L'Isle-sur-la-Sorgue (84)
L'Isle-sur-la-Sorgue : ancien village de pêcheurs surnommé la "Venise Comtadine" !
Située dans le département de Vaucluse et la région de Provence-Alpes-Côte d'Azur, entre Cavaillon et Carpentras, à 28 Km à l'est d'Avignon, L'Isle-sur-la-Sorgue jouit d'une position géographique privilégiée. Ville natale du poète René Char, L'Isle-sur-la-Sorgue est un ancien village de pêcheurs surnommé la "Venise Comtadine". Avec ses rues en calade, ses passages voûtés, L'Isle-sur-la-Sorgue est depuis les années 1970 la capitale des antiquaires et de la brocante.
L’Isle-sur-La-Sorgue est un petit paradis de verdure traversé par les nombreux bras de la Sorgue sur lesquels tournent encore de vieilles roues à aubes. Les canaux qui sillonnent la ville contribuent beaucoup à son charme. Vous aimerez visiter les rues animées de cette petite ville pittoresque, vous attarder à la terrasse d’un café, découvrir les statues et reliquaires d’une église, parcourir les salles d’un musée, partir à la recherche des fontaines cachées… Au coeur de la vieille ville, la belle collégiale Notre-Dame des Anges est l'église baroque la plus riche et la plus décorée du Vaucluse. Bref, vous l'aurez compris, L'Isle sur la Sorgue mérite vraiment votre détour
Préparer votre visite touristique à L'Isle-sur-la-Sorgue
Pour vous rendre à L’Isle-sur-La-Sorgue à partir de l'autoroute A7 depuis la sortie Avignon Sud suivre la D900 (28 km), à partir de la sortie Cavaillon prendre la D938 (11 km). La route traverse la vaste et riche plaine du Comtat Venaissin, avec au nord, quelques collines boisées, de part et d'autre du Valat du Tacher. L'Isle-sur-la-Sorgue a été construite au XIIe siècle sur pilotis dans les marécages. Surnommée la Venise Comtadine, colorée de vert et d'eau, cette ville-île posée au pied du plateau du Vaucluse, est traversée de plusieurs canaux alimentés par la Sorgue. La rivière étend ses deux longs bras autour de la ville comme pour mieux l'étreindre.
L'Isle-sur-la-Sorgue est une charmante petite ville du Vaucluse. Qu'il est agréable de se promener le long de la Sorgue et de flâner de boutiques d'antiquaires en galeries d'art bordant les canaux aux cours si paisibles. Ses grandes roues à aube moussues alimentaient autrefois les moulins à papier et les filatures. Au XIXe siècle, on comptait 62 roues à aubes dans la ville, seules 5 fonctionnent encore aujourd'hui. Les rues aux noms évocateurs – de la Loutre, de l’Anguille, de la Truite, de l’Ecrevisse – rappellent que l’Isle était autrefois un village de pêcheurs avec une confrérie au XVIe siècle. Il y a même un quartier dans la ville, le « quartier des pêcheurs ». Les roues à aubes de la rivière apportent un véritable cachet à cette belle cité de Provence.
Ville natale du poète René Char, Vous apprécierez tout le charme de L’Isle-sur-La-Sorgue, en vous baladant le long de ses canaux qui se faufilent entre les rues étroites et anciennes. Dans son centre ancien, ruelles et canaux s’entrelacent. Vous passerez sur de petits ponts et suivrez le travail des grandes roues à aubes moussues entraînées par la Sorgue. Des escaliers descendent aux lavoirs et des quais bordent la rivière. L'Isle-sur-la-Sorgue est une véritable vitrine d'un riche patrimoine architectural.
Le nom de la commune en provençal est l’Illa de Sòrga selon la norme classique de l'occitan ou l'Ilo de Sorgo selon la norme mistralienne. Sur les panneaux de signalisation, la commune a utilisé plutôt la forma l’Islo de Venisso, c'est-à-dire « l'île du Comtat Venaissin ». Le mot provençal sòrga/sorgo signifie « petit cours d'eau ». Le nom de la rivière, la Sorgue, est le résultat de la transformation en un nom propre en français d'un nom commun en provençal.
L’histoire de l’Isle sur la Sorgue se raconte comme une épopée. Insula, devenu officiellement L'Isle-sur-la-Sorgue le 18 août 1890, doit sa naissance et son expansion à l'eau de la Sorgue. Déjà au XIIe siècle, les habitants de L'Isle, se servent de la Sorgue pour se défendre, la rivière sert de fossé aux remparts qui entourent la ville jusqu'en 1795. Ces mêmes habitants se servent aussi de la Sorgue pour subsister, puisqu'ils constituent une même colonie de pêcheurs qui jouissent de privilèges importants, octroyés en 1237 par Raymond VII, compte de Toulouse qui leur accorda de nombreux privilèges en particulier celui du droit de pêche dans la Sorgue, depuis sa source jusqu'au Rhône.
