La Route touristique de la "Corniche des Cévennes" dans le Gard et la Lozére
Ce parcours touristique, au coeur des Cévennes, permet de découvrir les fameuses "montagnes bleues”. L'itinéraire se distingue par l'existence de nombreux sites touristiques et historiques qui méritent le détour.
Les Cévennes, c’est un endroit mythique. Partez à la découverte des paysages emblématiques de ce coin des Cévennes, composés de vieilles forêts de hêtre et de grands espaces ouverts, encore entretenus par des troupeaux transhumants.
Au fil de la route de la corniche, vous trouverez de multiples traces de l'histoire cévenole notammentmarquée par les camisards. Après Saint-Jean-du-Gard, le trajet prend de la hauteur. Tout au long de la crête, de nombreux panoramas révèlent la beauté du paysage des Cévennes et au-delà.
Au cœur d'un hameau cévenol typique, le plus grand musée de l'histoire protestante en France vous fera découvrir la résistance des Huguenots et la révolte des Camisards.
De monts escarpés en vallées apaisées, les grands espaces cévenols vous transmettent immédiatement un souffle et une énergie rares. Amoureux des belles routes de montagnes et amateurs de paysages grandioses, ce circuit est pour vous !
Mais aussi partir à l’aventure sur l’un des multiples chemins historiques de grande randonnée. Encore plus étonnants en famille, le Train à vapeur des Cévennes, la Bambouseraie, parmi les nombreux sites et musées, inscriront en vous des souvenirs inoubliables.
La Route touristique de la "Corniche des Cévennes" dans le Gard et la Lozère en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
A la Porte des Cévennes, le parcours touristique demarre de la petite ville au charme pittoresque d'Anduze (km 0). Anduze dispose de bien des atouts, les adeptes du patrimoine trouveront des beaux monuments. Bâtie sur les flancs des rochers majestueux de St-Julien et de Peyremale qui encadrent le Gardon.
Au cours d’une balade au cœur de la ville, l’histoire d’Anduze est retracée à travers ses monuments et ses rues. Il est agréable de déambuler dans les ruelles étroites et tortueuses du centre ville où l'artisanat est florissant et les commerces nombreux. Et de découvrir son temple protestant, un des plus grands de France, la tour de l'Horloge, elle fut épargnée lors de la destruction des remparts en 1629 puisqu'elle servait à donner les heures.
L'abbaye Notre-Dame de la Paix-Dieu, la place couverte, la rue droite, la tour de Pezene, la fontaine pagode, l'Eglise Saint-Etienne, le quai et les nombreuses et pittoresques fontaines dont la plus célèbre est celle dite de la Pagode, à proximité des anciennes halles médiévales.
De nombreux vestiges témoignent de l'occupation par l'homme depuis la Préhistoire. Au dessus du village d'Anduze, le site de la Grande Paillières abrite une trentaine de dolmens de l'époque néolithique. Du haut de la colline le panorama sur les Cévennes est grandiose. Gaulois et romains laissèrent au sommet du rocher Saint-Julien un Oppidum et un Castrum.
Cette petite ville est renommée pour sa poterie. Anduze, dès la fin du 18 ème siècle devint le centre du négoce de la soie et de la laine mais depuis le 17 ème siècle, sa renommée internationale réside dans le vase d'Anduze, rendu célèbre grâce à l'orangeraie royale de Versailles.
Ne quittez pas la petite cité d'Anduze sans avoir visité « les Enfants de Boisset », véritable institution qui perpétue depuis 4 siècles, la tradition du vase d'Anduze. La visite des ateliers et du petit musée familial vous livrera les secrets de ce savoir faire ancestral, depuis l'extraction de la terre, en passant par le tour, l'engobage, le vernissage et la cuisson. 15 jours sont nécessaires à la réalisation de ces vases qui ornèrent les jardins de la Cour de Louis XIV.
Prendre la direction de par Générargue (4,1 km) via la D129, le village est situé dans la vallée de l'Amous, en amont de sa confluence avec le Gardon d'Anduze. A 1 km du centre de Générargues dans le hameau de Prafrance, se situe la Bambouseraie de Prafrance. Face au pont dit romain qui franchit l’Amous un beau portail en ferronnerie marque l’entrée d’une grande propriété.
