Aups (Village de caractère-83)
Aups : Capitale de la truffe noire !
Intégré dans le Parc Naturel Régional du Verdon, Aups, village de caractère entre vignobles et Verdon est situé dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France. Le village est qualifiée de « capitale du Haut-Var » et de « capitale de la truffe ». A l’entrée du Haut-Var, Aups est la porte sud des gorges du Verdon, mondialement réputé pour ses paysages pittoresques. Le village est implanté au pied de la montagne des Espiguières, dans un cadre verdoyant où se mêlent pins, chênes et oliviers.
Aups est un village de caractère blotti au pied de la montagne des Espiguières dans un environnement privilégié, aux portes du Parc naturel du Verdon. Il se situe tout près du lac de Sainte-Croix. Ayant conservé son héritage médiéval, n’hésitez pas à vous promener dans ses ruelles ombragées bordées de belles maisons provençales et bastides rénovées. Découvrez les différents monuments historiques que compte la ville.
En provenance de Draguignan, il faudra suivre la D557, puis la D57. Si vous arrivez de Brignoles prendre la D554, la D562 et enfin la D22. Protégé par les montagnes des Cuguyons et des Espiguières, Aups s'ouvre sur un pays ondulant de plaines essentiellement composée de pins d’Alep, de chênes verts et pubescents pour la trufficulture et d’oliviers en plaine. À partir de 700 mètres d'altitude, sur les montagnes alpines au nord de la commune, les pins sylvestres, garrigues, buis et chênes kermès prospèrent. Aups, qui veut dire Alpes en occitan, est située au pied de la montagne des Espiguières (880 m), rempart de tuf percé de nombreuses grottes et avens dont Sainte-Madeleine et Plérimond, et d'un plateau fertile arrosé par le torrent de la Grave et par de nombreuses sources qui coulent dans les fontaines de la ville.
Préparer votre visite touristique à Aups
Aups s'est autrefois appelé oppidum de Alpibus puis castrum de Alpibus, castrum de Almis, puis Alps et enfin Aups. Tout autour du village, on a retrouvé des traces de cette présence romaine, comme un ancien hôpital et des bornes milliaires notamment autour du plan de Canjuers dont l'appellation vient de Campus Julii ou camp de Jules César. Aups est conquise par les Sarrasins au Xe siècle avant la victoire de la bataille de Tourtour. La mort de la reine Jeanne I ère ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Aups fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 8 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou. L'ancien chapitre noble de Valmoissine est transféré à Aups par le pape Alexandre IV en 1499.
Le 16 août 1574, les huguenots du baron d'Allemagne-en-Provence attaquent le village et massacrent 30 Aulpins. Une "vierge du massacre" a été érigée sur le lieu de la torture situé dans la rue de l'Horloge. Aups devient alors un haut lieu de la Contre-Réforme avec, notamment la reconstruction d'une ancienne abbaye cistercienne et l'aménagement d'un très beau couvent d'Ursulines. Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute à caractère politique se produit à Aups le 26 mars. Une foule de paysans et de femmes s’attaque aux possédants, dont Brouilhony de Montferrat. Celui-ci tire pour se défendre et blesse deux émeutiers : il est massacré, son corps mis en pièces.
Aups fut le centre de l'insurrection varoise républicaine contre le coup d'État de Napoléon III en 1851, d'où provient son surnom de « Centre du Var Rouge ». Près de 6 000 Républicains armés des environs s’y rassemblent entre le 8 et le 10 décembre. Toute la ville participe : ainsi, l’hôpital est transformé en atelier où des blouses sont cousues par de jeunes couturières volontaires pour les hommes en armes. La colonne de répression commandée par le colonel Pastoureau est arrivée à Aups le 10 décembre. La bataille se conclut par une victoire du 50e de ligne, qui a un mort, contre cinquante dans les rangs des insurgés. Un obélisque a été érigé en 1881 en honneur des nombreux républicains morts sur la place Louis Martin Bidouré, héros de cette rébellion qui fut exécuté deux fois (Il est arrêté, porteur d’un message sur la route de Tourtour. On le fusille sur place, mais mal. Revenu à lui, il se traîne chez des paysans. Dénoncé il est capturé de nouveau, on l’exécute, cette fois, avec plus d’attention que la première…) On trouve aussi un mausolée dans le cimetière de la commune.
