Cette escapade touristique dans la Vallée de la Creuse partira de Guéret (km 0), entre les rivières Creuse et Gartempe où Fernand Maillaud avait acheté un terrain à Guéret sur lequel il fit construire une maison qu'il surnommait le Renabec. Il y installa un atelier, et y venait régulièrement les étés. Fernand Maillaud était un peintre et un artiste de la fin du XIXème siècle, début XXème.
Originaire de l'Indre, il fut souvent attiré par la Creuse pour y peindre ses paysages.Les descendants de Fernand Maillaud vous ouvre les portes de cette fabuleuse maison, dans laquelle tout se trouve être façonné par l'artiste ou sa famille : un véritable trésor !
Le musée de la Sénatorerie regroupe quant à lui des peintures hollandaises, flamandes et françaises dont certaines de la vallée des peintres impressionnistes, des collections archéologiques celtiques et gallo-romaines. Une salle est dédiée aux arts asiatiques.
La visite de Guéret se poursuit avec la place Bonnyaud, coeur de la ville, où l'on découvre l'hôtel de ville en granit bleu et la jolie fontaine des Trois Grâces ; l'hôtel des Moneyroux, bel édifice de style gothique finissant, le Présidial du XVIIe siècle, Le théâtre à l'italienne, joyau architectural construit en 1837, rénové en 1928, L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, ?La chapelle Notre-Dame du collège Notre-Dame...
Les Monts de Guéret domine la ville, les nombreux chemins balisés vous conduiront jusqu'aux Pierres Civières d'où vous contemplerez 360° de panorama sur la Creuse.
Après ces premières visites, prendre la direction de Glenic via la D940 (8,6 km), est perché à 342 mètres d'altitude. Il domine la vallée de la Grande Creuse, qu'enjambe un viaduc construit en 1905-1906 pour permettre le passage de la voie ferrée.
Admirer l'église de la fin du XIe siècle et début XIIe siècle, elle fut fortifiée aux XIVe et XVe siècles pendant la Guerre de Cent Ans. Une peinture murale représentant la chute d'Adam et Eve, des XIVe - XVe siècle, couvre une partie du mur nord de la nef. Dépourvue de clocher, c’est un exemple remarquable d’architecture religieuse et militaire de facture romane et gothique.
De Glénic à Crozant, la Vallée des Peintres Impressionnistes ne comptent plus les sites panoramiques et parfois plus intimes qui ont fait l’œuvre de tant de peintres célèbres.
Poursuivre vers Anzême via Péchadoire (18,9 km), sur la route profiter des beaux paysages constitués de collines, traversés de rivières et ponctués de forêts et d’étangs. Du patrimoine bâti typique où prédomine la pierre, construit par des hommes à la fois agriculteurs et maçons : fermes anciennes érigées sur des sites gallo-romains, moulins sur la Creuse…
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul, d'Anzême des XIIIe et XIVe siècles et son magnifique retable peut-être visité, la clé d'accès à l'église sera remise par la mairie contre une piéce d'identité. Pour les amoureux de la nature le site des cascades de la mouline, le Pont du diable et le panorama époustouflant des "gorges de la Creuse" sont des incontournables...
Si vous cherchez de l’ombre pour votre pique-nique, le lac de Péchadoire à Anzême est un plan d’eau artificiel né d’un barrage bâti sur la Creuse qui a ainsi engendré l’aménagement d’une plage face aux roches escarpées de la gorge creusée par la rivière.
Passer par le Bourg-d'Hem (26,7 km), via la D14 et la D33 sur la rive droite de la Creuse, puis suivre la direction de La Celle-Dunoise par la D48 et la D15 (36,3 km). Accroché sur un flanc de la vallée de la Creuse, le village semble être un îlot émergeant de la verdure. Le très pittoresque de La Celle Dunoise, lové au coeur de la Vallée des Peintres Impressionnistes de la Creuse, apparaît comme un véritable tableau vivant.
Depuis le milieu du XIXème siècle, de nombreux peintres ont succombé au charme du très beau panorama de La Celle Dunoise et du grand méandre des Sillons. A l'entrée de La Celle-Dunoise, un tableau d'Eugène Alluaud (1866-1947), un des représentants marquants de l'Ecole de Crozant, s'offre à votre regard.
