La Garde-Freinet (Village de caractère-83)
La Garde-Freinet : sentinelle du Massif des Maures !
Au cœur du Massif des Maures, La Garde-Freinet est située dans le département de Var en région de Provence-Alpes-Côte d'Azur, à deux pas du Golfe de Saint-Tropez. Ce vieux village provençal, a su préserver son authenticité. Sa position de sentinelle installé sur un col à 400 m d’altitude, au sommet du col, lui valut l'appellation de "garde". Freinet, ajouté après, fait référence au territoire du Fraxinetum, vaste plaine peuplée de frênes, de Gassin à Grimaud. Le panorama que l'on découvre est incomparable : des Préalpes jusqu'à la Méditerranée, en passant par les montagnes boisées du Massif des Maures. Le village de La Garde-Freinet bénéficie d’un cadre exceptionnel. La Garde-Freinet est un vieux village provençal authentique, certainement l'une des plus authentiques ambassadrices des curiosités varoises.
Pour vous rendre au village de caractère de La Garde-Freinet par A 8 prendre la sortie Le Cannet-des-Maures/Le Luc, puis suivre la D 558 en direction Saint-Tropez. Dans un site exceptionnel desservi par des routes pittoresques serpentant dans une nature sauvage et éblouissante, au milieu d'une forêt de différentes essences comme les chênes-liège et des châtaigners, et diverses cultures méditerranéennes, La Garde-Freinet à une longue histoire. Sa position de sentinelle au sommet du col lui valut l'appellation de "Garde". Le "Freinet" a été ajouté ultérieurement fait référence au territoire de Fraxinetum, vaste plaine peuplée de frênes qui s'étendait autrefois jusqu'à Grimaud et Cogolin.
Préparer votre visite touristique à La Garde-Freinet
Dominant le village, le Fort-Freinet, habitat fortifié du Moyen Âge, se situe sur une colline escarpée dominant l'actuel village de La Garde-Freinet. Les vestiges de ce village fortifié du Moyen Âge comptant une trentaine d'habitations ont été découverts au cours de fouilles archéologiques qui ont duré plusieurs années. C’est un site naturel classé remarquable. L'accès se fait par un sentier longeant la falaise, accessible à toute la famille qui est constitué à certains endroits de marches taillées dans la roche de schiste. Un excellent observatoire sur le massif des Maures.
Les habitations s'édifiaient sur plusieurs niveaux suivant le terrain de l'éperon rocheux et étaient protégées par un fossé, également taillé dans la roche, d'une profondeur de 8 à 10 m. A partir du XIVe siècle la population installée au Fort Freinet redescend progressivement pour s'installer au col de la Garde, plus facile d'accès et aussi plus facile à vivre. Ce fait de quitter le village perché pour s'installer ailleurs n'est pas un fait isolé en Provence. Le nouveau village s'appellera ainsi la "Garde du Freinet". Le premier quartier peuplé de l'époque est l'actuel quartier Saint-Joseph qui s'étend jusqu'à la place du Marché. Aujourd'hui, La Garde-Freinet possède un énorme cachet que l'on ne manquera pas d'apprécier en déambulant dans ses ruelles.
Dirigez-vous vers le Point Infos Tourisme et Animations de La Garde-Freinet. L'édifice qu'on appelle la chapelle Saint-Jean abrite trois organismes : l'Office de Tourisme, l'Association "les Amis de la Chapelle Saint-Jean" et le Conservatoire du Patrimoine du Freinet, est constitué de deux chapelles distinctes qui ont fusionné, auxquelles furent ajoutés plusieurs corps de bâtiments après la Révolution. Elle fut fondée en 1622 et achevée au début de 1628. Le fondateur avait dédié l’édifice à Saint-Jean l’évangéliste, à Saint-Antoine abbé, dont il portait le nom, et à Saint-Crépin, patron des tanneurs et ouvriers du cuir, un artisanat pratiqué à la Garde-Freinet. En 1633, un groupe de Gardois aisés fondèrent une confrérie de pénitents blancs sous l’invocation de Notre-Dame l’Annonciade. On décida d’élever une chapelle de pénitents contre la façade orientale de la chapelle Saint-Jean. Elle fut achevée dans le courant de 1637.