Aups est un haut-lieu de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. De sanglants épisodes ont valu à la commune d'obtenir la Croix de guerre avec palmes. Le 22 juillet 1944, quinze résistants trouvent la mort dans un affrontement avec une colonne motorisée allemande. Le 12 juin 1944 deux résistants du Maquis Valier le Gendarme Duchâtel et le chauffeur Millet, sont fusillés par la milice. Charles Boyer, conseiller général du Canton d'Aups est fusillé par les nazis à Signes. De nombreuses plaques commémoratives, notamment sur la façade de l'Office du Tourisme, rappellent ces épisodes sanglants.
En flânant dans les vieilles rues pittoresques du village, vous pourrez admirez un patrimoine local riche en surprises. De superbes portes anciennes, des linteaux délicatement ouvragés, des maisons médiévales, des fontaines anciennes qui ornent de charmantes petites places, vous remarquerez aussi quelques beaux cadrans solaires. Un circuit touristique "Fontaine et Lavoir", vous est proposé, Avec ses 17 fontaines et ses 3 lavoirs, ce circuit vous fera voyager dans le temps et l'histoire d'Aups.
Après avoir stationné votre véhicule, dirigez-vous vers l'Office de Tourisme d'Aups, situé place Martin Bidouré. A proximité la Maison de la Truffe d’Aups et du Verdon installée dans l’Ancien Hospice Saint-Jacques du XVIIe siècle vous ouvre ses portes. Elle propose au visiteur un espace muséographique où sont abordés différents univers : histoire, biologie, géologie, sociologie, étapes de plantation, culture et de récolte. Au niveau du rond-point Charles-de-Gaulle, admirez l'harmonieuse fontaine de prestige, dite monumentale érigée en 1826. Depuis l'antiquité, les hommes se sont ingéniés à capter, canaliser et domestiquer l'eau. Ce type de fontaine était souvent élevé à l’entrée du village. Sa forme arrondie permettait aux bêtes de s'abreuver. Le sommet de la pyramide est surmonté d'un buste de Marianne, tourné vers la Mairie et dos à l'église. Le positionnement de la sculpture indique l'attachement de la commune à la République. Sous l'obélisque,les quatre sphères symbolisent les points cardinaux. Les masques d’où jaillissent les becs à eau représentent souvent les quatre saisons ou plus simplement une déesse de l’eau.
Engagez-vous dans la rue Gabriel Peri sur votre droite. Gabriel Péri, membre du Comité central du Parti communiste français, responsable du service de politique étrangère de L'Humanité et député de Seine-et-Oise, il fut arrêté comme résistant par la police française et fusillé comme otage par les Allemands au fort du Mont-Valérien. Cette rue lui rend hommage. Dans cette rue se trouve la Collégiale Saint Pancrace. L'église Saint-Pancrace a été édifiée hors les murs par l'architecte Broulhoni de 1489 à 1503 dans le style gothique provençal avec une façade renaissance. Elle est érigée en collégiale en 1499 avec la venue du chapitre des chanoines de Valmoissine transféré à Aups par le pape Alexandre IV qui y resteront jusqu’à la Révolution. Recevant les reliques de Saint- Pancrace, jeune chrétien romain martyrisé en 302 sous Dioclétien, elle est connue sous ce vocable depuis lors.
Ne subsiste de l'époque de sa construction que la porte de l'ancienne sacristie puisque les guerres de religion détruisirent tout le mobilier et brûlèrent le magnifique tympan. Outre le médaillon de la devise des chanoines, s'ajoute sur le fronton, en 1905 lors de la séparation des biens de l'église et de l'état, la devise républicaine «Liberté, égalité et fraternité». On accède à l’intérieur de l'église Saint-Pancrace par 7 marches descendantes (la hauteur de la place actuelle correspondant aux alluvions déposées parles crues successives de la Grave). L’édifice comporte une nef et trois collatéraux, terminés par un chevet plat. Cette collégiale possède un musée d'art religieux précieux où on peut admirer la plus ancienne croix processionnelle de Provence datant du XIVe et des ornements brodés main du XVIIe.
