Route du Vexin français (Val d'Oise-95)
La Route touristique du "Vexin français" dans le Val-d'Oise
Connaissez-vous le Vexin français ?... Le Vexin français est une ancienne province et une région naturelle de France, qui se situe dans le nord-ouest de l'Île-de-France et pour une petite partie en Hauts-de-France, étendue sur les départements du Val-d'Oise, des Yvelines et de l'Oise. Pontoise en est la capitale historique.
Durant la guerre de Cent Ans le Vexin français est l'enjeu divers combats, dont en particulier lors de la chevauchée d'Édouard III en 1346 qui ruine tout le Vexin.
Il faut suivre les méandres de la Seine, vers l’Ouest, pour mieux cerner un territoire qui se déploie à cheval sur trois départements, mais aussi longer les bords de l’Oise et ceux de l’Epte, qui subdivise le Vexin normand du Vexin français.
Au sein du parc naturel régional du Vexin français, cette route touristique offre au promeneur non seulement la pratique du tourisme vert : chemins dans les coteaux, en bord de Seine...Mais aussi, une leçon d’histoire qui a laissé de nombreux vestiges.
Comme ces châteaux dont le plus connu reste le château de La Roche-Guyon, résidence des La Rochefoucauld. Ou les nombreux petits châteaux qui accueillaient autrefois les nobles parisiens en villégiature. Les croix pattées, qui fleurissent le long des champs...
Le patrimoine du Vexin français est remarquablement bien conservé et a, fort heureusement, pour sa majeure partie survécu aux destructions de la Révolution.
Ce riche patrimoine du Vexin, tant monumental (châteaux, églises...) que vernaculaire (lavoirs, croix de chemins, fermes fortifiées, colombiers...) a justifié le classement du plateau en 1972 au titre des sites classés et la création d'un parc naturel régional.
Parmi le patrimoine vernaculaire le plus remarquable, on peut citer Les « boves » (habitations troglodytiques) de Haute-Isle et La Roche-Guyon.
Au cœur du Parc Naturel Régional du Vexin français, la nature environnante invite à la randonnée. Pédestre ou vététiste, la balade s'annonce vraiment belle dans ce site naturel classé zone Natura 2000 où un arboretum, celui de la Roche, vous offre une variété d'arbres exceptionnelle.
La Route touristique du "Vexin français" dans le Val-d'Oise en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
Niché dans une boucle de la Seine, Vétheuil (km 0) sera le point de départ de cette route touristique du "Vexin Français". Le célèbre peintre Claude Monet y a vécu avec sa femme et réalisé de nombreux tableaux.
Ancien port, situé dans une boucle de Seine, Vétheuil bénéficie de berges en pentes douces. Après une visite de l’église, vous pourrez choisir d’emprunter la rue du Moutier et y découvrirez un peu plus bas le dernier lavoir de la commune traversé par un des trois ruisseaux qui sillonnent le village.
L'escalier d'accès à l'église comporte 50 marches de 5 m de large et débouche face au portail sud où se trouve un calvaire en pierre de taille de 1764. Admirer l'église Notre-Dame, par son ampleur, son plan à double collatéraux et son mobilier particulièrement riche et varié, elle se démarque des églises villageoises du Vexin français, car Vétheuil est au Moyen Âge un bourg d'une certaine importance.
Dans l’avenue aujourd’hui baptisée Claude-Monet, on peut apercevoir la maison du peintre qu’il louait avec sa femme. Outre la façade, repeinte en ocre depuis, la bâtisse est restée dans son jus. Meublée façon XIXe, on peut la visiter, sur demande.
Le sentier du patrimoine, agrémenté de panneaux explicatifs, est un excellent moyen de découvrir l’histoire du Vétheuil et de ses plus célèbres habitants. Le village de Vétheuil vaut le détour, il se savoure aussi vu d’en haut grâce au sentier au-dessus des falaises de craie.
Vous commencez par longer la Seine et ses falaises de craies jusqu'à Haute-Isle via la D913 (4,6 km). A Haute-Isle, l'église troglodyte qui date de 1670 attend votre visite. Haute-Isle est un rare village troglodytique, dont les premières habitations remontent à la période préhistorique. Au Moyen Âge, les habitations troglodytiques implantées à flanc de coteau se multiplient. Les « boves » s’étirent en amphithéâtre au-dessus de la Seine.
