Sur les traces des cathares dans le Lauragais (31)

Qui n'a gardé le souvenir émerveillé et la nostalgie de ces livres d'histoire où l'imagerie, la légende, l'emportaient en intérêt dans notre curiosité enfantine sur tout le fracas des armes, et des flammes. Aussi arrêtons-nous un peu dans cette histoire du catharisme. ll n'est point lieu ici de développer les thèses du Catharisme ni de relater son histoire longue de plusieurs siècles. Rappelons seulement que le catharisme est une religion chrétienne, venant dʼEurope centrale et qui sʼest développée sur les terres du comte de Toulouse au XIIIe siècle.

Le début du catharisme en Lauragais est à situer aux alentours de 1160. Reposant sur une morale sévère, basée sur l’ascèse, seuls quelques initiés, les parfaits, pouvaient la pratiquer. Les Cathares rejetaient certains dogmes de la religion catholique comme le Nouveau Testament, la vénération de la Croix ou encore le culte des Saints, mais surtout, ils ne reconnaissaient pas lʼautorité du Pape.

Devant l’avancée de l’hérésie, le Pape ne pouvait plus rester sans réaction. Il décide d’employer des moyens violents, c’est le début de la croisade contre les Albigeois, autre nom donné aux cathares. Une grande croisade (1209-1229) afin de purger les terres du comté de Toulouse de lʼhérésie cathare. Mais cette croisade avait surtout une visée politique : le roi de France en profita pour mettre à genoux le comte de Toulouse et annexer son comté au royaume de France. La croisade nʼayant pas anéanti complètement le catharisme, lʼÉglise Catholique décida de mettre en place les tribunaux dʼInquisition dès 1233 qui consistaient à interroger les personnes soupçonnées dʼhérésie pour leur faire abjurer leur foi. Les Cathares qui refusaient étaient mis au bûcher. La chute de Montségur en Ariège en 1244 marquera le déclin du mouvement pour se terminer avec la mort sur le bûcher de Guillaume Bélibaste en 1321, considéré par l‘Église comme le dernier parfait.

Les cathares étaient appelés les « bons hommes » ou « bonnes dames ». En revanche l’Inquisition qui les traquait, les appelait les « hérétiques albigeois » ou encore les « parfaits hérétiques ». Les inquisiteurs étaient redoutés par la population, tous savaient qu’il ne suffisait que de deux témoignages pour se retrouver au bout d’une corde ou dans le feu. Les inquisiteurs étaient chargés de faire abjurer leur foi cathare aux plus récalcitrants, n’hésitant pas à recourir au chantage et à la torture pour obtenir des aveux.

Pour démarrer votre parcours touristique "Sur les traces des cathares dans le Lauragais", dirigez-vous vers Montesquieu-Lauragais (km 0). Anciennement appelé Montesquieu-sur-le-canal, ce village né autour du château féodal du début du Xe siècle a un passé mouvementé. Les seigneurs de Montesquieu étaient, au XIIe siècle, totalement acquis à la cause cathare. Il y eut à Montesquieu une dizaine de maisons cathares  ainsi qu’un des cinq cimetières cathares du Lauragais. Dans le village vivaient même deux évêques cathares, dont le célèbre Bertrand de la Motte.

Au XIIIe siècle, Montesquieu-Lauragais subira pillages et incendies menés par Simon de Montfort lors de sa croisade contre les cathares. Au début des années 1240, lʼInquisition opère contre des seigneurs de Montesquieu et leurs femmes, majoritairement cathares. En 1243, les habitants sont forcés de prêter serment de demeurer toujours fidèles au roi de France.  Lʼautre période marquante du village est le XVIème siècle et ses guerres de religion. En ces temps-là, tous les seigneurs de Montesquieu se convertissent au protestantisme.  Montesquieu fut assiégé, pillé et brûlé par le duc de Joyeuse en 1586.

Le village dominé par un puissant château, était autrefois protégé par des remparts et des fossés dont on peut deviner aujourd'hui le tracé en se promenant dans les rues. L'église Saint-Jacques reconstruite à partir de 1600 selon un modèle gothique méridional. L'église présente un beau clocher-mur typique du Lauragais à 5 baies qui domine la plaine. Le château de Roquette du XVIIe siècle dans lequel est installée la mairie, possède un escalier en calcaire d'une forme assez rare dans le Lauragais. Traversée par le canal du Midi, la commune de Montesquieu-Lauragais abrite l'intéressante écluse de Négra. Cette dernière était autrefois une halte obligatoire pour la dinée (le déjeuner) des passagers de la barque de poste.

Prendre la direction du petit village de Saint-Rome, via la D500 et la D11 (5 km), pour une visite insolite. Situé à 2 km du canal du Midi, Saint-Rome se singularise par ses maisons aux architectures pour le moins étonnantes. Ce village est surprenant : il offre un condensé étonnant de tous les styles architecturaux du monde entier. Construites au XIXe siècle, les demeures de ce village sont effectivement hors du commun. Toutes différentes, certaines sont de style flamand, d’autres marocain, scandinave, baroque ou encore néoclassique. C’est un véritable petit tour du monde architectural qui vous attend donc dans ce village du Lauragais.