La Creuse décrit une ample courbe, au milieu de laquelle la diagonale de la chaussée d’un ancien moulin forme une cascade dont les bouillonnements vont se perdre sous les arches d’un pont, il fut entièrement refait en 1891 à partir du plan originel. Le pont à quatre arches qui enjambe la rivière dévoile au promeneur ses origines médiévales.
Située dans la partie la plus ancienne de La Celle-Dunoise, l'église Saint-Pierre-ès-Liens des XIIe-XVIe siècle, surplombe la rivière. Le portail ouest est de facture typiquement limousine. Sur le mur extérieur Nord, remarquer une porte en accolade de style flamboyant. Contre le mur extérieur Sud, une "pierre des morts" n’est autre qu’un cippe gallo-romain réutilisé.
La prochaine étape sur les traces des impressionnistes sera Fresselines via la D78 (49,1 km). Situé au confluent de la Petite et de la Grande Creuse, ce petit bourg a séduit le nostalgique poète Maurice Rollinat (1846-1903), qui, lassé de la vie parisienne, a choisi de s'y retirer en septembre 1883. Ses amis parisiens ne l'ont pourtant pas oublié.
Et notamment Gustave Geffroy, qui invitera Claude Monet à l'accompagner dans une visite qu'il rend à son ami Rollinat. Monet y séjournera en mars-avril 1889. Il y réalisera 23 toiles, aujourd'hui conservées pour la plupart dans des musées étrangers. Subjugué par sa lumière légèrement voilée et son cadre enchanteur, le chef de file des impressionnistes a réalisé plusieurs séries de tableaux dans le petit village de Fresselines.
Les peintres Léon Detroy (1857-1955) et son élève André Villeboeuf (1893-1956) ont tous deux peint des vues du village de Fresselines.
L’espace Monet-Rollinat propose de revenir sur cette période, en compagnie du poète Maurice Rollinat, à travers la présentation des toiles que Monet a peintes dans la vallée. Des expositions d’artistes contemporains animent également ce lieu symbole de l’histoire artistique locale. En effet, l’espace Monet-Rollinat a construit, autour de deux salles mémorielles, un lieu d’expositions pour la création contemporaine.
Pour les marcheurs, une piste balisée en jaune à partir de Fresselines, invite à retrouver les sites où Monet a posé sa toile et ses pinceaux. Elle emprunte sur trois kilomètres des sentiers à l’ombre des arbres, le long des rivières. Un vrai moment de détente et de dépaysement sur la route de vos vacances ! Des panneaux viennent ponctuer le circuit pour revenir en textes et en images sur les créations du peintre.
Admirez l'église Saint-Julien de Brioude des XIIe et XVe siècle, avec d'intéressantes statues, notamment celle de saint Julien, représenté en armure, datée du XVIe siècle. Sur le mur extérieur est, on peut voir un bas relief, œuvre d'Auguste Rodin, en hommage à Maurice Rollinat, mais elle n'est pas signée, l'artiste n'ayant pas été payé pour cette commande. La Chapelle Saint-Gilles des Forges mérite aussi votre attention.
Le Château de Puy-Guillon y séjourne à partir de l'automne 1883 et jusqu'à sa mort, puis dans la Maison de la Pouge qui devient le cœur d'une vie intellectuelle et artistique, en particulier avec Claude Monet qui y réside plusieurs mois et y peint vingt-trois tableaux, et les peintres de l'école de Crozant.
En hommage de Maurice Rollinat, un buste en bronze a été inauguré à Fresselines en 1930. Cet artiste, tombé plutôt aujourd’hui dans l’oubli, est l’un des précurseurs de l’impressionnisme. Ami de Cézanne et de Pissarro, il vient à Crozant à partir de 1892 et ne cessera de peindre la nature et les paysages de la Creuse de sa palette colorée.
Il deviendra l’un des membres majeurs d’un foyer artistique nommé aujourd’hui l’École de Crozant et l’excès de couleur qu’on lui a reproché connaîtra bientôt son apogée avec l’arrivée du fauvisme. C’est le dernier survivant du groupe impressionniste qui disparaît lors de sa mort le 26 juin 1927 à Orly.
Continuez vers Crozant via la D44 (56,7 km), perché sur un promontoire dominant la Creuse et la Sédelle. Cette situation lui a notamment valu la construction d'un des châteaux forts les plus remarquables de la région. Crozant doit sa notoriété tant à son site paysager et historique exceptionnel qu'à son École des Peintres porté notamment par le célèbre Claude Monet.