Eugène Mazel achète la propriété en 1855 et il y plante la Bambouseraie, jardin de plantes et d’arbres exotiques. Plus tard la famille Nègre acheta ce jardin, le restaura et le développa, lui donnant le prestige que nous lui connaissons.
Les archives attestent qu’au Moyen Age les hameaux principaux étaient déjà construits. L’habitat et les cultures vont alors se développer auprès des ruisseaux les plus importants. Mais c’est surtout au XIXème siècle et principalement en raison de l’élevage des vers à soie que les mas vont prendre les dimensions que l’on voit aujourd’hui. Le dix-neuvième siècle vit l’apogée de la production séricicole.
Au milieu du siècle six filatures furent installées en raison de l’abondance des cocons produits. La Filature de Maguielle à l’entrée de la propriété de Prafrance une importante filature construite en 1839. La filature de la Coste, au nord du hameau de la Coste, la filature Boisset, la filature de Coudoulous au pied du hameau de Coudoulous à l’ouest de la route. La filature Thérond installée dans une des principales maisons du hameau de Montsauve.
L’Eglise Notre Dame de Générargues, à l’angle Est se trouvait le presbytère, où vivaient les titulaires du prieuré, et devenu maintenant l’Auberge du Tilleul. En décembre 1702, au début de la guerre des Camisards, l’église est brûlée par la troupe de Rolland.
Edifié entre les hameaux de la Rode et du Viala le château de la Rode est une grande maison bourgeoise, contre laquelle sont appuyés une ancienne magnanerie (1812) et une ferme. Ce sont des biens privés visibles depuis le chemin du Viala.
Vous trouverez aussi de nombeux moulins sur la commune de Générargues. En reprenant le chemin de Générargues au pied de Félines on arrive au moulin Moulin de Félines dit Richter situé sur la droite. Le Moulin et filature du Roucan, appelé le moulinas, passé le Roucan le chemin descendait vers le Gardon. Une bifurcation à gauche amenait au moulin du Roucan construit dans le lit du Gardon au niveau d’une chute d’eau assez importante...
Continuer vers Miallet (10,8 km) par la D129 et la D50 et D129, joli village cévenol niché dans un écrin de verdure, cœur de la Vallée des Camisards. Il comptait au 16 ème et 17 ème siècle de nombreux tisserands, cardeurs et meuniers. Haut lieu de la résistance des protestants durant les XVIIe et XVIIIe siècles, pendant la guerre des camisards, Mialet fidèle à la religion réformée, est en partie décimé.
C'est au cœur de la vallée touristique de Mialet, au Mas Soubeyran, qu'on trouve le Musée du Désert, installé dans la maison natale du chef camisard Pierre Laporte, dit Rolland, au sein d'un hameau cévenol typique fait de vieilles pierres et de petites ruelles. C'est le plus grand et le plus riche Musée de l'Histoire protestante en France.
Vous serez touchés par la force de cette histoire et de son héritage dans la mémoire collective locale, et vous découvrirez, dans ce lieu emblématique de l'Histoire des Huguenots et des Camisards, comment a été forgée l'âme des Cévennes. Vous trouverez aussi sur la commune de Mialet le Pont des Camisards et le Pont des Abarines et la Grotte de Trabuc. Grotte remarquable connue entre autres pour la salle des "cent milles soldats".
Entre paysages inoubliables, et point de vue sublimes, poursuivre vers Saint-Jean-du-Gard (19,4 km) via la D50. Saint-Jean-du-Gard s'est développé grâce au Grand chemin d'Anduze au Gévaudan aujourd’hui route de la Corniche des Cévennes. Potiers, tanneurs et artisans de la laine en firent un carrefour commercial. Pendant longtemps, la culture de l'olivier, de la vigne et du châtaignier constituèrent l'agriculture locale.
Village au caractère cévenol affirmé, Saint-Jean-du-Gard s'étire le long du Gardon, la petite capitale du pays camisard s'organise le long d'une rue principale au pied de la tour de l'Horloge, ancien clocher d'une église romane détruite pendant les guerres de religion. Le village fut marqué par les guerres de religions, notamment avec la guerre des Camisards.
Située au croisement de la Vallée Borgne et de la Vallée française, au pied de la corniche des Cévennes, dans les Cévennes méridionales. Saint-Jean-du-Gardest considérée comme la "Perle des Cévennes". Pour découvrir l'histoire et le patrimoine de Saint-Jean-du-Gard, commencer votre visite sur le site de Maison Rouge, dernière filature à avoir été en activité dans la région où se trouve le Musée des vallées cévenoles.
