vous invitent à la balade parmi les légendes et les pierres qui témoignent des grandes heures de l'abbaye Notre-Dame de Bon Port.
Visite de l'Abbaye de Bonport
Depuis presque une vingtaine d’années, ce site a fait l’objet de nombreuses études archéologiques. C’est d’abord la luxuriance de la nature qui frappe. Son implantation est singulière puisqu’elle est la seule abbaye construite sur une terrasse alluviale surplombant le fleuve, tout en ayant les pieds dans l’eau. Quand on entre dans le parc de l'Abbaye de Bonport, ce qu’on perçoit en premier, c’est la force du lieu. L’entrée se fait à pied, en passant la grille ouverte, au milieu des arbres de la forêt dense qui entoure le long bâtiment conventuel que vous apercevez au loin, dans son écrin de verdure.
L’allée d’entrée passe d’abord au milieu des arbres, puis traverse en oblique la très grande pelouse, qui entoure deux des côtés de l’abbaye. Vos pas vous conduisent à l’entrée actuelle de l'abbaye située au point de rencontre entre le long bâtiment perpendiculaire à la rivière et un plus petit en avancée. Plus d’église ni de cloître, subsistent néanmoins deux ailes conventuelles où se perçoit toujours avec puissance et élégance l’esprit de Cîteaux. Les parties les plus anciennes de l'Abbaye de Bonport sont très sobres. Bâties et sculptées avec de la pierre calcaire de Vernon. Vous ne pouvez qu’être éblouis par la beauté de ces vestiges médiévaux marqués à tout jamais par l’histoire d’un passé tumultueux.
Au cours de votre visite, découvrez la salle capitulaire, la salle des moines, le dortoir, les cuisines, le majestueux réfectoire voûté du XIIIe siècle et immergez-vous dans le quotidien de la vie monastique. Commencez par l’extérieur de l'abbaye, longez le mur d’enceinte pour arriver dans un espace carré formé par un bâtiment perpendiculaire à étages "la cuisine". Admirez sur l'une des façades une très belle porte, ornée de piliers d’entrée sculptées…
Achevée avant 1244, l’église abbatiale a été détruite en 1791. Elle présentait une nef de 6 travées, un transept avec chapelles orientées à l’est et un chœur avec déambulatoire sur lequel s’ouvraient des chapelles rayonnantes, l’église a presque complètement disparu. Il ne reste que quelques vestiges de murs et bas de colonnes qui permettent de restituer le plan. Le premier cloître a été construit vers 1224, détruit pendant la Guerre de Cent Ans, puis reconstruit vers 1387. Il a été totalement rasé à la Révolution. Sur le côté nord du cloître, on a, de gauche à droite, la cuisine, le réfectoire et le chauffoir. A droite, la salle capitulaire est surmontée du dortoir. Les livres nécessaires à l’office ou à la lecture dans le cloître, étaient conservés dans une armoire (armarium) qui est ici exceptionnellement en pierre et non en bois comme dans d’autres abbayes.
Le petit bâtiment transversal était la sacristie de l’Abbaye de Bonport. Il fait office maintenant de cuisine et remplit si parfaitement ce rôle, qu’on ne peut que louer la faculté qu’ont eu des générations de propriétaires à choisir les bons endroits et en tout premier lieu les moines de l’Ordre de Cîteaux. L’entrée se fait à tout à côté. C’est un petit espace voûté à croisée d’ogives très accueillant. Une partie des pièces du bas a été restaurée et aménagée pour servir à des expositions, avec un grand choix d’ambiances différentes à chaque fois. Les fenêtres donnent des deux côtés sur la grande pelouse à l’entrée et sur le cloître. Une porte située sur la façade interne permet de rejoindre le cloître, qui était un lieu de méditation.
L’Escalier d’Honneur monumental est à lui seul une des merveilles de l’ensemble bâti tant il éclate de lumière, de grâce et d’équilibre, taillé dans de la pierre blanche avec une superbe rampe en fer forgé. Il permet d’accéder à ce qu’on appelait le dortoir des moines qui fut transformé au XVII en cellules. Au rez-de-chaussée en cet endroit de liaison entre les pièces du bas et l’escalier figurait le chauffoir. C’était le seul endroit chauffé de l’abbaye.
