Quittez Montpellier en direction de Juvignac, passer Counonterral puis Courmonsec pour arriver à Montbazin via la D5 (22,7 km), situé sur les collines de la Moure. L’histoire millénaire du village plonge ses racines jusqu’au temps de sa construction sur la Via Domitia par les Romains.
Le village de Montbazin jouit d’un riche patrimoine architectural. L’espace des colonnades qui appartenait à l'ancien château du seigneur de Lavergne racheté par la mairie abrita un temps la poste. Admirez encore dans les ruelles les maisons vigneronnes du XIXe siècle, rappelant toute une histoire du vignoble et du vin, toujours actuelle.
Juste avant Montbazin, faites un détour par la gauche pour aller visiter la curieuse chapelle Saint-Pierre et son clocher-peigne. Cet édifice roman du XIIe siècle est orné de fresques d’influence italo-byzantine (ouvert du jeudi au dimanche, de 15 h 30 à 18 h 30).
La chapelle est la chapelle du château et un passage sous le chœur donnait accès au château féodal. Elle renferme divers objets gallo-romains et propose différentes manifestations culturelles.
Poursuivre vers Villeveyrac par la D2 (31,2 km) entouré de garrigues et de vignes. Le village de Villeveyrac est célèbre pour sa fameuse Abbaye de Valmagne, un superbe ensemble cistercien magnifiquement conservé. D'abord abbaye bénédictine, elle fût rattachée à Cîteaux en 1159. L'abbaye abrite un petit conservatoire de cépages.
L'Abbaye de Valmagne est l'une des plus belles et des mieux conservées de France. Son église gothique majestueuse, la beauté de son cloître autour de sa fontaine, ses jardins plantés de roses et de simples en rendent la visite magique et éblouissante. L'abbaye cistercienne, aussi appelée "Cathédrale des vignes", ravira également les amoureux du vin : en effet, déjà au 12ème siècles, les moines cultivaient la vigne. Elle est à 4 km sur la route de Montagnac.
Historiquement, le premier village de Villeveyrac était situé un peu plus au sud de sa situation actuelle, vers le domaine de Veyrac, au lieu dit "le Grand cimetière". On peut d'ailleurs y voir encore aujourd'hui les vestiges de tombes gothiques.
Direction le village de Canet en restant sur la D2 (47,8 km), typiquement méridional situé dans la moyenne vallée de l’Hérault. L’Hérault, qui longe le village. La Grand Place offre l’ombrage de ses platanes centenaires pour une pause bucolique.
Au Moyen - âge, les canétois vont construire un nouveau village protégé par une enceinte appelée le Château et suivant un plan précis avec des rues en maillage rectangulaire. A chaque angle se dressait une tour de guet. Ces tours peuvent être aujourd’hui remarquées, elles marquent " le Quartier de la Ville". Le vieux centre est formé de ruelles étroites.
Les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, commanderie de Nébian possèdaient une grange à Canet. A découvrir pour cette halte : L’église de Bethléem, le griffe, la tour Saint Martin, le pont suspendu sur le fleuve Hérault et l'ancienne église Saint-Martin, abandonnée en 1761.
Cette escapade touristique, vous emmenera au ravissant petit village de Mourèze via la D8 et Le Joncas (63,5 km) situé à deux pas du lac du Salagou. Mourèze doit son nom au précelte murr signifiant butte rocheuse. Le village est effectivement dominé par un rocher aux parois verticales portant son château.
A l’entrée de Mourèze, derrière le rideau de végétation et les premières habitations, se dessinent les premiers rochers aux formes étranges, promesse du spectacle fabuleux qu’offre le Cirque de Mourèze… Les rues étroites du bourg méritent un détour, ainsi que sa fontaine de marbre rouge et ses maisons aux escaliers extérieurs caractéristiques, rappellent le passé médiéval du lieu.
Les rues grimpent paresseusement, convergeant vers le clocher de l’église Sainte Marie, nichée au pied du Roc Castel, un rocher monumental où siègent les ruines du château. Mais c'est le cirque de Mourèze qui a fait la célébrité du village.
Le Cirque de Mourèze dévoile de gigantesques rochers pittoresques dolomitiques aux formes étranges. Des promenades partent de Mourèze à la découverte de l’étonnant cirque de Mourèze, et pour les marcheurs, un sentier de randonnée permet d’atteindre le sommet du Mont Liausson pour y découvrir un superbe panorama sur le lac du Salagou.
Le belvédère du parc des Courtinals, doté d'une table d'orientation, offre un vaste panorama sur le cirque dolomitique. Le parc des Courtinals est implanté dans un ancien type d'habitat préhistorique, occupé dès le néolithique moyen.