Lieu incontournable pour qui souhaite pénétrer en profondeur l’âme et la culture du pays, le musée des vallées cévenolespermet grâce à ses riches collections, une découverte complète de la civilisation des Cévennes au travers des paysages, du châtaignier, de la soie, de l’habitat, du mobilier et des ustensiles domestiques.
Votre balade dans ce village authentique de Saint-Jean-du-Gard passera par la tour de l’Horloge. Cet ancien clocher constitue tout ce qui subsiste de l’église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au Xlle siècle, consacrée à Saint-Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560.
Derrière la Tour de l’Horloge, dans le plus ancien quartier de la ville, à l’angle de la rue Pasteur et de la rue Traversière se trouve une maison où logeait le vicaire. Derrière la belle porte du 98 Grand’rue s’ouvre un couloir donnant accès à une superbe cage d’escalier du XVIIe siècle de l'Hôtel du Chevalier d’Algues. Cet escalier monumental éclairé par un puits de lumière, donne accès à la poste et à l’office du tourisme sur la place Rabaut St Etienne.
Sur cette place, à l’angle du parking et face à l’intersection de la ruelle de Combedase et de l’entrée réservée à la Poste, on peut voir un des derniers tronçons de la rue « des Paillons » qui fut créé en 1704 par la construction d’un mur qui devait isoler complètement les maisons des terrains les jouxtant.
En effet, chaque maison possédait, sur sa façade arrière, des portes et fenêtres qui permettaient de ravitailler les camisards après le couvre-feu bien que toutes les portes de la ville fussent fermées. En face du château se trouve l’église catholique construite après la révocation de l’Edit de Nantes avec les matériaux du temple que l’on venait de détruire.
On peut voir contre le mur d’enceinte du château, derrière le poids public, les vestiges (pied droit et départ de voûte) d’une des anciennes portes de la ville. Saint-Jean-du-Gard fut la dernière étape du voyage de Robert Louis Stevenson, qui termina à St-Jean, en 1878, les 220 km de son célèbre "Voyage en Cévennes avec un âne".
La cité est d'ailleurs orientée vers cette activité et c'est le point de départ de 150 km de sentiers, dont le Chemin de Stevenson (GR70), ou l'ascension du Col Saint-Pierre avec son magnifique panorama.
Prendre la direction de Le Pompidou (49,2 km) via la D9, en plein cœur des Cévennes dans la Lozère. Au cours de la guerre de Cent Ans (1335-1453), elle sert de point d appui aux Français en guerre contre les Budos de Portes, alliés aux Anglais. En 1560, elle se rallie partiellement à la Réforme, et les huguenots du bas-pays incendient l'église. Payant la dîme aux huguenots de 1562 a 1598, elle fournit un détachement armé pour la défense de Florac.
Prise par les Camisards dès 1703, Le Pompidou est entièrement brûlée sur les ordres de l'intendant de Lamoignon de Basville ; l'église est reconstruite à grands frais. Reconstruite sur la crête, la commune devient un point de passage obligé pour les voyageurs.
Le Pompidou, village de crête à la frontière du schiste et du calcaire s'est développé autour de l'activité commerciale due à la route de la Corniche. Le village possède un temple protestant et une église un peu à l'écart, lieu de concerts estivaux.
A proximité du Pompidou, le champ de l'Aultre vous offre l'un des panoramas le plus remarquable de la corniche des Cévennes. Témoin de l'activité agricole des Cévennes, le champ se prolonge à flan de montagne sur presque 1km, créant un réel contraste avec la végétation le bordant. L’accès au point de vue se situe au niveau des virages en lacet sur les hauteurs du village.
Le fameux champ « biscornu », est remarquable de part sa situation sur un sommet, mais également de part le travail de l’homme qui façonne la terre et les paysages.
La Can-de-l'Hospitalet, qui s'élève au-dessus du Pompidou, désigne ce petit causse séparé par la vallée du Tarnon de celui qui lui a donné naissance, le causse Méjean. C'est dans ce sauvage paysage de landes que se sont tenues de nombreuses assemblées du Désert. Les montjoies du plateau de La Can de l'Hospitalet, sont ces pierres dressées ressemblant à des menhirs visibles depuis la route.