Haute-Isle était presque entièrement troglodytique jusqu'au XIXe siècle et possède la seule église d'Île-de-France et l'une des rares du pays, cinq en France, à être entièrement creusée dans une falaise. Du haut des falaises de craie s'offre une vaste vue sur la Seine qui serpente entre les îles. En effet, le territoire de la commune offre de remarquables panoramas dans un site naturel préservé.
Le long de la falaise, les boves sont aujourd'hui essentiellement utilisées comme garages ou ateliers. Étant donné qu'elles sont situées dans les jardins des maisons longeant la RD 913 ou en haut du coteau peu stable, elles ne sont pas accessibles au public, et mal visibles pour la plupart. Il subsiste du château disparu au milieu du XVIIIe siècle deux bâtiments aux toits dits à la Mansard dans l'enclos du domaine de Haute-Isle.
L'église troglodytique de l'Annonciation se situe route de la Vallée. Elle fut creusée dans la falaise de craie en 1670/1673 aux frais de Nicolas Dongois. Seul le petit clocher carré émerge du sol enherbé qui recouvre la falaise. À l'intérieur, une nef unique est voûtée d'un berceau en plein cintre.
Après cette visite, vous vous dirigez vers La Roche-Guyon (6,9 km). Grâce à ses petites rues pleines de charme et à son environnement naturel remarquable, La Roche-Guyon est l’unique village classé « plus beau village de France » de la région parisienne.
Niché en bordure d'un méandre de la Seine, au pied de pittoresques falaises crayeuses, La Roche-Guyon, dominé par la silhouette de son donjon, en contrebas, chaque ruelle ancienne du village est pleine de surprises et de charme.
Dès le premier regard, c’est bien le château médiéval et son donjon qui marquent l’esprit de tous les visiteurs. Construite à même les falaises calcaires depuis plus de 1000 ans, la forteresse marque les paysages du Vexin depuis des siècles. Autour du château, la visite des lieux se poursuit avec les rues anciennes du village, en pente appelées charrières, bordées de jolies maisons, et l'agréable promenade sur les bords de Seine.
Un sentier du patrimoine vous permet de découvrir les trésors du village telles que la belle halle seigneuriale, descendue de ses trente piliers de pierre, pour abriter la mairie et, en-dessous, le marché. Le Grenier à sel, ou hôtel de la gabelle, petit édifice du XVIIIe siècle, qui abrite actuellement l'office de tourisme.
Admirer l'église Saint-Samson, sa construction commence en 1404, quand le roi Charles VI accorde l'autorisation d'édifier une église paroissiale en-dehors du périmètre du château. Or, les travaux sont bientôt interrompus par la guerre de Cent Ans, et ne reprennent que dans le second quart du siècle suivant. .
Enfin, repartez par la route des Crêtes pour avoir une dernière vision éblouissante de ce paysage grandiose qui compose le Parc Naturel Régional du Vexin, fait de falaises crayeuses plongeant dans la Seine et la boucle de Moisson, ainsi que les coteaux verdoyants.
La route des Crêtes vous emmènera à Chérence via la D100 (13,3 km). Le village de Chérence est mentionné dès le IXe siècle, il appartient alors à l'abbaye du Bec-Hellouin en Normandie qui y a fondé un prieuré.
A l'entrée du village se trouve le calvaire de la Petite-Croix, une petite croix simple du XVe siècle sculptée dans la pierre, plus large que haute, plantée dans un socle qui n'est autre qu'un chapiteau de colonne retourné, daté du XIIIe siècle. L'Abreuvoir communal constitué d'une longue auge en pierre est un rare exemple d'abreuvoir à bassin surélevé du XIXe siècle dans le Vexin français.
Visiter l'église Saint-Denis, elle se compose de deux parties bien distinctes, à savoir d'une nef romane de la fin du XIe siècle, dont le caractère s'est perdu suite aux remaniements, et d'un ensemble homogène du XVIe siècle de transept, clocher central au-dessus de la croisée du transept, chœur de deux travées au chevet à pans coupés et deux chapelles latérales du chœur, portant sur deux travées chacune.