En 1274, la ville devient la propriété du Saint-Siège sous l’emprise des Papes d’Avignon dans le Comtat Venaissin. Pendant la Révolution les Islois modérés et conservateurs prirent parti pour les Girondins et les Fédéralistes contre les révolutionnaires parisiens. L'Isle-sur-la-Sorgue fut prise d'assaut par des troupes de Jacobins, pillée et incendiée, et placée sous état de siège jusqu'en 1801. La ville prend le nom de l'Isle-sur-la-Sorgue en 1890.
L’énergie hydraulique, déjà à l’origine du développement économique de L’Isle au Moyen Âge, va, grâce à la révolution industrielle du milieu du XIXe siècle, faire bondir le nombre d’usines et contribuer à la prospérité de L'Isle-sur-la-Sorgue. A la fin des années 1960, l’industrie a laissé la place aux antiquités. A l’instar d’autres villes et villages du Vaucluse, L’Isle se tourne alors vers le tourisme. Laissez votre véhicule sur l'un des parking de la ville et promenez vous nez au vent, elle offre un charme indéfinissable et un intérêt historique certain.
Dirigez-vous vers l'Office de Tourisme de l'Isle-sur-la-Sorgue, situé au n°13 de la Place Ferdinand Buisson. Au départ de l'Office de Tourisme, un parcours du patrimoine vous permettra de découvrir la ville et son patrimoine historique et industriel. Tout au long du cheminement, retrouvez des plaques explicatives. Vous voici dans l'îlot de la Tour d'Argent, cet îlot constituent le coeur du centre ancien et concentre toute l'histoire de la ville. En effet, l’îlot de la Tour d’argent intègre dans son périmètre une juxtaposition de bâtiments représentatifs de l'architecture civile locale sur une très large période du XIIe au XIXe siècles.
Plusieurs études archéologiques ont déjà révélé un exceptionnel ensemble de constructions dont l’élément majeur est constitué par une remarquable tour construite par des consuls de la ville à la fin du XIIe siècle et couverte d’une magnifique coupole romane. Prenez du recul pour apercevoir cette coupole de style roman. D’autres constructions aristocratiques médiévales ont été identifiées sur ce site. Parmi les éléments les plus notables situés aux abords de la tour figurent un bâtiment résidentiel des XIVe et XVe siècles, un plafond décoré en plâtre daté du XVe siècle, des corps de bâtiment d’un hôtel particulier gothique : l'hôtel de Brancas-Villars et plusieurs constructions du XVIIIe siècle. Contre la façade sud de la tour d’Argent, le bâtiment Bon-Juge appartient à l’ancien hôtel d’Oiselay.
Au XVIIe siècle, une auberge, dite de "La Tour d'Argent", s'installe dans une partie de ces bâtiments. Dès la fin du XIXe siècle, cet îlot propose des espaces de loisirs chers aux habitants, tels que le Café de l'Avenir, un théâtre à l'italienne transformé après la Seconde Guerre Mondiale en dancing (Lido) au rez-de-chaussée et en cinéma (Cinévog) auquel on accédait par l'escalier toujours en place. Aujourd'hui les deux établissements sont fermés et les lieux attendent leur destinée. Les façades de la cour ont été totalement recouvertes de ravissantes fresques évoquant quelques grands films, comme par exemple King Kong. "Bye bye les héros que j'aimais, l'entracte est terminé. Bye bye rendez-vous à jamais, mes chocolats glacés, glacés".
Laissez la rue de la République sur votre gauche, pour une déhambulation ultérieure. C'est l'une des rues principales de L'Isle-sur-la-Sorgue, commerçante et bouillonnante d’activité les jours de marché. Anciennement elle s’appelait rue des frères mineurs, il y avait à son extrémité sud une porte des frères mineurs, car les cordeliers étaient établis à cet endroit, hors des remparts depuis le XIIIème siècle. Au XVIIème ils ont été logés dans la ville derrière l’église, jusqu’à la révolution. Au n°3 se trouve une façade du XIVème siècle qui appartenait au cardinal de Saluces. Elle a servi d’auberge. La rue, dans sa partie proche de l’église s’est appelée rue de la Victoire, avant d’être rebaptisée rue de la République sur toute sa longueur en 1878.
Prenez plutôt la direction de la Place de la Liberté où trône la collégiale Notre-Dame-des-Anges, dans l’ancien quartier de Ville Boquière. Cette dernière est l'une des plus belles églises baroques de Provence. L'ancienne Basilique Saint-Laurent, d'origine romane s’élevait au XIIe siècle à l’emplacement actuel. Elle fut érigée en collégiale en 1222 par l’évêque de Cavaillon, probablement pour contrecarrer les pouvoirs du consulat. Il ne reste aucune trace de cet édifice qui devait être l'une des premières réalisations gothiques régionales.