Les deux chapelles fusionnent, la chapelle servait aux pénitents de lieu de réunion, pour des exercices de piété, prières, lectures, méditations, mais aussi pour organiser les processions, l’assistance aux enterrements, les célébrations, les festivités ; réunion des morts, dans les caveaux aménagés, dès 1646, en sous-sol. Pour les offices religieux, les confrères utilisaient la chapelle Saint-Jean, dont la porte d’accès s’ouvrait au fond de leur local. Cela devait aboutir à une fusion des deux édifices juxtaposés, en 1649. La chapelle servit de paroisse annexe quand des travaux rendirent impraticable l’église du village jusqu’à la reconstruction complète du vieil édifice entreprise en 1782. Quand la Révolution arriva, la chapelle, abandonnée par la confrérie dissoute, servit durant quelques années de lieu de réunion pour la société locale des Amis de la Liberté et de l’Egalité.
Elle fut un peu plus tard vendue comme bien national, transformée, mutilée et bientôt oubliée. C’est, dit-on, pour la bouchonnerie qu’aurait été construite la voûte en berceau qui divise la chapelle en deux niveaux. Une autre tradition orale situe à Saint-Jean l’atelier du ferronnier Cavalier, auteur de la croix qui domine le village. Dans la même période, l’environnement de l’édifice se transforma, l’ancienne chapelle fut intégrée dans un ensemble de maisons et sa destination initiale tomba dans l’oubli. La commune de la Garde-Freinet décida de racheter l’édifice privé pour en faire un espace culturel ouvert au public.
Le Conservatoire du Patrimoine du Freinet se situe avec son musée dans les bâtiments de la Chapelle Saint-Jean. Le Conservatoire du Patrimoine a pour mission de valoriser le patrimoine naturel, historique et traditionnel du massif des Maures. Il réunit les compétences des scientifiques, de guides et d’animateurs d’horizons différents, pour offrir aux visiteurs plusieurs regards sur notre patrimoine. Il propose des expositions permanentes sur la sériciculture, le chêne-liège et son écorce, les marrons et châtaigniers et expose une maquette du Fort-Freinet ainsi que des objets et outils trouvés lors des fouilles archéologiques. L’entrée est gratuite.
Vous trouverez toutes les informations nécéssaire à la préparation de votre visite dans ce village de caractère du Var lors de votre passage à l'Office de Tourisme. Un document imprimé avec des explications est disponible pour vous accompagner lors de votre découverte de La Garde-Freinet. Le charme de La Garde-Freinet se révèle à la patine du temps ; comme ces maisons de pierres inégales recouvertes de tuiles rouges, qui partent du vallon pour finir par s’agripper à flanc de colline. Il faut traverser ce dédale de ruelles pentues, longer les façades couvertes de lierre, emprunter ces passages étroits, taillés parfois à même le roc. Les maisons s'étagent le long de ruelles étroites et pentues dont la plus spectaculaires est sûrement la rue rompi cuou, ou rue "casse-cou".
Depuis le Point Infos, traverser la Place de l’Hôtel de Ville. Massif et imposant, le nouvel hôtel de ville de la Garde-Freinet fut inauguré en grande pompe en 1857. Avec ses décors de serpentinite, il est à l’image de la nouvelle cité prospère qui se développait. La vente des marrons, l’élevage des vers à soie et, surtout, l’industrie bouchonnière constituaient le socle de l’activité économique qui fit presque tripler la population au cours du XIXe siècle. Ouvert sur une vaste place publique qu’occupait l’ancien cimetière et à proximité de la route principale qui relie le Luc et Grimaud, son déménagement des anciens quartiers avait répondu à des questions de sécurité, en souvenir des émeutes de 1851. Comme le plus souvent, l’édifice abritait aussi l’école publique des filles et des garçons, ainsi que le logement de leur instituteur respectif. En 1889, un monument commémoratif du centenaire de la Révolution Française fut dressé devant l’Hôtel de ville.
Suivre la rue de l’Ormeau pour aboutir sur la Place du Marché et son Kiosque, ancienne halle aux poissons, ouvrage métallique avec une expression de modernité. Il fut construit en 1872, sur un projet de M. Clavier, ingénieur civil à Draguignan. Il manque aujourd’hui les grands étals en pierre, destinés à accueillir les produits des poissonniers.