Découvert par Georges Sand, le Crozan a attiré de nombreux peintres au XIXème siècle, Monet, Armand Guillaumin ou encore Francis Picabia. Tous heureux de quitter leurs ateliers parisiens pour l’appel du grand air et ces paysages pittoresques. Des artistes et poètes ont également contribué à la notoriété de Crozant, comme Chopin ou encore Maurice Rollinat.
A l’Hôtel Lépinat, une ancienne auberge du XIXème, qui a marqué dans la vie des nombreux peintres venus s'inspirer des paysages de Crozant, transformée en espace d’exposition. Des présentations interactives racontent aux petits et aux grands, les liens étroits qui unissent les peintres à la vallée de la Creuse. Découvrez un site moderne, faisant appel aux nouvelles technologies, consacré à l'histoire des Peintres de la Vallée.
A la sortie de l’exposition, un parcours balisé vous emmène le long de la rivière Sédelle jusqu’à la forteresse médiévale dominant le confluent, pour admirer les paysages qui ont inspiré des peintres comme Armand Guillaumin, Pierre Ballue ou encore Walter Oetten. Encore aujourd’hui, de nombreux peintres viennent s’exercer le long de ces quatre kilomètres de sentier.
Dans le bourg de la commune, découvrez les ruines de l'ancienne forteresse de Crozant, situées au confluent de la Creuse et de la Sédelle. Ce château fort fut l'une des plus puissantes places fortes de France durant le Moyen Âge. Aujourd'hui, seules les ruines des tours des Xe et XIIIe siècle subsistent, offrant un panorama remarquable sur la vallée de la Creuse, que l'on peut observer en contrebas.
Au départ de l'hôtel du Lac de Crozant, vous pouvez partir à la découverte des paysages de la Creuse. Une promenade commentée d'une heure et demie en vedette vous transportera au cœur des gorges de la Creuse. Vous découvrirez sous un angle nouveau les nombreux sites d'intérêts offerts depuis le lac d'Eguzon, comme les ruines de Crozant, le confluent de la Sédelle ou encore le rocher de la Fileuse.
Non loin de l'église de Crozant, se trouve un buste en bronze d'Armand Guillaumin. Vous ne pouvez repartir sans vous arrêter au rocher de la Fileuse. Situé sur la rive droite de la Creuse, au confluent de la Creuse et de la Sédelle dominant la vallée de la Creuse. Les falaises abruptes du rocher de la fileuse offrent un point de vue imprenable sur le confluent et sur la forteresse de crozant.
En passant par le hameau du Montet, vous accédez au plus beau des points de vue sur la Vallée de la Creuse, l'un des plus beaux sites naturels du département immortalisé par les peintres impressionnistes. on accède à ce paysage après une promenade agréable dans les petits sentiers bordés de murets de pierres sèches.
Pour expliquer le nom de ce rocher, on raconte que tous les ans un concours réunissait les jeunes filles de la contrée. Elles devaient filer la laine du haut du fameux rocher. Une légende affirme que la jeune fille dont le fuseau touchait l'eau le premier sans que le fil ne se casse avait la chance d'épouser le fils du seigneur ou l'un de ses compagnons et d'être richement dotée.
80 mètres plus bas, une autre légende celle du diable qui a construit en une nuit le Pont Charraud à la suite du pacte établi avec un homme qui n'a pas voulu être le premier fagot qu'il aurait lié le matin : il est venu au rendez-vous tout nu.
Après cette promenade bucolique, direction Cuzion, un charmant petit village de l'Indre via la D30 et D40 (71,1 km). En effet, Crozant est situé à la limite nord du département de la Creuse. La rivière, la Grande Creuse y forme une limite avec le département de l'Indre. Cette « frontière » administrative est très ancienne.
Au cœur des paysages vallonnés et des panoramas de la vallée de la Creuse, à Cuzion prenez le temps de découvrir le château de Chateaubrun. Construite sur un éperon rocheux, la forteresse défendait le seul gué d’accès, actuel site du Pont des Piles, entre Crozant et Gargilesse. Elle faisait partie de la ligne de défense de la Province de la Marche qui séparait les terres de la langue d’Oïl et de la langue d’Oc.