Continuez votre périple sur la route de la Corniche des Cévennes en suivant la direction de Saint-Laurent-de-Trèves par la D9. Vous arriverez au col du Rey (60,2 km). Le col du Rey est un site-clé de l'histoire humaine de la can de l'Hospitalet. De tous temps il a constitué un noeud d'itinéraires importants au niveau local mais aussi régional.
Passage entre la vallée française et la vallée du Tarnon. Il s'agissait d'un passage routier, mais aussi d'un réseau de tours à signaux, établi entre Anduze et Florac, qui permettait d'acheminer des messages en transitant par Barre-des-Cévennes, le col du Rey et Saint Laurent de Trèves. Reliant la plaine du Languedoc et l'Auvergne et passage entre les plaines du Roussillon et les hauts-plateaux de la Margeride pour la transhumance des moutons, la draille de Margeride.
Située sur un chemin important de transhumance dès le moyenâge puis sur la grande route de la Corniche, la ferme du Rey, a toujours été un lieu d'étape stratégique, tant pour les bergers, que pour les troupeaux et les voyageurs. Dès la fin du XIVème siècle, le Rey sert également de relais postal : on y changeait les chevaux des attelages.
Saint-Laurent-de-Trèves sera la prochaine étape, via la D983 (62,3 km). Le village s'est développé sur un éperon rocheux et présente de belles bâtisses jadis relais de diligences sur la grande route. Antique site fortifié sur la route de Nîmes à Saint-Flour, Saint-Laurent-de-Trèves abrite un patrimoine historique et naturel de grand intérêt.
Le dimanche , à la foire de Barre, des Cévenols exaspérés par les persécutions religieuses décident de délivrer des coreligionnaires emprisonnés par l’abbé du Chaila au Pont-de-Montvert. C’est dans la maison Atger au Bosc à Saint-Laurent-de-Trèves qu’ils arrêtent les détails de l’opération. Ces événements tragiques aboutiront à l’exécution par les insurgés de l’abbé du Chaila, ce qui entraîna ensuite la guerre des Camisards.
Les maisons du village de Saint-Laurent-de-Trèves sont alignées sur un éperon rocheux et dominent la vallée du Tarnon. Les demeures s’étageaient entre le château et l’église. Celui-ci se trouvait sur le « Castellas » à l’emplacement des empreintes. Mentionné dès le début du XIIe siècle, il était rattaché à la baronnie de Florac. Il a été détruit au XVIIème siècle.
Le plateau calcaire en surplomb de Saint-Laurent-de-Trèves permet d'observer de magnifiques empreintes de dinosaures. Empreintes de dinosaures remarquablement conservées, à l'air libre. Explications fournies, par des panneaux sur place, avec une vue extraordinaire sur la vallée du Tarnon et sur le Causse Méjean.
Sur le site, aménagé par le Parc naturel des Cévennes, sont visibles une dizaine d'empreintes sur trois dalles différentes. Ces traces ont été faites dans de la boue fraiche, comme le montrent les éclaboussures de boues présentes autour de certaines empreintes. Le site est situé à 250 m à l'ouest du parking aménagé à la sortie est de Saint-Laurent-de-Trèves (fléchage).
Le parcours passera ensuite à Vébron Village, par la D983 et la D907 (74,3 km). Vebron est située entre les gorges du Tarn et les gorges de la Jonte, entre le causse Méjean et les Cévennes, et au pied du mont Aigoual. Entouré à la fois de schiste et de calcaire, le village s'étale aux abords du Tarnon qui se jette dans le Tarn à Florac.
Vébron Village, la commune aux trois châteaux fût un bourg important au 19 ème siècle avec de nombreux commerçants, artisans et notaires. De jolies maisons aux magnifiques façades sont actuellement encore visibles. Vébron est à présent connu grâce à son festival international du film, qui a lieu chaque année en juillet.
Le château de Salgas, utilisé par la comtesse de Bernis se trouve sur la commune. L'église de Vebron a été désacralisée par l'évêque de Mende. Le bâtiment appartient désormais à la mairie de Vebron. Une autre église est située sur la commune, au hameau de Cros-Garnon, sur le causse Méjean.