Dès la fin du XVe siècle, le chapitre décide de reconstruire la totalité de l'édifice. Le chantier débute par la partie orientale de l'église et adopte un style gothique méridional, en vogue dans la région comtadine depuis le XIVe siècle : chevet bas, de plan polygonal avec des contreforts rayonnants, et un puissant clocher latéral. Celui-ci est achevé vers 1538 et marque une évolution stylistique du gothique flamboyant vers le style Renaissance. L'architecture extérieure austère, influencée par le style jésuite, contraste avec l'ostentation de ses décors intérieurs. La large nef voûtée est bordée de chaque côté par un réseau de six chapelles latérales, surmontées par des galeries de circulation protégées par des balustrades. De l'extérieur, la collégiale Notre-Dame-des-Anges cache bien son jeu. Il faut entrer pour admirer les vertus de la Vierge !
Le visiteur est frappé d'entrée par la luxuriance du décor de la nef. La richesse de la décoration intérieure de la collégiale Notre-Dame-des-Anges se manifeste par la grande diversité des décors et du mobilier : retables dorés, tableaux, peintures murales, sculptures,... L’ornementation a évolué au fil des siècles et a notamment été enrichie à la fin du XVIIIe siècle grâce aux biens provenant des six couvents de la ville fermés après la Révolution. A proximité, toujours sur la place de la Liberté, la tour Boutin est le seul témoin des anciennes fortifications de la ville. Il s'agit d'un donjon médiéval de forme carrée aux murs épais de 2,30 m. À côté d'elle se trouvent les vestiges d'une maison cardinalice du XIVe.
Après cette visite, engagez-vous dans la Rue Danton jusqu'au bout, vous arrivez face à la Rue du Docteur Roux. Sur votre droite se trouve la Chapelle des Pénitents blancs. La ville de L'Isle-sur-la-Sorgue conserve deux anciennes chapelles de la confrérie des pénitents blancs, l’une édifiée pendant les Temps modernes, l’autre à l’époque contemporaine. Les pénitents de chaque confrérie portent une tenue ayant une couleur spécifique à laquelle ils doivent leur nom. Il existait à L'Isle-sur-la-Sorgue quatre confréries de pénitents : les blancs, les bleus, les noirs et les verts.
Les pénitents blancs sont présents à L'Isle depuis la première moitié du XVIe siècle. D'abord installés dans le couvent des Franciscains, situé hors les murs, ils rentrent en ville lors du transfert de ce dernier en 1562. Établis peu après dans la collégiale, ils possédaient une chapelle qui fut détruite lors de la construction du sextier. Leur nouvelle chapelle, édifiée juste à côté par l'architecte l'islois Esprit-Joseph Brun, aura une existence très brève. En effet, achevée en 1778, elle fut vendue à la Révolution.
Cette chapelle néo-classique, aujourd'hui privée, a été dépouillée de ses boiseries, mais une grande partie des décors en gypserie et staff est conservée. La partie supérieure du mur d’abside est ornée de draperies et de deux anges en haut-relief en plâtre tendant une couronne de roses au-dessus du retable disparu. Le grand plafond en gypserie reprend le répertoire traditionnel issu du XVIIIe siècle, avec notamment des motifs végétaux, et l’associe à des motifs inédits, témoins de l’époque post-révolutionnaire.
Tournez à gauche dans la Rue Jean Théophile, anciennement surnommée la "Rue des Roues", cette rue alignait une bonne quinzaine de roues ; seules 3 ont survécu. Elle a été rebaptisée roue Penicuik ville d’Ecosse jumelée à l’Isle sur la Sorgue en 1974. Au milieu de cette dernière, c’est la roue Victor Courtet qui vous accueillera. Les roues à aubes rappellent le patrimoine industriel et le développement de la ville dès le XIIe siècle. C’est par ordonnance royale que Louis Philippe 1er donna l’autorisation d’utiliser cette roue le 6 octobre 1832 pour un moulin à soie et filature de laine. Maintenant, majestueuse elle brasse son eau pour les touristes.
La Rue Jean Théophile suit le Canal de l'Arquets où se trouve deux autres roues à aubes dont la roue de l’Hôpital. A l’origine cette roue fournissait de l’eau à l’Hôpital (autorisation de 1760-1762). Il y avait aussi une deuxième roue qui produisait la force motrice à Esprit Genet et qui fut réglementée par ordonnance royale du 30 janvier 1828. Au niveau de la Place des frères Brun, sur la droite se dresse l'Hôtel Dieu. L'Hôtel-Dieu, qui connut plusieurs extensions aux XIXe et XXe siècles, est aujourd'hui l'Hôpital local de L'Isle-sur-la-Sorgue. L'aile méridionale qui abritait les religieuses était associée au jardin de la communauté. Ce lieu et ses locaux, appelés "la Congrégation", sont actuellement affectés à la Direction du Patrimoine de la Ville.