Autrefois, Saint-Rome était une petite bourgade agricole, domaine constitué à partir de 1837 par Alexandre-César de la Panouse qui faisait partie des nobles légitimistes sous la monarchie de Juillet. Le marquis Henri-Louis-César de La Panouse hérite du domaine agricole à la mort de son père au milieu du XIXe siècle. À l’époque, il abrite un château et divers autres bâtiments. Le riche propriétaire terrien achète alors des propriétés attenantes au domaine pour l’agrandir. Ce grand voyageur, fasciné par les cités ouvrières utopistes des grands patrons d’industrie du XIXe siècle, a en effet un projet fou en tête : créer sa propre utopie. Quelques années plus tard, Henri-Louis-César de La Panouse décide ainsi de raser l’ancien village, le château et l’église pour refaçonner le domaine agricole selon ses envies.

Henri-Louis-César de La Panouse édifie une vingtaine de maisons individuelles aux styles variés. Ces dernières sont destinées à accueillir les ouvriers agricoles du domaine. Le marquis se construit aussi une nouvelle demeure, le bâtiment, appelé aujourd'hui “Le château”. Le village ne compte que quelques rues. Lors de votre balade à travers les rues de Saint-Rome, vous pourrez notamment croiser une maison aux allures de petit palais mauresque, une autre avec des pignons à la flamande ou une ressemblant à un chalet suisse avec son balcon en bois ouvragé et son avancée de toit. Si vous ouvrez l’œil, vous apercevrez aussi des animaux sculptés dans des éléments en bois et des frises colorées en faïence. “Le château” installé au cœur de Saint-Rome, ne se visite pas, mais il est visible de l’extérieur.

Mis à part le château (Le château ne se visite pas mais est visible de l’extérieur) et l’ancien quartier des ouvriers, vous pourrez aussi découvrir la petite mairie du village et son église paroissiale Saint-Romain. Les maires du village furent les comtes de La Panouse jusquʼen 2010. Les descendants du comte ont  vendu la quasi-totalité des habitations à des particuliers, mais conservent toujours le château dans lequel ils résident encore aujourd'hui. La visite de Saint-Rome ne pourra pas vous laisser de marbre.

Poursuivez votre promenade en direction de Villefranche-de-Lauragais (10 km), entourée de collines et de champs de céréales. Cette ancienne bastide ("ville neuve") fut fondée en 1252 par le comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers comme poste de surveillance de la forêt de Saint-Rome réputée dangereuse qui fut totalement défrichée autour de 1800. Dense et épaisse, cette forêt était toutefois traversée par un axe routier important, la Via Aquitania (Voie d’Aquitaine), seule voie empierrée de tout le Lauragais au Moyen-Âge. Elle fut construite par les Romains au 1er siècle après JC et menait de Toulouse à Narbonne. Un poste de surveillance avait été créé à cet emplacement afin de sécuriser le passage.

La situation de Villefranche-de-Lauragais était stratégique, car elle était située sur la route commerciale reliant Toulouse à Narbonne. En 1280, le roi Philippe le Bel rédigea une charte de coutume par laquelle il accorde des privilèges économiques à la cité et des garanties de libertés individuelles et de sécurité à ses habitants. Le nom de la ville fut ainsi trouvé : c’est une ville franche, puisque les habitants y étaient affranchis de certaines taxes et impôts. De 1450 à 1560, la ville cité prospère du « Pays de Cocagne » est le principal centre collecteur de pastel en Lauragais.

Flânez dans les différents quartiers de Villefranche-du-Lauragais dont chacun possède une spécificité particulière, l'ancienne Bastide a conservé de remarquables témoignages architectural de son passé. Les rues longilignes se croisent en angle droit en bordure de l’axe routier commercial, datant de son origine. Une venelle coupe-feu témoigne de son passé médiéval ainsi qu’un nom : place du Portail (ancienne porte d’Autan), preuve de ses défenses. Au début de la Guerre de Cents Ans, en octobre 1355, le prince Noir, anglais, incendia la ville, c’est pourquoi aujourd’hui il ne subsiste aucun vestige des remparts de cette bastide. Le nom de nos ruelles et rues de nos villages sont une part importante de notre patrimoine historique.

Pour mieux appréhender les richesses de Villefranche-de-Lauragais, visitez l'église Notre-Dame de l'Assomption, de style gothique toulousain, construite en briques, et dotée d'un mur-clocher à tourelles caractéristique de la région. L’église  fut édifiée vers 1263 par la pieuse Jeanne, épouse du Prince Alphonse de Poitiers, et fille de Raymond VII, Comte de Toulouse. Après le massacre des inquisiteurs à Avignonet en 1242, ce lieu de culte fut bâti pour l’exemple : il fallait marquer les esprits hérétiques cathares de l’empreinte du catholicisme. Villefranche-de-Lauragais fut donc dotée d’une église forteresse de style gothique, avec un clocher en briques de four rose toulousain. Ce qui frappe le visiteur, c’est le gigantisme et la sévérité de cette église plus forteresse que sanctuaire.