Le dortoir de l’Abbaye de Bonport occupe toute la longueur du bâtiment au niveau du 1er étage, affecté au logement des moines du XIIe au XVIIIe siècle. Il était à l’origine surmonté d’une voûte en berceau en bois et ses fenêtres étaient de simples ouvertures étroites encore visibles entre les baies plus tardives. Selon la Règle de Saint-Benoît, les moines dorment ensemble, sans feu, sur des simples paillasses. Cette partie du dortoir a été transformée en bibliothèque et en cellules. Placée au dessus de la sacristie, entre le dortoir et le pignon nord de l’église, la bibliothèque avait été agrandie et complètement réaménagée au XVIIe siècle.
Le dortoir évoque encore aisément la vie d’une communauté. En 1648, Colbert, dont le fils était abbé commendataire de Bonport, a réquisitionné 141 ouvrages et 87 manuscrits de l’Abbaye de Bonport. Ils sont, aujourd’hui, conservés à la Bibliothèque Nationale de France (BNF). Quelques manuscrits (6 ou 8) sont conservés à la bibliothèque de Louviers. Un très large couloir dessert aujourd’hui des chambres individuelles avec des grandes fenêtres et cheminées. A côté d'une fenêtre, une tourelle d’angle doit être un des derniers vestiges d’une fonction de surveillance de la rivière.
Redescendez au rez-de-chaussée, l’une des portes intérieures mène par un escalier en colimaçon au sous- sol, au pressoir qui fait office aussi de chai. Il est placé sous le bâtiment dont les bâtisseurs ont su exploiter la technique de la gravitation pour ne pas écraser le raisin, comme le permet la déclivité du terrain à l’approche de la rivière. Les salles de l'Abbaye de Bonport présentent l’architecture typique des abbayes de l’ordre de Cîteaux. Elles sentent bon le XIIIe siècle avec des croisées d’ogives régulières, des ouvertures fines et hautes (les « lancettes »), de petites colonnes aux décorations très sobres.
La grande salle du réfectoire gothique des moines, se déploie dans les proportions harmonieuses. Il mesure près de 30 mètres de long sur 9,70 m de large. C’est le plus bel exemple d’architecture médiévale de l’abbaye. Ce mode de voûtement en croisées d’ogives est caractéristique du XIIIe siècle. A l’est de l’entrée, le passe-plat entre la cuisine et le réfectoire a été muré. L’actuel pavage date du XIIIe siècle. A l’entrée du réfectoire, une partie du lavabo est encore visible, les moines y faisaient leurs ablutions (ils se lavaient les mains avant de rentrer en procession dans le réfectoire). Le repas commençait par une prière, le Bénédicité, par laquelle les moines remerciaient Dieu pour le pain quotidien et en appelaient à sa bienveillance pour en procurer à ceux qui n’en ont pas.
La conservation presque intégrale de deux ailes du carré claustral (aile des moines, aile du réfectoire et vestiges de l’abbatiale), est inégalée dans la Normandie cistercienne.
Quelles sont les légendes qui concernent l'Abbaye de Bonport ?
Dernière anecdote pour épater vos amis : pourquoi le nom de Bonport ? En juillet 1189, Richard Cœur de Lion est solennellement reconnu duc de Normandie. C’est l’occasion de grandes réjouissances données à la cour et au peuple de Rouen que nous donne à imaginer un historien du XVIIe siècle :
« Ce ne furent que bals, festins et tournois ; la chasse fut le dernier divertissement de la cour... Richard seul courant un cerf fut emporté soit par la vigueur de son cheval altéré, soit par quelque autre accident, si avant dans la Seine, que ce roy courut au hasard de sa vie. Ce cœur de lion, emporté au milieu du cours rapide de cette grosse rivière, ne perdit point le jugement ; mais considérant le péril où il estoit, fit vœu à Dieu de faire bâtir une abbaye au lieu où son cheval prendroit pied sur terre ferme : ce lieu fut depuis appelé Bonport, à cause de l’heureux abord du roy Richard.
Cette histoire, peu flatteuse pour Richard Cœur de Lion, ressemble plus à un jeu de mots qu’à une explication. En effet, les armes de l’abbaye montrent la naissance du Christ ce qui nous fait dire que le bon port désigne, dans l’esprit des moines, la venue du Christ parmi les hommes…
Carnet pratique de l'Abbaye de Bonport à Pont-de-l'Arche
Les incontournables de Pont-de-l'Arche
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Visites de Pont-de-l'Arche
- L'abbaye Notre Dame de Bonport, reste une propriété privée mais elle est ouverte à la visite, et accueille des expositions, concerts, réceptions (mariages, séminaires). Ouvert d'avril à septembre les dimanches et jours fériés pour une visite simple, et tous les jours sauf le samedi en juillet et août. Abbaye de Bonport 27340 Pont-de-l’Arche - 02 35 02 19 42 - contact@abbayedebonport.com - Site internet
- Office de Tourisme Seine Eure propose, via un carnet de découverte et une appli mobile, de parcourir l’histoire de cette cité médiévale en compagnie de Gervald, fantôme de la cité et maître du pont depuis 1415.