Au sud de l'église remarquer la ferme du prieuré, au sud de l'église, elle est constituée de divers bâtiments étagés sur la pente naturelle du terrain, provenant du XIVe ou XVe siècle. Le logis seigneurial avec ses fenêtres gothiques remonte toutefois au XIIIe siècle.
Continuer votre parcours vers Chaussy par la D171 (17,3 km). Des traces de constructions de l’époque Gallo-Romaine attestent d’une activité qui a du être importante sur la commune. Le territoire dépendait de l’Abbaye de Fontenelle près de Rouen qui a ensuite pris le nom de Saint Wandrille. Chaussy est riche de son histoire. Elle en possède de nombreuses traces remarquables.
La renommée de Chaussy est principalement attachée au site du Domaine de Villarceaux, ensemble historique et architectural remarquable par ses deux châteaux Renaissance et XVIIIème siècle et par son superbe parc.
En 1160 le Roi Louis VII fonda une abbaye de femmes sous le patronage de Sainte Marie Magdeleine. Cette abbaye dépendant de Saint Wandrille fut active jusqu’après la révolution de 1789. Une grande partie a été détruite mais il reste un corps de bâtiment très remanié au sud du domaine de Villarceaux : Le château du Couvent.
L’église de Chaussy est mentionnée dès 690 comme Eglise Saint Martin. Elle a été démolie et reconstruite à l’endroit actuel au XIIème siècle, remaniée au XVIème sous le nom de église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien. Les ruines de la chapelle Saint-Laurent de Méré, se situe au hameau du même nom : c'est l'un des derniers vestiges du domaine du manoir de Méré.
Admirer aussi la tour de Méré, cette tour ronde de quatre niveaux, avec son toit en poivrière, est flanquée d'une tourelle d'escalier également ronde. Elle conserve son escalier d'origine et une partie de sa courtine, témoin de la fonction défensive de cet ensemble de la fin du XVe siècle. Il constituait une dépendance du domaine de Villarceaux tout proche.
Plongé dans la vallée de l’Epte, rivière formant une frontière avec la Normandie depuis l’an 911, en direction de Bray-et-Lû via la D142 (20,8 km). L’église actuelle, de style romano-gothique est construite, en pierre de taille provenant des carrières de Saint-Gervais. L’ancien château de Lû, situé route de Vernon, a appartenu à la famille d’Achy, puis aux Mornay, il abrite aujourd’hui la Maison de retraite.
Poursuivre vers Ambleville par la D86 (24,4 km) où vous attend le château d'Ambleville. Il s'inscrivait à l'origine dans le système de défense qui s'égrenait le long de la vallée de l'Epte et qui formait la frontière entre la Normandie anglaise et le royaume de France. Magnifique ensemble qui allie qualité architecturale du château d'Ambleville, jardins en terrasse, le tout dans le cadre verdoyant des coteaux boisés de la vallée de l'Aubette.
Les jardins du château d'Ambleville bénéficient du label " Jardin remarquable ". A voir l'église de l'Immaculée-Conception : La précédente église Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien était déjà attenante au château comme l'édifice actuel, et datait de la même époque.
La prochaine étape de cette route touristique du"Vexin français sera Saint-Gervais via la D135 (30,4 km), un village qui existe depuis la plus haute Antiquité, à la limite de l’Ile-de-France, de la Normandie et de la Picardie. Bien situé sur son flanc de côteau, Saint-Gervais est né de la conjonction d’un terroir fertile et de la route de Paris-Pontoise-Rouen.
Situé près de l'église, la rue de l'escalier fait de pierre sèche relie le centre du village à l'ancienne route nationale (rue Robert-Guésnier). L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais remonte vraisemblablement à l'époque carolingienne. La façade occidentale avec son porche est la dernière partie construite. C'est une œuvre du maître-maçon Jean Grappin, et l'une des principales réalisations de la Renaissance dans le Vexin français.
Rue du Petit-Saint-Gervais se trouve le château de Gueptant. Ce petit château de style classique du XVIIIe siècle a remplacé une maison de maître plus ancienne. Le somptueux parc s'étale sur plusieurs niveaux délimités par des balustrades, et il est garni de nombreuses statues.
