Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais (42)
La Route touristique "Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais"
Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais compte 4 étapes du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, de l'itinéraire Cluny – Le Puy-en-Velay. Le Pèlerinage est né de la découverte en Galice en Espagne, vers l'an 800 d'un tombeau. Sans doute le tombeau de l'apôtre Jacques, frère de Jean.
Cette découverte aurait été faite grâce à une étoile dans le ciel, d'ou le nom de Compostelle (Campus Stellae). Les pèlerins du Nord Est de l'Europe rejoignent la Galice en passant généralement par Cluny pour rejoindre Charlieu.
Bénédictins, Cisterciens, Franciscains vous invitent à connaître leur histoire et les lieux où ils ont vécu, travaillé et prié, lieux qui portent aujourd'hui encore l'empreinte de leur spiritualité. Étonnante diversité de paysages parseme ce parcours : la forêt, les vallons arrosés par de multiples ruisseaux à truites, les prairies. Les denses forêts du Col des Echarmeaux font place au riche patrimoine du Pays de Charlieu.
Les charmants villages de caractère se succèdent. Le vignoble et la richesse du petit patrimoine bâti qui jalonne cet itinéraire en font un parfait concentré de randonnée et de découverte en Roannais.
La Route touristique "Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais" en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
Sur le tracé du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, dirigez-vous vers Charlieu (km 0), Classé "village de caractère" en Loire et l'un des "plus beaux détours de France". De sa riche histoire, Charlieu a certes conservé dans ses nombreuses ruelles moyenâgeuses des maisons en pierre du XIIIe siècle, de pittoresques maisons à pans de bois et encorbellements des XIVe-XVe siècle ou de style Renaissance et Classique, mais le pays de Charlieu-Belmont vous permet d'aller aussi à la rencontre de trois ordres religieux qui ont façonné ce territoire.
Charlieu invite à la découverte d’un patrimoine d’exception, merveille de l’art roman, l’abbaye bénédictine de Charlieu, chef d’œuvre de l’art roman et site clunisien remarquable, est construite dans la pierre jaune de la région. Cet ensemble monastique, doté de qualités architecturales uniques, ne manquera pas de vous surprendre pour cette première visite. La tour Philippe Auguste, donjon défensif de l’abbaye et les maisons médiévales de la ville font de Charlieu un site unique.
C’est en 872 que l’évêque de Valence Robert fonde au sud de la Bourgogne une abbaye. Ses moines nomment le lieu « Carus Locus » signifiant Cher Lieu. Fondée par des moines bénédictins, l'abbaye Bénédictine de Charlieu est rattachée à Cluny vers 930, puis réduite en prieuré avant 1040. Des fouilles ont permis de découvrir les fondations de trois églises construites sur le même emplacement aux IXe, Xe et XIe siècles. De cette dernière ne subsistent que la dernière travée, la façade et le narthex (porche) ajouté au début du XIIe. Son grand portail, dont la décoration s'inspire du Livre de l'Apocalypse, est un chef d'œuvre de l'art roman.
Dès le Xe siècle, le monastère cristallise autour de lui une population importante et sa position stratégique amena les rois de France à prendre la cité sous leur protection, tel Philippe Auguste qui, en 1180, la fit fortifier et dont la tour fait encore la fierté des Charliendins. Le cloître actuel, de la fin du XVe siècle, s'ouvre sur la salle capitulaire par une colonnade romane. De là, on accède à la chapelle du prieur de la fin du XVe siècle. Deux musées ont également été aménagés dans le parloir et une ancienne cave. Le musée lapidaire et d'art religieux. De la chapelle, on pénètre dans la cour de l'Hôtel du Prieur du début du XVIe siècle.
Le prieuré est supprimé en 1787. Mais le site monastique conserve de ses 855 années d’histoire clunisienne un patrimoine médiéval exceptionnel. Sans oublier l’église Saint-Philibert édifiée au début du XIIIe siècle et ses stalles de la fin du XIVe et début du XVe siècle. Il faut attendre 1238 pour trouver trace de la paroisse, les services religieux étant jusqu'ici célébrés en l'Abbaye Bénédictine de la ville. L’église fut édifiée dans un style gothique bourguignon, dont le chevet plat est d'influence cistercienne.
