Argelès-Gazost, niché dans un écrin de verdure, et entouré de monts et de pics, La ville haute déroule ses ruelles fleuries, ses terrasses panoramiques, ses escaliers, ses fontaines... Le quartier thermal étale son parc verdoyant, ses demeures cossues, son casino et ses Thermes. L'histoire de la ville est étroitement liée au thermalisme dans les Pyrénées. Aux alentours, les villages typiques au riche patrimoine culturel recèlent de trésors architecturaux?
A découvrir à Argelès-Gazost : l'église Saint-Saturnin construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Le Château d'Ourout, édifié au XVe et XVIe siècle, avec son parc et sa chapelle. La Tour de Vieuzac du XIVe siècle et la Tour Mendaigne du XVIIe siècle. Le lycée climatique René-Billères, bâti en 1955, présente des œuvres d'artistes contemporains (mosaïques de Gustave Singier, peinture d'Alfred Manessier, sculptures d'Étienne Hajdu).
Prendre la direction de Lourdes via la D821 (13,2 km). Deuxième site de pèlerinage catholique au monde après Rome, la ville fut rendue célèbre suite aux différentes apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous du 11 février au 16 juillet 1858.
Partez à la découverte de Lourdes, à l'abri des montagnes pyrénéennes, entourée des montagnes du Béout, du Pic du Jer, avec son funiculaire permettant d'accéder au sommet avec sa vue panoramique de la ville, et du Pibeste. Le vieux Lourdes se situe entre la rue Saint-Pierre et le château. Les petites ruelles et placettes ont été rénovées.
La visite du Château fort est un témoin majeur de l’histoire de Lourdes du XIe au XIXe siècle. Le château fort de Lourdes, tour à tour résidence principale du comte de Bigorre, passant de mains en mains aux XIIIe siècle et XIVe siècle, puis prison royale aux XVIIe et XVIIIe siècle. Il abrite depuis 1921 le musée pyrénéen.
Sans oublier dans les sanctuaires : la Grotte Massabielle, les basiliques Immaculée conception, la basilique souterraine Saint Pie X, Notre Dame du Rosaire en forme de croix grecque, la crypte, l’église Sainte Bernadette, la tente de l’adoration, la chapelle de la réconciliation et le chemin de croix extérieur.
Détendez vous sur les bords du lac de Lourdes avant de suivre la direction de Saint-Pé-de-Bigorre par la D937 (24,6 km). Bordé de montagnes, le village est situé au cœur d'une nature prodigieuse. Un paysage exceptionnel au coeur de la plus grande réserve naturelle de France : la réserve naturelle régionale du Pibeste-Aoulhet.
Se promener dans Saint-Pé-de-Bigorre, c’est parcourir 10 siècles d’histoire. En effet, l’édification du village remonte à l’an 1022. La légende raconte que le Duc Sanche V de Gascogne, après une guérison miraculeuse en ce lieu, y fonda une abbaye dédiée à saint Pierre. Situé sur le passage des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, le hameau s'agrandit et devient un des hauts lieux de pèlerinage du Sud-Ouest jusqu'au XIIIème siècle.
C’est une invitation à la déambulation que vous propose la commune de Saint-Pé-de-Bigorre avec son riche passé et son patrimoine exceptionnel. L'église classée des XIème et XVIIème siècles : Il s’agit de l’ancienne abbatiale du monastère bénédictin fondé au début du XIème siècle par le Duc Sanche V de Gascogne, la place à arcades, les maisons et jardins en terrasses au-dessus du Gave, les portes cloutées...
Le patrimoine naturel de Saint-Pé-de-Bigorre est tout aussi insolite. Les célèbres Grottes de Bétharram via la D152 (27,9 km), vous invitent à un voyage au coeur de la terre avec un parcours où on circule à pied, à bord d'une barque sur une rivière souterraine et en train. Les grottes de Bétharram sont parmi les plus belles qui existent et certainement les plus curieuses à visiter.
Après cette visite souterraine poursuivre vers Lestelle-Bétharram via les D937 et D226 (33,3 km) situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Installée au cœur du Béarn, cette commune est une ancienne bastide créée dans la première moitié du XIVe siècle par Gaston II de Foix.
Son tracé est nettement marqué : toutes les rues sont tracées au cordeau et se coupent à angle droit. En nous promenant dans cette petite cité de Lestelle, vous pourrez découvrir toutes les caractéristiques de ces villes neuves du Moyen-Age. Au-delà de l'artère Ouest se trouve une rue parallèle marquant l'emplacement des anciens fossés aujourd'hui disparus.