Le Clocher-mur de l'église Notre-Dame de l'Assomption est très typique de la région, c’est aussi la partie la plus ancienne de l’église : XIIIème et XIVème siècle. Il y en a plus de 127 en Haute Garonne, et une grande concentration en Lauragais. On voit souvent des clochers murs triangulaires, à Villefranche-de-Lauragais, forme de Clocher nouvelle, le mur pignon est surélevé, encadré  de deux tours et relié entre elles par des galeries. Avant d’entrer, remarquez la jolie sirène sculptée dans le bois sur le haut de la porte. Le fait qu’elle figure sur le portail d’entrée d’une église la charge d’une symbolique profonde : en pénétrant dans l’édifice, par l’ouest, le Croyant laisse derrière lui la Mort et le Pêché. A l’intérieur, on découvre des vitraux de la maison toulousaine Gesta, ainsi qu’une belle Trinité en grès du XVIème siècle dans la première chapelle de gauche en entrant.

Une halle aux hautes arcades jouxte l'église Notre-Dame de l'Assomption. La halle centrale témoigne de l'important passé commerçant de Villefranche-de-Lauragais. C’est le roi Louis XIV autorisa, en 1668, à ouvrir un marché hebdomadaire fixé au vendredi et quatre foires annuelles (une par saison). Il y eut jusqu’à six places destinées aux échanges : foirail, marché aux porcs (Fontasse), aux ovins (jardin public), aux volailles, La Pradelle et la Halle aux grains.

Enfin, ne manquez pas de pénétrer dans la ruelle des Prêtres qui a gardé ses passages couverts, typiques du Moyen-Age et où subsistent encore quelques maisons à colombages ou à tourelles. A voir également dans Villefranche-de-Lauragais les bâtiments Art Déco des anciens Bains Douches, aujourd’hui transformés en bibliothèque municipale. Le faubourg de Sébastopol à Villefranche-de-Lauragais était célèbre pour son alignement de moulins, la fontaine de Barreaux où on célébrait le repas de mariage au début du XXe siècle, le château Lavelanet à la sortie de la commune et le Château de Barelles.

A présent, prenez la direction de Vallègue, via la D622 (15 km). Vallègue est un ancien village fortifié décrit comme tel en 1273, dont le château est l'élément le mieux préservé. Les origines du château remontent au XIIIe siècle. Au fil du temps, il a été réaménagé et se compose aujourdʼhui dʼune juxtaposition dʼéléments provenant de différentes époques depuis le XIVe siècle. Il fut vendu à plusieurs reprises au XIXème siècle, après avoir appartenu au général d'empire Compans. Installé en 1996, son nouveau propriétaire le restaure et le valorise depuis.

La prochaine étape sera le village de Juzes (20 km). Le village est cité pour la première fois en 1230 lorsquʼun de ses habitants Guillaume Rogas fut capturé au moment des troubles provoqués par lʼhérésie cathare. On peut donc penser quʼau XIIIe siècle et même peut-être avant, Juzes constituait déjà un centre de peuplement cathare. A l'époque, le château était sûrement entouré de fossés, puisquʼun pont-levis existait. La première mention du village de Juzes est datée de 1230, lorsque Guillaume Rogas, habitant à Juzes, est traduit devant le tribunal de l'Inquisition, pour hérésie.

Le village actuel a été construit sur un promontoire rocheux et domine la route qui va de Saint­Félix à Villefranche-de-Lauragais. Non loin, coule la petite rivière de la Grasse. Le château de Juzes, situé en haut du village, date de la fin XIIe siècle, des XIVe et XVIe siècles. Il a appartenu à la famille de la Tour d'Auvergne dont une branche cadette est implantée en Lauragais dès le XIème siècle. L’église saint-Léger date des XVI et XIXème siècles, bâtie de moellons inégaux et irréguliers. L’église est flanquée de chapelles latérales plus basses. Elle est prolongée par une abside à trois pans. Au mur occidental, deux ouvertures géminées, en plein cintre et faites de briques, ont été obturées lors de l'exhaussement de la nef. Elles correspondent à l'ancien clocher-mur qui abritait deux cloches. 

Vous trouverez également dans le village de Juzes un pigeonnier du XVIIIe siècle. Longez le mur du fond du parking et remontez le chemin. Le panorama est magnifique. Un peu plus loin en empruntant le chemin sous le château, vous arriverez à la tour d’un ancien moulin. Filez à présent en direction de Vaux (25 km). Les premières traces d'occupation des sols de Vaux remontent au Néolithique. Des vestiges d'époque gallo-romaine ont aussi été découverts.