Au XIIIe siècle, le roi Saint-Louis, partant pour la croisade, logea dans sa bonne ville de Charlieu et combla de bienfaits l’Hôtel-Dieu. Retrouvez les traces de son passage en plusieurs lieux emblématiques de la ville. Charlieu prospère, elle est peuplée de marchands et d’artisans tisserands. Ce village de caractère, offre également l’odeur des plantes de l’apothicairerie du musée hospitalier qui surprendra les visiteurs tout comme le savoir-faire des tisserands au musée de la Soierie.
Le cœur de ville de Charlieu concentre tous les éléments avec ses tours de défense, hôtels particuliers en pierre de taille (hôtel des Armagnacs, hôtel de la Ronzière, Hôtel Dupont de Dinechin), demeures aux façades à pans de bois (La maison de la gabelle, La maison Saint-Louis, La maison des Anglais), ses rues médiévales (de la Grenette, du tour de l’église, rue du Merle), pour transporter le visiteur du Moyen Âge à nos jours. A seulement quelques km de distance, deux abbayes et un couvent, faits de cette même pierre blonde et lumineuse, avec des relations complexes, parfois difficiles, ont sans contexte contribué à donner au Pays de Charlieu-Belmont une forte personnalité.
Quittez Charlieu, via la D4 (5 km) vers Saint-Nizier-sous-Charlieu prendre sur votre droite la direction du couvent des cordeliers à Saint-Nizier-sous-Charlieu. Vers 1280, après de nombreux démêlés avec les bénédictins de Charlieu, des franciscains fondent un couvent à la limite de la ville, sur la paroisse de Saint-Nizier-sous-Charlieu. Détruit vers 1360, le Couvent des Cordeliers fut reconstruit à la fin XIVe et début XVe siècle. Occupé par des Frères Mineurs Conventuels, il fut fermé en 1792. De ces bâtiments, il subsiste aujourd'hui le cloître de la fin XIVe siècle, l'église et la "bibliothèque" des religieux.
Reconstruit dans les années 1370-1410 grâce à la générosité du seigneur de Châteaumorand, le grand cloître, de style gothique rayonnant, possède une décoration très soignée. Sa galerie nord en particulier s'orne de chapiteaux figuratifs représentant avec humour les vices et les vertus. L'église attenante de la fin XIVe siècle est remarquable par sa charpente apparente en chêne, datant de la fin du XVIIe siècle, et ses peintures murales des XIVe, XVe et XVIe siècles.
Poursuivre en direction de Saint-Nizier-sous-Charlieu, toujours sur la D4 (5 km). L'église paroissiale de Saint-Nizier a été réédifiée en 1833. Elle se distingue guère d'autres églises de la région, si ce n'est par ses vitraux d'une qualité remarquable. Conçus par Théodore-Gérard Hanssen, peintre verrier parisien, considéré comme un des rénovateurs de l'art du vitrail en France. Ils représentent des scènes évangéliques dans lesquelles interviennent des personnages du village, des paysans familiers et l'habitat régional. Le thème de la vigne et du vin renvoie à la Passion mais aussi au passé viticole de la commune (280 ha de vignes en 1856).
Le coteau de Saint-Nizier depuis le Moyen Âge in'a pas cessé de porter la vigne. En 1484 Les Hauteurs de Rougefert était couvertes de vignes et tout le plateau de la Goutte-du-Charbe (anciennement Esgrcay) et du Château du Mont était couvert de forets. Le patrimoine architectural de Saint-Nizier-sous-Charlieu permet également d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de cette cité pleine de charme. Le site de Saint-Nizier-sous-Charlieu était une ancienne station gallo-romaine, une villa gallo-romaine s'y trouvait, près du confluent du Sornin et de la Loire.
Vous pouvez découvrir sur la commune de Saint-Nizier-sous-Charlieu les Châteaux de Beauvernay, du Mont et de Rongefer. Château de la Grange Jobin, bâtisse bourgeoise construite en 1885 par la Famille Vadon, banquier et viticulteur de son état, se situe en lisière de Saint-Nizier-sous-Charlieu et de Charlieu. Sans oublier également, le Château des Gâtilles, le jardin du château de Montfort qui fait partie du pré-inventaire des jardins remarquables. La Madone située près du lieu-dit de la Croix de la Tombe a été conçue en l'honneur des vignerons prospères jusqu'au milieu du XXe siècle.