Poursuivre sur votre droite vers l’ancien lavoir. Lavoir à mi taille, plus confortable pour les "bugadières". Les bugadieros ou lavandières en Provence avaient un rituel important dans la vie du village, qui pouvait leur prendre toute une semaine, celle de laver le linge pour la population. Ce joli mot bugadière trouve son origine dans le provençal "bugada" qui signifie lessive. Les lavoirs en France avaient une importante fonction sociale. Ils constituaient en effet un des rares lieux où les femmes pouvaient se réunir et échanger. L'activité de nettoyage du linge était physiquement très difficile. Aussi, le fait de la pratiquer de façon collective la rendait plus facilement supportable : les femmes pouvaient discuter entre elles, plaisanter, chanter... Des conflits surgissaient également parfois.
Le lavoir de La Garde-Freinet fut couvert en 1791, protégeant ainsi du vent et de la pluie. L'origine de sa construction n'est pas connue, mais sa réfection, en 1812, correspond au développement des lavoirs au XIXe siècle, répondant à l'augmentation de la population et à la prise de conscience des besoins d'hygiène et de salubrité. Les lavoirs servaient à laver le petit linge, utilisant les plans inclinés pour le savonnage et le brossage. Il fallait bien-sûr respecter l’ordre des bassins, celui du haut étant réservé au rinçage tandis que le savonnage s’effectuait dans les deux autres. Lors des grandes lessives, qui n’avaient lieu qu’une ou deux fois dans l’année dans nos campagnes, on venait au lavoir pour le prélavage et le rinçage. Les autres opérations se déroulaient autour d’un cuvier ; énorme bac en bois puis en fer, dont le fond était percé d’un trou, dans lequel le linge était savamment placé. Le cuvier était posé sur un trépied, au-dessus d’un chaudron. Dans un autre chaudron, de l’eau était chauffée. Au-dessus du linge, encore imprégné de savon du prélavage, un vieux drap installé en forme de cuvette était rempli d’un lit de cendres. On pouvait alors procéder au coulage, en versant l’eau chaude dans le cuvier. Cette eau, mêlée de savon et de la potasse des cendres, était récupérée, réchauffée et reversée à plusieurs reprises dans le cuvier.
Un plus loin découvrir découvrir la Fontaine Vieille. En 1812, le maire Joseph-Jacques AMIC, fit restaurer la fontaine, qui fut longtemps la seule du village de La Garde-Freinet. Le nouveau mur-fontaine monumental comporte trois bassins alimentés par des mascarons anthropomorphes. La surverse alimentait une petite auge en grès. Ses dimensions soulignent l’importance des points d’eau à une époque où elle n’arrivait pas dans les foyers. Son utilisation par les habitants était d’ailleurs strictement réglementée et les amendes encourues dissuasives. Il était par exemple interdit d’être trop nombreux en même temps, pour ne pas faire baisser brusquement le niveau des bassins. Les légumes devaient être débarrassés de la terre et des racines pour ne pas troubler l’eau. En aucun cas, il n’était permis d’y laver de la viande, excepté au temps des agneaux et chevreaux où on pouvait laver les tripes, mais en faisant couler l’eau en dehors du bassin. Il était également prohibé de plonger dans les bassins de trop grands récipients : chaudrons, cornues,..., excepté en cas de feu.
Enfin, dans cette région où "l’aigo es d’or", l’accès même à la fontaine publique pouvait être restreint, lors des "basses eaux". En provence, l'eau est d'Or annonce le vieux dicton provençal. De l'eau qui emplissait la terre ont surgi la vie, les montagnes, l'homme qui enfanta lui-même les dieux et la légende. Cela semblait être un tout. Se diriger vers la Rue de la Vieille Caserne, puis Place de la Vieille Mairie. L’ancien hôtel de ville fut inauguré en 1827. La cérémonie fut précédée d’une messe et le bâtiment fut béni par le curé sous l’invocation du Saint-Esprit. Cette tradition provençale, datant du Moyen-Age, témoigne du rôle joué par les confréries du Saint-Esprit dans la constitution des communautés villageoises. Jusqu’au début du XIXe siècle, les décisions des conseils de communes étaient ainsi placées sous la protection de l’Esprit Saint. Le rez-de-chaussée abritait une salle de classe, ainsi qu’un cachot sous l’escalier (on peut encore voir la fenêtre, rue Droite), tandis qu’à l’étage se trouvaient la salle du conseil et la salle des archives.