Poursuivez jusqu'à la place Général Girard. Située à une intersection la gracieuse fontaine dite de croisement permettait de pouvoir en faire le tour commodément. Sa construction date du XIXe siècle. Cette fontaine fut déplacée, elle se situait à l’origine en face de l’Hôtel de Ville sur la même place, Saint Charles à cette époque. Les pierres utilisées pour sa construction proviennent de la marbrière d’Aups. Remarquez la belle vasque supérieure au décor “godronné” Le gland disposé au sommet de la fontaine pourrait indiquer que nous sommes dans une commune où foisonnent les chasseurs de sangliers.
Tournez à gauche dans la rue Maréchal Foch où vous trouverez une fontaine adossée, appelée autrefois “Fontaine Vieille” datant vraisemblablement du XVIIe siècle. Elaborée en tuf et pierres taillées,maintenues par un cerclage en plomb typique.La boule située à la cime nommée “Titée” symbolise la terre. Le lavoir assis qui conserve de belles margelles en pierre fut ajouté en 1765, le petit rebord présent au-dessus du bac servait à y déposer le savon.
Vous voici sur la place Maréchal Joffre, sur votre droite la Tour Sarrasine, porte médiévale dont la construction remonte au Moyen-Age. Cette appellation ne doit rien aux Maures qui occupèrent le Var au Xe siècle. Une herse métallique, que l’on nommait "sarrasine", fermait la porte chaque soir au moyen âge, d’où son nom. Cette porte est surmontée d’une Tour Sarrasine, il s’agit de l’une des tours carrées qui jalonnaient alors le rempart derrière lequel la ville était enclose. Cette tour avec son pont-levis était l’entrée principale du village, on la nomme aussi la porte des Alpes, puisque l’itinéraire qui en part mène vers le Nord. Elle fut largement remaniée aux siècles suivants, et notamment au XVIIe siècle, quelques décennies après les guerres de Religion qui affectèrent la ville en 1574. Ses murs furent alors doublés, on y apposa les armes de la ville et du roi. Puis on planta un ormeau sur la place aménagée au devant d’elle. Deux barres de bois la confortaient. Les rainures ménagées dans ses murs en témoignent encore aujourd’hui, comme les gonds qui subsistent dans le bâti. A gauche, une porte aujourd’hui murée permettait d’accéder aux marches qui menaient dans le bâtiment.
Toujours sur la place Maréchal Joffre la fontaine et lavoir dit "Grand lavoir" est un grand lavoir couvert du type "lavoir debout" car il permet aux lavandières la position verticale pour leur travail. Ce lavoir est comporte quatre bassins répartis autour du "dégorgeadou", système central d'évacuation des eaux. Le bloc principal, orné d'un motif de griffon, alimente successivement le bac de rinçage, un grand bac de lavage, la surverse alimentant le troisième puis quatrième bac. Les plans de lavage ont été taillés dans un marbre d’Aups. Une barre d’égouttage est fixée par deux suspentes aux entraits de la charpente. Dans le prolongement du lavoir est aménagée une fontaine publique. Son bloc de distribution est une colonne à six pans, surmontée d’une sphère, équipée de trois tuyaux de cuivre. Sur la partie avant, la fontaine adossée est surmontée d’un fronton triangulaire évoquant la Trinité. Ce splendide grand lavoir dont la construction fut décidée en 1850 et achevée en 1852 est couvert d'un toit à quatre pans, sur six piliers en pierre calcaire gris. La couverture en tuile canal est posée sur des quartons ou "quess". Les pierres de la margelle sont polies par les nombreuses lavandières qui s’activèrent en ce lieu.