Le château du Mont, ancienne maison forte transformée en manoir, fut le berceau de la famille de Nompère. Au temps de la Ligue, elle servit de forteresse aux troupes royales qui surveillaient Charlieu. En 1593, pendant les guerres de religion, le château fut assiégé et pris par le chevalier d'Auder, dont les bandes se livrèrent au pillage et l'incendièrent.
Continuez vers l’église romane de Briennon (9 km). Briennon est un village dont l’histoire remonte sans doute à une très haute antiquité. Différents objets tels que lames de silex, couteaux, haches, hachettes, pointes de flèche, monnaies sont des témoins des ères paléolithique, néolithique, et âge de fer. A l’époque gallo-romaine le site s’appelait Briennonum et son port sur la rive gauche de la Loire était un centre d’activité important. Des vestiges de cette époque ont été trouvés et sont exposés au musée de la tuilerie. Il était traversé par la grande voie de Rodumna (Roanne) à Augustidunum (Autun).
Vers 1066 un monastère de l’ordre de Cluny s’y installe. Du XIe siècle ne subsistent que le clocher et le chœur. L'église romane de Briennon comporte un vaisseau moderne et un chœur ancien. A l’origine le clocher ne comportait que 2 étages. Cette disposition de clocher, au dessus d’un chœur, est très rare. La nef, obscure et trop étroite, fût remplacée en 1837 par la nef actuelle et ses collatéraux. La chaire, œuvre de Picaud de Roanne, est en marbre blanc et date du XIXe siècle, comme la décoration polychrome de l'intérieur exécutée par Zachéo. On remarquera aussi le retable de l'autel de la Vierge datant du XVIIe siècle. En calcaire blond, de tradition clunisienne, l’église est placée sous le vocable de Saint-Irénée.
Profitez de cette étape à Briennon pour visiter la Péniche-Musée : c'est une péniche à visiter le long du Parc des Canaux : logement du marinier, timonerie, salle des machines, espace d'exposition et de projection.
Suivre la D4 jusqu'à l'église abbatiale de La Bénisson-Dieu et son trésor, bijou situé dans la vallée verdoyante de la Teyssonne (13 km). Cet édifice unique conjugue la pureté de ses lignes cisterciennes à la majesté de son clocher et à la grâce de ses tuiles vernissées. Vous admirerez l’élégance de son architecture, la beauté de sa pierre ocre, de ses rosaces, de ses statues et de ses fresques. Du roman au gothique en passant par le baroque, et au milieu d’un village plein de charme, c’est 900 ans d’une histoire haute en couleurs que La Bénisson-Dieu raconte !
En 1138, Albéric, envoyé par Saint-Bernard de Clairvaux, fonde l'abbaye cistercienne de Notre-Dame de La Bénédiction de Dieu, dont le nom sera déformé au cours des âges en "La Bénisson-Dieu". L'église abbatiale primitive date de la fin du XIIe siècle. A la transition entre les arts roman et gothique, c'est un édifice typiquement cistercien : vitraux en grisaille, lignes sobres magnifiées par le calcaire blond. A la fin du XVe siècle, l'abbé Pierre de la Fin exécute des travaux considérables : adjonction du clocher d'une hauteur de 51 mètres, de la toiture en tuiles polychromes vernissées…
Après les troubles des guerres de Religion, l'abbaye est dévastée. En 1611, les moines permutent avec les religieuses de Mégemont, en Auvergne, dont l'abbesse, Mme de Nérestang, restaure le monastère et adjoint à l'église une chapelle baroque dédiée à la Vierge. L'abbaye ferme au moment de la Révolution et ses bâtiments servent de carrière de pierres. Dominée par son imposant clocher, seule l'église subsiste avec sa remarquable couverture en tuiles vernissées, amputée néanmoins du choeur et du transept.