La cour d'entrée de l'Hôtel Dieu est accessible par un remarquable portail daté de 1762 et surmonté d'une ferronnerie portant les armes de l'abbé de Sade, bienfaiteur de l'établissement. Le bâtiment se développe sur quatre ailes selon un plan en "H". C'est au rez-de-chaussée que se situent les parties les plus notables de l'hôpital : le hall d'entrée et son escalier majestueux, la pharmacie et la chapelle, abondamment décorée de gypseries de style Louis XVI. D'anciens jardins d'agrément et de subsistance entourent les bâtiments. Le jardin ouest possède une fontaine monumentale ou nymphée, dessinée par Jean-Ange Brun en 1768.
Tournez à droite dans la Rue Alfred de Musset pour déboucher sur la Place de la Juiverie, ancien quartier Juif de L'Isle-sur-la-Sorgue (quartier de Villefranche). La première référence écrite qui témoigne de la présence d’une communauté juive à L’Isle-sur-la-Sorgue date de 1268. Tout porte à croire que la juiverie, située intra-muros dans le quartier de Villefranche, existait bien avant cette date au même emplacement. Dès le XIIIe siècle, expulsée du Royaume de France, une communauté juive s'installa dans le Comtat Venaissin. Elle résidera près de deux siècles dans les quatre cités de la terre papale : Avignon, Carpentras, Cavaillon et L’Isle-sur-la-Sorgue.
Au milieu du XVe siècle, les autorités pontificales durcissent la réglementation concernant les communautés juives du Comtat Venaissain. Afin de les séparer des chrétiens, on oblige les Juifs à vivre dans une unique rue (carreria en provençal) que l’on ferme la nuit. Ce terme de « carrière » va dès lors désigner le quartier juif et la communauté qui l’habite. Le quartier juif (carrière) de L'Isle-sur-la-Sorgue, dans sa configuration du XVIIIe siècle, se développait sur une superficie d’environ un hectare.
Il était fermé, le soir, par deux portes closes. Celles-ci étaient situées à l’est, aujourd’hui la rue Alfred de Musset et à l’ouest la rue Louis Lopez. La vie de la communauté était organisée autour d’une place centrale où se concentraient les activités économiques, essentiellement tournées vers l’industrie textile. Les maisons pouvaient s’élever sur quatre, voire cinq étages, afin d’optimiser un espace devenu précieux. Au moins deux immeubles particulièrement représentatifs de l’architecture civile des carrières de la fin du XVIIIe siècle sont conservés dans la cité de L'Isle-sur-la-Sorgue. Ces bâtiments se caractérisent par un style raffiné, perceptible notamment dans la qualité des ferronneries des balcons et des décors de gypseries.
De nombreux travaux ont été entrepris ces dernières années pour mettre en valeur le patrimoine culturel juif de l’Isle-sur-la-Sorgue. Qu’il s’agisse de l’emplacement du quartier juif, de l’ancienne synagogue, du cimetière juif ou de l’immeuble Beaucaire. Le cimetière, situé au quartier des Bagnoles, il a été utilisé jusqu’à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
Poursuivre votre parcours touristique sur votre gauche dans la Rue Carnot, jolie rue commerçante. Vous risquez de passer devant le Musée du Jouet et de la Poupée Ancienne sans même le remarquer, car il est situé au fond d'un recoin de la rue au n°26. Ce musée a été créé grâce à la collection privée d'une femme passionnée, Tantine. La centaine de jouets présentés date des années 1880 à 1930. Mais la collection s'enrichit chaque année, chose "facile" quand on sait que L'Isle-sur-la-Sorgue est une grande capitale de la brocante.
Revenez sur vos pas jusqu'au Quai de La Charité sur votre droite, puis continuez dans la rue André Autheman pour trouver la Maison de la Charité (hôtel Jean-Favier). Construite en plusieurs temps, la Charité de L’Isle, dite aussi l’Aumône, occupait toute la partie de la ville comprise à l’intérieur des remparts, au sud de la rue André Autheman, depuis le Pont des Cinq-Eaux jusqu’à l’ancienne porte d’Avignon dans le quartier de Villefranche. Ce vaste édifice composé de plusieurs bâtiments, dont la plupart sont aujourd’hui conservés, se démarque par rapport à la plupart des Charités du Comtat du fait même de son ampleur.