Antoine de Forges, vécut dans le château de Châteaubrun et inspira à George Sand, son roman Le Péché de Monsieur Antoine, dont une partie de l'action se passe dans le château de Châteaubrun. George Sand écrivait en le citant : « Du haut de ce donjon, on découvre le plus beau panorama de France ».
Aujourd’hui restauré, le château de Chateaubrun présente une collection des œuvres du potier, sculpteur et propriétaire Guy Baudat. Ces sculptures monumentales trouvent, dans ce cadre historique, un formidable écrin qui les met en valeur, fait ressortir leur force et leur message.
Découvrez l'usine et le barrage hydro-électriques d'Eguzon grâce à une visite gratuite les mardis et mercredis sur réservation obligatoire. Situé à cheval sur les communes de Cuzion et d’Eguzon, ce barrage était un des plus grands d’Europe lors de sa construction entre 1917 et 1926. Le barrage d'Eguzon, défigura, au goût d'Armand Guillaumin, le paysage sauvage de la Vallée de la Creuse.
La peinture post-impressionniste vit partir un grand nombre d'artistes qui séjournaient à Crozant, Fresselines, en passant par la Celle-Dunoise et Anzême. Les ombrelles de ces dames et les chevalets de ces peintres quittèrent Crozant pour d'autres horizons. Le site changé par la modernité n'en reste pas moins aujourd'hui encore un lieu important pour tous les peintres de techniques picturales différentes.
Un peu plus loin dans la vallée, la prochaine halte sera Gargilesse-Dampierre par la D40 (77,4 km), classée parmi les Plus Beaux Villages de France. Au cœur des vieilles ruelles de Gargilesse, la maison de Léon Detroy est ouverte au public et présente ses œuvres dans un écrin personnel et intimiste. L’artiste, malheureusement méconnu, est pourtant une figure majeure parmi les peintres impressionnistes de la vallée de la Creuse.
Gargilesse se dresse magnifiquement au cœur d’un nuage de verdure. Enroulé autour du château et de sa charmante église romane, il compte encore quelques galeries et ateliers animés. George Sand y installe sa maison secondaire, la Villa Algira. elle y séjourne à plusieurs reprises et découvre un papillon très rare qui donne son nom à sa petite maison secondaire de Gargilesse
La maison présente aujourd’hui une collection de ses effets personnels, témoins de ses nombreuses passions et de sa vie quotidienne en Berry.
Gargilesse a accueilli nombre de peintres impressionnistes. Aujourd'hui encore le charme pittoresque de ce village bâti au fond d'un entonnoir de collines rocheuses serrées autour de son château et de son église, attire encore peintres, sculpteurs et artisans d'art. Il est possible de découvrir leurs oeuvres selon les saisons, dans les diverses galeries d'expositions.
Fort agréable, la promenade autour de l'église et du château dévoile un bel ensemble de maisons aux toitures pentues. Faites un tour par l'église romane Notre-Dame de Gargilesse, ancienne chapelle du château datant du XIIe siècle et découvrez une collection de chapiteaux sculptés, ainsi que sa crypte décorée de fresques du XIIIe et du XVe siècle, la plus ancienne du département.
Aujourd'hui encore, le charme pittoresque des lieux attire peintres, sculpteurs et artisans d'art, en témoignent les ateliers et galeries qui jalonnent le village. Gargilesse-Dampierre est une halte incontournable pour tous les amoureux en quête d’un week-end romantique. Chaque année au mois d’août, les harpistes investissent le village pour l’académie internationale de harpe et un festival d’été en musique !
Continuez vers Ceaulmont via les D38 et D91 (88,4 km). Admirez les paysages à la Boucle du Pin, le Barrage de La Roche-Bat-L'Aigue, le Pont Noir et découvrez son histoire à travers le Château de la Prune-au-Pot constitué de quatre tours, de fossés larges de 10 mètres et de murailles hautes de 12 mètres. L'église Saint-Saturnin du XIIIe siècle et l'église Saint-Joseph du XIXe.
Vous voulez voir quelque chose de rare ? En chemin, marquez un stop dans le village du Menoux. Suivre la D913 (95,4 km). Poussez sans hésiter la porte de cette banale église du XIXe. Elle recèle, du sol au plafond, un trésor pictural rare et superbe. En 1968, un peintre bolivien du nom de Jorge Carrasco a repeint tout l’intérieur de l’église en représentant un univers divinement psychédélique !