La visite de l'église abbatiale de La Bénisson-Dieu est étendue à son clocher et permet de retracer l'histoire de cette ancienne abbaye cistercienne. L'ascension du clocher est nécessaire pour accéder aux 4 salles d'exposition où divers objets liturgiques jusqu'alors précieusement gardés vous sont aujourd'hui dévoilés. Une maquette " 3D " et des panneaux d'interprétation complètent la visite et révèlent les grands moments de l'abbaye de La Bénisson-Dieu. Pour les plus aguerris, gravissez les 203 marches du clocher, vous aurez également accès au belvédère qui offre une vue spectaculaire sur les toits et les collines environnantes.
Une vue magnifique surplombe l’abbaye de La Bénisson-Dieu entourée de son théâtre de verdure quand vous venez de Briennon et que vous entrez dans le village, parking de l’école. Pour les marcheurs, après avoir longé la Teyssonne, vous admirerez l’autre face de l’abbaye où les motifs des tuiles ne sont pas les mêmes.
Le village de La Bénisson-Dieu bâti autour de l'église abbatiale, est aujourd'hui un bourg accueillant, à découvrir pour son passé lié au travail de la terre cuite. Lancée par les moines, l’activité de tuilerie et de briqueterie a perduré jusqu’au milieu du XXe siècle et a laissé plusieurs traces sur la commune. Il n’y a pas eu que les moines à La Bénisson-Dieu. Il y a aussi l’anthracotherium qui a d’ailleurs rendu le village célèbre ! En 1910, on y a en effet retrouvé des ossements de cette bête préhistorique. A mi-chemin entre l’hippopotame et le sanglier, vous en découvrirez une statue imposante dans la commune.
Le village compte de belles maisons construites en pierres jaunes en pisé dont la maison notariale au centre du village. Toujours dans le centre du village, quelques maisons montrent leurs murs montés à partir de tuiles de rebut, souvenir de l'activité tuilière. Et pour les amoureux de la flore, sachez qu’un arboretum composé de 20 espèces d’arbres est implanté de l’autre côté de la Teyssonne. Un pont de bois relie l’arboretum à l’église de l’abbaye de La Bénisson-Dieu. Sur les hauteurs et au sud du bourg, le château de Montcorbier et le château de Montaudry construits par la famille Godinot au XIXe siècle.
Il est temps de filer vers Ambierle (28 km), Village de Caractère, dominant la plaine roannaise sur son promontoire. Ambierle doit sa renommée à une abbaye bénédictine fondée au haut Moyen-Age. À l’approche du village perché, entouré de vignes, le prieuré apparaît, situé en son sommet, dominant. Des tuiles vernissées, colorées à la mode bourguignonne parent l’église de style gothique flamboyant. En 1011, elle devient prieuré de l'Ordre de Cluny. Les bâtiments subsistant permettent de comprendre l'organisation de la vie monastique laquelle réglait la majeure partie des activités du village construit autour du Prieuré. Ambierle fait partie des sites clunisiens et adhère à la Fédération des Sites Clunisiens.
Fortifié au XIVe siècle en pleine guerre de Cent Ans, Le prieuré clunisien d’Ambierle, présente au visiteur des témoignages architecturaux de différentes époques, s’étalant entre le XIIe et le milieu du XVIIIe siècle où il fut entièrement modifié et restauré. Les tourelles et une porte sont du XVe siècle. C'est entre 1753 et 1757 que fut construite la façade principale abritant la communauté bénédictine. Il est blasonné aux armes de Cluny et du cardinal de la Rochefoucauld, supérieur de l'ordre.
Le porche de l'ensemble prioral, edifié au milieu du XVe siècle abritait l'unique porte d'accès au prieuré. Il permettait aux religieux et aux personnes qui travaillaient pour eux d'accéder au monastère. En longeant la façade du prieuré clunisien d’Ambierle en direction du chevet de l'église on peut observer à la base, les restes de l'édifice de l'époque romane du XIème siècle, sur lequel est construite l'église gothique.Ce batiment abrite aujourd'hui les locaux de la Mairie et des logements à l'étage.