La Maison de la Charité avait pour vocation d'offrir un refuge aux mendiants non seulement pour les loger, les nourrir et les entretenir, mais aussi pour lutter contre les vols et pour les délivrer de leur condition en leur apprenant un métier. En 1758, la Charité accueillait 126 pensionnaires dont 72 enfants, placés dans les fabriques locales. De la fin du XVIIIe siècle à la fin du siècle suivant, les sœurs hospitalières assurèrent la direction de l'établissement.
Poursuivez sur le Quai Lices Berthelot, pour admirez les grandes et belles roues à aubes. L'Isle-sur-la-Sorgue a compté jusqu'à soixante roues à aube, à partir du XIIIe siècle. Elles faisaient tourner l'industrie locale, il reste aujourd'hui une quinzaine, mais elles n'ont plus qu'une fonction décorative. Elles tournaient grâce au courant de l'eau. Voilà pourquoi on créait des canaux afin de pouvoir démultiplier les moulins. Et si le courant n'était pas assez fort on créait des chutes d'eau. Voilà qui vous donne une idée de la raison pour laquelle, l'Isle-sur-la-Sorgue est réputée pour ses chutes et ses canaux. Les roues permettaient de faire fonctionner des machines pour différentes activités, telles que la production de farine, de draps ou encore de papier. Il existe différents types de roues, mais les roues utilisées à L'Isle sont des roues à aube: la roue trempe dans l'eau et tourne grâce à la puissance de l'eau qui pousse sur ses aubes. Les roues dites "par dessus" sont munies de gobelets qui se remplissent d'eau et qui font tourner la roue lorsqu'ils se remplissent d'eau.
La première roues sur votre chemin sera la Roue Croset, son propriétaire reçut l’ordonnance royale d’utiliser la roue en 1828 pour une carderie à laine. Puis, la Roue de Valébrègue, il est dit d’après un arrêté de réglementation que cette roue existait depuis très longtemps. Suivra la Roue des Tourelles, la construction de cette roue est accordée par ordonnance royale en 1832. Plus loin, la Roue des Lices de Villevieille, roue imposante à trois rangées d’aubes. L’autorisation d’exploiter cette roue fut donnée à François Xavier Juge, par ordonnance royale du 24 juin 1818 (sous Louis XVIII). Elle fut vendue le 28 février 1836 à Casimir et Alphonse Benoit. Puis elle fut exploitée par Alphonse Petitet héritier d’Alphonse Benoit et revendue à Fougat fabricant de conserves. Et enfin, la Roue des Minimes située sur la Sorgue du Nord, elle fut construite par les frères Minimes pour fournir l’eau à leur couvent créé en 1603 et qui s’étendait de la Maison de Retraite de l’Isle sur la Sorgue à la rue Denfert-Rochereau.
Au début du Quai Clovis Hugues, admirez la Roue dite du quai du Nord et la Roue du Portalet. Cette dernière est une roue à aubes au fil de l’eau à 2 planches par aubes soutenues par 3 rayonnages. Cette roue rappelle celle qui était placée dans un petit bâtiment en aval du pont du Portalet. Elle alimentait avant la Révolution la fontaine monumentale de la maison Campredon et le couvent des Cordeliers. Début 1900 on disait que c’était le moulin à Garance du Portalet. Son installation assez récente embellit les bords de la Sorgue du Nord par sa beauté.
Prendre la direction du centre d'art Campredon. Cet ancien hôtel particulier édifié à la demande de Charles-Joseph Donadeï au XVIIIe siècle, issu d'une grande famille de propriétaires terriens, présente à L'Isle depuis le XIVe siècle. Le projet fut conçu par l'architecte l'islois, Esprit-Joseph Brun, qui élabora un hôtel particulier sur un plan en "L", avec une remarquable façade ordonnancée sur la rue principale. Les deux façades intérieures furent élaborées de façon plus simple afin de donner plus d'ampleur à un jardin magnifié par trois fontaines ou nymphées. Le vestibule d'entrée de l'hôtel Donadeï de Campredon ouvre sur un grand escalier à trois volées suspendues, avec rampe en fer forgé, permettant l'accès aux salons en enfilade du premier étage, décorés de sobres gypseries. A L'Isle-sur-la-Sorgue, de nombreuses demeures aristocratiques sont construites ou réaménagées entre 1690 et 1780, selon les goûts de l'époque comme l'hôtels de Palerme, de Ganges, de Ricci, de Clermont-Lodève,...