Le village de Vaux appartenait aux Roqueville, une grande famille de cathares. Le Vaux était entouré dʼune enceinte fortifiée formée par les maisons se serrant les unes contre les autres près du château. Il nʼy avait que deux portes, dont l'une des portes dite "Porte de la brèche" fut détruite par Simon de Montfort lors de la croisade des Albigeois en 1226. Seule la porte dite "Porte de Sers" subsiste. Les portes était munie dʼun pont-levis et quelques fossés subsistent toujours.

L’attrait historique du village de Vaux comporte le manoir de Vaux, ancien château féodal, puis remanié Renaissance.  Lʼéglise Saint-Blaise et son cimetière ont toujours été situés à lʼextérieur de lʼenceinte. Celle que lʼon voit aujourdʼhui a remplacé une église de style gothique méridional qui avait été bâtie en 1520, par les chanoines de Saint-Félix. Depuis 1956, de l'ancienne église du XVIe siècle, à 4 travées et un chœur à pans coupés surcroisé d'ogives, seuls subsistent une partie des soubassements des 6 chapelles et le mur-clocher de 1551 construit avec les débris du château incendié lors des guerres de religions.

L'église paroissiale Saint-Blaise possède un clocher-mur à trois niveaux, typique de la région. Elle abrite les saintes reliques de Saint Blaise de Sébaste et de Sainte Germaine de Pibrac. À voir également les vestiges de trois moulins à vent, celui du milieu date de 1571. Continuez votre parcours touristique vers Saint-Félix-Lauragais (31 km), vous pouvez vous garer devant la Halle de cette jolie bastide du Pays de Cocagne. le village de Saint-Félix s'étire sur une crête dominant la plaine de Revel, au cœur du Lauragais.

Cʼest au cours dʼun grand Concile en 1167 à Saint-Félix-Lauragais que lʼon décida la création de 4 évêchés cathares : Agen, Toulouse, Albi et Carcassonne. Le but visé était de donner des structures fermes à la nouvelle religion. L'imprégnation cathare à Saint-Félix est bien attestée puisque nous retrouvons dans les textes d'époque les noms d'au moins trois diacres originaires de Saint-Félix ou y ayant résidé pendant leur ministère : Raymond Sans, diacre de 1229 à 1239 ; Aymart, attesté en 1270 et enfin Guillaume Audouy, cité en exil à Gênes en 1270.

C 'est à la fin du XIIIème siècle et au début du XIVème que le "Sénéchal" Eustache de Beaumarchais fit construire la bastide telle que nous la connaissons aujourd'hui encore. D'un riche passé historique, le village a hérité d'un patrimoine historique exceptionnel que les habitants ont su préserver au fil des siècles. Autour de la charmante place Guillaume de Nogaret où se trouve la halle et la tour construite au XIIIe siècle se dressent des maisons anciennes à pans de bois. Le village de Saint-Félix-Lauragais, vous invite à la découverte de ses ruelles pittoresques de Saint-Félix-Lauragais. Admirez les maisons en pierre aux volets colorés, et le charme intemporel de son architecture médiévale.

Ne manquez pas de visiter la superbe Collégiale de Saint-Félix-Lauragais, datant du XIVe siècle, avec ses remarquables fresques, son clocher Tolosano-Albigeois et surtout son orgue. Au début du XIVème siècle fut construite l'église actuelle. Elle fut terminée en 1317, date où le pape Jean XXII créant l'archevêché de Toulouse en profita pour remanier tout le diocèse et créer des collégiales, dont une à Saint-Félix. Le chapitre de cette collégiale comportait douze chanoines.

La maison canoniale, aujourd'hui surnommée La Commanderie, jouxtait l'église, sa façade montre encore quelques traces de son opulence passée. Elle date du XIIIème siècle, c'est probablement la plus ancienne demeure de Saint-Félix. Au début du XIVème siècle elle abrite le Chapitre Collégial d'où le nom de "Logis Collégial". Sa façade sud porte un boulet en pierre qui commémore le siège de Saint-Félix par l'armée protestante de Condé et Coligny en 1570. Situé à l'extrémité orientale du village, face à la Montagne Noire, l'antique château de Saint-Félix-Lauragais domine, de sa masse imposante le bord du plateau Lauragais. Il eut dʼabord aux XIIIe et XIVe siècles une vocation défensive, puis fut transformé en résidence. Un beau point de vue vous est offert sur la terrasse du château de Saint-Félix (visitable en saison).

Perché au sommet de la tour Montfort surplombant le Lauragais, la table d’orientation vous offrira un panorama époustouflant. Cinq moulins témoignent encore aux abords de Saint-Félix-Lauragais de l'activité de meunerie qui a supplanté la riche période du pastel en Lauragais (XVe-XVIe), dont trois sur la "Butte des Trois Moulins" qui marque l'origine du village. Dans la plaine, au pied du village serpente la rigole d'alimentation du canal du Midi classé au Patrimoine mondial de l'Humanité.