Confinée dans les étroites ruelles, la "vieille mairie" fut le théâtre d’une insurrection populaire en 1851. En effet, à l’annonce du coup d’Etat du "prince président, futur Napoléon III, le 2 décembre 1851, la population des villages du Var prit les armes, comme un devoir républicain pour défendre la Constitution. A La Garde-Freinet, la mairie fut investie et le conseil municipal pris en otage par les habitants.
Continuez dans la rue droite où se trouve l'ancienne prison. Maison de dépôt en fonctionnement de 1827, date d’inauguration de la prison, jusqu’au début du XXe siècle. Derrière cette fenêtre à barreaux, se cache une sombre pièce voûtée, exiguë (2,50 m par 2,70 m). Les prisonniers entraient par une petite porte de 1,50 m de hauteur, située sous un escalier. Le mobilier était réduit à deux paillasses et deux couvertures. Les murs comportent plusieurs dizaines de graffiti polychromes : des signatures, des fers à cheval, plusieurs navires à voiles, des portraits, des croix et quelques poèmes comme celui-ci : « Oh mon Isaline que de larmes amères Tu verserais si tu savais ton amant Enfermé dans ces tristes lieux » Le cachot a essentiellement servi à calmer les trouble-fêtes ou à dégriser les plus souls comme un certain Camerio Giacomo, un italien, qui écrivit avoir été mis en prison le 18 octobre 1870 « per avere berito tropo vino ». Aujourd'hui en propriété privée, se visite de l'extérieur seulement.
Traverser la place de l’Amour vers la Rue Saint-Joseph, vous voici sur l’ancienne Aire de Battage : l’aire de dépiquage de Saint-Joseph. Ce grand espace dallé servait à séparer les grains de céréales de l’épi et de la paille. Nous ne connaissons pas l’origine de l’aire communale Saint-Joseph. Réparée en 1842, elle venait compléter les nombreuses aires privées que l’on rencontre parfois encore dans nos campagnes. Dans le sud de la France, on utilisait la technique de foulage par les sabots d’un animal, alors qu’ailleurs, les épis étaient battus à l’aide de fléaux. Une fois sortis de l’épi, les grains de blé devaient être débarrassés de leurs impuretés. Pour ce faire, on utilisait un van : grande corbeille plate en osier avec deux anses, qu’on secouait pour que les débris de paille s’envolent, emportés par le vent. L’aire a été entièrement dégagée par une équipe de pionniers de Loverval (Belgique).
Témoins de l'âge d'or de La Garde-Freinet au XIXe siècle, quand L’industrie bouchonnière comptait plus de 600 ouvriers qui travaillaient dans les manufactures. C’est alors que les nouveaux quartiers des Aires et de la Place Neuve se greffent aux ruelles sinueuses du vieux village, pour lui donner l'aspect qu'il conserve aujourd'hui encore. Remonter vers l’Aire de la Planète, point de départ des randonnées de la Croix et du Fort. Puis, revenir vers l’Eglise Saint-Clément, saint patron de la commune, édifiée au début du XVe siècle. La paroisse possède des reliques de Saint-Clément, pape et martyr au 1er siècle après J.C. Il s’agit des ossements d’un bras qu’elle a acquis en 1670. Ils furent enchâssés dans un buste du saint, situé dans l’église paroissiale.
Le 3 mai, le jour de l’invention de la Sainte-Croix et anniversaire de la translation des reliques de Saint-Clément, on célèbre la fête patronale du village. Autrefois, ces festivités étaient organisées par un capitaine de ville et un enseigne de la jeunesse, élus, chaque année, par leurs prédécesseurs, avec l’accord des consuls de la communauté. Ils s’occupaient des préparatifs de la procession jusqu’à la chapelle Saint-Clément, à quelques kilomètres du village. Ils se chargeaient également de constituer le corps de bravade, qui allait animer la fête votive. Pour l’achat de la poudre et des fournitures, ils bénéficiaient d’une participation de la commune et des droits de pelote. Il s’agissait d’une taxe prélevée sur les veufs et les étrangers à la communauté, qui épousaient une femme du village. Aux récalcitrants, leurs était réservé le charivari (chahut, tapage), moyen efficace, semble-t-il, pour les convaincre de payer.