Empruntez directement à gauche la Rue Molière pour vous rendre à la Chapelle des Pénitents bleus, située à l’angle de la place Rose Goudard. Initialement installée au couvent des Franciscains vers 1565, la confrérie des pénitents bleus de L'Isle décide de construire une nouvelle chapelle à l'angle des rues Saint-Honoré et de l'Arquet. Édifiée entre 1761 et 1768, elle est un témoin majeur de l'architecture religieuse de la seconde moitié du XVIIIe siècle. La chapelle fut vendue à la Révolution et la confrérie fut dissoute. Au XIXe siècle, la chapelle accueillit la congrégation des Hommes. Elle fut sécularisée dans les années 1970.
Cette Chapelle des Pénitents bleus possède encore une remarquable façade classique à pans inclinés et une grande partie de son plafond d'origine en gypserie. Celui-ci est représentatif des arts décoratifs religieux comtadins du milieu du XVIIIe siècle de par sa sobriété et l'utilisation ponctuelle de motifs en haut-relief réalisés en plâtre peint : gloire rehaussée d'angelots, cartouches,... Au passage admirez la Roue de l’hôtel de Palerme, cette roue privée est situé sur le canal de l’Arquet. L'itinéraire touristique ne s’arrête pas là, il continu direction Rue Voltaire, traversez la belle Place Xavier Battini, au bout de celle-ci, tournez dans la Rue Raspail pour retrouver la Sorgue au Bassin Bouïgas, au niveau du belvédère. Le bassin Bouïgas alimentait un système d’irrigation pour les moulins et les jardins.
Le nom de Bouïgas, parfois Bouigas ou Bouligas est très ancien et sa signification est une énigme car personne n’a encore pu trouver l’origine de cette dénomination. En provençal le verbe “bouleguer” signifie : agiter, remuer, secouer, de là à dire que l’on pourrait imaginer que Bouligas vue l’agitation de l’eau à cet endroit était à l’origine du nom Bouïgas… Ici la Sorgue se divise en trois bras: Sorgue de Monclar, Sorgue des Jardins et Sorgue du Portalet. À cet emplacement se trouvaient également des fortifications datant du XIIe siècle. Il n'en reste rien ou presque. Une petite terrasse d'observation est aménagée sur les bases d'une des deux anciennes tours qui encadraient la porte d'entrée dans la ville.
Le quartier de Bouïgas, tout entier dans les remparts qui entouraient l’Isle, s’étendait des deux côtés de la porte Bouïgas jusqu’à la rue Lamartine, ancienne impasse du Bonhomme dégagée au début du XIXe siècle par le quai de Villeneuve d’un côté et jusqu’à la rue Roumanille, ancienne impasse Esquicho-Mousco, dégagée au début du XIXe siècle par la place aux Herbes et la rue Saint Honoré, aujourd’hui Voltaire. L’artère principale de Bouïgas au Moyen-Age jusqu’aux années soixante du XXe siècle, était la rue Villeneuve (Raspail), aussi importante que le rue de la République et le rue Carnot. Les autres rues du quartier, avec celles que nous avons citées étaient comme aujourd’hui, la rue de l’Anguille, la rue de l’Écrevisse, la rue du Liron, auxquelles il faut ajouter quelques culs-de-sac et le planet qui existent toujours.
Ne manquez pas le spectacle du "Partage des eaux" situé à 1 km en amont de L'Isle-sur-la-Sorgue, là où la rivière se partage en deux et forme un plan d'eau ombragé dans lequel se reflètent platanes et verdure généreuse... Jadis, les habitants vivaient essentiellement de la pêche. La Sorgue a toujours été réputée pour son eau riche en poissons. Les premiers habitants de L'Isle étaient des pêcheurs vivants dans des cabanes construites sur pilotis. Sur leurs barques à fond plat, nommées nego-chins, les pêcheurs attrapaient truites, anguilles et écrevisses, avec des filets ou des tridents... jusqu'à 15 000 écrevisses par jour !
Suivre le Quai Jean Jaurès, traversez la passerelle et admirez l’oreille dans la Sorgue. Après avoir traversé, vous verrez sur votre droite le Jardin Public, vous êtes également au dos au célèbre Château Dumas, emblème de L’Isle-sur-la-Sorgue. Le château Dumas abrite aujourd’hui, la Caisse d’Epargne. Ce bâtiment remarquable fut construit en 1880 par Honoré Dumas sur les plans de l’architecte Reboul puis revendu par son fils, Hippolyte Dumas, à la Caisse d’Epargne en 1918. Le parc qui se trouve derrière a été inauguré en 1945. Il était occupé depuis 1828 par une minoterie, puis à la fin du XIXème siècle, par une usine à plâtre dirigée par Émile Char (père du célèbre poète René Char) et Xavier Dumas.