La prochaine étape sera "Les Cassès", via la D1117 (35 km), la route est entourée de champs de blé et de tournesols en saison. Se garer à l’entrée du chemin qui mène au mémorial cathare érigé en 2011 sur le site du castrum de la commune des Cassés. Le lieu-dit « Le Fort », est situé sur le rebord dʼun petit plateau se terminant par des falaises, a connu un épisode tragique lors de la croisade contre les cathares.

Le mémorial cathare a été élevé en mémoire des « bons hommes » et « bonnes dames » brûlés sur ces lieux le 20 mai 1211 par l'armée des Croisés de Simon de Montfort. Après le siège de Lavaur et le massacre de Montgey, Simon de Montfort assiège le castrum des Cassés. Il s'attaque à cette citadelle qui sert d'abri à de nombreux hérétiques. Raymond et Bernard de Roqueville en sont les seigneurs sous la suzeraineté de Raymond VI, comte de Toulouse. Se voyant encerclés, les chevaliers décident de se rendre. Ils ont la vie sauve, mais doivent abandonner aux croisés 94 « bons hommes » et « bonnes dames » qui se sont réfugiés dans une tour du castrum. 60 d'entre eux refusent d'abjurer leur foi et sont condamnés au bûcher. Ce fut le plus grand bûcher collectif du Lauragais. D'après la « Chanson de la croisade » « on les amena hors du village, et on alluma un grand feu où ces malheureux furent brûlés dans une très grande joie ». Une sculpture métallique représentant un parfait en proie aux flammes, entourée au sol de huit stèles gravées, marque ce point noir de l’histoire locale.

Les parfaits les plus connus des Cassés, Bernard Boufilh, diacre cathare de Saint-Félix et des Cassés ainsi que son frère et son fils ont échappé à ce bûcher. Cet épisode reste dans la mémoire locale : l'éperon situé au nord du fort s'appelle encore le Boufilh. Arnaud des Cassés, chevalier et seigneur des Cassés, attesté comme parfait et les frères Raymond et Etienne Isarn des Cassés, périrent sur le bûcher à Montségur en 1244. D'autres fuirent en Lombardie.En 1247 tous les habitants des Cassés sont interrogés par l'Inquisition. Les registres de cette enquête attestent d'une grande activité des bonshommes et des bonnes-femmes et du rôle des chevaliers des Cassés pour les protéger et les guider dans leurs déplacements de cachette en cachette.

Profitez une dernière fois du magnifique point de vue sur le Lauragais, puis engagez-vous sur la D113 en direction de Saint-Paulet (39 km). Le village est cité à plusieurs reprises dans les registres de lʼInquisition. On y apprend que de nombreux cathares y possédaient des maisons et prêchaient en toute liberté. L’actuel château du village, remanié date du XIIIe siècle. A voir aussi la Croix discoïdale et l'Église Saint-Paul-Ermite de Saint-Paulet. 

Il est temps de filer vers Montmaur, via les D58 et D1 (43 km). La commune est située sur la rigole de la Plaine. La Rigole de la Plaine achemine lʼeau de la Montagne Noire stockée dans le lac de Saint-Ferréol, jusquʼau canal du Midi au Seuil de Naurouze, lieu du partage des eaux. Sans ce système hydraulique, imaginé par Pierre-Paul Riquet au XVIIe siècle, le canal du Midi nʼaurait jamais pu relier Toulouse à la Méditerranée. Vous pouvez vous garer devant l’église. L'imposante église Saint-Baudile de Montmaur est une basilique romane, située en retrait de la grand-rue et noyée dans les maisons, on n'en voit guère que son haut clocher pointu. L’édification de l’église primitive se situe entre le XIIe et le XIIIe siècle. Il faut savoir que le Prince Noir, ayant envahi la région durant le guerre de cent ans, la détruisit en partie vers les années 1350.

Le premier château de Montmaur remonte au IXe siècle mais la construction de la forteresse actuelle a débuté en 1495, sensiblement au même endroit. Montmaur entre dans lʼhistoire au début de lʼexpansion du catharisme, au début du XIIIe siècle. Ainsi, en 1211 et au printemps 1212, le bourg fut pris et repris par les armées croisées de Simon de Montfort. Les premiers seigneurs de Montmaur connus se nomment Bertrand de Montmaur et Sicard de Beaufort et furent dʼailleurs condamnés à la prison à perpétuité pour soutien à lʼhérésie.  Le château est bâti en calcaire local. Les guerres de religion du début du XVIIe siècle vont soumettre à rude épreuve le château actuel. Il fut pillé et pris dʼassaut le 16 mars 1628. Le château est privé et ne se visite que de l’extérieur. Le château est à l’heure actuelle en cours de rénovation et devrait dans quelques temps disposer de 17 appartements, qui seront mis à la vente.