Poursuivre dans la rue Albert 1er, arrêtez-vous au Musée Simon Segal, installé dans l'ancien couvent cistercien des Xe et XIe siècles, agrandi par les Ursulines en 1614. Ce sont pas moins de 280 toiles qui vous sont présentées dans le musée, dont 58 peintes par Simon Segal lui-même. Peintre russe qui se fit remarquer pour ses portraits mais aussi pour ses peintures animalières, ses marines et ses paysages. Tous les étés au Musée Simon Segal d'Aups des expositions vous sont présentées (peintures et sculptures). A noter enfin qu'au fond du Musée vous trouverez un accès vers le Musée de la Résistance, qui vous rappellera que Aups après la seconde guerre mondiale a reçu la Croix de Guerre avec palmes.
La rue Albert 1er débouche sur l'avenue du même nom et prendre à gauche vers le Tombeau Des Ducs De Blacas que l’on peut apercevoir dans le jardin de l'ancien couvent des Ursulines. La famille de Blacas possède encore des biens et des maisons sur la commune d’Aups. Dans l'avenue Albert 1er se trouve une fontaine de quartier datant du XIXe siècle. Cette fontaine fut construite avec les pierres récupérées de la Fontaine Sainte Catherine en avril 1853. Elle satisfaisait principalement au puisage de l’eau et secondairement au lavage du petit linge. Son admirable pierre frontale est taillée d’un seul bloc. Son ravissant fronton est également taillé dans la pierre. Sur le côté on remarquera un petit abreuvoir.
Revenez vers l'avenue Victor Maria où se trouve les vestiges d'une tour de guet du village, elle faisait partie du deuxième mur d’enceinte du château des Blacas. C’est de ce côté-ci qu’on arrive le mieux à se faire une idée de la ville fortifiée (celle-ci l’est restée jusqu’à la veille de la révolution française puisque de nouvelles fortifications ont même été élevées après le massacre des guerres de religion). Ainsi, jusqu’au XVIIIe siècle, Aups comptait encore des remparts tout autour et une dizaine de portes de guet fermaient et défendaient le village.
Engagez-vous dans la rue Montolivet, c'est l'une des plus anciennes rues du village. Vous remarquerez l’étroitesse et la sinuosité de ce petit passage qui rejoignait au XVe siècle les contreforts du château des Blacas. Ce château avec murs d’enceinte, cour, terrasses étaient une véritable forteresse, détruit en 1793, il était debout depuis le XIIe siècle. Plusieurs Blacas s’illustrèrent au cours des siècles : Grand Maître des templiers, ambassadeur, zouave pontifical, proches de rois, le plus célèbre étant Enguerrand de Blacas prisonnier à Damiette lors des croisades et qui, pour remercier Dieu de l’avoir ramené en Provence alors qu’il était parti aux croisades, fit tendre, comme il en avait fait le vœu, une chaîne avec au centre, l’étoile à 16 branches de la famille, entre les deux montagnes de Moustiers-Sainte-Marie dans le département voisin.
C’est dans la rue Montolivet également que se trouvait le premier hôtel de ville ou plutôt la première maison commune. A voir aussi la charmante fontaine adossée, dite de quartier. Elle fut crée en 1903 suite à une pétition des habitants du quartier. Outre qu’elle pourvoyait à l’alimentation en eau des villageois, elle devait certainement aussi être utilisée au lavage du petit linge.
Revenez sur vos pas, pour rejoindre l'Avenue Victor Maria et la Chapelle-Notre-Dame-de-Délivrance. Cette chapelle érigée sur les ruines de l’ancien château des Ducs de Blacasdate de 1853, en ex-voto à la Vierge pour la remercier d'avoir épargné le village et le massacre de ses habitants lors des combats qui opposèrent violemment en 1851 les partisans du coup d’état de Napoléon III et les républicains Aupsois. Chaque année dans la nuit du 15 août, la Vierge de Notre-Dame de la Délivrance est portée en procession dans les rues du village. Quelques concerts de musique ou de chants sacrés sont aussi programmés chaque été dans la chapelle. Chère au cœur des villageois, une association créée en 1986 s’est fixée pour but sa sauvegarde et sa restauration.