L’Eglise Saint-Clément, se trouve sans doute à l’emplacement de l’église médiévale. Elle fut entièrement reconstruite de 1782 à 1787 pour répondre à l’accroissement de la population. En 1848, l’église n’avait toujours pas de «place». Malgré une pétition de 150 personnes, les fonds manquèrent pour racheter les maisons alentours. Cela rend aujourd’hui la tâche impossible à qui veut prendre des photographies de mariage. De plan simple, à vaisseau unique, elle a été dépouillée des confessionnaux, boiseries et autels latéraux qui ornaient l’intérieur. A voir : Tableau de la Vierge à l’enfant (1702), Le maître autel (1787), le buste reliquaire de Saint-Clément.
A proximité, le clocher tour bâti en 1571 mesurait alors environ 6,5 m de hauteur. La tour fut surélevée en 1698 pour y placer une horloge. En 1785, lors de la reconstruction de l’église paroissiale, un nouveau campanile fut installé pour remplacer l’ancien devenu trop petit. Les lois révolutionnaires limitaient les signes extérieurs de la religion. Ainsi, chaque paroisse ne devaitelle conserver qu’une seule cloche et se séparer des autres. La Garde-Freinet perdit alors les deux grosses cloches nommées : Jean-Baptiste et Clément. Elle put cependant conserver deux des plus anciennes cloches de la communauté, décorées de fleurs de lys : celle du campanile de l’église Saint-Clément (1698) et celle de l’église Notre-Dame de la Mourre (1680).
Continuer votre déhambulation en direction de la Place du Baou, puis se diriger vers la Place Vieille. A partir d’ici, vous pouvez continuer tout droit et flâner dans la zone piétonne pour retourner à votre point de départ ou continuer à découvrir quelques ruelles avec des noms à l'ancienne, patrimoine de notre histoire. La Garde-Freinet a su conserver son caractère original avec ses maisons de pierres, et ses petites places bordée de restaurants. Pour continuer, passer par la Place du Pin (puits), rue du Pin, rue des Myrthes, rue de la Farandoule. Traversez la rue des Châtaigniers, ensuite rue des Bouchonniers. Poursuivez rue des Aires (place des Aires avec la fontaine), remontez la rue Famorane, ensuite rue Saint-Eloi. Descendez la rue du Moulin jusqu’à la Place Neuve (fontaine Place Neuve), traversez-la, vous vous trouverez dans la zone piétonne. Avant d’arriver à la Place Vieille, vous accédez à nouveau à la Place de la Mairie en descendant à droite.
La Garde-Freinet est entouré d'une nature magnifique et préservée qui invite à des promenades et randonnées avec des vues sublimes sur les Maures jusqu'aux côtes de la Méditerranée. Une dizaine de randonnées balisées quadrille d'ailleurs la commune, dont celle conduisant vers la Croix des Maures et le Fort-Freinet. À la portée des familles, elle possède l'énorme avantage de débuter à l'office du tourisme, au coeur même du village où l'on se perdra avec plaisir à notre retour, afin d'en découvrir toute son essence. Le patrimoine religieux est également le témoin de l’histoire ce village de caractère du Var.
A la sortie de La Garde-Freinet sur la route en direction de Grimaud, la Chapelle Saint-Eloi est située exactement sur le col du Freinet. Elle date probablement du XVe siècle. Pendant longtemps son entretien fut assuré par une confrérie composée surtout de gens de la campagne. Car Saint-Eloi est le protecteur des activités agricoles et plus particulièrement des animaux de trait. Sous la Révolution, la municipalité s’opposa à sa destruction parce que l’auvent pouvait servir à abriter les voyageurs en cas de mauvais temps. Elle servit de dortoir à un détachement de prisonniers allemands pendant la guerre. Après avoir servi comme permanence d’été au bureau municipal du tourisme entre 1980 et 1995, elle est aujourd’hui fermée au public.