En vous promenant dans la commune de Lestelle-Bétharram, vous pourrez notamment apprécier le charme de l'église Saint-Jean-Baptiste du XVIIIe siècle édifiée au XVIIe siècle, la chapelle Notre-Dame mérite un temps d'arrêt, tout comme la chapelle Saint-Michel-Garicoïts du début du XXe siècle. Au centre du village ou encore sur les coteaux, vous pourrez apprécier des demeures anciennes et des fermes des XVIe et XVIIe siècles.
Le musée de la congrégation des Pères de Lestelle-Bétharram retrace l'histoire de la commune au fil des siècles à travers différents objets accumulés dans le temps. On y découvre des collections allant de la Préhistoire aux temps modernes. Si la Plaine de Nay est riche de part son patrimoine et sa culture, elle est également au coeur de sites touristiques majeurs dans les Pyrénées.
Prendre la direction d'Asson par le chemin des Bengues (39,4 km) situé dans la vallée de l'Ouzom. La vallée de l'Ouzom est comprise entre la vallée d'Ossau et deux vallées du Lavedan : la val d'Azun et Estrem de Salles. Elle doit son nom au torrent qui la parcourt, l'Ouzom.
La haute et la basse vallée de l'Ouzom forment deux pays distincts, séparés par une gorge étroite à hauteur des falaises d'où jaillissent les résurgences de l'Aygue Nègre et de l'Aygue Blanque. En aval des gorges, à partir d'Arthez-d'Asson, la vallée s'élargit modérément vers la plaine du gave, entre les collines formant le piémont pyrénéen. Cette vallée du gave de Pau traverse les bastides de Nay et de Bétharram.
Asson est une étape du chemin du Piedmont pyrénéen, un itinéraire secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'église Saint-Martin, partiellement du XVe siècle, elle recèle un triptyque du XVIe siècle.
Le village d'Asson peut-être le départ d'une première variante sur cette route touristique "du val d'Azun à la vallée d'Ossau" dans les Hautes-Pyrénées. Variante 1 : petit tour du Val d'Azun par le col du Soulor. Même itinéraire d'Argelès-Gazost à Saint-Pé-de-Bigorre ; à partir de Asson, prendre la direction Arbéost/Ferrières, jusqu'au col du Soulor et continuer l'itinéraire vers Arrens-Marsous et Argelès-Gazost.
Prendre la direction d'Arbéost (19,8 km) via la D126 en passant par le village de Ferrières. Située en Lavedan dans la haute-vallée de l'Ouzom et dans le parc national des Pyrénées. La route va en lacets dans une étroiture boisée longeant le ravin de l'Ouzoum pour déboucher sur un vaste cirque dominé par le petit Gabizos, le pic des Taillades, le pic de la Latte de Bazen et le Mont Laid.
L'entrée en Béarn se fait après le village de Ferrières. Éclaté en quartiers, le village d'Arbéost démarre à Ferrières sur la rive gauche du ruisseau Lanet. À l'entrée du cirque se trouve le cœur du village, le Bourg, où se trouvent la mairie-école, l'église Saint-Laurent d'Arbéost et le cimetière.
Continuer par le col du Soulor (28,7 km) s'élevant à 1 474 mètres, trait d'union entre le Béarn et la Bigorre, il relie la Vallée d'Ossau dans les Pyrénées Atlantiques au Val d'Azun dans les Hautes-Pyrénées. Il est emprunté par la route des cols. Accessible toute l'année, ce col voit passer , l'automne, le vol des Palombes et des Grues cendrées.
Poursuivre ensuite l'itinéraire de la route principale vers Arrens-Marsous via la D918 (36 km) et Argelès-Gazost (47,9 km).
Si vous n'avez pas choisi la premiere variante, du village d'Asson (39,4 km) se diriger vers Louvie-Juzon par la D35 (56,9 km) se situe au cœur de la vallée d'Ossau. Selon la légende, Louvie-Juzon tire son nom des loups autrefois très nombreux dans les épaisses forêts des alentours, notamment à l’est du village, sur la route de Lourdes.
Depuis des temps immémoriaux, le village de Louvie-Juzon est un passage privilégié des pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle par la Voie d’Ossau.