Continuez dans la rue Notre-Dame, dans cette rue une Fontaine - lavoir cerclée de plomb comprenant trois bassins a été créée en 1859. L’arrivée de l’eau se faisait par les deux “canons’’ supérieurs. Voisine du point d’eau, la vierge du massacre symboliserait la fonction nourricière de la fontaine. Au regard de ses deux surverses, le débit de la fontaine devait être conséquent. Les bassins furent rajoutés en 1892 puis en 1895 à la demande des habitants du quartier.
Tournez sur votre gauche dans la rue de l'Horloge, la tour de l’horloge a été érigée au XVIe siècle, d’abord comme tour de guet pour protéger le village puis elle servit de prison en des temps plus sûrs. Cette ancienne porte des remparts a été dotée d’un beffroi et d’un campanile en fer forgé. A l’intérieur du campanile on trouve un cadran solaire d’une grande précision datant de 1760 avec la devise « Ruris et urbis normal laborum » (je règle les travaux de la famille et des champs) et une cloche qui fut fondue en 1712 pour fêter le gain d’un interminable procès débuté en 1346 qui opposa villageois aux ducs de Blacas et portant l’inscription « Je suis la joie de tout le monde ». Le cadran solaire date de 1760.
La ravissante fontaine Place Gauthier dite de croisement, imposante et équilibrée repose sur un socle en pierre. Datant probablement du début XIXe siècle elle fut restaurée en décembre 1866. Les mascarons à tête de lion où sont implantés les becs symbolisaient la puissance populaire. La porte cruche visible dans le bassin servait à assurer le seau posé sur les barres. Son chapiteau à trois degrés évoque la Trinité. Les pierres de la vasque ne sont pas maintenues par des crampons ou agrafes mais par emboitement.
Poursuivre à gauche dans la rue des Aires, la fontaine adossée, dont on retrouve la trace en 1851 est la première fontaine du village édifiée dans la partie haute près de la Tour de garde. Durant le foulage du blé qui, à l’époque s’accomplissait “aux Aires’’ elle permettait aux manouvriers et aux habitants du haut du village, de se désaltérer et se rafraîchir. Les Aires publiques, où l’on foulait les grains mais aussi où l’impôt local était prélevé en nature jusqu’à la révolution, se situaient souvent en hauteur, en des lieux ventés qui permettaient de mieux séparer poussières et criblures du grain. Elles ont donné leur nom à ce quartier. Dans cette rue des Aires, en descendant vers le village subsiste un lavoir aujourd’hui transformé en jardinière, mais que l’on peut reconnaitre grâce aux belles pierres de sa margelle.
Sur la gauche, la rue du château vous emmène à la Tour d'enceinte du château des De Blacas, datant du XIIIe siècle. Son balcon est remarquable par son inscription « Ad caelum aspirare » (au ciel j’aspire !) figurant sur son linteau et par sa pierre de tuf qui sous l’érosion due aux assauts répétés du mistral lui donne un aspect toujours changeant. Il correspondrait aux ouvrages des cimentiers rocailleurs s'étalant entre 1860 et 1914. Une meurtrière est visible sous le balcon. A quelques mètres, la porte des Aires, porte emblématique du village, c'est de cet endroit que l'on peut voir le mieux la continuité des vestiges des remparts des XIIe et XVIe siècles.