Seule tour encore intacte des fortifications du prieuré clunisien d’Ambierle, présente côté bourg, une petite bouche à feu qui permettait le tir avec les premières armes à feu (couleuvrine). Cette tour est dite « tour de la prison », car sa partie basse contenait un cachot voûté dans lequel étaient enfermés les malfaiteurs qui avaient été jugés par la justice des religieux.
Placée sous le vocable de saint Martin, l'église prieurale d'Ambierle du XVe siècle construite en calcaire jaune de Charlieu est de style gothique flamboyant. Elle possède encore ses superbes vitraux du XVe siècle représentant entre autres les saints patrons des paroisses voisines. Le choeur monastique est composé de 36 stalles qui font face au Retable. Sa somptueuse toiture aux tuiles vernissées, rappelant celle des hospices de Beaune.
Michel de Chaugy seigneur et chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon a fait don à l'église d'Ambierle d'un Retable de la Passion polyptyque flamand en 1476. Les scènes de la Passion sont sculptées en bois polychrome et les peintures sont attribuées à l'atelier du peintre bruxellois Roger Van der Weyden.
A la croisée des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle et de la Via Sancti Martini, le village de caractère d'Ambierle possède un riche patrimoine. La rue Ferrachat, la plus ancienne d'Ambierle, fut jusqu'au XIXe siècle l'artère principale du village où les commerces se succédaient. En la remontant, juste après le virage, on peut remarquer sur la gauche, une habitation occupée par un artisan perruquier au XVIème siècle.
Les murs de la Cour de l'impasse Saint-Charles portent les traces des événements et des personnages qui ont marqué les lieux. Elle représente l'espace réservé autrefois au prieur. Une fenêtre murée avec arcs en accolade et la porte de style gothique surmontée des armes du prieur Antoine de Balzac, évoquent le milieu du XVème siècle et la reconstruction qu'il opère après le passage des écorcheurs vers 1441.
Statue monumentale entourée de 14 croix, la madone domine le village d’Ambierle et marque le début du promontoire du Châtelard. Une légende y situe un trésor caché dans un souterrain qui s’ouvrirait à minuit, la veille de Noël, mais seulement le temps des 12 coups… Le panorama depuis ce lieu est exceptionnel, depuis la Saône et Loire au nord en passant par les monts du Lyonnais, au sud. Voyagez dans le temps en visitant le musée Alice Taverne, qui propose sur plus de 1000 m² des collections représentant la vie des campagnes roannaises et foréziennes entre 1840 et 1940. Des expositions temporaires sont programmées régulièrement.
La Chapelle saint Symphorien, excentrée du bourg d'Ambierle situé au lieu dit les Georges, est dédiée à saint Symphorien, premier martyr d'Autun. Placée sur un site antique (celtique et gallo-romain), c'est un lieu de culte nécessairement très ancien avec des traces d'inhumation au voisinage. Elle comprend un arc triomphal roman, mais a été reconstruite, plusieurs fois, notamment au XVIIe siècle, après une épidémie de peste et l'introduction du culte de saint Roch.
C’est tout naturellement le Prieuré de Pommiers, via la D8 qui ponctue parfaitement cette itinérance dans le Roannais. A la jonction du Roannais et du Forez, prenez le temps de découvrir ce site majestueux et profitez-en pour souffler un peu, vous venez de faire 67 km dans le Roannais. Adossé à une église romane à l’acoustique exceptionnelle, l'imposant Prieuré clunisien de Pommiers a su résister aux épreuves du temps, il vous invite à un voyage à travers mille ans d'histoire.
Ce monastère clunisien, fondé avant l’an 1000, saccagée lors de la guerre de Cent Ans. Une enceinte, avec trois tours accolées au mur sud du monastère, est construite. Il n'y a alors plus que cinq moines. En 1452 le roi Charles VII vient à Pommiers et signe le 30 octobre un édit royal qui confirme l'université de Caen dans ses privilèges. Le roi François Ier vient aussi à Pommiers lors d'une chasse en 1531, puis à nouveau en 15373 au moment où il vient prendre possession du Forez pour le domaine royal après la défection de Charles III de Bourbon.