Le sous-sol du château de Montmaur abrite une immense cave de 300 mètres carrés plafonnée d'une voûte romane en briques de type cistercien d'une grande majesté et de belles proportions. A l'intérieur la température ne varie au plus dans une année que de 2 degrés. C'est dans ces caves que sont affinés les A.O.C. de St Martin de Toques dans des fûts de chêne merrain. Le haut du village vaut également le détour avec la porte fortifiée, le phare de lʼaéronautique et le magnifique point de vue sur toute la campagne.

Passez par Montferrand, via la D1 (48 km). Après les Cassés, les croisés assiégèrent Montferrand dont la garde a été confiée à Baudoin qui capitulera. Le site de Montferrand est connu depuis la période de lʼâge du fer. Sur la commune se trouve le site archéologique “Peyre Cloque” abritant une nécropole ainsi que des thermes romains. Découvert en 1955 par un minotier, le complexe architectural et funéraire chrétien de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (IVe – VIIIe siècles après J.-C.), le site à Peyre Clouque est unique dans le Lauragais. A voir sur la commune l'Église Saints-Pierre-et-Paul de Montferrand et la Croix discoïdale.

Avignonet-Lauragais sera votre prochaine étape de cette route touristique (52 km), via les D6113 et D813. Le village est connu pour le massacre des inquisiteurs du catharisme. Le 28 mai 1242, le tribunal d'inquisition, dirigé par Guillaume Arnaud et Étienne de Saint-Thibéry se tenait dans la cité. Une cinquantaine de chevaliers venus de Montségur rejoignent Avignonet pour massacrer les Inquisiteurs. Grâce à la complicité des villageois qui redoutaient l'Inquisition, les chevaliers arrivent en toute discrétion jusqu'au château qui héberge les Inquisiteurs. Ils massacrent pendant leur sommeil les inquisiteurs et leur suite, à coups de hache, faisant ainsi onze victimes. Les représailles furent lourdes pour les habitants du village complices de ce massacre. Ce ne fut que l'un des derniers sursauts de résistance avant le siège de Montségur, qui se termina par un bûcher destiné aux cathares réfugiés dans la place, le 16 mars 1244.

Que vous arriviez à Avignonet-Lauragais en bateau, en vélo ou par tout autre moyen de déplacement, la vue sur le clocher de l'église Notre Dame des Miracles commencée en 1385 s'impose, clocher culminant à près 50 m de haut, lui-même coiffé d'une flèche gothique à crochets de 10 m de haut. À l'intérieur, un tableau de 1631, placé au fond de l'église, évoque le massacre perpétré le 28 mai 1242 par les conjurés du Lauragais à l'encontre des membres du tribunal de l'inquisition au château d'Avignonet qui a disparu depuis. Outre la magnifique église gothique, Avignonet-Lauragais possède un patrimoine historique intéressant, témoin de son riche et tumultueux passé.

Pour découvrir Avignonet-Lauragais, rien ne vaut une promenade à pied dans tous les sens. Dans la Grand'Rue, vous découvrirez les belles demeures du XVIIIe et XIXe siècle. Vous remarquerez que les constructions sont faites en pierre blanche (en grès calcaire, pour être précis). Cette caractéristique distingue le village par rapport aux autres situés dans le midi toulousain, tous bâtis en brique rose. Nous vous conseillons, pour parfaire la découverte du village, de vous perdre dans les escaliers qui descendent de la Grand’Rue : vous pourrez ainsi aller toucher du doigt le mur d’enceinte (XIII° et XV° siècle) qui défendait autrefois la ville.

Vous serez également séduit par la belle tour en poivrière du XIIIe siècle située au cœur d'Avignonet-Lauragais qui autrefois faisait partie de son système des fortifications médiévales du village. Accolée à cette tour se trouvait une grande porte fortifiée qui permettait de contrôler les allées et venues des habitants et des gens de passage…C’est d’ailleurs par cette porte, disparue au XIXe siècle, que le convoi des chevaliers  « faydits » (dépossédés de leurs biens et suspectés d’hérésie) pénétra dans la nuit du 28 au 29 mai 1242… La tour poivrière en 1583 fut utilisée comme prison pour enfermer Michel de Paulo, un célèbre bandit de grands chemins. 

Puis, en déambulant dans les ruelles, à voir également les vestiges de l'ancien château du XIIe siècle, appelé "castellum", protégé par une muraille entièrement disparue. La halle du XIXe siècle rappelant le passé marchand de la ville lors des foires et marchés organisés dès 1250 et réputés pour les draps. A la Renaissance, le négoce du Pastel sera le plus fructueux, apportant une grande richesse à de nombreux habitants. Des anciens moulins à vent, le Moulin du Mares est le seul encore visible des nombreux moulins à vent qui peuplaient les collines du Castrum d'Avignonet dès 1240. Ce moulin a été restauré extérieurement et couvert d'un toit en poivrière. Le moulin ne se visite pas, mais il est plaisant de l'admirer de l'extérieur.