Passer le tunnel du Marquairès situé sur la ligne de partage des eaux mais également sur une draille. Il permet le passage entre la vallée Borgne et la vallée du Tarnon. A l’extrême Ouest de la Vallée Borgne, on suit ici la draille de Margeride, axe de transhumance des troupeaux ovins entre le Gard et la Lozère. Un paysage bipolaire avec d’un côté un paysage « pelé », témoins d’une activité pastorale, et de l’autre, la forêt impressionnante de l’Aigoual.
Au col de Salidès, par la D19 et D907 admirez un magnifique panorama sur la can de L'Hospitalet, les Cévennes et l'Aigoual. Sous le hameau de l'Hospitalet (commune du Pompidou), se situe la grotte appelée Baume dolente. Il s'agit d'un endroit difficile d'accès qui, lors des dragonnades et la période du Désert, permettait aux protestants de pratiquer leur culte, sans crainte de représailles.
La route des Corniche des Cévennes vous emmène à Saint-André-de-Valborgne (97,8 km), dans la Vallée borgne, que ferme la crête des Cévennes.L'élevage du vers à soie transforma le paysage. De nombreuses terrasses furent aménagées pour la culture du mûrier et les maisons surélevées pour abriter les magnaneries.
C'est un merveilleux paysage construit où la pierre unique, le schiste, ressource tirée du sol sert à tous les aménagements indispensables pour cultiver, construire et protéger l'habitat.
Remarquable par sa situation géographique, son habitat très cohérent et peu transformé, l'architecture des bâtis et ses aménagements en terrasses construites jusqu'aux cimes des montagnes font de Saint-André-de-Valborgne un village typique de cette partie des Cévennes. L'unité architecturale conservée à ce jour permet de positionner ce village comme un témoin de l'époque florissante des villages cévenols nourrit par la sériciculture.
Saint-André-de-Valborgne est occupé dès le haut Moyen Âge par des moines défricheurs qui instaurent la culture de la châtaigne. La paroisse est ensuite secouée comme toute la région par les troubles cathares puis par les guerres de Religion. Au début du XVIIIe siècle, elle est affectée par la révolte des Camisards. Occupé par les troupes royales, il fût un village de garnison où se déroulèrent des batailles entre les camisards de Castanet et leurs persécuteurs.
Partez découvrir le village typiquement cévenol de Saint-André-de-Valborgne, avec ses ruelles étroites (calades) jalonnées de maisons bourgeoises anciennes, ses éléments de patrimoine, sa place traditionnelle devant l'église romane XIIème siècle, qui est en schistes plats et galets, ornée de la la fontaine du Griffon, les filatures de soie relève de la carte postale.
Le bourg de Saint-André-de-Valborgne possède également un temple, qui date du XIXe siècle, qui témoigne de la forte vitalité de la communauté protestante dans les Cévennes. Dans le village toujours, le Vieux Pont sur le Gardon et la tour de l'Horloge dotée d'un campanile en fer forgé ajoutent à l'authenticité des lieux et au charme éprouvé par les visiteurs.
Quant au passé tourmenté de Saint-André-de-Valborgne, il a initié la construction de plusieurs châteaux et maisons fortes qui jalonnent le territoire, à vocation défensive, servant de refuges aux paysans. Ils ont été érigés pour la plupart aux XIIe ou XIIIe siècles comme le château de la Fare, désormais en ruines, le château du Folhaquier, le château de Nogaret et celui dit des Barbuts ou encore le mas Voyer. Châteaux privés qui ne se visitent pas.
Retour sur Anduze via la D907 (136 km).
Carnet pratique de la route touristique "Corniche des Cévennes"
Les incontournables de cette route touristique
Visites & Activités
Les visites des villages et des villes.
Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques
Le petit train à vapeur des Cévennes vous offrira la plus agréable manière de découvrir les paysages de la Vallée des Gardons et vous amènera jusqu'à Saint-Jean-du-Gard, en faisant une halte à la bambouseraie.
Activités
Anduze
L'office de tourisme propose une visite qui vous permettra d'apprécier le patrimoine historique d'Anduze.
Mialet
Musée du Désert : Dans une suite de quinze salles, près de 2.000 objets authentiques témoignent de la résistance, parfois violente, et de la clandestinité des huguenots pendant plus d'un siècle, face à l'intolérance d'un pouvoir absolu, de la révocation de l'Edit de Nantes (1685) jusqu'à la Révolution française (1789).