Louvie-Juzon dispose d'un important patrimoine architectural qui témoigne de la richesse de la cité au fil des siècles, notamment à travers son église Saint-Martin du XVIe siècle. Son clocher, unique en Béarn, présente une flèche de pierre terminée par un cône très allongé dont la hauteur est de 29 mètres.
Elle possède également des clés de voûtes et des chapiteaux sculptés de personnages. En flanant sur la commune de Louvie-Juzon, vous pourrez également voir différentes maisons anciennes édifiées au XVIIe et au XVIIIe siècle.
Pendant cete étape, l'église d'Arudy, beaucoup plus grande que celle de Louvie est à voir, tout comme la petite église et le cimetière de Castet en Ossau, tout à fait pittoresque, qui domine le lac de Castet. La chapelle d'Assouste, petit village au-dessus de Béost, est à ne pas manquer non plus. Le musée d'Arudy vous apportera des informations fort intéressantes sur les coutumes et l'histoire de la vallée d'Ossau.
Suivre la D934 jusqu'à Laruns (68,7 km). Laruns et la haute vallée d’Ossau a connu un long développement essentiellement basé sur le développement de l’économie agro-pastorale. Sous le règne de Napoléon III et de sa femme l’Impératrice Eugénie, un tourisme basé sur la fréquentation des sources chaudes va se développer : le thermalisme.
Au 19ème siècle, c’est ainsi toute l’aristocratie européenne qui fréquente les Eaux-Chaudes et les Eaux-Bonnes, et l’arrivée de ces touristes fortunés va apporter de nombreuses transformations dans la vallée d'Ossau. Laruns se caractérise par une dimension culturelle forte, liée à l’histoire de la Vallée d’Ossau et du Béarn.
Cette identité se retrouve également dans le riche patrimoine bâti. Plusieurs édifices religieux prennent place à Laruns : l'église Saint-Pierre du XIXe siècle et son bénitier en marbre, vous pourrez admirer l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie du début du XVIIe siècle, de nombreux lavoirs, fontaines dont notamment la célèbre fontaine en marbre blanc de la place de la Mairie, datant de l’époque faste du thermalisme au XIXe siècle.
Sans oublier les maisons anciennes et leurs linteaux de portes, aux motifs architecturaux religieux (coquille saint-jacques) ou professionnels (équerre, compas), les ruelles anciennes… Pour les plus courageux, de belles balades à faire au Cirque d’Anéou et le vallon du Brousset. Sur place, vous pourrez aussi vous rendre à la Maison du Parc National pour en apprendre un peu plus sur la faune et la flore des environs.
Ne manquez pas de vous rendre dans les différents villages qui forment la commune de Laruns. Gabas est connu pour ses saloirs à fromages,village traditionnel d’affineur. Le fromage de la Vallée d’Ossau est très réputé. Gabas était également une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Il ne reste aujourd’hui que la chapelle classée du XIIe siècle.
Les amateurs de randonnée apprécieront les différents sites naturels à parcourir à l'instar du col de Sobe, du col des Moines, du lac d'Artouste ou encore du lac de Bious-Artigues. Deux stations de sports d'hiver prennent également place à proximité de Laruns, celle d'Artouste avec son train touristique à 2 000 mètres d'altitude, le plus haut d’Europe, et celle de Ponts de Camps - Fabrèges.
A présent, ce parcours vous propose de passer par Gourette via la D918 (83 km). Gourette se situe en Haut-Béarn, en Vallée d'Ossau, et au sein de celle-ci dans la vallée du Valentin. Renommée pour sa station de ski. Au cœur du prestigieux cirque de Gourette face au mythique col d’Aubisque, dominé par le pic du Ger 2619 m, la station est nichée parmi les sommets les plus hauts de la Vallée d’Ossau.
Gourette était à l’origine le nom donné aux pâturages d’été des bergers d’Aas qui effectuent la transhumance des troupeaux début juillet. Vous profiterez d’un panorama exceptionnel à plus de 2450 m d’altitude. A partir de Gourette, des départs de randonnée amènent notamment aux lac d'Anglas, lac d'Uzious et lac du Lavedan.
La route touristique "du val d'Azun à la vallée d'Ossau" passera par le col de l'Aubisque 1709 m, via la D918 (87,1 km). Il est en général fermé à la circulation début décembre et rouvert début mai. Il est emprunté par la route des cols. La route du col d'Aubisque est une route thermale, construite grâce à l'impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, qui souhaite pouvoir relier les Eaux-Bonnes à la vallée d'Argelès et à ses différentes villes thermales.