Puis les moines l’embellissent jusqu’à la Révolution. À la Révolution française, quand de nombreux monastères ligériens sont vandalisés ou démontés, ne laissant souvent subsister que leurs églises, le prieuré de Pommiers-en-Forez est au contraire modernisé et préservé par ses propriétaires successifs jusqu’à l’acquisition des lieux par le département de la Loire en 1990.
Le prieuré de Pommiers constitue un ensemble patrimonial hétérogène extraordinairement conservé. L'histoire et d’architecture du Prieuré clunisien de Pommiers se dévoilent au cours de la visite de ce lieu aux multiples héritages. Le cloitre classique, conservant sa galerie sur deux côtés, s’organise autour d’une centrale respirant la quiétude. Ce rez-de-chaussée alternant réfectoire, salle capitulaire et salons, surmonte des sous-sols médiévaux d’époque romane et sert de base aux cellules de l’étage, réaménagées au XVIIIe siècle.
Pour une vue plus élargie sur la façade sud du prieuré avec les tours de fortifications, sortez du village de Pommiers-en-Forez et rendez-vous sur l’ancien pont de l’Aix, datant du XVe siècle. Prenez quelques minutes pour l’observer et vous l’imaginer au Moyen Âge avec ses 4 tours massives, on peut dire que le prieuré de Pommiers en impose.
Fin de cette Route touristique "Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais".
Carnet pratique de la route touristique "Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais"
Les incontournables de cette route touristique
Visites & Activités
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
Activités et Festivités
- L’Abbaye Bénédictine (Charlieu)
Aménagé dans l'ancien dortoir des novices, le Centre des Visiteurs est un espace d'accueil et une boutique, un important espace muséographique recréant, de manière vivante, cet univers monastique pour tous ceux qui désirent " ouvrir les portes du temps ".
Abbaye bénédictine - Place de l’Abbaye - 42190 Charlieu - 04 77 60 09 97 - abbayedecharlieu@loire.fr - Site internet
- Musée de la soierie : Les exceptionnelles étoffes de soie ont fait la réputation de Charlieu. Certaines ont été fabriquées spécialement pour habiller des célébrités telles Lady Diana, Catherine Deneuve ou pour meubler les appartements de la reine Elizabeth II à Buckingham ou les fauteuils de la Maison Blanche !
Renseignements complémentaires : accueil@musee-charlieu.fr ou secretariat@musee-charlieu.fr - Site internet
- Musée hospitalier : L’Hôtel-Dieu, un édifice du XVIIIe siècle, abrite les musées. Au musée hospitalier, des reconstitutions de salles datant de la fin du XIXe siècle. aux années 1950 sont accessibles : la grande salle des malades avec ses alignements de lits, les salles de soins et d’opérations, la lingerie. Au musée de la Soierie, vous découvrirez l’évolution du matériel textile, du XIXe siècle. à nos jours, avec des démonstrations des métiers à tisser. Des robes de soie anciennes, ainsi que des échantillons de créations conçues pour la Haute Couture sont exposés. Site internet
- Saint-Nizier-sous-Charlieu
L’église paroissiale (Saint-Nizier-sous-Charlieu) - Ouverte tous les jours de 9h à 18h. Visite possible par audiophone (gratuit).
- La Bénisson-Dieu
- L’Eglise Abbatiale (La Bénisson-Dieu) - Eglise ouverte de Pâques au 11 novembre (sauf offices). Renseignements : Bureau d'accueil ouvert de Pâques à Septembre. Tél : 04 77 66 64 65.
- Le site est accessible gratuitement toute l’année en visite libre. Seule la visite du clocher est payante. L'ascension du clocher est nécessaire pour accéder aux 4 salles d'exposition où divers objets liturgiques (statues, parements d'autel, retable, reliquaires...) jusqu'alors précieusement gardés vous sont aujourd'hui dévoilés. Une maquette " 3D " et des panneaux d'interprétation complètent la visite et révèlent les grands moments de l'abbaye de La Bénisson-Dieu.
- Pour les groupes, des visites peuvent être organisées à la demande. La visite commentée est d’ailleurs intégrée dans les propositions groupes d’excursions à la journée.