En surplomb de la route qui mène à Grimaud, la chapelle Notre-Dame de Miremer est située sur l’emplacement d’un castrum médiéval relativement important qui portait successivement les noms de Miravals, Maravaux, Miramar, puis Miremer. Elle a été rebâtie au XIXème siècle. A l’intérieur de la chapelle subsistent des reproductions des ex-voto, offerts par des charretiers, victimes d’accidents surnaturels, qui n’ont dû la vie qu’à la protection de la vierge. Sur les ex-voto on constate l’omniprésence de la colline surmontée de son sanctuaire, ce serait donc le lieu qui est sacré, plus que l’objet de culte…
A 2 km du village dans le quartier Saint-Clément, la Chapelle Saint-Clément a été édifiée vers la fin du Moyen Age, est une ancienne église paroissiale, desservant les habitants de la plaine d’alentour. La Chapelle fut longtemps le seul lieu de culte. Lorsque, dans le courant des XV et XVI siècles, les habitants s’installèrent pe6t à pe6t à l’emplacement du village actuel, une église y fut construite dédiée à Saint-Clément. Le patron de la paroisse est fêté dans sa chapelle chaque année début mai pour commémorer la translation des reliques du saint à l’église de La Garde-Freinet. La veille on expose les reliques dans l’église paroissiale et le corps de bravade se forme et assiste aux vêpres. Le lendemain a lieu une grande procession des reliques jusqu’à la chapelle avec les bravadeurs. Comme d’autres chapelles rurales, elle est abandonnée au cours du XIXe siècle et tombe en ruine. La Chapelle est restaurée entre 1963 et 1967 par le sculpteur italien Marino DI TEANA qui conçoit sa restauration autour du concept d’un chemin de croix en dalles de verre.
Sur la colline surplombant le village, à partir du parking de la Planète (20 min à pied) ou à partir du parking de la Croix près de la table d’orientation (10 min à pied). La croix des Maures de 6 mètres de haut, fut consacrée le 3 mai 1900, jour de la sainte Croix et de Saint Clément, patron du village. On raconte que son commanditaire l’abbé Mathieu l’aurait placée exprès dans l’axe de la place Neuve. Il répondait ainsi au climat anticlérical de l’époque, et visait plus particulièrement le propriétaire athée de la plus imposante maison du village… La tradition affirme que le clerc aurait lancé à son ennemi : “ Jusqu’à la fin de tes jours tu auras le Christ en face de toi ! ”. Le monument avait également une fonction moins spirituelle : il servit de paratonnerre au village pendant des années, avant que la rouille n’en vienne à bout. Très endommagée, la Croix a été restaurée en 1978. La Croix des Maures offre un panorama et un point de vue plongeant sur le village.
Autour de La Garde Freinet les collines des Maures culminent à 450 m au fort Freinet, 603 m à la Carette Ouest, 660 m à la Crête Serrière, 514 m au sommet des Trois Confronts, 406 m à notre Dame de Miremer, 638 m aux roches blanches avec un paysage et vue incomparables. Le village compte également de nombreux hameaux pittoresques : la Mourre, la Cour, le Val d'Aubert... Pourquoi ne pas égaleemnt visiter l’un des nombreux vignobles, où vous pourrez déguster avec modération et acheter du vin de qualité.
Carnet pratique de La Garde-Freinet
Les incontournables de La Garde-Freinet
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
Visites
- Visites guidées à cheval, avec des ânes bâtés.
- Conservatoire du Patrimoine du Freinet : Toute l’année expositions sur le chêne-liège, la sériciculture, les marrons et châtaigniers.
Activités
- Balades Nature Commentées.
Festivités
- D’avril à fin octobre : de nombreuses expositions de peinture, sculpture, gravure et photographie à la Chapelle Saint-Jean
- Bravade de Saint Clément : le 1er dimanche de mai.
- Week-end Bio.
- Fête locale : le 1er week-end d'août.
- 15 août : Kermesse de la paroisse et soupe au pistou
- Marchés nocturnes en saison.
- Fêtes de la Châtaigne : les 3ème et 4ème dimanches d'octobre.
- 8 septembre : Pèlerinage à Notre-Dame de Miremer
- Décembre : foire aux santons
Pour les dates exactes, contacter le Point Infos Tourisme Animations : 04 94 56 04 93.