À droite, Carrasco a représenté les forces positives de la nature, à gauche les forces négatives. Devant, le feu de la création qui se déploie dans les premières circonvulations de la vie. Dans la première travée de voûte, l'Apocalypse.
Poursuivre vers Argenton-sur-Creuse, via la D48 (100,7 km). Installée aux portes de la vallée de la Creuse, non loin du Parc Naturel Régional de la Brenne et du lac d'Eguzon, Argenton que l'on surnomme la "Venise du Berry", porte l'empreinte de sa rivière. Il faut dire que Argenton-sur-Creuse a une allure folle avec ses moulins, ses maisons à pans de bois disposées le long de la rivière, son vieux quartiers du Moyen Âge…
Riche d'un patrimoine historique remontant à la préhistoire et à l'époque gallo-romaine, Argenton-sur-Creuse se prévaut également d'un patrimoine touristique au charme exceptionnel. Cette pittoresque bourgade berrichonne, a inspiré de nombreux poètes et écrivains. Les peintres ne ce sont pas trompés, ils affluent peu à peu en gare d’Argenton-sur-Creuse.
Argenton-sur-Creuse présente un caractère pittoresque, avec ses vieilles maisons typiques à galeries et à balustrades qui se mirent dans les eaux de la rivière Creuse. Les vieux moulins à roues ou et les anciennes maisons à galeries et à balustrades contribuent toujours au charme très pittoresque des balades le long des bords de Creuse.
Pour admirer ce beau tableau, l'on ne manquera pas de se rendre sur le vieux pont enjambant la Creuse, ou sur la terrasse de la chapelle de la Bonne-Dame, perchée dans les hauteurs d'Argenton-sur-Creuse, d'où la vue sur les toits de la ville, le paysage aux collines escarpées et verdoyantes de la vallée de la Creuse est superbe.
Mais la découverte d'Argenton-sur-Creuse ne s'arrête pas là : ses jolies rues et ruelles, telles que la rue Raspail, son église Saint-Sauveur flanquée d'un clocher-porche de style néogothique, ou encore son musée de la Chemiserie et de l'élégance masculine évoquant l'histoire de la chemise et de sa confection, complètent la visite.
Le parcours du retour se fera dans la région naturelle du Boischaut Sud. Prendre la direction de Bazaiges via la A20 puis la D72 (117,3 km). Continuer vers Eguzon-Chantôme par la D973 (127,6 km). C'est un village qui dépendait des comtes de la Marche, province dont ce village dépendait et ceci jusqu'à la Révolution française.
Cité par George Sand dans le Péché de M. Antoine, c'est un village qu'elle trouve maussade et ses habitants désagréables : elle avait eu le malheur de tomber d'une mule devant quelques-uns des résidents d'Éguzon quelque temps auparavant et ceux-ci ayant osé se moquer d'elle, la future « bonne dame de Nohant » n'avait pas du tout apprécié la situation et avait donc fait un portrait au vitriol d'Eguzon-Chantôme.
A découvrir : le Château d'Éguzon, aujourd'hui il ne reste plus que le porche. La commune l'a racheté en 2000 et a installé les bureaux de la mairie à l'intérieur. Le Château de Clavière, situé au sud d'Éguzon-Chantôme, qui fut propriété de la famille de Chamborant.
Restez sur la D973 pour vous rendre à Dun-le-Palestel (149,3 km) proche du bois de Chabannes. Près de Dun-le-Palestel, on trouve des ruines médiévales.
La visite de Dun-le-Palestel permet de découvrir le Portail de l'ancienne église, le Château de Dun-le-Palestel, qui accueille la Poste, l'ancienne gare, qui porte encore sur ses murs le nom abandonné de la localité : « Dun-le-Palleteau ». Les petites rues comme celles de la Bonde qui permettent de découvrir les vieilles maisons de Dun, la fontaine et le lavoir de Dunet.
Continuez sur la route de Saint-Sulpice-le-Dunois via la D951 et la D15 (155,2 km), à la sortie de la Celle-Dunoise, sur la gauche, on aperçoit, creusée dans le rocher, l'entrée de la galerie d'une ancienne mine d'or (accès interdit). Elle abrite des chauve-souris, espèce protégée.
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