La Roue Milhe se présente devant vous. Cette roue massive d’une solidité à toutes épreuves, a été réglementée par arrêté en 1828. Elle appartenait à G. Milhe meunier. Située au bord du jardin de la Caisse d’Epargne tout à côté du manège qui tourne pour le plaisir des enfants. Cette roue, continue aujourd’hui, à tourner inlassablement tout en ne meulant plus rien. Tous les dimanches, elle tourne majestueuses pour le plaisir des brocanteurs qui l’entourent et les passants qui l’admirent. Continuez le long de l’Avenue des Quarantes otages jusqu'à la Roue Giraud. Pour la trouver il faut aller la chercher dans la parc Gauthier. Elle est située sur le bras de Sorgue des Névons au fond du parc Gauthier, c’est une des plus grandes roues du village qui reste très discrète, cachée par la végétation. L’autorisation d’exploiter cette roue a été accordée par arrêté du 6 août 1821 à Joseph Laval pour l’irrigation d’un jardin.
Le Parc Gautier correspond à l'ancien domaine du Château Giraud. Le parc accueille une partie de la grande Foire Internationale à la Brocante et à l'Antiquité, les lundis de Pâques et les 15 août. Le château Giraud, le long du canal du Moulin vert, est une maison bourgeoise construite en 1885 sur un plan carré, au milieu d’un parc. Le bâtiment s’élève sur quatre niveaux, dont un en sous-sol, et est surmonté d’une toiture à deux pans portée par une ferme débordante. Ses quatre façades sont distinctes les unes des autres. La façade principale au nord est ordonnancée sur trois travées. Les fenêtres des deux premiers niveaux sont marquées par des frontons et viennent encadrer la travée centrale occupée par l’accès principal. La façade postérieure se compose de deux travées agrémentées d’un bow-window et d’un perron qu’un balcon en fer forgé surmonte. Sur ces deux façades un escalier à balustres permet d’atteindre le premier niveau.
Ne manquez pas le petit village du Quai de le Gare (25 exposants) et le village des Antiquaires de la Gare (90 exposants) ne forment quasiment qu'un seul village. Seule l'avenue de l'Égalité les sépare. Le village des Antiquaires de la Gare s’est lové dans une ancienne filature du XIXe siècle où pas moins d’une centaine de galeries sont ouvertes toute l’année du vendredi au lundi. Meubles et objets d’époque sont à découvrir dans les dédales des espaces d’antiquaires : lustres rococo, mobiliers vintages, dames jeanne et chaises années 50, vous trouverez forcément votre bonheur. Le village s'organise autour d'une cour, avec au centre une petite fontaine et d'un grand hall d'exposition de deux étages. Un petit restaurant-buvette vous accueille si vous souhaitez faire une pause.
Autre temps fort de votre escapade à L'Isle-sur-la-Sorgue : offrez-vous un voyage dans le temps avec la visite de la Filaventure Brun de Vian-Tiran. Grande productrice textile dès le XIIe siècle. Dans une aile de la manufacture, un musée a été aménagé à l'étage de la boutique. Mérinos, alpaga, cachemire, des plaines de la Crau à la Mongolie, le parcours sensoriel et interactif nous emmène à la découverte des plus belles laines du monde. Par des cartes interactives, des vidéos et un laboratoire de l'innovation et du design, les visiteurs découvrent un savoir-faire ancestral et unique.
Pour finir voyage à travers les siècles, la Roue de la Porte d’Avignon, anciennement connue sous le nom la “roue du SPAR”, est à l’origine l’ancienne roue du jardin des religieuses de Sainte-Elisabeth, puis de nombreuses transactions l’ont attribuée à différents propriétaires : émouleur d’outils tranchants, cardeurs.... C’est une roue à godets bien conservée qui sert à remonter l’eau. Elle fonctionne toujours et déverse son eau dans deux bacs en pierre pour le plaisir des badeaux. Très photogénique, elle est souvent utilisée comme arrière plan par les touristes.
Carnet pratique de L'Isle-sur-la-Sorgue
Les incontournables de L'Isle-sur-la-Sorgue
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
- Panoramas
- Gastronomie : n'oubliez pas votre panier gourmand.
Visites à L'Isle-sur-la-Sorgue
- Visite de la ville
- La Fondation Villa Datris, installée dans une grande et belle demeure de style provençal du XIXème siècle, présente des expositions dédiées à la sculpture contemporaine.
- La Filaventure Brun de Vian-Tiran vous initie à la fabrication d’une étoffe, étape par étape. Après la visite de ce musée sensoriel, la boutique vous permet d’acquérir des écharpes, des couvertures, des vêtements et des accessoires.
- Le Musée du Jouet et de la Poupée ancienne vous garantit un retour en enfance. Ses collections présentent des poupées du XVIIIe siècle à nos jours, et des jouets d’antan.
- Le centre d’art Campredon se consacre à l’art sous toutes ses formes. Installé en bord de Sorgues, dans une demeure historique, le centre d’art propose toute l’année des expositions diverses et des rendez-vous culturels.