Poursuivre en direction d'Octon par la D8 et la D148 (70,8 km). Sur votre chemin, le paysage est marqué par un sol de roches rouges et par des collines qui sont d'anciennes coulées de lave, ponctuée de vignes et de garrigues. Au Moyen-Âge, l’essentiel de l’habitat se situait près du château de Lauzières dont il reste des vestiges visibles dans la vallée de la Marette.
L'ancien hameau surmonté du château fort seront tous deux abandonnés depuis le XVIIe siècle. Profitez de la typique place du village d'Octon. La fontaine de la place Paul-Vigné-d'Octon présente la particularité rare d'être datée du 5 ventôse an 109 de la République française, soit le 26 février 1901. A l’extérieur du village : La chapelle Notre Dame de Roubignac de style roman du XIIe siècle, les dolmens de Toucou, de nombreuses Capitelles...
Continuez en direction de Vacquerie-st-Martin-de-Castries (103 km). Le prieuré de Saint-Martin-de-Castries, fut une dépendance de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert au XIIe siècle. Son église, dont les ruines ont été restaurées en 2005, est la plus ancienne sur le plateau du Larzac.
La commune de La Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Castries compte de très nombreux monuments mégalithiques comme le dolmen de Costa Caouda, les deux dolmens de Ferrussac et un des quatre menhirs du Coulet. Dans la grotte sépulcrale de Maurous, furent découverts neuf grands vases funéraires datant de l'âge du bronze, exposés aujourd'hui au musée de Lodève. Le grand dolmen de Ferrussac fut aussi utilisé comme sépulture collective.
L'aven de Saint-Martin d'Azirou présente des restes de construction, du matériel lithique typique du Rodézien ainsi que de la céramique. Plusieurs avens situés sur la commune sont parmi les plus remarquables du département de l'Hérault.
Ce parcours touristique passera par Saint-Jean-de-Fos via la D9 (123 km). A l’entrée des gorges de l’Hérault et du célèbre « pont du diable », aux portes de saint-Guilhem-le-désert et des grottes de Clamouse, Saint-Jean-de-Fos est un beau village qui garde les traces de son passé médiéval. , le village fait également parti des villages «circulaires» (circulades).
A l’ombre des platanes centenaires, flanez dans le centre historique de Saint-Jean-de-Fos. Il a conservé toutes ses caractéristiques médiévales fait de ruelles étroites et sinueuses, et de maisons accolées les unes contre les autres. Deux importants faubourgs furent bâtis au XIVème siècle et étaient protégés par des ouvrages d’entrée.
Connu pour sa tradition de l’artisanat de la poterie qui date de plus de 600 ans, dès le XIVe siècle, Saint-Jean-de-Fos se fait connaître dans tout le sud de la France pour son artisanat de la poterie. Aujourd’hui encore le village conserve cette tradition et de nombreux potiers font perdurer un savoir-faire transmis souvent de père en fils.
Avant de reprendre la route, découvrez : l'argileum musée de la Poterie, l'église de Saint-Jean-de-Fos d’architecture romane dont la construction a commencé au XIe siècle, complétée d'une tour au XIIe siècle. L'église Saint-Géniès de Litenis, église romane des XI-XIIe siècles et située à quelques kilomètres au sud du village.
La dernière étape de cette route touristique "De la méditerranée au Larzac Méridionales", au débouché des gorges de l’Hérault, abritée par les collines avoisinantes sera Aniane. Située dans une plaine verdoyante, entourée d’un mosaïque de vignes, de jardins et d’oliviers, Aniane offre au visiteur la découverte d’un patrimoine bâti exceptionnel.
Mais avant de découvrir ce village, entre Aniane et Saint jean de Fos, une pause au Pont de diable s'impose ! Ouvrage roman édifié entre 1025 et 1031 par les moines d’Aniane et de Gellone. Il était destiné à faire communiquer les deux abbayes et faciliter l’accès des pelerins à celle de Saint Guilhem. Une légende entoure cet ouvrage audacieux pour son époque.
Suivre la D27 pour arriver à Aniane (128 km), ville historique par son abbaye, étape incontournable pour la découverte de la Vallée de l’Hérault, est aussi un lieu qui regorge de grands et célèbres domaines viticoles, comme une corde de plus à un arc qui en compte déjà beaucoup… Prenez le temps de visiter la Chapelle des Pénitents blanc, l’ancienne église paroissiale d’Aniane, elle porte la marque de plusieurs époques.
Pour revenir sur Montpellier suivre la D32 et la D986 (169,3 km).?