Retour à Montesquieu-Lauragais, via la D16 (58 km).

Visites

• Montesquieu-Lauragais

1. La visite guidée de l'écluse-chapelle de Négra est possible sur réservation à l'Office de Tourisme de Nailloux.

• Villefranche-de-Lauragais

1. Eglise Notre-Dame de l'Assomption : ouverte tous les jours
2. Visite guidée pour les groupes, sur demande, toute l'année.

• Saint-Félix-Lauragais

1. Visite guidée du village : Renseignez-vous à l’Office de Tourisme.
2. La collégiale (ouverte tout les jours).
3. En juillet/aout , visite du château (sur réservation au 05 62 18 96 99).
4. La Ferme de Cabriole et déguster de délicieux fromages de chèvre, ou encore à la Conserverie artisanale du « Baron de Roquette ». 

• Montferrand

1. Site archéologique : pour les passionné d'archéologie, contactez la mairie au 04 68 60 10 55 pour visiter les fouilles de Montferrand.

• Avignonet-Lauragais

1. Visites pour les groupes sur demande toute l'année : suivez le guide qui vous racontera toute l'histoire de ce petit village tranquille du Lauragais...
2. Visite du parc éolien et photovoltaïque sur rendez-vous avec l'Office du Tourisme de Nailloux.
3. La Maison de la Haute-Garonne à Port-Lauragais avec une exposition sur le canal du Midi.

Activités

• Montesquieu-Lauragais

1. Location de bateaux à l'écluse de Négra sur le canal du Midi. Contactez Locaboat Holidays - 10 Route de Villenouvelle - Montesquieu-Lauragais 31450 - Site internet
2. Le Bois Barrat, 66 ha de forêt communale de Montesquieu-Lauragais avec plusieurs fontaines et croix dispersées au bord des chemins. Les boucles du loup (2h) et de l’agneau (1h) vous permettront de découvrir les arbres et les animaux du Lauragais.
3. Aire de jeux pour enfants rue du Moulin Pastellier
4. Pique nique : tables à l’écluse de Négra et au bois Barrat.

• Villefranche-de-Lauragais

1. Location de vélo : renseignements au 05 61 27 20 94.

• Juzes

1. De nombreux ruisseaux, rivières et lacs séduiront les amoureux de la pêche.
2. Randonnée : dans un environnement naturel privilégié, randonnées pédestres, équestres, à VTT.
3. Balades en 4x4, spéléologie, parapente...
4. Circuit des Pigeonniers.
5. Rigole de la Montagne, Rigole de la Plaine : promenades familiales à vélo ou à pied.

• Saint-Félix-Lauragais

1. Le village est le départ de nombreux itinéraires de randonnée.
2. Lac de Saint-Ferréol : Le plus ancien ouvrage de cette nature édifié en Europe. Il fut construit au XVIIe siècle par Pierre Paul Riquet pour alimenter le canal du Midi. Activités : baignades surveillées, voile, canoë, barque, pédalo.
3. Vélorail au Lac de l’Enclas (d’avril à octobre / sur réservation au 06 23 61 96 47).

• Saint-Paulet

1. La Rigole de la Plaine suit lʼitinéraire vers Saint-Jacques-de-Compostelle : cʼest un chemin de grande randonnée (GR). Il est praticable à pied, à cheval ou en VTT et tout comme le canal, la Rigole est classée par lʼUNESCO.

• Montferrand

1. Vous pourrez vous balader à pied ou en VTT le long de la rigole jusqu'au seuil de Naurouze.
2. Une balade en péniche, depuis Port-Lauragais, durant laquelle vous franchirez une écluse.

• Avignonet-Lauragais

1. Randonnée : "Le seuil de Naurouze par Avignonet" de 15 km. Plus de détails sur la brochure disponible à l'Office de Tourisme de Nailloux.
2. Le village est aussi le point de départ de plusieurs belles balades, soit vers le canal du Midi ou soit vers Fanjeaux par l'itinéraire des Collines du Vent.
3. Des balades en bateaux sur le canal du Midi au départ de Port-Lauragais : écluse d'Encassan, écluse d'Emborrel et pont-canal de Radel.
4. Une zone de paintball et lasergame avec "Zone Evasion".

Les incontournables de cette route touristique

• Les visites des villes et villages.
• Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
• Gastronomie : n'oubliez pas votre panier gourmand

Festivités

• Montesquieu-Lauragais

1. Marché : tous les vendredis matins

• Villefranche-de-Lauragais

1. Marché : chaque vendredi matin place Gambetta.
2. La fête des jardins en avril et les fêtes votives du 15 août sont d'autres rendez-vous populaires et conviviaux.
3. De septembre à novembre, Villefranche-de-Lauragais fait partie des villes de la région accueillant le festival Occitania (musique, danse, folklore, cinéma).
4. Foire au Gras le 3ème dimanche de novembre, sous la halle couverte.
5. Marché de Noël conjuguent gourmandise et convivialité.