Épaulé par le col du Soulor à l'est, il permet de relier la vallée d'Ossau (Arudy / Laruns / Gourette) et celle du gave de Pau (Argelès-Gazost) par la route en corniche qui traverse le cirque du Litor, dans la partie supérieure de la vallée de l'Ouzom, la D918.
Reprendre votre véhicule pour se rendre au Col du Soulor 1474 m (voir la variante 1 du parcours), par la D918 (96,8 km). Puis, Arrens-Marsous (104,1 km). Arrens-Marsous est l'une des portes du Parc National des Pyrénées. Arrens est située à proximité des sommets du massif de Balaïtous. Cette association de deux villages autrefois connus pour leur production de lin.
En flanant dans le village, ne manquez pas d'admirer son patrimoine religieux avec notamment L’église Saint-Pierre d’Arrens, fortifiée avec enceinte crénelée, a été probablement construite vers 1200. Reconstruite entre 1750 et 1757, l’église Saint-Martin de Marsous avec son clocher barlong. Le chevet et les deux fenêtres sur le coté route sont d’origine romane.
La Chapelle au clocher-dôme édifiée sur un rocher, à l’extérieur du village servait de chapelle à l’ancien hospitalet qui recevait les pèlerins. L’origine de ces pèlerinages remonte à 1350. Enfin, en contre-bas de la chapelle de Pouey-Laün, se trouve la chapelle Saint-Roch. Le linteau est daté de 1753. Ce saint du XIIIème siècle est le Saint Patron protecteur et guérisseur des maladies contagieuses.
Mais le principal atout touristique d'Arrens-Marsous est la station de sports d'hiver du Val d'Azun. Plus grande et plus ensoleillée des stations de ski nordique du département.
Le village d'Arrens-Marsous peut-être le départ d'une deuxième variante sur cette route touristique "du val d'Azun à la vallée d'Ossau" dans les Hautes-Pyrénées. Variante 2 : d'Arrens-Marsous à Argelès-Gazost par Saint-Savin. Arrens-Marsous/col de Bordères/Lac d’Estaing/Sireix/Saint-Savin/Argelès-Gazost. Cette variante permet de découvrir la vallée d'Estaing, son lac ainsi que l'abbaye de Saint-Savin.
Arrens-Marsous (km 0) prendre la direction du col de Bordères via la D105 (2 km). Le col des Bordères s'élevant à 1 161 mètres est le passage entre la vallée d'Arrens et la vallée d'Estaing. Continuer vers Estaing par la route des Bordères (7 km). Traversée par le Gave d'Estaing, le village appartient à la région naturelle du Val d'Azun, une des sept grandes vallées des Pyrénées.
Le petit village Estaing établi à 1000 m d'altitude possède avec l'église Saint-Jean-Baptiste un bel exemple d'église de style roman, avec toutefois un clocher carré de style gothique, percé de fenêtres en ogives.
Sur le plan du petit patrimoine, des abris de bergers en pierres sèches, des fontaines et quelques croix jalonnent également le territoire d'Estaing, notamment le long des chemins empruntés par les bergers et leurs troupeaux en direction des parcelles dédiées à l'estive.
Prolonger l'itinéraire vers le Lac d’Estaing (12 km) en empruntant la RD 203 depuis le village. Dans le village, tournez à droite pour parvenir au lac. Lac naturel à 1161 mètres d'altitude que l'on découvre soudain au détour d'une avancée rocheuse au pieds de majestueux sommets.
Au cœur du Val d'Azun, le Lac d’Estaing, couvre 8 hectares et demi et sa profondeur atteint jusqu'à 6 m. Il permet d'apprécier une vue imprenable sur les monts enneigés alentours.
Revenir sur Estaing, passer Sireix par la D103 (21,9 km) où vous pouvez admirer son église Saint-Jean-Baptiste. Puis Saint-Savin ancien Castrum Romain via les D613 et D13 (27,7 km). Implanté sur un promontoire en balcon au-dessus de la vallée des Gaves, entouré par les montagnes du Lavedan, le village de Saint-Savin est un haut-lieu du patrimoine du pays de Bigorre.
La terrasse qui borde la place principale de Saint-Savin offre une belle vue sur l'ample vallée d'Argelès, fermée en amont par le pic de Viscos et à l'arrière-plan, à gauche, se profile la silhouette du pic Long. Des fontaines et lavoirs agrémentent les espaces publics. Au lieu-dit Bouits, se trouve une demeure remarquable.