Un autre château se trouve sur la commune, le château de Magnitot situé au nord-sud-ouest du bourg. La cour d'honneur s'ouvre en direction du nord-ouest, et c'est dans ce sens que part l'allée du château, laissant à côté le hameau.
Dans le parc, se trouvent un ancien colombier réhabilité en tour médiévale, une chapelle dédiée à la Vierge fondée en 1322 et une orangerie de 1780. Ces trois bâtiments sont partiellement visibles depuis la rue du Prieuré, à proximité de la ferme. De nombreux calvaires, croix de chemin, Croix pattée constituent le petit patrimoine de Saint-Gervais.
Poursuivre se périple vers Magny-en-Vexin par la D14 (34,7 km) situé sur le tracé de la chaussée Jules-César, la voie romaine qui menait de Paris à Rouen, ainsi que sur la route allant de Beauvais à Mantes. Magny-en-Vexin peut-être considéré comme le coeur du Vexin français.
Magny-en-Vexin est continuellement éprouvée pendant la guerre de Cent Ans qui entraîne de nombreuses destructions dans la région. L'église est incendiée par les Anglais en 1436.
Le coeur historique de Magny-en-Vexin présente un patrimoine architectural remarquable. Il est ceinturé par un boulevard circulaire qui marque l'ancien emplacement des fortifications. Les remparts de Magny étaient percés de quatre portes, ouvertes en direction de Paris, Rouen, Beauvais et Vernon. Les deux piliers, rue de Crosne marquent symboliquement l'entrée dans la ville depuis la capitale, en lieu et place de l'ancienne porte de Paris.
Magny-en-Vexin n'avait pas de mur d'enceinte au Moyen Âge, car ce n'est qu'en 1556 que la place est élevée au rang de ville. Le seigneur local Pierre Le Gendre fait ensuite creuser les fossés et édifier les remparts et portes de la ville, dont la tour des Cordeliers situé au 18 boulevard des Cordeliers constitue le dernier vestige notable.
Découvrez l'église Notre-Dame-de-la-Nativité, l'église Renaissance la plus considérable du Vexin français. Sa construction sur l'initiative du seigneur local, Pierre Le Gendre, est motivée par la destruction partielle de l'église précédente pendant la guerre de Cent Ans, en 1436. Devant l'église un calvaire érigé en 1510 sur la place du marché face au pilori, son fût porte les armes de Pierre Le Gendre, seigneur de Magny de 1493 à 1523.
Plusieurs batiments méritent votre attention : Place de la halle se sera l'Hôtel de Brière ou hôtel Guyard de 1740. l'hôtel de Crosne ou hôtel Saussay, rue de Crosne, ce grand hôtel particulier a été construit en 1786. La Maison dite de Henri II, rue de l'Hôtel-de-Ville / rue Carnot de 1555. La Maison des Bôves, à l'extérieur de la ville construite en 1810.
La Maison de l'écu de France, située au 9 rue de l'Hôtel-de-Ville : c'est la plus ancienne des maisons à colombages de Magny, elle a été édifiée à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Ancien auditoire royal, 19-27 rue de l'Hôtel-de-Ville : c'est l'un des derniers édifices subsistant du XVIe siècle dans la ville. Hôtel du marquis de Guiry, 17 rue de l'Hôtel-de-Ville, c'est l'unique exemple d'architecture Louis XIII à Magny,.
A voir l'Ancien couvent des Cordeliers, 6 rue de Beauvais construit entre 1634 à 1682, l'ancienne poste aux chevaux, 53 rue de Paris, l'établissement ouvre ses portes en 1825. La maison de Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), 33 place d'Armes, l'ancien hôtel-Dieu, place de la Butte...
Continuer vers Le Bellay-en-Vexin via la D14 et la D206 (44,5 km). Occupé dès l'Antiquité comme l'atteste la découverte d'un site gallo-romain et de fondations d'arène et de bains sur son territoire, le village est cité pour la première fois en 809 et est offert à l'abbaye de Saint-Denis en 829.
A voir : l'église Sainte-Marie-Madeleine de plan cruciforme, elle se compose d'une nef-grange d'origine romane, mais maintes fois remaniée. Près de l'église se trouve la ferme de l'Hôtel-Dieu, le corps de logis, dit « maison du gouverneur », remonte au XVIe siècle.