La porte des Aires qui s’ouvrait ici n’appartient donc pas au moyen âge. Elle fut édifiée plus tard, lorsque les habitations débordèrent de la fortification. On prolongea alors l’enceinte initiale des XIIe et XVIe siècles mais, conformément aux usages architecturaux de cette période, les murs des remparts furent plus minces, les portes plus larges, et aucune tour ne semble l’avoir surmontée. On note en revanche la présence de nombreux anneaux métalliques scellés dans le rempart, à l’extérieur de la ville. Il s’agit probablement d’une « aire de stationnement » à l’usage des bêtes de somme qui portaient les gerbes de blé jusqu’aux aires
Vous voici hors du quartier médiéval dont la limite orientale est constituée par la rue des Aires au bas de laquelle s’élève la tour de l’Horloge. Le campanile de cette tour, bien visible depuis la porte des Aires, marque la limite du noyau ancien. Au rond point, prendre sur la droite la rue de L’Eperon. Dans cette rue, la minuscule fontaine adossée inaugurée en mars 1899 fut dédiée à saint Joseph. L’histoire mentionne que le 7 juin 1660, le saint apparut à un berger de Cotignac et permit à ce dernier de découvrir une source aux pouvoirs miraculeux qui, à ce jour encore s’appelle “Source Saint Joseph”.
Continuez sur votre gauche dans la rue Martin Biagini, la prochaine étape de votre parcours touristique sera la Fontaine-lavoir adossée de quartier datant du XIXe siècle. La fontaine d’origine était une fontaine d’angle, dont on retrouve la trace dans les archives municipales en 1830, puis en 1872 en raison de son très mauvais état. Elle fut déplacée en 1920-1930 suite à l’effondrement du mur sur lequel elle s’appuyait. La partie haute d’origine de la fontaine a disparue. Tournez à gauche dans la rue de l'église, puis à droite dans la rue Fontette, la petite Fontaine-lavoir adossée cerclée de plomb est sobre. On en fait mention dans les archives avant 1850. La prochaine fontaine se trouve dans la rue des Gomberts. Fontaine adossée à deux bassins, le bassin principal servait au puisage de l’eau, alors que le second bassin devait probablement être utilisé au lavage du petit linge.
Au bout de la rue des Gomberts, tournez à droite dans la rue Jules Philibert, puis à gauche dans la rue Pontillac. Le Lavoir - fontaine adossé, date de 1860. Au vu des trois bassins de faible importance, on peut considérer que ce lavoir de taille modeste relativement éloigné du grand lavoir, servait au puisage et aux lessives de moyenne ampleur et était fréquenté par les familles du quartier. Sur votre droite dans la rue des Barrins, vous trouverez une petite fontaine adossée, réalisée en 1899 au moyen de briquettes rouges de provenance locale et d’inspiration quasi identique à la fontaine implantée rue de l’Eperon.
Prendre la première à gauche la rue Hôpital Vieux, la fontaine à vasque demi-lune, date du 4 septembre 1909 et est insérée dans un bel arc roman. La gravure du chiffre 4, met en relief une croix à l’envers. Représentation du satanisme, la croix à l’envers symbolisait également la moquerie et le rejet de Jésus. La vasque en forme de tulipe est réalisée en “fer ciment” procédé dont l’inventeur est originaire de Montfort-sur-Argens. Tournez à gauche dans la rue Jean-Pierre Aloisi, continuer tout droit en direction de l'Allée Charles Boyer. Eloignée du centre historique la fontaine Saint-Sébastien fut érigée sur un axe routier d’importance. Sa construction est attestée en 1913. Saint Sébastien est le saint patron protecteur contre la peste, il fut condamné au supplice par les flèches (la sagittation).
Revenez vers votre véhicule. À l’extérieur de la ville d’Aups, vous pouvez aussi vous rendre au château de Taurenne, propriété oléicole toujours en activité. Comme de nombreux autres villages du Var, Aups propose un terroir généreux. Le terroir proche d’Aups vous propose diverses visites culinaires, à la découverte des producteurs et agriculteurs.
Carnet pratique de Aups
Les incontournables de Aups
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
Visites
- La Maison de la Truffe d’Aups et du Verdon. Elle est l’endroit de prédilection pour percer les mystères de cet étrange champignon. Elle propose au visiteur un espace muséographique où sont abordés différents univers : histoire, biologie, géologie, sociologie, étapes de plantation, culture et de récolte, diffusion et commercialisation, vertus, recherche et développement ainsi qu'une épicerie fine. Maison de la Truffe d'Aups et du Verdon - Place Martin Bidouré - 83630 Aups - Site internet
- Musée Simon Segal : Toutes les toiles proviennent de la collection privée de Mr Bassano, remarquable mécène qui, proscrit sous le régime mussolinien et exilé en France, en fit don au village d'Aups, en remerciement de l'accueil recu. Musée Simon Segal - Avenue Albert 1er - Tel : 04.94.70.01.95
Activités
- Escalade, sport d'eaux vives, canyoning, vol à voile....