Activités à L'Isle-sur-la-Sorgue
- Descente de la rivière, la Sorgue, en canoë-kayak (2h environ) d'avril à septembre.
Festivités à L'Isle-sur-la-Sorgue
- La foire internationale Antiquités et Brocante le week-end de Pâques.
- La fête des peintres et des sculpteurs tous les 2ème samedi de chaque mois depuis mai jusqu'à septembre, sur l'esplanade Robert Vasse. Renseignements : email : atelier-enprovence@hotmail.fr
- Le marché flottant de L'Isle-sur-la-Sorgue a lieu chaque année, le premier dimanche du mois d'août, en même temps que le très fameux marché dominical. Il se déroule sur le bras de la Sorgue se trouvant face au jardin public et débute vers les 9h pour se terminer aux alentours de 12h30. Les Nego-Chin, barques typiques à fond plat, glissent d'une rive à l'autre à l'appel du public, et offrent à leurs yeux une farandole de couleurs et de senteurs (productions locales telles que fruits et légumes, bouquets de fleurs, fromage, vin, pain...). On peut ainsi faire son marché et profiter, en plus, des costumes provençaux traditionnels, de la musique et du commentaire vivant et chantant. Mais pour cela, il faut arriver tôt car l'accès est très difficile ! Lorsque le marché flottant se termine, les Nego-Chin se réunissent en ligne ainsi que tous les participants du marché traditionnel, et ensemble, ils entonnent la fameuse Coupo Santo qui célèbre la Provence.
Consulter nos pages :
- A voir dans L'Isle-sur-la-Sorgue
- A faire dans L'Isle-sur-la-Sorgue
- Parcours touristique dans L'Isle-sur-la-Sorgue
- Histoire de L'Isle-sur-la-Sorgue
Marchés à visiter proche de L'Isle-sur-la-Sorgue
- L'Isle-sur-la-Sorgue: chaque semaine marché: Jeudi & Dimanche;
- Saint-Martin-de-la-Brasque: marché Dimanche (6km)
- La Tour-d'Aigues: marché Mardi (10km)
- Lourmarin: marché Vendredi (11km)
- Apt: marché Samedi (11km)
- Cadenet: marché Lundi (12km)
- Pertuis: marché Vendredi (13km)
- Roussillon: marché Jeudi (20km)
- Jouques: marché Dimanche (22km)
- Manosque: marché Samedi (24km)
- Lambesc: marché Vendredi (25km)
Sites touristiques près de L'Isle-sur-la-Sorgue
- Collégiale Notre Dame des Anges (Sorgues) : monument religieux (3 km)
- Pernes-les-Fontaines : plus beau détour de France (9 km)
- Jarditrain : jardin remarquable (11 km)
- Venasque : plus beaux village de France (11 km)
- Gordes : plus beaux village de France (12 km)
- Abbaye de Sénanque (Gordes) : monument religieux (12 km)
- Carpentras : ville d'art et histoire (15 km)
- Menerbes : plus beaux village de France (16 km)
- Jardin du château de Brantes : jardin remarquable (18 km)
- Roussillon : plus beaux village de France (19 km)
- Avignon : secteur sauvegardé (19 km)
- Jardin de l'Alchimiste : jardin remarquable (20 km)
Plus d'information
- Isle sur la Sorgue Tourisme - 13 Place F.Buisson - 84800 Isle sur la Sorgue - Tel : +33(0)4 90 38 04 78 - Site internet
- L’Office de Tourisme Pays des Sorgues et Monts de Vaucluse - 13 Place Ferdinand Buisson, 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue - Tél. : 04 90 38 04 78 - Isle-sur-la-Sorgue : site internet
- Direction du patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue - Rue Carnot - 04 90 38 96 98 - direction.patrimoine@)islesurlasorgue.fr - Site internet
- Sites & Cités remarquables de France - Musée d’Aquitaine - 20 cours Pasteur - 33 000 Bordeaux - +33 (0)9 72 49 97 06 - reseau@sites-cites.fr - Site internet
- Destination Luberon : site internet
- Luberon : site web
- Luberon côté sud : site web
- Luberon en Provence : site web
- Luberon new : site web
- Provence Guide touristique : site web
- Avignon et Provence : site web
- Tourisme PACA : site web
Pour vous rendre à L'Isle-sur-la-Sorgue
L'Isle
11 °C Couvert
Min: 8 °C | Max: 11 °C | Vent: 18 kmh 150°
Le saviez-vous ?
N'oubliez pas !
Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes.
- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.
Nos coups de coeur dans L'Isle-sur-la-Sorgue
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Date de dernière mise à jour : 16/12/2023
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