- Elbeuf (patrimoine industriel depuis le XVIIIe siècle).
- Ancienne abbaye cistercienne de Fontaine-Guérard.
- Ancienne filature Levavasseur (Pont-Saint-Pierre). Usine du XIXe dont l'architecture est inspirée de la proche abbaye de Fontaine-Guérard.
Activités de Pont-de-l'Arche
- Forêt de Bord-Louviers.
- Base de loisirs de Léry-Poses (sports nautiques, plage...).
- Côte des Deux-Amants (panorama et départ de randonnées).
Festivités de Pont-de-l'Arche
- Foires à tout : le printemps et en septembre (détails sur le site municipal).
- Fête communale Sainte-Anne : le dernier week-end de juillet.
- Fête de la peinture sur les bords de l'Eure le 1er dimanche de juin (ateliers, exposition, déjeuner sur l'herbe, guinguette).
- Fête de la musique près des remparts et dans les rues de la ville.
- Nombreuses expositions à la Salle d'Armes (peinture, sculpture, expositions à thème) toute l'année.
- Journées du patrimoine le 3ème week-end de septembre (ateliers, animations diverses, visites guidées de la ville).
- Eure médiéval : site internet
Marchés à visiter autour de Pont-de-l'Arche
- Pont-de-l'Arche : marché Dimanche (0km)
- Saint-Etienne-du-Rouvray : marché Mercredi (9km)
- Louviers : marché Samedi (10km)
- Caudebec-les-Elbeuf : marché Dimanche (10km)
- Elbeuf : marché Samedi (11km)
- Grand-Couronne : marché Vendredi (12km)
- Sotteville-les-Rouen : marché Mardi, Jeudi, Samedi & Dimanche (13km)
- Bonsecours : marché Vendredi (14km)
- Le Grand-Quevilly : marché Mardi & Vendredi (14km)
- Rouen : marché Mardi, Vendredi, Samedi & Dimanche (14km)
Sites touristiques près de Pont-de-l'Arche
- Elbeuf : Villes d'art et histoire (11km)
- Jardins du château de Vandrimare : Jardins remarquable (16km)
- Rouen : Villes d'art et histoire (16km)
- Jardin Plume : Jardins remarquable (19km)
- Parc du manoir de Villers : Jardins remarquable (19km)
- Abbaye Saint Georges de Boscherville (Saint-Martin-de-Boscherville) : Monuments Religieux (21km)
- Abbaye Saint-Georges : Jardins remarquable (21km)
- Lyons-la-Foret : Plus beaux villages de France (25km)
- Jardins du château du Champ de Bataille : Jardins remarquable (26km)
- Montville : Villes fleurie 4* (28km)
- Abbaye de Jumièges (Jumieges) : Monuments Religieux (29km)
- Les jardins du château de Saint-Just : Jardins remarquable (29km)
- Arboretum d'Harcourt : Jardins remarquable (31km)
- Les jardins du château de Miserey : Jardins remarquable (32km)
- Parc zoologique de Clères : Zoo ou parc animalier (33km)
- Abbaye de Bec-Hellouin : Monuments nationaux (33km)
- Jardin du musée d’art américain : Jardins remarquable (37km)
- Jardin de Claude Monet : Jardins remarquable (37km)
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- La Roche-Guyon : Plus beaux villages de France (42km)
- Domaine du château d'Ambleville : Jardins remarquable (43km)
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- Réserve naturelle régionale des Larris et Tourbières de Saint-Pierre-es-Champs : Sites d'un grand beauté naturel (44km)
- Forges-les-Eaux : Plus beaux détours de France (44km)
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- Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors (Gisors) : Monuments Religieux (45km)
- Notre-Dame-de-Gravenchon : Villes fleurie 4* (48km)
- Autretot : Villes fleurie 4* (50km)
- Mureaumont : Villes fleurie 4* (58km)
- Jardin d'art et d'essais : Jardins remarquable (60km)
Plus d'information
- Mairie de Pont de l’Arche - 19 Rue Maurice Delamare - 27340 Pont de l’Arche - Tél : 02 32 98 90 70 - Site internet
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- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.
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Date de dernière mise à jour : 20/02/2024
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