Direction Chars par la D188 (49,1 km), arrêttez-vous à l'église Saint-Sulpice. Cette église, parmi les 934 premiers édifices classés monuments historiques dans l'histoire française, a été construite entre 1160 et 1230 et témoigne de la transition de l'architecture romane vers le gothique.
A découvrir à Chars : l'ancien hôtel-Dieu, 5 rue de l'Église : cette longue maison sans étage avec des lucarnes aux frontons sculptés ne date que du XVIIIe siècle, mais succède à une fondation de 1371 par le seigneur de Chars, Pierre Ier d'Aumont. Une statue de la Vierge sur un globe terrestre...
La Ferme du Bois-Franc, en écart à l'ouest de la ville, près de la RD 188 : elle possède un colombier-porche en bâtière d'un millier de boulins. Bien d'une abbaye avant la Révolution française, la ferme devient ensuite la propriété de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris. Le Château de Saint-Cyr et la villa Les Pinsons, qui abrite la Fondation Dufraine, résidence d'artistes, propriété de l'Académie des Beaux-Arts.
Prendre la D915 jusqu'au village de Marines (53,3 km). Le village, n'apparait qu'au début du haut Moyen Âge n'est qu'un pauvre village qui vit à l'ombre de la localité voisine de Chars, dont la splendeur de l'église Saint-Sulpice reflète encore sa prospérité ancienne.
Admirer l'église Saint-Rémi et la chapelle funéraire attenante à l'église. L'église succède à une chapelle, que le roi Louis le Gros donne aux chanoines réguliers de saint Augustin de l'abbaye Saint-Vincent de Senlis entre 1125 et 1130. L'église souffre sous la Guerre de Cent Ans, et est reconstruite par étapes successives à partir du XVIe siècle.
Le Château de Marines, place Amiral Ernest-Peyron, fut édifié pendant le deuxième quart du XVIe siècle pour la famille de Brosses. Il se compose d'un corps de logis central flanqué de deux pavillons massifs, coiffés de hautes toitures couvertes d'ardoise. Le parc du château est répertorié comme site classé. L'ancien couvent des oratoriens fut construit vers 1618 par Clément Métezeau, à l'emplacement d'un ancien prieuré.
Poursuivre votre parcours dans le Vexin en direction de Cormeilles-en-Vexin via la D915 (58,3 km). La construction de l'église Saint-Martin commence en 1120 avec la nef romane et ses bas-côtés, mais prend du retard en raison de l'éloignement des carrières et des attaques par des loups. La fontaine publique se situe au-dessous du niveau de la rue, sous une arcade plein cintre. Dans sa forme actuelle, la fontaine daterait du XIXe siècle.
Située sur l'ancienne route de Paris à Dieppe, l'ancien relais de poste du XIXe siècle, rue Curie, possède deux ailes latérales, et un porche au centre du bâtiment principal donne accès à la cour arrière. Au début du XXe siècle, le complexe a été transformé en relais de chasse, et Sarah Bernard y séjourne en 1902.
Descendre vers Ableiges par la D190 (63,6 km), le village se situe dans la vallée de la Viosne, petite rivière du Vexin français, formant les Marais d'Ableiges. Du château ne restent que quelques ruines. On voit encore par contre, en bordure de la route, une imposante grange du XVe siècle et dans la cour un beau et solide colombier à pied, de la même époque.
L’église Saint-Martin d’Ableiges, rue Gilles-de-Maupeou, date du XIIe siècle, mais fut sans doute précédée d’une première église en pierre en 1071. L’architecture de son chœur du 13e siècle est assez remarquable.
Continuer en direction de Sagy via la D28 (69,3 km). Au XVe siècle, le village eut comme maître d'école Guillaume Postel (1510-1581), qui enseignait à l'âge de 14 ans et qui devint professeur au Collège de France, titulaire des chaires de mathématiques et de langues orientales sous le règne de François 1er.
Rue du Moulin et rue de l'Église, admirer l'église Saint-Sulpice de Sagy. Elle remplace un édifice précédent du XIIe siècle endommagé par un incendie, et est bâtie dans un seul jet en 1740. C'est la seule église du Vexin français construite exclusivement dans le style classique, avec celle de Saint-Cyr-en-Arthies.