• Saint-Félix-Lauragais

1. Tous les vendredis, un petit marché de terroir anime le village.
2. Le week-end de Pâques, la fête de la Cocagne propose, en rapport avec l'histoire du Lauragais, spectacles, animations et artisanat local.
3. Pendant ce week-end pascal, le visiteur est transporté au gré des années dans des époques passées allant du Moyen-Âge jusqu'aux années folles. Plus de 400 personnes costumées déambulent et défilent pour le plus grand plaisir des badauds. Les murs de la bastide médiévale vibrent par la multitude des musiques présentes.
4. Festival de musique Déodat de Séverac de juin à septembre.
5. En septembre, un marché aux potiers d'une vingtaine d'artisans.

• Avignonet-Lauragais

1. Marchés nocturnes estivaux.
2. Marché de plein vent tous les samedis matin.
3. Lors du pèlerinage à la Vierge, qui a lieu depuis la fin de l'épisode cathare, débute le premier mardi du mois de mai et s'étale sur tout le mois, le village connait un regain d'animation et de dévotion. Les villageois portent la statue de la Vierge en procession pour inaugurer le pèlerinage. Les maisons se fleurissent pour l'occasion

Plus d'information

• Hôtel de ville de Montesquieu-Lauragais - Le village 31450 Montesquieu-Lauragais - Tél : 05.61.81.63.45 - contact@mairie-montesquieu-lauragais.fr - Site internet
• Mairie
- 31290 Saint Rome - Tél. : 05 61 27 70 96 - mairedestrome@orange.fr
• Mairie de Villefranche-de-Lauragais - Place Gambetta - 31290 Villefranche-de-Lauragais - Tél : 05.61.81.60.12 - Site internet
• Hôtel de ville de Vallègue - 2 place de la Mairie - 31290 Vallègue -  Tel : 05.61.27.14.52 - mairiedevallegue@wanadoo.fr - Site internet
• Mairie - 31540 Juzes - Tél / Fax : 05 61 83 83 99 - mairie.juzes@orange.fr
• Mairie - 31540 Le Vaux - Tél : 05 61 83 00 17 - vaux.commune@wanadoo.fr
• Mairie de Saint-Félix Lauragais - 4 place Guillaume-de-Nogaret - 31540 Saint-Félix Lauragais - 05 61 83 01 71 - accueil @ mairiestfelix.fr - Site internet
• Mairie Les Cassés - 15 Rue Principale - 11320 Les Cassés - Tél :04 68 60 02 59 - mairie.lescasses@orange.fr
• Mairie de Saint-Paulet - 1 place de l’Église, 11320 Saint-Paulet - Tél. : 04 68 60 06 49 - mairiedesaintpaulet@orange.fr - Site internet
• Mairie de Montmaur - 1 bis rue de la République 11320 Montmaur - Tél : 04.68.60.00.74 - mairie@commune-montmaur.fr - Site internet
• Mairie de Montferrand - 6 rue de la Mairie - 11320 Montferrand - Tél. : 04 68 60 10 55 - Site internet
• Hôtel de ville d'Avignonet-Lauragais - Place de la République 31290 Avignonet-Lauragais - Tél. : 05 61 81 63 67 - mairie@avignonet-lauragais.fr - Site internet
• Lauragais Tourisme - Moulin à six ailes de Nailloux - Le Gril - 31560 Nailloux - Tél. : +33 5 62 57 09 68 - Site internet
• Office de tourisme intercommunal - Aux sources du Canal du Midi - Lauragais Revel Sorèzois - Place Philippe VI de Valois - 31250 Revel - Tél: +33 (0)5 34 66 67 68 - Site internet
• Lauragais Patrimoine : site internet
• Terres du Lauragais : site internet
• Grand Sud Insolite : site internet
• Pays Cathare : site internet
• Aude Tourisme - Allée Raymond Courrière - 11 855 Carcassonne Cedex 9 - +33 4 68 11 66 00 - site internet
• Guide Toulouse Pyrénées : site internet
• Haute Garonne Tourisme - Comité départemental du tourisme de la Haute-Garonne - 14 rue Bayard - 31015 Toulouse cedex 6 - Tél. : 05 61 99 44 00 - Site internet
• Tourisme Occitanie : site internet

Autour de la route touristique

1. Revel : bastide, beffroi, parcours historique, beau marché le samedi matin.
2. Lac de Saint-Ferréol : baignade, sports nautiques, musée "aux sources du Canal du Midi".
3. Sorèze : abbaye-école et musée de Dom Robert.
4. Saint-Julia : village ancien, église, foire aux chapons le dimanche avant Noël.
5. Artisanat à Durfort (cuivre, étain, cuir, vannerie).
6. Circuit de la Montagne Noire.