Ouvert tous les jours du 1er mars au 30 novembre de 9h30 à 12h et de 14h à 18h. En juillet-août, ouverture continue de 9h30 à 18h30
Visite libre ou guidée (sans supplément) - Carnet de visite ludique pour les juniors - musee@museedudesert.com - Site internet
Saint-Jean-du-Gard
Visites guidées du village Tous les jeudis du 16 juillet au 20 août. Rdv à 10h30 à l’office de tourisme
Deux activités gratuites vous sont aussi proposées pour découvrir le patrimoine culturel et naturel de Saint-Jean-du-Gard :
Un circuit de petite randonnée de 7 km au départ de La Poste, avec de superbes panoramas sur les Cévennes, le sommet de l'Aigoual et la vallée de St Jean du Gard.
La deuxième activité est une balade ludique à faire en famille, avec un parcours jalonné d'énigmes.
Vébron
Festival International du Film parrainé par la comédienne Bernadette Lafont, le réalisateur Jacques Malaterre et l'auteur et metteur en scène cévenol Lionnel Astier. Site internet
Saint-André-de-Valborgne
Nombreux sentiers de randonnées sont à parcourir : Il est conseillé de se renseigner sur les difficultés de certains circuits.
A noter que pour les simples promeneurs, un sentier d'interprétation comprenant des panneaux a été aménagé pour découvrir le village et ses environs proches de manière ludique et conviviale. Brochures et informations au 04 66 60 32 11.
Parcours pêche pour les amoureux des poissons. Se renseigner sur la réglementation au 04 66 02 91 61.
Spectacles et soirées contées évoquant notamment la révolte des Camisards programmés à l'espace culturel Bernadette Lafont. Renseignements au 04 66 60 30 08.
Festivités
Saint-Jean-du-Gard
Festival ciném'ados en mars.
Association Abraham Mazel : Journées-rencontres du film documentaire luttes et résistances le 1er week-end d'avril.
Boulegan à l'ostal : Festival de musiques traditionnelles et populaires, à Pâques.
Festival de musiques Nomadidge : premier week-end de Juillet.
Journées du patrimoine : le château, le musée sont gratuits, et la filature Maison rouge est ouverte à la visite gratuitement.
Festibal : Festival proposant de nombreux bals pour le premier week-end des vacances de la Toussaint et aux vacances d'hiver.
Saint Jean des Arts : Marché-Exposition d'Art Contemporain tous les jeudis de 16 h à minuit du 14 juillet au 15 août dans les ruelles.
Février : Course de côte régionale du Pont des Abarines.
Avril : Course de côte internationale du col Saint-Pierre (Championnat d'Europe).
Mai : festival de la randonnée en Cévennes.
Septembre : Rallye régional des Camisards.
Octobre : festival de la randonnée en Cévennes.
Saint-André-de-Valborgne
Le week-end de l'Ascension et lors des fêtes de la Toussaint, festival de la randonnée.
Le dernier week-end de juillet, fête patronale avec animations musicales.
Le premier week-end de septembre, fête de l'oignon et du pélardon (fromage de chèvre cévenol).
Office de tourisme Cévennes Grand Sud - 2, plan de Brie - 30140 Anduze - +33 (0)4 66 61 98 17 - Site internet
Pour vous rendre sur la route touristique "Corniche des Cévennes"
Anduze
11°C
Couvert
Min: 11 °C |
Max: 11 °C |
Vent: 11 kmh 343°
Le saviez-vous ?
Le Train à Vapeur des Cévennes
Ce train touristique dessert trois gares : Anduze, Saint-Jean-du-Gard, et la Bambouseraie de Prafrance. Le trajet permet d’admirer la réunion des trois Gardons.
La ligne de chemin de fer a été inaugurée en 1909. Elle a été exploitée en trafic voyageurs et marchandises notamment pour les soieries du Gard. La guerre 1939-1945 provoque la diminution du trafic voyageurs et cette activité cesse en 1940.
Grâce à des passionnés qui la réhabilitent 15 ans plus tard, la ligne fait désormais le bonheur de petits et grands grâce au Train à Vapeur des Cévennes.
Nos coups de coeur sur la route touristique "Corniche des Cévennes"
Hébergement :
Restauration :
Les routes touristique du Gard
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