Le lavoir couvert de Saillancourt, rue de la Vallée sur la D81, est l'un des rares lavoirs à se situer en plein centre d'un village, au milieu d'une place publique. Au hameau du Petit-Mesnil se trouve le Musée de la moisson. C'est l'un des musées et maisons à thème du parc naturel régional du Vexin français.
Rester sur la D81 pour vous rendre au village de Longuesse (72,2 km). La mise au jour d'outillages néolithiques au Franc-Val atteste l'occupation ancienne du site. Des vestiges d'habitat gallo-romain ainsi qu'une nécropole mérovingienne ont également été découvertes sur un coteau.
Église Saint-Gildard, fut, sous l'Ancien Régime, l'une des nombreuses possessions de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Sa construction remonte à la fin du XIIe siècle, en ce qui concerne le chœur et la croisée du transept, qui sont de style gothique et de dimensions considérables pour un petit village. L'architecture de ces travées est soignée, et d'une sobriété raffinée.
L'église Saint-Gildard était conçue pour devenir l'une des plus prestigieuses églises du Vexin français. De nombreuses Croix pattée et Croix de chemin se situe sur la commune. Ainsi que des Lavoirs couvert sur l'Aubette. Pour les amateurs, une promenade a la réserve naturelle régionale du Site géologique de Vigny-Longuesse s'impose.
Dominant la vallée de l'Aubette de Meulan, faite une pause au village de Frémainville par la rue du Puit (79,7 km). Le village se situe sur le versant oriental d'une butte-témoin dominant l'Aubette. Le village de Frémainville, possède l'une des rares Mariannes "Noires" de France. L'ancien Maire, artiste à ses heures, avait également fait poser un panneau "traversée de Kangourous".
Votre promenade dans le village peut commencer par le Château de Frémainville, rue du Château et rue du Pavée : Ce château fréquemment remanié possède des éléments des XVIIe et XVIIIe siècles. Faisant face à la façade de l'église, le portail de l'ancien présbytère, en surplomb de la rue est accessible par un bel escalier en pierre de taille.
A découvrir l'église Saint-Clair, hormis la base du clocher qui subsiste du XIIe siècle, cette église ne date que de 1901. À l'instar de celle de Vigny, elle a été construite sur les frais du comte Vitali. L'ancienne distillerie, à l'est du village près de la D43 date de la fin du XIXe siècle, elle a servi de décor au tournage de plusieurs films. Plusieurs croix de chemin et fontaines existent sur la commune.
Direction à présent vers Arthies par la D81 (89,3 km), le site d'Arthies était habité lors de l'occupation romaine, car on a trouvé les restes d'une villa romaine lors de la construction de la déviation de la D 983. Au début du XXe siècle, le village est assez célèbre pour ses cultures de cerises.
L'église Saint-Aignan est l'une des églises romanes les plus anciennes du Vexin français. Son clocher en bâtière date de la seconde moitié du XIe siècle, et n'a pas son pareil dans la région.
Admirer le château d'Arthies, à la sortie du village en direction de Mantes, sa partie la plus ancienne est une maison forte à trois étages, édifiée vers 1430 par le seigneur local, de la famille de Théméricourt. Une tour pentagonale, puis octogonale se situe à gauche de la façade sur la cour et abrite l'escalier desservant les différents niveaux.
Pour finir cette route touristique du "Vexin français" prendre la direction de Villers-en-Arthies via la D983 et la D142 (97,4 km). Au XVIIe siècle, de nombreuses personnalités séjournent au village, afin de rendre visite à Christophe Ozanne (1633-1713), cultivateur du hameau de Chaudray, et surtout guérisseur renommé. Madame de Sévigné dressa de lui un portrait flatteur.
Le Château de Villers-en-Arthies est édifié au point le plus élevé du village et date du début du XVIIe siècle. Le corps de logis principal, à un étage, porte sur sept travées. Le roi Saint Louis chassait régulièrement en forêt d Arthies, et sa mère, la reine Blanche de Castille, filait la quenouille en l'attendant dans la "Tour de la Reine Blanche".
Dans le parc on remarque les restes d une glacière de campagne, et le "Temple du vrai bonheur", construit en mémoire de l épouse d Alexandre de Villers, qui reçut la propriété en cadeau de mariage en 1782.