- Marchés Provençaux tous les mercredis et samedis matin
- Marché à la Truffe Noire tous les jeudis matin de fin novembre à fin février voire mi-mars
- Marché à la Truffe Blanche d'été tous les mercredis matin de mi-juin à fin juillet voire voire mi-août
- Marché nocturne les jeudis soirs au coeur de l'été
Festivités
- Journée de la Truffe noire le 4ème dimanche de Janvier
- Fête patronale de la Saint-Pancrace le week-end suivant le 12 mai
- Fête d'été le 3ème week-end d'août
Consulter nos pages :
- A voir dans Aups
- A faire dans Aups
- Parcours touristique dans Aups
- Histoire de Aups
Marchés à visiter près de Aups
- Aups : marché Mercredi & Samedi (0km)
- Cotignac : marché Mardi (13km)
- Carces : marché Samedi (17km)
- Lorgues : marché Mardi (19km)
- Draguignan : marché Mercredi & Samedi (22km)
- Riez : marché Mercredi & Samedi (24km)
- Moustiers : marché Vendredi (24km)
- Le Luc : marché Vendredi (27km)
- Les Arcs : marché Jeudi (27km)
- Brignoles : marché Samedi (28km)
Sites touristiques proche de Aups
- Tourtour : plus beaux village de France (8 km)
- Lac de Sainte-Croix : site de grand beauté naturel (15 km)
- Verdon : Parc Regionale Naturel (16 km)
- Gorges du Verdon : Grand Site de France (17 km)
- Lac de Quinson : site de grand beauté naturel (17 km)
- Abbaye du Thoronet (Le Thoronet) : monument religieux (21 km)
- Lac d'Esparron : site de grand beauté naturel (24 km)
- Moustiers : plus beaux village de France (24 km)
- Barrage de Gréoux : site de grand beauté naturel (28 km)
- Clos de Villeneuve : jardin remarquable (30 km)
- Seillans : plus beaux village de France (34 km)
Plus d'information
- Mairie Aups - Place Frédéric Mistral - 83630 Aups - +33 4 94 70 00 07 - Site internet
- Office de Tourisme - Lacs et Gorges du Verdon - Place Martin Bidouré - 83630 Aups
- Villages de caractère du Var - Place de la Mairie - 83570 Cotignac - (+33) 4 94 72 60 20 - (+33) 4 94 72 60 30 - contact@villagesdecaractereduvar.fr - site internet
- Net Verdon : site web
- Lacs gorge du Verdon : site web
- Esterel Côte d'Azur : site internet
- Visite Var tourisme - Var Tourisme - 1, Bd de Strasbourg - 83000 Toulon - 04 94 18 59 60 - info@vartourisme.org : site web
- Tourisme Varois : site web
- Tourisme Ouest Var : site web
- Tourisme 83 : site web
- Côte d'Azur : site internet
- Tourisme Provence-Alpes-Côte d'Azur : site web
Pour vous rendre à Aups
Aups
12 °C Légère pluie
Min: 5 °C | Max: 12 °C | Vent: 18 kmh 273°
Le saviez-vous ?
N'oubliez pas !
Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes.
- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.
Nos coups de cœur dans Aups
Hébergement :
Restauration :
Découvrez les sites et lieux touristiques du Var
Préparez vos vacances à Aups avec nos partenaires
Trouver un séjour à Aups avec nos partenaires
-
Les Heures Claires Sainte-Maxime (Var-83)
Dans le Golfe de Saint Tropez, Sainte Maxime se dresse bâtie en plein midi et abritée des vents par...350,00€ TTC
Date de dernière mise à jour : 07/05/2023
Ajouter un commentaire