Abbaye cistercienne - Parvis Albéric - 42720 La Bénisson-Dieu - 04 77 60 12 42 - amis.lbd@gmail.com - mairie.benisson.dieu@wanadoo.fr
Lancée par les moines, l’activité de tuilerie et de briqueterie a perduré jusqu’au milieu du XXe siècle et a laissé plusieurs traces sur la commune. Saurez-vous les découvrir ? Pour vous aider et amuser vos enfants, vous pouvez vous appuyer sur le jeu de piste Randoland. Véritable parcours ludique à faire en famille, ce jeu vous permet d’observer et de vous balader dans le village. Avec des parcours adaptés à tous les âges, chaque enfant aura une fiche adaptée à son niveau d’apprentissage.
Pour les marcheurs, un topoguide « Le Pays de Charlieu-Belmont à pied » est en vente dans notre boutique en ligne et dans nos offices de tourisme.
Avis aux camping-caristes, un parking a été réalisé à proximité de l’abbaye de La Bénisson-Dieu pour pouvoir stationner votre camping-car en toute sécurité.
- Charlieu
Des visites guidées sont réalisées par l’office de tourisme et un plan de visite du centre historique y est également en vente. Plus d'information : 04 77 60 28 84 et 04 77 69 33 83
- Toute l'année en visite libre avec plan (parcours balisé) + questionnaire/jeu enfant: en vente à l'OT.
- Jeu de piste interactif application Baludik.
- Visites guidées pour individuels en juillet et août.
- Visites guidées pour groupes sur réservation obligatoire au minimum un mois à l'avance et sous réserve de disponibilité du guide.
- Un circuit "Mystère Monastique", permet au visiteurs de mettre ses pas dans ceux des moines qui ont façonné le Pays de Charlieu : bénédictins et franciscains à Charlieu, cisterciens à La Bénisson-Dieu.
Contacter l'Office de Tourisme du Pays de Charlieu-Belmont au 04 77 60 12 42 - contact@charlieubelmont-tourisme.com
- Ambierle
- Etape gourmande avec sa Maison de Pays : La Maison de Pays d'Ambierle, ancien réfectoire des moines, est un lieu d'accueil et Point Information. Vente de produits du terroir et artisanat. Visite de village pour les groupes sur réservation. Accueil de 10h à 18h.
- Atelier reliure avec l’association « Village du livre » : site internet
- Musée Alice Taverne : musée témoignant de la vie de nos campagnes. De l’épicerie du village, à la maison paysanne, en passant par la salle de classe ou l’antre du rebouteux, le visiteur plonge dans le quotidien de nos ancêtres. Le musée Alice Taverne regroupe des activités ludiques pour les petits et les grands.
- Prieuré de Pommiers : Il s’ouvrent à la découverte du public des espaces aux ambiances variées. Venez découvrir des sous-sols d’époque romane, des fortifications datant de la guerre de Cent Ans. Partez aussi à la découverte de l’hôtel particulier d’inspiration Renaissance, du cloitre classique et des charpentes en chêne entièrement rénovée.
- Les visites libres du prieuré s’effectuent sans réservation.
- La visite guidée vous conduit dans les sous-sols, le cloître et les charpentes du bâtiment.
Prieuré de Pommiers - Le Bourg - 42260 Pommiers-en-Forez - 04 77 65 46 22 - prieure-pommiers@loire.fr
Plus d'information :
- Charlieu-Belmont : site internet
- Charlieu : site internet
- Saint-Nizier-sous-Charlieu : site internet
- Briennon : site internet
- Ambierle : site internet
- Le Roannais : site internet
- Chemin de Saint-Jacques Cluny – Le Puy-en-Velay : site internet
- Rhône Médiéval : site internet
- Randos Loire Forez : site internet
- Patrimoine Auvergne Rhône-Alpes : site internet
- Forez Info : site internet
- Loire forez : site internet
- Visites Loire Forez : site internet
- Loire tourisme : site internet
- Auvergne-Rhône-Alpes tourisme : site internet
Pour vous rendre sur la route touristique "Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais"
Charlieu
12 °C Couvert
Min: 12 °C | Max: 12 °C | Vent: 33 kmh 163°
Le saviez-vous ?
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de cœur sur la route touristique "Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dans le Roannais"
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 31/08/2021
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