L'église Saint-Martin de Villers-en-Arthies doit remonter au XIe siècle, étant donné que la paroisse a été érigée en 1066. L'intérieur du chœur, une partie du mur sud de la nef et toutes les toitures sont détruits par un bombardement pendant les combats de libération en septembre 1944, et l'église ressemblait alors à une ruine.
Au 18 de la Grande Rue, vous trouverez un ancien café. Il conserve son aménagement intérieur du début des années 1920, comptoir, tables et chaises compris. De ce fait, le café a plusieurs fois servi de lieu de tournage pour des films
Abreuvoir, fontaine, lavoir, Croix pattée fond parti du petit patrimoine de la commue de Villers-en-Arthies. Retour sur Vétheuil par la D147 (101,3 km).
Carnet pratique de la route touristique du "Vexin français"
Les incontournables de cette route touristique
Visites & Activités
Les visites des villages et des villes.
Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
- Vétheuil
- Bac gratuit, vendredi matin, samedi et dimanche toute la journée.
- Pagayer en canoë sur une boucle de la Seine, au calme avec Canoseine. À partir de 7 ans. Embarcadère de Vétheuil. Par bateau canoseine.com
- ?Un sentier sur la crête : le GR2, célèbre sentier de randonnée, dont le tronçon entre Vétheuil et la Roche-Guyon est une vraie pépite.
- La Roche-guyon
- Château de la Roche – Guyon, 1, rue de l’Audience - Tél : 01 34 79 74 42
- Des visites pédagogiques, souvent reliées à celle du château, sont organisées par celui-ci (renseignements au 01 34 79 76 30 et information@chateaudelarocheguyon.fr). Site web
- Ambleville
- Chateau d'Ambleville : monument historique Renaissance dont le château est classé Monument Historique, les jardins Remarquables sont inscrits aux Monuments Historiques.
Festivités
- La Roche-guyon
- Jeudi de l'Ascension, la grande brocante se tient à La Roche-Guyon.
- Le 1er week-end de mai, le château accueille Plantes, Plaisirs, Passions, une fête des plantes qui existe depuis plus de 20 ans.
- Le 2ème dimanche de juin, le marché du terroir se tient à la halle du marché.
- Le 1er week-end de novembre, ce sont les œnologues amateurs et confirmés qui se précipitent à La Roche-Guyon pour son festival du vin.
- Le dernier week-end de novembre, le marché de l'avent se déroule dans les écuries du château.
Plus d'information
- Vétheuil : site web
- Haute-Isle : site web
- Roche-Guyon : site web
- Chérence : site web
- Chaussy : site web
- Bray-et-Lû : site web
- Ambleville : site web
- Saint-Gervais : site web
- Magny-en-Vexin : site web
- Chars : site web
- Marines : site web
- Cormeilles-en-Vexin : site web
- Ableiges : site web
- Sagy : site web
- Longuesse : site web
- Frémainville : site web
- Arthies : site web
- Vexin centre : site web
- Parc Naturel Régional du Vexin français : site web
- Tourisme Val d'Oise : site web
Pour vous rendre sur la route touristique du "Vexin français"
Follainville-Dennemont
6 °C Couvert
Min: 6 °C | Max: 7 °C | Vent: 4 kmh 81°
Le saviez-vous ?
Chérence
Les anciennes carrières de pierre du village, exploitées à partir du XVIIIe siècle et aujourd'hui abandonnées, ont servi à construire plusieurs monuments parisiens, dont les façades, le grand entablement et le grand dallage qui forme la couverture de l'arc de triomphe de l'Étoile, les chapiteaux de l'intérieur de l'église de la Madeleine, de Saint-Vincent-de-Paul, le port de Rouen, ou encore les chevaux du pont d'Iéna.
Les matériaux étaient alors acheminés par voie fluviale, à partir de La Roche-Guyon. Un aqueduc, conçu par Villars, l'architecte de la duchesse d'Enville, en 1741 amenait l'eau des sources de Chérence à la citerne du château de La Roche-Guyon, creusée dans la colline sous le donjon du château.
Nos coups de coeur sur la route touristique du "Vexin français"
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 23/05/2021
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