La commune doit son nom à Saint Savin, ermite qui vécut à Pouey-Aspé, près du monastère de Saint-Savin. Le monastère date au moins du Xe siècle et a été construit en lieu et place d'un fort gallo-romain dénommé anciennement Palatium Æmilianum (Palais Émilien). Après la mort de Ermite Saint-Savin, son corps fut descendu au village de Bencer, nom alors du village de Saint-Savin.
Le "tombeau de Saint-Savin", un sarcophage de style roman, constitue aujourd'hui encore le maître-autel de l'église de Saint-Savin. De part et d'autre de l'autel se trouvent deux grands tableaux peints sur bois qui évoquent la vie du saint, ses miracles, et la ferveur des fidèles pour celui qui est devenu le saint patron de la vallée.
Dominant la vallée du Gave de Pau et entourée par les montagnes du Lavedan, se dresse fièrement l’abbatiale romane de Saint-Savin. Aujourd’hui église paroissiale, elle témoigne d’un riche et très long passé monastique. Ce monastère bénédictin, étendait en effet son domaine jusqu’à la haute vallée de Cauterets et à ses eaux thermales. Abbatiale romane de Saint-Savin possédait une grande partie de la vallée d’Argelès-Gazost qu’elle domine.
Quelque soit le côté par lequel on l'aborde, l'église abbatiale au riche passé monastique est à découvrir absolument avec son porche roman, le tombeau-sarcophage de Saint-Savin, la Porte et bénitier des Cagots. Attenant à la salle capitulaire, un Trésor a été aménagé et contient des pièces d'art sacré rappelant la richesse de ce monastère et en particulier la dévotion à Saint Savin.
À moins d'un kilomètre au sud-ouest de l'abbaye, bâtie sur un promontoire rocheux dominant la vallée, la chapelle Notre-Dame de Piétat du XVIe siècle est située dans un site magnifique. La plus ancienne mention de cette chapelle date de 1493.
Pour finir cette deuxième variante prendre la direction d'Argelès-Gazost via la D101 (31,1 km).
Si vous n'avez pas choisi la deuxième variante, du village d'Asson (104,1 km), reprendre l'itinéraire de la route principale vers le village d'Aucun via la D918 (107,1 km). Le village d'Aucun dispose d'un patrimoine naturel et bâti d'une qualité exceptionnelle. Etape incontournable du Val d'Azun, les paysages environnants façonnés par la main de l'homme ont su garder leur authenticité.
Au coeur du village d'Aucun, le bâti traditionnel montagnard de style bigourdan cohabite harmonieusement avec Église Saint-Félix des XIIe et XVIIe siècles. Il faut voir aussi la vieille tour du XVe siècle et le Musée montagnard du Lavedan.
Il regroupe autour d'un bar et d'un ensemble architectural du XVIe siècle, une belle collection d'outils des artisans et des bergers des montagnes, vieilles pierres des moulins et d'une maison du XVIe, ainsi que la seule forge de cloutier au soufflet entrainé par une roue à rotation animale existante en France et restée dans son « jus » depuis 1948, mort du dernier cloutier...
Arras-en-Lavedan (116 km), sera le dernier village avant de finir ce parcours de la Route touristique "du val d'Azun à la vallée d'Ossau". Arras-en-Lavedan situé dans le Lavedan sur le Gave d'Azun en Val d'Azun, symbolise la porte d'entrée d'une des plus belles vallées des Pyrénées : le val d'Azun.
Surplombant le village, les ruines d'une petite forteresse, le Castet-Naou en cours de restauration, rappellent qu'Arras-en-Lavedan fut anglais pendant quarante ans sous la domination du Prince Noir. Les historiens nous apprennent qu'un Castet Naü (château neuf) fut édifié ici, au XIIe siècle, à la place d'un premier château.
Contrairement aux autres châteaux de la région du Lavedan, ce nouvel édifice présente des similitudes avec les châteaux de Gaston Fébus, notamment celui de Montaner.
Admirer l'église Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan avec une porte gothique de cagots emmurée, un clocher rectangulaire qu'abrite une toiture d'ardoise à trois pentes. À côté de l'église, seul vestige de l'Abbadie ou manoir des abbés lays d'Arras, se dresse une tour cylindrique aux murs épais dont le rez-de-chaussée est une salle en voûte. La Tour de l’Abbadiale (ou manoir des abbés) est devenue la Maison des Arts (expos, animations artistiques).
Retour sur Argelès-Gazost (119 km hors variante).