Plus d'information
- Mairie de La Garde-Freinet - Place de la Mairie - 83680 La Garde-Freinet - Site internet
- Point Infos Tourisme et Animations - Chapelle Saint-Jean - 83680 La Garde-Freinet - Tél. 04 94 56 04 93 - info@lagardefreinet.fr - Site internet
- La Garde-Freinet Sation Verte : Site internet
- Saint-Tropez Tourisme : site internet
- Village de Caractère du Var : site internet
- Visite Var tourisme - Var Tourisme - 1, Bd de Strasbourg - 83000 Toulon - 04 94 18 59 60 - info@vartourisme.org : site web
- Tourisme Varois : site web
- Tourisme Ouest Var : site web
- Tourisme 83 : site web
- Côte d'Azur France : site internet
- Tourisme Provence-Alpes-Côte d'Azur : site web
Consulter nos pages :
- A voir dans La Garde-Freinet
- A faire dans La Garde-Freinet
- Parcours touristique dans La Garde-Freinet
- Histoire de La Garde-Freinet
Marchés à visiter près de La Garde-Freinet
- Cogolin : marché Mercredi & Samedi (9km)
- La Croix-Valmer : marché Dimanche (14km)
- Gonfaron : marché Jeudi (15km)
- Le Luc : marché Vendredi (16km)
- Ramatuelle : marché Jeudi & Dimanche (16km)
- Cavalaire-sur-Mer : marché Mercredi (16km)
- Les Arcs : marché Jeudi (17km)
- Le Muy : marché Jeudi & Dimanche (19km)
- Roquebrune-sur-Argens : marché Vendredi (20km)
- Le Lavandou : marché Jeudi (21km)
Sites touristiques proche de La Garde-Freinet
- Grimaud : Plus beaux détours de France (6km)
- Massif des Maures : Sites d'un grand beauté naturel (8km)
- Jardin Germaine l’Hardy-Denonain : Jardins remarquable (13km)
- Gassin : Plus beaux villages de France (13km)
- Domaine du Rayol : Jardins remarquable (18km)
- Abbaye du Thoronet (Le Thoronet) : Monuments Religieux (20km)
- Bormes-les-Mimosas : Villes fleurie 4* (21km)
- Frejus : Villes d'art et histoire (25km)
- Cathédrale Saint Léonce (Frejus) : Monuments Religieux (25km)
- Cloitres de la Cathédrale de Frejus : Monuments nationaux (25km)
- Jardin d’oiseaux tropicaux : Jardins remarquable (27km)
- Eglise de St Raphaël (Saint-Raphael) : Monuments Religieux (27km)
- Parc zoologique de Fréjus : Zoo ou parc animalier (28km)
- Tourtour : Plus beaux villages de France (33km)
- Parc Olbius Riquier : Jardins remarquable (35km)
- Jardin du castel Sainte Claire : Jardins remarquable (35km)
- Hyeres : Villes fleurie 4* (35km)
- Parc Saint Bernard : Jardins remarquable (35km)
- Le Plantier de Costebelle : Jardins remarquable (37km)
- Seillans : Plus beaux villages de France (38km)
- Jardin d’Elie Alexis : Jardins remarquable (40km)
- Domaine d'Orvès : Jardins remarquable (44km)
- Jardin de Baudouvin : Jardins remarquable (44km)
- Parc du château de la Napoule : Jardins remarquable (45km)
- Mont Faron : Sites d'un grand beauté naturel (46km)
- Grottes de Saint-Cezaire : Sites d'un grand beauté naturel (47km)
- Zoo du Mont Faron : Zoo ou parc animalier (47km)
- Abbaye de Lerins (Cannes) : Monuments Religieux (51km)
- Cannes : Villes fleurie 4* (51km)
- Grasse : Secteurs sauvegardé (53km)
- Jardin de la Villa Fort de France : Jardins remarquable (53km)
- Lac de Quinson : Sites d'un grand beauté naturel (55km)
- Gourdon : Plus beaux villages de France (61km)
Pour vous rendre à La Garde-Freinet
La Garde-Freinet
15 °C Légère pluie
Min: 14 °C | Max: 17 °C | Vent: 22 kmh 260°
Le saviez-vous ?
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée :
- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Nos coups de cœur dans La Garde-Freinet
Hébergement :
Restauration :
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Les Heures Claires Sainte-Maxime (Var-83)
Dans le Golfe de Saint Tropez, Sainte Maxime se dresse bâtie en plein midi et abritée des vents par...350,00€ TTC
Date de dernière mise à jour : 08/05/2023
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